Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Une première réunion entre l'Etat et le géant du BTP Vinci, qui devait construire et exploiter l'aéroport finalement abandonné de Notre-Dame-des-Landes, s'est tenue mercredi soir, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier. Organisée dès le soir de l'annonce par Edouard Philippe de l'abandon du projet controversé, cette réunion marque le début des "discussions" voulues par l'exécutif autour d'une probable indemnisation du groupe français par l'Etat. Deux sources proches du dossier ont confirmé la tenue de cette réunion, sans plus de détails. "On va ouvrir la discussion immédiatement, elle s'est faite dès hier (mercredi), on va discuter avec le groupe Vinci", a par ailleurs déclaré le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, jeudi matin sur Europe 1. Les rapporteurs de la médiation avaient estimé qu'un abandon du projet pourrait contraindre l'État à indemniser Vinci jusqu'à 350 millions d'euros, mais le montant est "parfaitement contestable" pour le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Après l'annonce de l'abandon de Notre-Dame-des-Landes, Vinci s'était contenté de dire mercredi qu'il se tenait, "plus que jamais (...) à la disposition de l'Etat". Deux éléments pourraient favoriser l'Etat dans la discussion qui s'ouvre avec Vinci: le groupe est également l'exploitant de l'actuel aéroport nantais, Nantes-Atlantique, qui doit être "modernisé" et voir sa piste prolongée. Vinci s'est par ailleurs publiquement dit "indéniablement" intéressé par l'éventuelle privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) alors que le gouvernement planche sur un programme de cessions de 10 milliards d'euros de participations.
A.F.P. 17-01-2018
Philippe Martin est nommé, par arrêté du Premier ministre en date du 15 janvier 2018, Président délégué du CAE pour une durée de cinq ans. Jusqu’à présent membre du CAE, Philippe Martin est professeur au Département d’économie de Sciences Po (Paris) et Research Fellow au Centre for Economic Policy Research (CEPR, Londres). Il est co-directeur du programme macroéconomie du CEPREMAP. Ses travaux de recherche portent sur le commerce, la macroéconomie internationale ainsi que la géographie économique.
Acteurs Publics 15-01-2018
"Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020", estime l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) dans un nouvelle étude sur les coûts des énergies vertes. Les coûts de l'éolien et du solaire vont encore baisser fortement ces prochaines années au point que ces deux énergies seront globalement moins chères que les énergies fossiles (fuel, gaz, charbon), mais les autres énergies vertes progressent également rapidement, selon une étude qui vient d'être publiée. Les coûts moyens des renouvelables devraient atteindre entre 3 et 10 dollars le mégawattheure (MWh) en fonction des technologies (éolien, solaire, géothermie, biomasse, etc.), quand les énergies fossiles affichent des coûts entre 5 et 17 dollars le MWh, note l'étude. Ils varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie ou les réglementations. Déjà l'an dernier, les coûts moyens des nouveaux projets de parcs d'éolien terrestre et de centrales solaires ont fluctué entre 6 et 10 dollars le MWh, avec plusieurs records en dessous de cette moyenne. Cela a été le cas aux Emirats arabes unis, au Chili, au Mexique et au Pérou dans le solaire. Dans l'éolien, des projets sont déjà régulièrement mis en service avec un coût de 4 dollars le MWh. Les baisses de coûts sont tirées par l'amélioration constante des technologies mais aussi une concurrence qui s'accentue avec de nombreuses entreprises qui développent des projets d'énergies renouvelables, remarque l'étude. "Se tourner vers les renouvelables (...) n'est plus simplement une décision faite au nom de l'environnement mais, de plus en plus largement, une décision économique intelligente", selon Adnan Z. Amin, directeur général de l'Irena, cité dans le communiqué. Les "meilleurs" projets éoliens terrestre et solaire pourraient ainsi produire une électricité à un coût de 3 dollars par MWh, voire moins dans les deux prochaines années. Et cette baisse des coûts s'observe aussi pour les autres énergies renouvelables, note l'Irena. L'an dernier, des projets dans la géothermie, la biomasse ou l'hydroélectricité se sont développés avec des coûts autour de 7 dollars le MWh. Le solaire à concentration et l'éolien en mer font également des progrès et certains projets qui seront mis en service d'ici 2020 et 2022 coûteront entre 6 et 10 dollars le MWh, prévoit l'Irena. "Cette nouvelle dynamique témoigne d'un changement significatif de modèle énergétique", selon M. Amin.
A.F.P. 15-01-2018
Après des travaux préparatoires, puis la création d’une mission sur « l’entreprise de demain », le projet de loi Le Maire sur les entreprises, aussi connu sous le nom de Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, ou « Pacte », entre dans une phase de consultation publique. Depuis ce lundi 15 janvier et jusqu’au 5 février, chacun est invité à se prononcer sur ce plan via le site www.pacte-entreprises.gouv.fr . On pourra voter (« d’accord », « pas d’accord », « mitigé »), commenter les propositions du gouvernement (dépôt d’arguments pour ou d’arguments contre) et faire ses propres contributions, elles-mêmes soumises aux votes des internautes. Les nombres de votes sur chaque proposition, d’arguments et les participants seront « visibles par tous, de manière transparente, en temps réel », promet Bercy. Qui précise que « les principaux contributeurs seront invités au ministère de l’Economie et des Finances pour échanger et débattre de vive voix avec les ministres ». La consultation est articulée autour de 9 actions pour les entreprises (créer, financer, développer, innover, partager, transformer, exporter, rebondir, transmettre) déclinées en 31 propositions. Parmi elles, on relèvera notamment la proposition 6 qui vise à renforcer les sanctions en cas de dépassement des délais de paiement. « Sans modifier la durée légale de paiement, il est proposé d’augmenter la majoration des intérêts de retard de manière croissante avec le temps, ou en les forfaitisant », précise le document de consultation. Qui envisage aussi d’accroître le montant des avances pour les marchés publics remportés par des PME, en imposant « à la puissance publique de régler 20% de sa commande, au lieu de 5% aujourd’hui, au moment de la signature du contrat avec des PME » (proposition 12).
Lemoniteur.fr 15-01-2018
Dans la perspective de la loi d'orientation des mobilités, le gouvernement souhaite faciliter la mise en place de péages urbains. Si actuellement la loi donne déjà cette possibilité aux collectivités locales, c'est seulement à titre expérimental et pour trois ans. Alors que le péage urbain est pratiqué depuis plusieurs années par de nombreuses villes européennes, il ne l'a jamais été en France en raison de l'opposition des automobilistes et des critiques de nombreux élus qui redoutent un effet de ségrégation sociale. En octobre dernier, Anne Hidalgo excluait d'y recourir à Paris. Pour le gouvernement, l'objectif est de permettre aux collectivités qui le souhaitent de favoriser les comportements vertueux, qu'il s'agisse de covoiturage ou de l'achat de véhicules peu polluants. Il ne passera pas nécessairement par la création d'un nouveau prélèvement, plaide la ministre, en citant l'exemple de Lille, qui projette la mise en place d'un « péage inversé », avec le versement d'incitations financières aux conducteurs acceptant de rouler en dehors des heures de pointe. Elisabeth Borne veut, dans la même logique, simplifier la création de voies dédiées aux covoitureurs sur les axes d'entrée dans les grandes agglomérations, ce qui semble le levier le plus efficace pour faire décoller cette pratique . « Comme pour le péage urbain, les outils de contrôle, avec les caméras permettant une lecture automatique des plaques, existent déjà », souligne la ministre. Mais pour elle, le principal chantier à mener concerne les « déserts de mobilité », ces zones où la voiture individuelle représente l'unique option pour se déplacer : « Aujourd'hui, 80 % des territoires ne sont pas couverts par une autorité organisatrice. Cela représente 30 % des Français dont personne n'est chargée d'organiser la mobilité. Forcément, cela ne peut pas bien marcher. » La future loi doit gommer ces « zones blanches » en matière de transport. Le texte devrait renforcer pour cela le rôle des collectivités locales, et notamment des régions. « Celles-ci auront les outils pour rendre cohérentes et lisibles les différentes offres de transport existantes sur leurs territoires, qu'elles soient publiques - les réseaux de transport urbain - ou privées » (autopartage, covoiturage, vélos en libre-service...) Grâce à une politique d'ouverture des données s'appliquant à tous ces acteurs, « les régions auront une vision d'ensemble de ces offres, et seront en mesure de les articuler au mieux », en en proposant l'accès par exemple via une application unique. La Bretagne, avec la carte Korrigo qui sert à prendre le TER, mais aussi les transports publics de Brest ou Rennes, représente l'exemple à suivre selon la ministre.
Les Echos 17-01-2018
Deux arrêtés datés du 21 décembre ont confirmé les résultats de la mesure de représentativité syndicale patronale réalisée l’an passé par le ministère du Travail. La Chambre nationale de l’artisanat des travaux publics et du paysage (Cnatp) a été déclarée représentative des deux branches des travaux publics et du paysage, au même titre que la FNTP pour la première et que l’Unep pour la seconde. Outre l’influence de l’organisation professionnelle, cette reconnaissance renforce également la portée de celle de l’U2P (Union des entreprises de proximité), première organisation patronale française en nombre d’entreprises (36 % du total), dont la Cnatp est membre. Ces deux structures poursuivent un objectif commun : « Convaincre les pouvoirs publics de bâtir des lois et réglementations adaptées aux entreprises de proximité. » Commentaire de Françoise Despret, présidente de la Cnatp : « Cette reconnaissance officielle de la représentativité patronale de la Cnatp est une belle et juste reconnaissance de plus de vingt ans de travail et d’actions au service de nos artisans des travaux publics et du paysage. Je suis très fière et heureuse de cette victoire, obtenue grâce aux efforts de chacun, militants, collaborateurs. Elle doit nous servir de tremplin pour mieux convaincre les décideurs de créer un environnement favorable au développement de l’artisanat, de nos métiers et de nos entreprises ».
Chantiers de France 17-01-2018
En groupement avec TSO, Colas Rail a remporté deux contrats de maintenance du réseau ferré français attribués par SNCF Réseau pour un montant d’environ 300 millions d’euros. Sa filiale britannique a également signé avec Network Rail un contrat de sept ans et de 255 millions d’euros pour l’entretien des voies. Le premier contrat de trois ans conclu avec SNCF Réseau pour un montant de 133 millions d’euros minimum engage Colas Rail à réaliser le renouvellement de ballast (374 km de voie) et de traverses (160 km de voie) pour quatre lignes à grande vitesse (LGV Nord, LGV Atlantique, LGV Paris Sud-Est et LGV Méditerranée). Ce marché est réalisé en groupement dont Colas Rail est mandataire avec comme partenaires la filiale Annonce Sécurité Pilotage de Colas Rail, TSO, TSO caténaire, FVF (filiale de TSO) et Sages Rail. La durée de ce marché est quant à elle programmée à 3 années plus 2 en option. Par ailleurs, le second marché porte sur la régénération de caténaires sur l’ensemble du réseau ferré national, pour une durée de cinq ans avec une option de deux années supplémentaires. Pour celui-ci, le groupement a proposé une innovation permettant d’industrialiser le processus travaux grâce à la mise en œuvre de trains spécifiques.
Constructioncayola.com 16-01-2018
Chaque hiver en Bretagne, le Réseau de Transport d'Electricité (RTE) et les entreprises de la région ont des sueurs froides. Tous craignent des coupures d'électricité en cas de grand froid. Pour tenter de remédier à la fragilité énergétique de la région, qui produit seulement 14 % de ce qu'elle consomme, un Pacte électrique breton a été initié en 2010 entre l'Etat et le Conseil régional. Il passe notamment par la réalisation d'une ligne souterraine à 225.000 volts entre Lorient (Morbihan) et Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), de façon à mieux sécuriser le nord et le centre de la Bretagne. Il s'agit de la plus importante ligne de ce type en France. « 120 millions d'euros y ont été investis, elle est longue de 74 km », indique Carole Pitou-Agudo, la déléguée régionale de RTE, qui inaugure ce 15 janvier les nouvelles installations de ce « Filet sécurité Bretagne » pour lequel sont intervenus jusqu'à une centaine d'ouvriers et de techniciens. Plus de deux années de travaux ont été nécessaires pour ce vaste chantier, qui a concerné 200 exploitations agricoles, 27 communes et 8 communautés de communes - sans compter les cinquante-six cours d'eau franchis. Des négociations effectuées en amont entre RTE et les chambres d'agriculture, mais aussi les associations de défense de l'environnement, ont permis de nouer des accords et d'éviter les contentieux qui auraient ralenti les travaux. Pour compenser les espaces déboisés, 9.000 m2 d'espaces ont été replantés. Au total, 5 câbles ont été installés tout le long de cette ligne enterrée à 1,50 mètre ; 3 sont conducteurs et servent à faire passer l'électricité, tandis que les deux autres sont des câbles pour la fibre optique. L'un est utilisé par RTE pour les communications sur la ligne, mais l'autre est destiné aux collectivités qui souhaiteraient l'utiliser pour le très haut débit Internet. La ligne fonctionne depuis la fin décembre et permet à RTE de limiter les pertes d'électricité sur le réseau, car elle raccourcit les distances d'acheminement de l'énergie. « Elles ont été réduites de 5 % dans la région », insiste la déléguée régionale de RTE. Cette nouvelle ligne servira aussi pour l'accueil de l'énergie qui sera produite par les 80 éoliennes en mer à installer à une quinzaine de kilomètres au large de Saint-Brieuc.
Les Echos 16-01-2018
La Cour des comptes dresse un constat alarmant sur le Grand Paris Express dans un rapport à paraître mercredi dont Reuters a pu consulter une copie, qui pointe la dérive continuelle des coûts, évoque de sérieux doute sur le respect des échéances olympiques de 2024 et souligne le risque pour les finances publiques à court et moyen terme. Le Grand Paris Express est un nouveau réseau de lignes de métro automatiques visant à désengorger le réseau actuel et relier entre eux les départements de la proche couronne parisienne. "La Cour croit nécessaire d'alerter sur le dérapage considérable du coût prévisionnel du projet de Grand Paris Express", peut-on lire dans ce rapport qui évoque des dépenses totales désormais estimées à 38,5 milliards d'euros, à comparer à un objectif initial de 25,5 milliards fixé par le gouvernement en 2013. Alors que l'ouverture partielle de ce réseau est envisagée pour l'accueil des Jeux olympiques à Paris en 2024, la Cour fait part de ses "sérieuses interrogations sur la capacité à respecter les échéances olympiques". Elle s'inquiète également de la soutenabilité du modèle économique, la dérive des coûts du projet, combinée à des incertitudes sur les recettes attendues conduisant à "s'interroger sur le caractère amortissable de (la) dette (du projet) à long terme". Au-delà, la Cour pointe une incidence "significative" sur les comptes publics, jugeant que ce projet "pèsera sur la trajectoire de dépenses, de déficit et de dette publics de la loi de programmation des finances publiques 2018-2022". Forte de ce constat, la Cour préconise une réforme de la gouvernance de la Société du Grand Paris (SGP), la structure créée en 2010 et chargée de réaliser le Grand Paris Express pour le compte de l'Etat. "La gouvernance de la SGP est désormais trop tournée vers la dimension politique du projet et pas assez vers la maîtrise des enjeux, en particulier les objectifs de coûts", est-il souligné dans le rapport. "Le coût du projet doit désormais être stabilisé" et "ce nouveau coût doit s'imposer à la SGP", souligne la Cour en appelant également à "revoir le calendrier" pour éviter d'"accroître l’instabilité de la maîtrise des risques et des coûts.
Le Figaro 16-01-2018
La ministre des Transports Elisabeth Borne a évalué jeudi à environ 450 millions d'euros le coût de l'aménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique après la décision d'abandonner le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). "Aménager un aéroport à une piste coûte moins cher que de créer un aéroport à deux pistes", a déclaré Mme Borne au micro de France Info, indiquant que les travaux seront "de l'ordre de 450 millions d'euros, y compris l'amélioration de la desserte de Nantes-Atlantique". Dans le cadre d'une concession, "les investissements ont d'abord vocation à être financés par le trafic aérien. Les compagnies aériennes ont vocation à payer les coûts d'investissements", a-t-elle souligné. L'option de réaménagement de Nantes-Atlantique avait été estimée "entre 365 et 460 millions" d'euros par les médiateurs chargés de sortir de l'impasse dans le dossier de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes. "Les habitants du Grand-Ouest auront des dessertes aériennes avec l'ensemble de l'Europe dans les plateformes du Grand-Ouest" et auront une connexion avec les hubs parisiens pour les vols lointains, a indiqué Mme Borne, estimant pouvoir certainement "fluidifier" les liaisons directes en TGV entre le Grand-Ouest et l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle.
A.F.P. 18-01-2018
Un décret publié en mai dernier relatif aux modalités de décompte des effectifs apporte des précisions sur le versement transport et le décompte des effectifs. Les modifications engendrées, applicables au 1er janvier 2018, devraient avoir un impact important pour les entreprises du BTP. Jusqu'à présent, les entreprises étaient assujetties au versement transport lorsque le lieu de travail effectif des salariés de l'entreprise était dans une zone de versement transport. Cette règle, compte tenu du caractère non sédentaire de l'activité de la majorité des salariés, n'était pas sans difficulté pour les entreprises du BTP. En effet, chaque entreprise du BTP de plus de 11 salariés devait prendre en considération le lieu où se situent ses différents chantiers afin de savoir si elle était assujettie ou non au versement transport. Une circulaire ACOSS n° 2005-87 précise en ce sens, s'agissant des salariés travaillant sur chantier, que le lieu du chantier constitue le lieu de travail effectif. Ainsi, une entreprise du BTP dont le siège social était situé en dehors d'une zone de versement transport était néanmoins susceptible d'être assujettie à cette taxe dans l'hypothèse où ses salariés étaient amenés à travailler habituellement sur des chantiers situés dans des zones de versement transport. Le décret du 9 mai 2017 est venu apporter des précisions sur les règles de calcul des effectifs pour déterminer si une entreprise est assujettie ou non au versement transport. Dès 2018, seront assujetties au versement transport les entreprises qui emploient 11 salariés et plus dans un même établissement situé dans une zone assujettie au versement transport. Pour les salariés qui ne travaillent pas dans un établissement, il sera tenu compte du « lieu où est exercée cette activité plus de 3 mois consécutifs dans chacune des zones où est institué le versement transport ». Autrement formulé, une entreprise du BTP dont les établissements ne sont pas situés dans une zone de versement transport sera assujettie à cette taxe lorsqu'elle a au moins 11 salariés qui travaillent pendant au moins 3 mois consécutifs dans une zone soumise au versement transport. Cette nouvelle règle, plus favorable pour les entreprises du BTP, devra néanmoins être utilisée avec prudence. En effet, sous réserve d'interprétation ultérieure, l'URSSAF pourrait être tentée de continuer d'appliquer la circulaire ACOSS 2005-87 retenant le lieu de travail habituel.
Batiactu.com 16-01-2018
Après avoir claqué la porte des réunions de concertation sur la réforme de l'apprentissage, les régions ont trouvé des points d'accord avec le gouvernement lors d'une réunion organisée le 15 janvier 2018 dont, entre autres, le principe du maintien d'un pilotage public de l'apprentissage par les régions. "Les fils du dialogue sont renoués. Nous avons, tant de la part du gouvernement que des régions, la même volonté que l'apprentissage soit reconnu comme une voie d'excellence", a résumé Hervé Morin en sortant de son entretien avec Edouard Philippe à Matignon le 15 janvier 2018. Les désaccords étaient allés pourtant très loin juste avant les fêtes, le président de Régions de France ayant lui-même annoncé le 20 décembre 2017 se retirer de la table de la concertation sur la réforme de l’apprentissage, accusant le gouvernement de vouloir “privatiser l'apprentissage par son transfert aux branches professionnelles". Il aura fallu deux rencontres en haut lieu, le 8 janvier avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, puis ce lundi 15 janvier avec Edouard Philippe, pour que les deux parties mettent de l’eau dans leur vin et s'accordent sur plusieurs points notamment sur celui du pilotage concerté. Hervé Morin a précisé les différentes pistes discutées. En premier lieu, le Premier ministre a donné son feu vert à la simplification des conditions d’embauche et de travail des apprentis mineurs demandée par les régions. Ensuite le gouvernement a proposé de mettre en place un nouveau modèle de financement qui sera basé sur une contribution nationale de 0,80% de la masse salariale et qui remplacera la taxe d’apprentissage. Cette contribution sera ensuite redistribuée en fonction du nombre de contrats par branche, et adaptée en fonction de la spécificité des territoires. "L'idée d'un nouveau mode de financement de l'apprentissage nous l'acceptons et nous considérons qu'il y a là une piste sérieuse", a dit le président centriste de la région Normandie, qui a toutefois insisté sur deux revendications : une "prise en compte de l'aménagement du territoire" et un rôle accru des régions en matière d'orientation. Le dialogue est donc renoué, mais le travail est loin d’être terminé. Les deux parties ont été claires : les réunions techniques vont devoir se poursuivre afin de trouver un équilibre dans les deux ou trois semaines.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 15-01-2018
La 19ème édition de l’étude annuelle de Robert Walters est la synthèse de 500 000 entretiens de cadres dans le monde, dont 50 000 rien que dans l'hexagone. A chaque entretien mené entre janvier et décembre 2017 par le cabinet, les consultants ont interrogé les candidats sur leur salaire et le montant auquel ils accepteraient de changer de poste. On observe qu'avec l’amélioration du marché du travail, les exigences salariales sont en forte hausse. En France, tous secteurs confondus, les cadres comptent sur des augmentations de 7 % à 15 %. Plus d’un quart des cadres (28 %) attendent une augmentation de plus de 7 % en 2018. Le regain d’optimisme a eu en 2017 un impact direct sur le marché des cadres : « De nombreuses entreprises se sont lancées à la conquête de nouvelles activités ou ont relancé leurs investissements. Dans ce climat de confiance, l’année a été propice à la création d’emploi », souligne l’étude. Les secteurs des technologies de l’information, de l’immobilier, de la construction, de la santé et du conseil ont été en pointe en matière de recrutement. « Une reprise durable est amorcée et, en 2018, la croissance se poursuivra, affirme sans ambages Coralie Rachet, directrice de Robert Walters France, en préambule de l’étude. Les interviews des candidats révèlent en effet que leur toute première motivation pour changer de fonctions est l’intérêt que représente à leurs yeux ledit poste (70 %), la deuxième étant l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle (56 %).
Le Monde 18-01-2018
"Dans l'attente de précisions" de la part du gouvernement, le Medef refuse de prendre place à la table des négociations. L'organisation patronale a annulé mercredi soir la séance de négociation sur la formation professionnelle prévue vendredi. "Je vous confirme à regret l'ajournement de notre séance de négociation de vendredi", a écrit Florence Poivey, chef de file du Medef, dans un message transmis aux autres négociateurs patronaux et syndicaux. "Nous sommes dans l'attente de précisions sur la nature des engagements que le gouvernement aurait pris sur le dispositif d'alternance, engagements impactant notre négociation en cours", a-t-elle ajouté. Le Medef soupçonne le gouvernement d'avoir accordé des contreparties aux régions pour les faire revenir à la table des discussions. Il est donc "impératif que nous soyons éclairés sur l'environnement dans lequel se dérouleraient désormais nos échanges, qu'il s'agisse de la méthode de travail du gouvernement ou des options de fond susceptibles d'être retenues", estime Florence Poivey dans son courriel.
A.F.P. 18-01-2018
Le 23 décembre dernier, la péninsule du Sinaï, en Egypte, est entrée dans une nouvelle ère. S-960, le 3e des 4 tunneliers Herrenknecht Mixshields mandatés sur le projet, a achevé le percement de deux nouveaux tunnels routiers bitubes sous le canal de Suez, à Ismaïlia. Les tunnels, voués à relier Port-Saïd à Ismaïlia, et donc rapprocher la péninsule du Sinaï du coeur de l’Egypte, doit ouvrir de nouvelles opportunités économiques au pays et à ses usagers. Au lieu de passer 5 jours dans les longues files d’attente de voitures pour emprunter le ferry, traverser le canal de Suez via ses tunnels ne prendra à l’avenir que 10 minutes ! Le projet, inauguré par le président égyptien H.E. Abdel Fattah al-Sisi le jour de Noël, consistait à creuser deux gigantesques tunnels routiers bitubes sous le canal de Suez. Au total, 4 tunnels donc ont été excavés en l’espace d’un an et demi. Les revêtements sont quasiment achevés, deux d’entre eux construits au nord d’Ismaïlia s’apprêtent à rentrer en exploitation. Les deux autres se situent sous le chenal sud de Port-Saïd. Le 23 décembre, le 3eme tunnelier Herrenknecht S-960, arborant un diamètre de 13,02 m, a percé le dernier tunnel à Ismaïlia. Il fait partie d’un cartel de 4 tunneliers Herrenknecht (S-958 – S-961) mis en action sous la supervision des groupements Arab Contractors / Orascom et Petrojet / Concord / CMC. Ces 19 derniers mois, les machines ont creusé 15,3 km de galeries en toute sécurité près des villes égyptiennes d’Ismaïlia et de Port-Saïd à des profondeurs allant jusqu’à 60 m et sous 6 bars de pression. Pour assurer un parfait soutien des opérateurs sur le terrain, Herrenknecht AG a formé 40 ingénieurs égyptiens à Schwanau et mis à disposition des équipements fournis par les filiales VMT, MSD, Formwork, H+E et TMS.
Constructioncayola.com 08-01-2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com