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Dans le fixe comme dans le mobile, le très haut débit s'installe progressivement dans l'Hexagone. C'est le message rassurant qu'a répété le gouvernement lors du premier point d'étape trimestriel sur l'avancement des deux grands plans de l'Etat sur la couverture numérique, le Plan France Très Haut Débit (20 milliards d'euros d'investissements au total) et le « New Deal» mobile de janvier 2018. Un ministre, trois secrétaires d'Etat, le président de l'Arcep et tout le petit monde des télécoms réunis pour l'occasion rue de Varenne : le gouvernement a frappé fort pour ce rendez-vous qui se tiendra désormais tous les trois mois. C'est en effet un document trimestriel qui permettra de suivre l'avancée des opérateurs et surtout la réalisation de leurs engagements. Cet accord historique a, notamment, pour objet la généralisation de la 4G sur l'Hexagone, et ce, d’ici fin 2020. Pour ce faire, il a précisé un « dispositif de couverture ciblé visant à améliorer de manière localisée et significative la couverture de zones dans lesquelles un besoin d’aménagement numérique du territoire aura été identifié par les collectivités et le Gouvernement ». En pratique, chaque opérateur devra assurer la couverture de 5 000 nouvelles zones déterminées. Pour ces trois premiers mois, le rapport mentionne que le très haut débit (fixe et mobile) s'installe progressivement sur le territoire. Le message du gouvernement se veut également rassurant sur l'avancée du plan, qui représente tout de même quelques 20 milliards d'euros. Selon Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, on serait « à la moitié du chemin » avec un accès pour 56 % des « locaux » (habitations et entreprises). On compte désormais 7,5 millions d'abonnements fixes au THD (soit 26 % du total), poussés par la fibre optique puisque 11 millions de locaux sont désormais éligibles au FTTH (fibre jusqu'à l'abonné), contre 2,2 millions fin 2012. Le prochain objectif du gouvernement serait désormais le mobile. Par ailleurs, Orange et SFR sont enfin parvenus à un accord concernant la couverture des villes moyennes. En 2011, les deux opérateurs s'étaient certes déjà engagés à fibrer la quasi totalité de cette zone concernant 13,7 millions d'abonnés, Orange assurant 90 % des raccordements contre 10 % pour SFR. Depuis, le groupe de Patrick Drahi bataillait pour obtenir une nouvelle répartition des tâches. Même si on est loin du « 50-50» visé, Altice, la maison mère de SFR, a toutefois obtenu mercredi un partage plus favorable. Dans cette zone regroupant plus de 3.600 communes, l'opérateur au carré rouge a en effet récupéré 1 million de prises, en plus du 1,4million déjà obtenu en 2011. Bilan des courses : Altice couvre à présent 20% du périmètre.
Les Echos 28.06.2018
Délégué général de l’association Régions de France, qui fédère les conseils régionaux, Gilles Mergy va effectuer, en septembre prochain, son retour à la SNCF comme directeur du réseau territorial de SNCF Immobilier. Il succédera à Lucette Vanlaecke, qui va prendre d’autres fonctions dans le groupe SNCF.
Acteurs Publics 19.06.2018
À l'occasion du World Nuclear Exhibition (WNE), Veolia a annoncé mardi 26 juin, la signature d'un accord de partenariat avec EDF. Il porte sur la vitrification des déchets radioactifs de faible et moyenne activité, ainsi que sur le démantèlement en cours de six réacteurs nucléaires de première génération (de technologie uranium naturel graphite gaz, UNGG). Ce processus, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pourrait prendre jusqu'en 2100, en raison de sa complexité. Sur ces deux volets de l'accord, Veolia, via sa filiale Veolia Nuclear Solutions, mettra à disposition d'EDF des technologies déjà expérimentées aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Japon, mais pas encore en France. Il s'agit d'une part d'un procédé de conditionnement par vitrification des déchets de faible et moyenne activité (97% des déchets radioactifs), que le partenariat avec EDF peut permettre d'industrialiser. Il s'agit d'autre part, pour pouvoir découper et extraire des composants du cœur des réacteurs à distance, de ses compétences en robotique, acquises en 2016 grâce à l'acquisition de la société américaine Kurion, et aujourd'hui déployées en particulier à Fukushima, où le groupe français participe aux longs travaux de démantèlement du réacteur endommagé. Ce partenariat ne constitue pas pour Veolia le premier avec EDF dans le nucléaire, puisqu'il est déjà présent sur le site de Centraco, où il prépare notamment les déchets métalliques contaminés pour la filière de recyclage par fusion. Mais il représente une première entrée sur le marché du démantèlement français, dont le groupe lorgne l'essor, selon le directeur des entreprises de spécialité mondiale du groupe, Claude Laruelle. 42 des 58 réacteurs actifs en France ont en effet été construits dans les années 80 pour une durée légale de 40 ans, et devraient donc arriver en fin de vie dans les dix prochaines années.
Latribune.fr 28.06.2018
Le groupe Eiffage précise qu'il est entré en négociation exclusive avec la holding du groupe Migné en vue de l'acquisition de ses carrières et sociétés de travaux, qui sont situées en Vendée et dans les Deux-Sèvres. Le groupe Migné compte 220 collaborateurs et a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de près de 40 millions d'euros. L'exploitation des carrières a permis de produire 2.200.000 tonnes de matériaux en 2017. Cette acquisition permettrait à Eiffage Route de renforcer son maillage territorial dans l'Ouest de la France. La transaction sera soumise aux approbations légales et réglementaires usuelles et fait l'objet des consultations sociales requises. La finalisation est attendue le 30 septembre 2018. A cette date, Eiffage détiendra 49% des carrières du groupe Migné, avant d'en prendre ultérieurement le contrôle exclusif.
Boursier.com 20.06.2018
Pour la deuxième fois en six mois, la Cour des comptes juge incertains les résultats attendus des contrats triennaux sur les dépenses de fonctionnement que les plus grandes collectivités territoriales et intercommunalités peuvent signer avec l'Etat jusqu'au 30 juin. Le programme de stabilité que le gouvernement a remis en avril à Bruxelles fixe un objectif de progression des dépenses publiques de 1,8% en 2018, qui se traduit par un objectif de croissance des dépenses locales de 1,4% (contre 2,5 % en 2017). Cette hypothèse est soumise à "des risques", dont le principal réside dans les dispositifs nouveaux mis en place par la loi de programmation des finances publiques pour 2018-2022, estime la rue Cambon dans le rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques que son premier président, Didier Migaud a présenté ce 27 juin. La Cour pointe les limites de la contractualisation, qui ne porte que sur les budgets principaux des 322 collectivités territoriales dont les dépenses de fonctionnement sont d'au moins 60 millions d'euros. La stratégie du gouvernement ne couvre "qu’à peine plus de la moitié de la dépense de fonctionnement des administrations publiques locales", souligne-t-elle. Certes, poursuit-elle, un "effet d’entraînement" de la démarche engagée par le gouvernement auprès des collectivités locales qui ne sont pas concernées "est vraisemblable". Mais, "son ampleur est incertaine". La Cour en conclut que "rien ne garantit que, même en cas de respect de leur objectif de dépenses par les grandes collectivités territoriales, la cible globale soit respectée". En outre, les grandes collectivités qui ne signeront pas de contrat avec l'Etat – à l'approche de l'échéance du 30 juin, on sait que plusieurs dizaines d'entre elles font ce choix – pourraient s'imaginer que les sanctions ne seront pas appliquées. Les magistrats ne l'excluent pas. Toutefois, la prévision de réduction de la croissance des dépenses "n’apparaît pas hors de portée", écrivent-ils. L'analyse des budgets primitifs "d’un large échantillon de collectivités territoriales" conforte les magistrats dans ce sentiment. Ils rejoignent sur ce point les constats que des ministres ont récemment dressés s'agissant de l'évolution des dépenses de fonctionnement des collectivités en 2018, ou encore les prévisions établies par la direction des études de La Banque postale collectivités locales. La Cour met en avant cependant "les efforts" que devront réaliser les collectivités, notamment sur la masse salariale, pour atteindre les objectifs.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 27.06.2018
Le nombre de mises en chantier de logements neufs a creusé son recul en France de mars à mai, de même que celui des permis de construire, selon des chiffres publiés par le ministère de la Cohésion des Territoires. Au cours des ces trois mois, les mises en chantier se sont élevées à 98.800, soit un recul de 6,6% par rapport à la même période de 2017, tandis que le nombre de permis de construire s'est établi à 115.400, une baisse de 5,6%, précise le ministère dans un communiqué. Dans les deux cas, ces évolutions s'accentuent par rapport au tableau dressé un mois plus tôt: entre février et avril, elles témoignaient déjà de reculs sur un an mais moins marqués, en particulier pour les permis de construire. Entre mars et mai, les mises en chantier ont particulièrement baissé dans le logement collectif (-7,7%), même si le recul est moins marqué que celui donné un mois plus tôt. Dans les permis de construire, le recul se creuse sur le logement individuel non groupé (-13,7%), qui constitue la majeure partie de cette catégorie. En stagnant, le logement collectif marque également un ralentissement sur la période.Sur l'année écoulée à fin mai, les mises en chantier de logements neufs (+6,2%) et les permis de construire (+1,5%) continuent à s'inscrire en hausse, comparés aux douze précédents mois, mais ils ralentissent dans les deux catégories par rapport à la situation fin avril. Toujours de juin 2017 à mai 2018, les mises en chantier progressent sur un an tant dans le collectif que l'individuel.
A.F.P. 28.06.2018
La réalisation du projet du Franchissement urbain Pleyel semble acté, par la préfecture de région Ile-de-France et la préfecture de Paris, à l’horizon 2024. Ce vaste espace public qui doit franchir le faisceau ferroviaire Paris Nord à Saint-Denis était en projet depuis près de 12 ans. Les chantiers en cours, la mise en œuvre du réseau du Grand Paris Express et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, sont venus renforcer la pertinence du projet et ont décidé les partenaires à agir. D’autant que des travaux complémentaires avec la SNCF ont permis de réduire le coût total du projet de quelques 6 M€ pour atteindre 188 M€, tandis que la participation de l’Etat se monte à 20 M€, en plus des 30 M€ ; la Métropole du Grand Paris s’est engagée pour 5 M€ et la SGP a consenti à une participation supplémentaire de 3,3 M€ au titre de l’intermodalité qu’elle se doit d’assurer entre les gares. Le Franchissement urbain Pleyel sera réalisé en deux phases. La première partie, permettant le passage des circulations douces et l’interconnexion entre les gares, sera praticable pour 2024, l’autre partie accessible aux véhicules sera réalisée immédiatement après les Jeux.
Constructioncayola.com 26.06.2018
Le contrat qui liait l'État à Vinci va être rompu. En effet, après l'abandon du projet d'aéroport de Nantes, le contrat de concession remporté par le constructeur français n'a plus lieu d'être a annoncé le ministère des Transports. "S'agissant des conséquences financières de la résiliation de ce contrat, les discussions avec Vinci ont démarré dès l'annonce du Gouvernement en janvier, et se poursuivent actuellement. Le Gouvernement s'attache dans ce dossier au respect du droit et à la défense des intérêts de l'Etat", explique le gouvernement. Afin de répondre à la croissance de l'affluence de l'aéroport ligérien existant (+ 14,9%, 9e aéroport français avec 4,5 millions de passagers), l'État "lancera un nouvel appel d'offres pour l'exploitation de l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec l'objectif de permettre que les travaux de réaménagement démarrent début 2021", d'autant plus que le contrat de concession initial ne pourra être résilié qu'après la signature d'un nouveau contrat assurant l'exploitation du lieu. Pour autant, le ministère indique également que les "travaux de court terme nécessaires à l'exploitation de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans des conditions améliorées pour les passagers, notamment les jours d'affluence, se dérouleront également comme prévu dès cette année et jusqu'en 2020".
A.F.P. 27.06.2018
Une commission d'enquête a émis un avis défavorable au projet de construction d'une autoroute de contournement de Strasbourg, dans un rapport publié sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. "La commission d'enquête émet un avis défavorable à la demande d'autorisation unique sollicitée par la société Arcos en vue de construire l'autoroute de contournement de Strasbourg", ont écrit au terme d'un rapport de 66 pages la présidente de la commission d'enquête, Solange Garin, et quatre commissaires enquêteurs. Les ministres de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et des Transports, Elisabeth Borne, avaient annoncé en janvier que l'Etat délivrerait l'autorisation permettant de réaliser le Grand contournement ouest (GCO). Le projet, évoqué dès les années 1970, régulièrement abandonné avant d'être relancé à la fin des années 1990, prévoit la construction d'une rocade de 24 km, essentiellement payante, avec pour but de délester l'autoroute A35 en absorbant le trafic du nord au sud de l'Alsace. Une enquête publique s'est déroulée du 4 avril au 17 mai. Trente-deux permanences ont été organisées dans 22 communes situées le long du tracé et appartenant à l'Eurométropole. La commission d'enquête a "reçu 2.012 contributions, émanant de 2.423 contributeurs". Le collectif opposé au projet "GCO, non merci", la chambre d'agriculture d'Alsace et Alsace nature ont été auditionnés. La commission d'enquête relève, entre autres, "la crainte d'une augmentation des niveaux de pollution atmosphérique et autres nuisances, une prise en compte non satisfaisante des impacts hydrauliques, une gestion non aboutie des terres en excès, susceptibles de provoquer des glissements de terrain et des coulées de boue vers les villages en aval". Il est aussi redouté "des impacts directs et indirects sur la consommation des espaces agricoles, qui ont de plus des conséquences sur la biodiversité et sur l'économie agricole, impacts encore amplifiés par les aménagements fonciers qu'ils impliquent". La commission d'enquête note aussi "des atteintes aux espèces faunistiques et floristiques protégées et à leurs habitats, pour lesquels le fonctionnement et la pérennité des mesures compensatoires proposées ne sont pas assurés (concernant) le Grand hamster et bien d'autres". Les commissaires enquêteurs ont également retenu l'avis défavorable de sept communes "qui pour certaines s'inquiètent des impacts hydrauliques et, pour d'autres, dénoncent l'absence de recherche de solutions alternatives à l'autoroute de contournement".
A.F.P. 27.06.2018
Après une hausse de 5% au mois d’avril, l’intérim progresse de 2,2% en mai. Tous les secteurs sont en progression à l’exception du BTP qui connaît un recul de 6,4%. Toutes les catégories professionnelles sont en progression, particulièrement plus marquée pour les employés, qui connaissent une hausse de 8,1 %, et les cadres et professions intermédiaires, qui augmentent de 4,4 %. La croissance des ouvriers qualifiés et non qualifiés est plus modeste avec respectivement +0,6 % et +1,5 %. Les régions Bourgogne Franche-Comté (+7,2 %) et Grand-Est (+5,3 %) enregistrent des tendances supérieures à la moyenne. A l’inverse, l’emploi intérimaire connaît une contraction des effectifs en Occitanie (-4,1 %), en Bretagne (-1,9 %) et en Nouvelle Aquitaine (-0,7 %). Au cours des cinq premiers mois de l’année, l’emploi intérimaire enregistre une hausse de +6,6 % par rapport à la même période de 2017.
Constructioncayola.com 27.06.2018
Alors que l'élection se tient dans moins d'une semaine, le 3 juillet, trois grandes figures du monde patronal ont choisi d'officialiser leurs ralliements à Geoffroy Roux de Bézieux : Denis Kessler, ancien vice-président du Medef et PDG de Scor, Maurice Lévy, ancien président de l'Afep et président de Publicis, et Gérard Mestrallet, ancien président d'Engie. Le soutien de Denis Kessler, en tant qu'assureur, s'explique en grande partie par le choix fait par sa fédération : la Fédération française de l'assurance, présidée par Bernard Spitz, a fait valoir son ralliement à Geoffroy Roux de Bézieux il y a déjà plusieurs semaines. Maurice Lévy, de par son secteur d'activité, la publicité, avait toutes les chances de se ranger plutôt vers un entrepreneur des services comme l'est Geoffroy Roux de Bézieux. Quant à Gérard Mestrallet, c'est davantage une question de personnes, les deux hommes se connaissant depuis longtemps. Dans les trois cas, il ne s'agit donc pas d'une surprise, mais l'affiche est prestigieuse. Ces trois grandes figures patronales, chacun avec un style différent, ont marqué le débat public et économique ces dernières années. Leur influence respective reste importante au sein du Medef. Et il n'est pas courant de voir des grands patrons s'engager publiquement, même dans une campagne qui les concerne au premier chef. « Le Medef a été créé il y a plus de 20 ans, c'est une organisation datée qui doit évoluer. L'Etat est prêt à rebattre les cartes, c'est une chance historique à saisir. Et Geoffroy Roux de Bézieux est le plus à même de le faire », estime Denis Kessler qui milite pour un Medef débarrassé de ses mandats paritaires et davantage concentré sur le débat d'idées et les enjeux économiques tels que la lutte contre le protectionnisme et la défense de l'Europe. Lorsqu'ils tracent le portrait du futur président du Medef, ces trois grands patrons dessinent, en creux, tout ce que le mouvement n'a pas réussi à incarner pendant ces 5 dernières années : « Le Medef doit changer d'attitude. On ne fait pas de négociation avec des coups de menton. Il faut un Medef constructif, une force progressiste qui embarque les syndicats vers plus de coopération, de projets communs », recommande Maurice Lévy. Un nouveau visage qui sera difficile à incarner par Geoffroy Roux de Bézieux, comme par Alexandre Saubot , qui sont tous les deux, quels que soient leurs programmes et leurs projets, des sortants étroitement associés à l'équipe dirigeante actuelle du Medef.
Les Echos 26.06.2018
Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général du Groupe EDF, Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe en charge du Pôle énergies renouvelables et Simone Rossi, Directeur Général d’EDF Energy ont inauguré deux projets novateurs au Royaume Uni : le parc éolien en mer de Blyth et l’installation de stockage par batterie de West Burton B. Situé au large de la côte du comté de Northumberland, le parc de Blyth comprend cinq turbines d’une puissance totale de 41,5 MW. Il s'agit du premier parc éolien en mer à utiliser une technologie de « flottaison et submersion ». Les éoliennes reposent sur des fondations gravitaires transportées par flottaison, ce qui réduit les coûts de la phase d’installation. Les turbines de 8,3 MW de puissance unitaire sont parmi les plus puissantes au monde de ce type à être installées en mer. EDF Renewables, exploite déjà au Royaume-Uni le parc éolien en mer de Teesside, d’une puissance de 62 Mw. En mai 2018 EDF a acquis le projet de parc en mer « Neart na Gaoithe » de 450 MW en Ecosse, disposant de toutes les autorisations administratives. D’une puissance de 49 MW, l’installation de stockage par batterie située sur le site de la centrale de West Burton B, est le plus important projet du nouveau système de régulation du Royaume-Uni. Dans un contexte de fort développement de la production d’énergies renouvelables et de fermeture des moyens de production vieillissants, le stockage par batterie améliore la stabilité du réseau.
Laviedesreseaux.fr 25.06.2018
La Chine et le Népal sont convenus de construire une ligne de chemin de fer reliant leurs deux pays à travers l'Himalaya, a annoncé un média d'Etat lors d'une visite à Pékin du Premier ministre népalais. Katmandou s'efforce actuellement de resserrer ses liens avec son voisin chinois, duquel il espère notamment des investissements dans les infrastructures et un meilleur approvisionnement en énergie. Pays himalayen enclavé entre les géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine, le Népal est le terrain d'une lutte d'influence entre les deux puissances. L'influence diplomatique et économique grandissante de Pékin depuis quelques années est perçue avec méfiance par l'Inde, allié traditionnel du Népal. La future voie ferrée devrait relier la capitale népalaise Katmandou à la ville de Shigatsé au Tibet (sud-ouest de la Chine), selon le quotidien anglophone China Daily, qui cite le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Kong Xuanyou. Le journal ne fournit aucun détail sur le calendrier ou le coût des travaux, qui pourrait s'avérer faramineux compte tenu du relief et de l'altitude: la ville de Shigatsé culmine à plus de 4.000 mètres. Elle est elle-même reliée par train à la capitale du Tibet, Lhassa, connectée au reste du réseau ferroviaire chinois depuis 2006. Pékin et Katmandou ont signé jeudi une dizaine de "documents de coopération" durant une visite officielle en Chine du Premier ministre népalais K.P. Sharma Oli, d'après la même source.
A.F.P. 22.06.2018