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La société chargée de réaliser la liaison ferroviaire Lyon-Turin a présenté mercredi 21 juin à Lyon, les 80 marchés, lancés dans les deux prochaines années, pour un montant total de 5,5 milliards d’euros. 400 entreprises, pour moitié d’Auvergne-Rhône- Alpes, assistaient à la présentation.
Le futur tunnel transfrontalier sur la ligne reliant Lyon à Turin, long de 57,5 kilomètres et dont le coût est estimé à 8,3 mds d’euros, entre dans sa phase de construction, avait indiqué 16 juin Hubert du Mesnil, président de la société franco-italienne TELT (Tunnel Euralpin Lyon-Turin). Il s’agissait ce mercredi à Lyon de présenter le programme « d’une première partie de 5,5 milliards » de futurs appels d’offres, pour que les entreprises régionales « puissent elles-mêmes ensuite y participer ». Ces marchés portent notamment sur le creusement du tunnel, la construction de gares, des parkings relais, les réseaux électriques, l’assainissement et la maintenance, a détaillé un porte-parole de TELT, selon lequel « 78 appels d’offres sont en cours de rédaction » pour un lancement « d’ici 2019 ».
Outre les grands noms du BTP (Eiffage, Vinci, Spie Batignolles, etc.), participaient à cette rencontre à l’Hôtel de Région des entreprises d’ingénierie et des bureaux d’études européens, ainsi que des PME et des TPE régionales.
« On a présenté ces marchés en quatre typologies, dont une pour les marchés connexes entre 5 et 10 millions d’euros, qui s’adressent aux PME et TPE, et auxquels elles pourraient répondre en titulaires », a expliqué le porte-parole de la société détenue à 50% par l’Etat français et à 50% par les chemins de fer italiens.
Le plus gros marché présenté, pour 1,3 milliard d’euros et qui cible plutôt un groupement européen d’entreprises, « concerne la plus grosse partie de la section du tunnel de base, des gros ouvrages en souterrain, des voies d’évitement et un puits de ventilation », a-t-il dit.
Sur les 80 marchés, deux sont déjà « en cours d’attribution pour un début des travaux au premier semestre 2018 ». Il s’agit de la tranchée couverte de l’entrée du tunnel de base en France et de l’aménagement souterrain à Villarodin-Bourget et Modane (Savoie). Les entreprises ont par ailleurs été informées « du nouveau dispositif de réglementation anti-mafia transnationale, pilotée par le préfet de Turin et le préfet de Lyon, pour vérifier qu’il n’y ait pas d’infiltration mafieuse dans les entreprises » retenues pour le chantier, a souligné le porte-parole.
A.F.P.
Thomas Lesueur devient le nouveau directeur du cabinet adjoint en charge du budget, des finances, des ressources humaines et de l’économie sociale et solidaire. Benoit Faraco conseiller spécial et en charge des négociations internationales sur le climat. Denis Voisin est élu conseiller en charge de la société civile, des questions de santé-environnement et des risques. Justine Roulot sera en charge de la biodiversité, de l’eau, de la mer et des territoires. Xavier Ploquin s’occupera des dossiers liés à l’énergie, l’industrie et à l’innovation.
Pierre Calvin vient d’être élu président de l’Union des syndicats de l’industrie routière française (USIRF). Il était auparavant directeur prospective commercial et marketing du Groupe Colas. Il succède à Jacques Tavernier et est élu pour une durée de trois ans.
Eiffage fait un grand pas vers la transformation numérique de ses chantiers. Le groupe vient en effet de nouer un partenariat stratégique avec la start-up Finalcad, qui fournit des applications mobiles de numérisation des chantiers, accessibles via une tablette dont est doté, notamment, le chef de chantier. « Nous couvrons aujourd’hui tout le cycle de vie du chantier, depuis le début de la phase construction jusqu’à la garantie de parfait achèvement, en passant par le suivi des contrôles qualité, de l’avancement du gros oeuvre comme du second oeuvre », rappelle au Moniteur Aurélien Blaha, directeur marketing de Finalcad. Eiffage et Finalcad se connaissent bien. La start-up collabore depuis 2012 avec la branche Eiffage Construction, sur plusieurs chantiers français et internationaux, notamment au Benelux. Mais désormais, c’est à l’échelle du groupe que va se nouer la collaboration. Si l’objectif annoncé est de numériser les deux tiers des chantiers d’Eiffage Construction à horizon 2018 -un volume déjà atteint-, les autres branches d’Eiffage, comme la route et infrastructures, vont aussi travailler avec ces appli mobiles de « chantier numérique ». Le géant du BTP disposera donc à terme de « datas » consolidées sur l’ensemble de ses opérations.
L’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières) a annoncé contester le financement par les péages de 23 des 57 opérations du dernier plan de relance autoroutier. Ces opérations représentent environ 34% du coût total de 803,5 millions d’euros du plan d’investissement annoncé par l’Etat en 2016, a ajouté l’Arafer dans un communiqué «En l’état des informations qui lui ont été fournies, l’Arafer estime qu’il n’apparaît pas justifié de faire supporter par l’usager de l’autoroute le financement de 23 opérations (...) soit parce que les projets correspondent à des obligations déjà prévues dans les contrats, soit parce qu’il n’est pas établi qu’ils sont strictement nécessaires ou utiles à l’exploitation de l’autoroute, indépendamment d’autres motifs d’utilité», a expliqué le régulateur. Le gouvernement a conclu en janvier dernier les discussions avec les sociétés d’autoroutes sur un plan axé sur de nouveaux échangeurs pour améliorer les dessertes locales, les aires de covoiturage et les aménagements pour le milieu naturel. Il devait être initialement financé en moyenne à plus de 50% par les collectivités concernées et pour le reste par des hausses de 0,1% à 0,4% par an des tarifs de péages entre 2019 et 2021. Finalement, selon l’Arafer, les subventions se montent à 220 millions d’euros du montant total, tandis que les investissements sont «essentiellement financés « par des hausses de péages. «L’Arafer conclut de l’ensemble de son analyse que les augmentation des tarifs de péages prévues excèdent le juste niveau qu’il serait légitime de faire supporter aux usagers», ajoute l’autorité, dont l’avis n’est que consultatif. Le dernier paquet est venu s’ajouter au plan de relance de 3,3 milliards d’euros, axé sur l’amélioration de la sécurité via l’élargissement de tronçons et financé cette fois par un allongement de la durée des concessions. Il avait été signé après la crise du régime des autoroutes de 2014-2015, qui avait abouti notamment à une extension des prérogatives de l’Arafer.
Reuters
La fédération DLR a adressé un courrier au directeur général de la FNTP après avoir constaté, à plusieurs reprises, que certaines entreprises de TP, dont des grands groupes, ne respectent pas leurs obligations contractuelles avec les loueurs de matériels. L’année dernière, la fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, travaux publics et de manutention (DLR) s’était exprimée dans une lettre ouverte, adressée à la FNTP, sur des dérives de la part de certaines entreprises de TP auprès d’entreprises de location de matériels. La fédération DLR a réitéré ce constat et a tenu à adresser un courrier au directeur général de la FNTP pour s’insurger de certaines pratiques. Hervé Rebollo, Délégué Général de la Fédération DLR a expliqué : « Nous assistons à une dérive jamais observée jusqu’alors. Il est plus que temps que certaines (grandes) compagnies comprennent qu’il n’est profitable pour personne de faire régner la « terreur économique ». Situation que leurs fournisseurs n’ont plus l’intention d’accepter. J’enjoins la FNTP à redoubler d’effort et à militer auprès de ses adhérents pour qu’ils maintiennent des relations contractuelles légales et saines. C’est dans l’intérêt de tous les opérateurs de la filière ! », La fédération DLR a demandé dans son courrier à ce que les obligations contractuelles en matière de location de matériels soient rappelées aux entreprises de travaux publics. Elle a également insisté sur le fait que la reprise de garde sur le matériel loué doit être opérée de manière contradictoire afin d’éviter une décision unilatérale du locataire.
L’embellie se confirme bel et bien dans l’Hexagone: la croissance économique devrait accélérer en 2017 pour atteindre 1,6%, un niveau «inédit» depuis 2011, permettant au chômage de poursuivre son reflux, selon la note de conjoncture de l’Insee qui vient d’être publiée. «L’économie française affiche une croissance solide depuis deux trimestres, qui ne faiblirait pas d’ici la fin de l’année», a résumé Dorian Roucher, chef de la division Synthèse conjoncturelle à l’institut national de la statistique, lors d’une conférence de presse. Dans le détail, le produit intérieur brut (PIB), qui a progressé de 0,4% au premier trimestre, devrait augmenter de 0,5% aux deuxième et troisième trimestres, puis de 0,4% au dernier trimestre 2017, selon l’organisme public. En 2016, la croissance avait atteint 1,1%. Avec son pronostic de croissance pour 2017, l’Insee se montre plus optimiste que la Banque de France, le FMI et la Commission européenne, qui tablent sur 1,4% de croissance. Le précédent gouvernement prédisait, lui, une croissance de 1,5%. Avec une hausse de 1,6% de son PIB, l’Hexagone se rapprocherait du niveau de croissance de la zone euro, évalué par l’institut à 1,8% pour 2017. Une potentielle bonne nouvelle pour le gouvernement, qui s’attelle à la préparation du budget pour l’année prochaine et qui attend les résultats de l’audit commandé à la Cour des comptes sur les finances publiques, et en particulier sur le déficit public à attendre.
Challenges
Les travaux de déviation des réseaux souterrains ont débuté à Oullins en prévision de l’extension de la ligne B du métro en direction du sud-ouest de l’agglomération lyonnaise. Ce projet a été déclaré d’utilité publique, le 27 mai 2017, par le préfet du Rhône. Ce prolongement de 2,5 kilomètres va permettre de desservir le pôle hospitalo-universitaire de Lyon sud. Ainsi, cette nouvelle liaison de transport public irriguera le secteur du Vallon des Hôpitaux qui regroupe 3.000 salariés, 100 chercheurs et 4.500 étudiants. Ces travaux préparatoires vont se dérouler jusqu’à mi-2018. Ils seront suivis par la construction des deux stations puis par le percement du tunnel programmé entre fin 2019 et fin 2020. La mise en service de cette extension est prévue mi-2023. Ce nouveau maillon s’accompagnera de la construction d’un pôle d’échanges multimodal à Saint-Genis-Laval et d’un parc-relais de 900 places. Ce projet, qui s’inscrit dans le programme «Avenir Métro» du Sytral (le Syndicat des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise), va nécessiter un investissement de 391 millions d’euros (HT). Il a bénéficié d’une subvention de 6,6 millions dans le cadre de l’appel à projets «Transports collectifs et mobilité durable», lancé en 2013 par l’État. Cette extension s’accompagnera d’une automatisation intégrale de la ligne B et d’un renouvellement des rames climatisées afin d’améliorer les performances en termes de vitesse commerciale.
L’autoroute A4, aux portes de Paris, est depuis lundi 19 juin le théâtre d’une expérimentation routière. Trois kilomètres de ce tronçon emprunté par 250 000 véhicules chaque jour seront recouverts d’ici septembre prochain par 4500 tonnes d’enrobés anti-bruit. L’évaluation de cette innovation durera 3 ans. C’est en présence de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, mais aussi de Marc Papinutti, directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, la nouvelle ministre chargée des transports, qu’ont été lancés, lundi 19 juin, les travaux de pose d’un revêtement anti-bruit sur l’autoroute A4, sur les communes de Charenton-le-Pont et Saint-Maurice (Val-de-Marne). Une première sur le réseau national non-concédé francilien, géré par la Direction des Routes d’Île-de-France (DIRIF). Du 19 au 30 juin puis fin août-début septembre, 4500 tonnes d’enrobés acoustiques seront mises en oeuvre, par l’entreprise Wiame VRD, sur une longueur de 3 kilomètres, dans les deux sens de circulation (soit 10 voies). Au total, seize nuits de travaux seront nécessaires, avec fermeture complète des chaussées à la circulation. Artère « sensible » du réseau autoroutier et routier d’Île-de-France, ce tronçon de l’autoroute A4, aux portes de Paris, est emprunté, chaque jour, par 250 000 véhicules en moyenne. « Ce trafic considérable génère de fortes nuisances sonores pour de très nombreux riverains », témoigne Christian Cambon, sénateur-maire de Saint-Maurice. Le coût de la construction d’un ouvrage de couverture s’étant avéré prohibitif (entre 100 et 160 millions d’euros), c’est la pose d’un enrobé anti-bruit qui a été préconisé, pour un investissement s’élevant à 2,2 millions d’euros – pris en charge, à parité, par l’Etat et la région Île-de-France.
La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté le recours de plusieurs associations déposé contre un parc de 83 éoliennes en mer au large de Fécamp et d’Etretat (Seine-Maritime), a-t-on appris auprès de l’une des requérantes. « La cour a rejeté notre demande «, a indiqué Cécile Dutreil, vice-présidente de « Protection du site des petites dalles «, l’une des sept associations de défense de l’environnement à l’origine de ce recours, visant à faire annuler l’autorisation d’exploiter ce parc en mer, délivrée par arrêté préfectoral en avril 2016 à la société Eoliennes offshore des hautes falaises (EOHF), un consortium piloté par EDF Energies nouvelles (EDF EN). Le projet prévoit l’installation de 83 éoliennes d’une puissance totale de 498 mégawatts (MW), à une distance comprise entre 13 et 22 km du littoral, sur une surface globale de 67 km2. Elles doivent alimenter en électricité plus de 770.000 personnes, « soit plus de 60% des habitants de Seine-Maritime «, précise le site internet du projet. Les associations avaient annoncé en aout le dépôt de ce recours, dénonçant « l’absurdité de ce projet pharaonique de 83 éoliennes géantes de 175 m de haut « et disant craindre « la destruction du site emblématique d’Etretat « et de ses falaises. Un recours similaire est dirigé contre un parc offshore de 80 éoliennes au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
A.F.P.
Les opposants au Grand Projet Sud-Ouest (GPSO), qui prévoit la construction de liaisons ferroviaires à grande vitesse entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse, ne désarment pas. Plusieurs associations, communes et intercommunalités continuent de batailler contre un projet qu’elles estiment à la fois superflu et nuisible à l’environnement. C’est dans ce cadre que le Conseil d’Etat a été amené à étudier, en référé, une requête émanant de l’association Les amis de la terre et du Collectif des Associations de Défense de l’Environnement (Cade) du pays basque et des landes. Objectif des associations : obtenir la suspension de l’exécution du décret du 2 juin 2016 déclarant d’utilité publique les travaux de construction des Lignes à Grande Vitesse (LGV). Or, si les associations basque et landaise ont exposé des griefs essentiellement liés à la liaison Bordeaux-Dax, le tronçon Bordeaux-Toulouse, qui doit mettre la capitale occitane à 3 h de Paris en 2024, est directement impacté par cette action en justice, les deux lignes faisant l’objet d’un seul et même décret. e à la demande de mobilité ». Après 1h 45 de débats aussi techniques qu’approfondis, le juge des référés du Conseil d’Etat a indiqué qu’il rendrait sa décision le 26 juin prochain.
La Dépêche
Selon le dernier baromètre d’Atequacy sur la santé et la sécurité au travail, 91 % des entreprises interrogées, sur un panel de 300 sociétés de plus 50 salariés implantées en France, disent avoir formalisé une politique spécifique en la matière. Un chiffre encourageant. Mais lorsque l’on entre dans le détail, les progrès à accomplir restent encore importants. En effet, seules 50 % des entreprises interrogées ont un responsable dédié à la sécurité au travail. Plus préoccupant, un tiers d’entre elles n’impliquent pas leur comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans l’évaluation des risques professionnels, alors qu’il s’agit justement d’une des fonctions de celui-ci. Certes 84 % des entreprises ont réalisé un document unique qui recense l’ensemble des risques pour la santé et la sécurité du personnel dans l’entreprise. Mais ce document unique est obligatoire pour toutes les entreprises depuis... 2001. En outre, parmi celles qui se sont mises en conformité avec la loi en rédigeant ce document unique, un quart d’entre elles ne mettent pas pour autant en place un plan d’action. Et un quart des employeurs ne forment pas systématiquement leurs intérimaires ou CDD aux règles de sécurité propres à leur activité. Le baromètre révèle toutefois une surprise sur le volet pénibilité puisque 82 % des entreprises du panel (il s’agit d’entreprises de plus de 50 salariés) ont fait un diagnostic pénibilité pour évaluer quels salariés sont concernés par le dispositif. Parmi celles-ci, 72 % ont eu recours au référentiel de leur branche, ce qui relève de l’exploit puisque très peu de branches ont, officiellement du moins, déposé un référentiel auprès de la Direction générale du travail. Autre surprise, ces chiffres contredisent la position du patronat, pour qui le compte pénibilité n’est pas opérationnel car trop compliqué à mettre en oeuvre.
Les Echos
Le projet de loi d’habilitation à réformer le Code du travail prend soin de ne pas braquer les syndicats. C’est ainsi que la possibilité de modifier par accord d’entreprise les règles du contrat de travail n’y figure pas. Ce n’est pas une surprise : la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, l’avait exclu. Mais l’inverse aurait été un casus belli pour la CFDT et Force ouvrière, que l’exécutif veut associer au maximum. Le premier article du projet de loi d’habilitation, qui doit être présenté au Conseil des ministres du 28 juin, porterait sur le sujet par lequel les consultations sur le fond ont démarré : la hiérarchie des normes, c’est-à-dire le rapport entre loi, accordde branche et accord d’entreprise, premier des trois « blocs » au programme des concertations. Il ne devrait pas étonner les partenaires sociaux qui ont déjà été reçus par le cabinet de la ministre du Travail deux fois sur le sujet (sauf le Medef, qui a son deuxième rendez-vous rue de Grenelle ce vendredi). Trois domaines devraient être définis par la future ordonnance : ceux où l’accord de branche s’imposera aux entreprises, ceux où l’accord d’entreprise pourrait toujours y déroger et ceux où la branche pourrait s’opposer aux dérogations d’entreprise. Tout va se jouer sur l’étendue de leurs champs respectifs, qui seront précisés dans les ordonnances. Les branches devraient pouvoir modifier par accord les règles des CDD et d’intérim. Autre innovation : le projet de loi évoque aussi les contrats de chantier ou de projet. Actuellement, ces formes d’emploi sont considérées comme des CDD et ont une durée prédéfinie et plafonnée. Elles pourraient être requalifiées en CDI, donc sans terme précis, et leurs contours modifiés « par accord de branche ou, à défaut, à titre expérimental ». Une demande insistante du patronat, en particulier dans l’informatique et le conseil.
Les Echos
« La primauté sera donnée aux accords d’entreprise », affirmait le programme d’Emmanuel Macron, dans la lignée de la loi El Khomri. Cela ne devrait pas être aussi tranché, loin de là. La loi travail a affirmé la suprématie de la branche sur l’entreprise sur six sujets : les salaires minimums, les classifications, les garanties collectives complémentaires, les fonds de formation professionnelle, la prévention de la pénibilité et l’égalité femmes-hommes. La liste pourrait s’allonger. Lors des concertations, jeudi, la CFDT a ainsi demandé que la « qualité de l’emploi », c’est-à-dire les règles qui régissent les CDD, s’ajoute à la liste. En dehors de ces domaines réservés, le principe de la suprématie de l’accord d’entreprise prévaudrait, ont compris les partenaires sociaux. Mais pas question de froisser les syndicats, et FO en particulier. Au ministère, on ne parle pas d’inversion de la hiérarchie des normes ni même de dérogations d’entreprises mais de la possibilité pour elles de conclure des accords d’ « adaptation ». A défaut, des dispositions supplétives fixées par les branches s’appliqueraient.
Les Echos
Le taux de chômage devrait pour sa part poursuivre sa baisse entamée fin 2015 et s’établir à 9,4% de la population active fin 2017, un chiffre inférieur de 0,6 point à son niveau de fin 2016, selon l’Insee. Par ailleurs, l’institut prévoit la création de 222.000 emplois, contre 255.000 l’an dernier. L’essentiel de ces créations se ferait dans les services, tandis que l’industrie continuerait à perdre des emplois. Cette hausse serait principalement due aux services, qui gagneraient 170.000 emplois en 2017, alors que les secteurs de la construction et de l’intérim ne verraient leurs effectifs augmenter que de respectivement 24.000 et 29.000 personnes. L’industrie, quant à elle, continuerait de perdre des emplois (-20.000). Selon l’institut, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le Pacte de responsabilité et croissance devraient permettre la création de 40.000 emplois en 2017.
Challenges
Selon les informations de Maghreb Emergent, la direction de wilaya des transports aurait confirmé qu’une offre financière a été déposée par une société turque, actuellement chargée de la réalisation du tramway de Sidi Bel-Abbès, et reste en attente d’une deuxième offre issue cette fois d’une entreprise chinoise, en charge de la construction du tramway d’Ouargla. Le lauréat sera annoncé dans quelques jours. Rappelons que le projet de construction du tramway de Mostaganem a été confié à un groupement constitué d’Isolux, Corsan Corviam et Alstom. Suite à la mise en faillite de Corsan Corviam, qui devait réaliser l’aménagement de la plateforme du tramway, un délai de 12 mois supplémentaire a été accordé au groupement pour achever les travaux. La livraison devrait donc intervenir au premier semestre 2018.
EDF Energies nouvelles, filiale d’EDF dédiée aux énergies renouvelables, a annoncé l’acquisition de 80% d’un projet de centrale photovoltaïque de 115 mégawatts au Brésil auprès de Canadian Solar. Canadian Solar restera actionnaire à hauteur de 20% de ce projet, baptisé Pirapora 2 et situé dans le sud-est du pays, et il fabriquera les panneaux photovoltaïques dans son usine locale, précise EDF EN dans un communiqué. Le montant de l’opération n’a pas été précisé. EDF EN est déjà partenaire de Canadian Solar pour la construction d’une première centrale solaire de 191 MW en construction attenante à ce projet (Pirapora 1). Au Brésil, EDF EN détient déjà 306 MW de projets solaires en construction, ainsi que 183 MW de projets éoliens.