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Victime collatérale de la réforme de la SNCF, la future loi d'orientation sur les mobilités (LOM) va subir quelques ajustements de calendrier. Le texte est très attendu, car il doit à la fois rénover la politique des transports en l'adaptant aux dernières évolutions technologiques (comme les voitures autonomes), mais également définir les priorités d'investissements dans les infrastructures dans les 10 années à venir, avec le financement correspondant. Et les choix que doit faire l'exécutif sont guettés avec anxiété par les élus locaux. Théoriquement, la LOM devait être examinée au printemps. « Le projet de loi [...] sera présenté au conseil des ministres en avril prochain », affirmait encore le 1er février dans un communiqué le ministère des Transports, lors de la remise du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures, chargée de préparer les arbitrages budgétaires. La date du mercredi 25 avril avait même été évoquée. Mais ce calendrier est mis à mal par la réforme de la SNCF . Celle-ci est une priorité pour Emmanuel Macron, qui veut faire de l'extinction progressive du statut de cheminot un marqueur politique fort. Mais même mené au pas de charge, avec un recours plus ou moins extensif aux ordonnances, le plan de marche présenté par Edouard Philippe prévoit des concertations jusqu'à fin avril, « afin que début mai l'ensemble des thèmes ait été discuté ». Et le processus législatif proprement dit, en comptant l'examen par le conseil constitutionnel, pourrait durer jusqu'au mois d'août. Or le gouvernement veut éviter que la réforme de la SNCF ne vienne parasiter l'examen de la LOM. Il a pris le soin, dès l'automne dernier, de dissocier les deux sujets, en sortant le ferroviaire des réflexions menées dans le cadre des Assises de la mobilité. Pour éviter un télescopage, la LOM va devoir patienter. Un peu, mais pas trop tout de même, assure un connaisseur du dossier : « Un certain nombre d'élus de la majorité milite pour la LOM ne soit pas trop disjointe de la réforme de la SNCF ». Le projet de loi comporte en effet plusieurs mesures pour développer la mobilité , notamment dans les zones peu ou pas desservies par les transports en commun. Autant d'arguments pour expliquer à l'opinion que les efforts demandés à la SNCF ne se traduiront pas par une restriction de l'offre globale de transport. Le passage en conseil des ministres devrait donc glisser au mois de mai, tandis que son examen au parlement pourrait selon nos informations patienter soit jusqu'à fin juillet, soit jusqu'à septembre. De son côté, le Ministère des Transports indique que « la présentation en conseil des ministres est toujours prévue au printemps, avec l'objectif d'un examen au parlement d'ici à cet été ».
Les Echos 06-03-2018
Fin février, Gilles Dupont (53 ans) a rejoint Eiffage Construction comme directeur du développement. Il est chargé de développer les activités de la branche en lien avec le plan stratégique de l’entreprise. Ingénieur Eudil (Polytech’Lille) et titulaire d’un DESS en management des entreprises, Gilles Dupont a débuté sa carrière chez Eiffage Construction en 1989. Il y a occupé différents postes opérationnels puis de management : ingénieur travaux, d’études de prix et commercial, directeur de filiales puis directeur régional de la Lorraine Champagne-Ardenne de 2005 à 2010. Gilles Dupont a poursuivi sa carrière chez Rabot Dutilleul Construction, une entreprise dont il était président depuis 2013. Depuis cette date, Gilles Dupont est également membre du conseil d’administration et président de la commission nationale marchés/contrats globaux d’EGF BTP.
La Correspondance économique 07-03-2018
Alexandre Saubot, ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, ancien vice-président et membre du bureau du conseil exécutif du Mouvement des entreprises de France, président du pôle social, est candidat à la présidence du Medef.
Bulletin Quotidien 05-03-2018
Après le vote définitif par l’Assemblée nationale le 7 février et par le Sénat le 15 février, il ne manquait plus que la promulgation, par le président de la République, de la loi ratifiant les ordonnances du 3 août 2016 portant sur le dialogue et l’évaluation environnementale et sa publication au « Journal officiel » pour que ces textes acquièrent pleinement valeur législative. C’est désormais chose faite, avec la publication ce week-end de la loi n° 2018-148 du 2 mars. Pour mémoire, les ordonnances du 3 août 2016 ont été prises dans le cadre d’une habilitation par la loi Macron du 6 août 2015 en vue de se conformer au droit européen et de faciliter la mise en œuvre des projets par une simplification de l’évaluation environnementale et une meilleure participation du public à l’élaboration de certaines décisions susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement.
A.F.P. 02-03-2018
Le gouvernement pourrait prévoir dans la future révision constitutionnelle des dispositions offrant une plus grande souplesse dans l'organisation des compétences des collectivités territoriales. Le Conseil d'Etat vient de publier l'avis qu'il a remis au gouvernement sur le sujet. L'institution est très favorable à une telle réforme, à condition qu'elle soit bien encadrée. Une réforme modifiant la Constitution pour permettre aux collectivités territoriales de déroger aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences "donnerait davantage de libertés et de responsabilités aux collectivités territoriales pour mener une action plus efficace, grâce à des marges de manœuvre accrues, pour innover", affirme le Conseil d'Etat. Il est toutefois "nécessaire" que "la disposition constitutionnelle envisagée encadre les autorisations données, selon le cas, par la loi ou par le règlement", souligne-t-il. En détaillant précisément à quelles conditions les dérogations seraient possibles. En outre, il serait préférable que l'autorisation de déroger conférée à des collectivités soit précédée d’une expérimentation, estime la Haute Juridiction. Au passage, elle recommande de modifier les modalités de ce droit introduit en 2003 dans la Constitution. Alors qu'aujourd'hui une expérimentation se solde soit par une généralisation des mesures à toutes les collectivités territoriales, soit par leur abandon, il faudrait, selon les juges du Palais-Royal, "que les mesures dérogatoires expérimentées puissent continuer à s’appliquer, à l’issue de la dérogation, dans le seul ressort des collectivités y ayant procédé, sous la réserve de l’autorisation du législateur ou du pouvoir règlementaire".
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 02-03-2018
Au cours de la réunion que le Comité des finances locales (CFL) a tenue le 27 février, "de nombreuses voix se sont élevées" contre les contrats triennaux qui, d'ici le 30 juin prochain, seront négociés entre les préfets et 322 grandes collectivités territoriales et intercommunalités, a déclaré à la presse le président de l'instance, André Laignel. Le maire socialiste d'Issoudun s'est dit plutôt surpris. "Je ne m'attendais pas à cette vaste unanimité sur le sujet, je m'attendais à ce qu'il y ait non pas un accord, mais à ce qu'on dise : 'c'est comme ça.'" Là c'était très combattif", a-t-il confié lors d'une conférence de presse. "Le CFL a considéré que ce qui était proposé avait un lointain rapport à la réalité vécue par les collectivités territoriales, que cette contractualisation avait manifestement - et c'est de plus en plus avéré - un caractère unilatéral qui l'apparente à une démarche de contrat léonin", a déclaré celui qui est aussi premier vice-président délégué de l’Association des maires de France.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 02-03-2018
Le groupe Colas a retrouvé la croissance en 2017. C’est une excellente nouvelle pour le groupe lequel revient de loin après avoir enregistré une baisse de son activité de 14 % sur les quatre dernières années. Mais par-delà la myriade de chiffres qui sied aux bilans financiers, l’information que nous retiendrons des résultats annuels communiqués le 22 février dernier par le géant de la route concerne évidemment l’activité ferroviaire. Et dans ce domaine, Hervé Le Bouc, pdg de Colas n’a pas pu cacher sa déception. En cause, les activités de spécialités qui représentent 18 % du chiffre d’affaires soit 2 milliards d’euros (en hausse de 1 % par rapport à 2016), mais qui affichent un résultat opérationnel de 12 millions d’euros en 2017 contre 43 millions d’euros en 2016. « Une baisse imputable en quasi-totalité à l’activité ferroviaire, souligne le pdg, laquelle avec un chiffre d’affaires de 940 millions d’euros est en retrait de 3% en 2017 ». La baisse du résultat opérationnel étant due à des pertes dans le secteur du fret, mais aussi à des problèmes de management et d’organisation, celle-ci ayant été remise à plat fin 2016. Hervé Le Bouc prévoit une amélioration de Colas Rail en 2018, et des marges correctes dégagées dès 2019. Ce résultat en demi-teinte ne doit cependant pas occulter les beaux succès commerciaux engrangé en 2017 par Colas Rail tant en France qu’à l’international. Dans l’Hexagone, nous mentionneront tout d’abord le contrat de trois ans conclu entre l’agence Grand Travaux Voie (mandataire du groupement) et SNCF Réseau pour un montant de 133 M€ et portant sur le marché RVB de 4 lignes à grande vitesse. Mais également, celui remporté par l’agence Énergie sur la régénération de caténaires de l’ensemble du réseau ferré national, pour une durée de cinq ans avec une option de deux années supplémentaires. Sans oublier la bonne dynamique des travaux de transport urbain avec le chantier du métro de Rennes et les extensions des tramways de Bordeaux, Caen, Lyon, Evry et Asnières (100 millions d’euros) ou encore le T3 sur les Maréchaux qui reste une référence actuelle majeure. Colas Rail peut également se targuer de nombreux succès interbationaux et notamment au Royaume-Unis où Colas Rail Ltd, la filiale britannique de Colas Rail, s’est vu attribuer par Network Rail un contrat de sept ans d’entretien des voies. Ce contrat OTM (On Track Machine – Maintenance lourde), d’une valeur totale de 255 M€, consiste en la mise à disposition, l’exploitation et la maintenance d’engins lourds de voie ferrée. Cette belle opération vient s’ajouter à celle consistant à renouveler les voies et systèmes ferroviaires de la gare de Londres Waterloo dans le cadre du grand plan de rénovation Wessex Capacity Alliance. D’un montant de 500 M€, ces travaux réalisés par Colas Rail Ltd permettront d’augmenter la fréquence des trains, les vitesses de circulation et la fiabilité du Wessex, l’un des réseaux ferroviaires les plus utilisés du pays.
Constructioncayola.com 07-03-2018
Les commissions des Finances et du Développement durable se sont livrées à une « bataille » pour obtenir la compétence au fond sur le volet financement et programmation des infrastructures de la future loi d’orientation des mobilités, confient plusieurs députés. Selon nos informations, c’est la commission présidée par Barbara Pompili qui l’a emporté. Elle sera donc chargée de tous les textes transports à venir : la réforme ferroviaire et toute la LOM. Des députés de la majorité ont plaidé pour que ces deux volets ne soient pas examinés ensemble. « On était nombreux à ne pas vouloir que la LOM soit vampirisée par les questions ferroviaires (statut, gouvernance, etc.) », témoigne l’un d’eux.
Contexte 08-03-2018
L'autorité environnementale (AE) émet des réserves sur les études d’impact de Vinci, porteur du projet de 550 millions d’euros pour 24 kilomètres. En 33 pages denses, datées du 21 février 2018, elle émet une trentaine de recommandations sur la quasi-totalité des sujets. Elle pointe les «nombreuses insuffisances de forme et de fond du dossier» pour demander d’en «reprendre et remettre en forme» l’ensemble, avant l’enquête publique attendue ce printemps. A la décharge de Vinci, ses études sont nécessairement le fruit d’actualisations successives de données plus ou moins homogènes, puisque le document initial date de 2006, préalable à la déclaration d’utilité publique obtenue deux ans plus tard et prorogée en janvier dernier.cet avis ne porte formellement que sur l’étude d’impact sans se prononcer sur la pertinence du projet, plusieurs points se rapprochent grandement du fond du dossier. L’Autorité environnementale insiste en particulier sur la qualité de l’air, en recommandant de «préciser la part de la contribution du projet à (son) amélioration», avec définition de «mesures complémentaires» de diminution des concentrations en dioxyde d’azote et particules fines. Or cette amélioration à l’échelle de l’agglomération, et celle de la santé publique plus généralement, est un argument de plus en plus brandi par les partisans du COS, eu égard à la décongestion du trafic sur l’actuelle autoroute A35 qu’il doit générer. Mais sur ce point également, l’AE demande à Vinci d’être plus complet dans son argumentation. Parmi d’autres griefs, l’Autorité environnementale juge «non traités» les impacts sur le sol et le développement de l’urbanisation. Sur les mesures compensatoires, elle se montre exigeante, mais moins sévère – Vinci n’a pas ménagé sa peine pour les améliorer au fil de la conception du projet – par exemple sur le dossier emblématique de la protection du grand hamster d’Alsace où elle attend que soit mieux démontrée la pérennité des mesures. Elle porte aussi son attention sur les zones humides, afin d’«approfondir la caractérisation des sites de compensation» des 44,5 hectares qui seront détruits. L’Autorité environnementale recommande de produire une étude d’impact unique, sur le projet Vinci et la petite portion qui relève de la Sanef, concessionnaire de l’A4, à savoir les bretelles de l’échangeur avec l’A35 et l’A4. «La présence de maîtres d’ouvrage distincts ne peut motiver la présentation d’études d’impact distinctes qui conduiraient à «saucissonner» le projet», écrit l’AE.
Lemoniteur.fr 01-03-2018
Vinci Construction, membre du groupement piloté par Dodin Campenon Bernard et comprenant également les entreprises GTM Ouest et Botte Fondations, Spie batignolles TPCI, Spie fondations et Legendre Génie-Civil, confirme la fin du creusement de la ligne B du métro de Rennes. Au bout de 38 mois d’activité, le tunnelier Elaine a atteint le puits de sortie du chantier. Il aura parcouru environ 8,5 km en souterrain profond, traversant 9 stations et 4 puits de ventilation. Au total, le tunnelier de 82 m de long et de 9 m de diamètre aura posé 29 806 voussoirs. La fin de la phase de génie civil sera effective au cours de l’été 2018. Pour mémoire, la ligne B du métro de Rennes doit relier le sud-ouest et le nord-est de la Métropole, et desservira 15 stations d’ici 2020.
Constructioncayola.com 06-03-2018
La suppression des Organismes paritaires collecteurs agréés (Opca), décidée dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, relève d'une "simplification administrative", a expliqué lundi Muriel Pénicaud. Les Opca seront remplacés par des "Opérateurs de compétences", qui seront également gérés paritairement mais ne collecteront plus les sommes destinées à la formation professionnelle. Cette mission sera du ressort des Urssaf -- organismes collecteurs des cotisations sociales--, a annoncé la ministre du Travail. Ce n'est "pas une reprise en main mais une simplification", a-t-elle assuré, expliquant que le nombre des Opca (18 par branches et deux interprofessionnels) avait "déjà beaucoup diminué". Syndicats et patronat souhaitaient que les Opca continuent de collecter les fonds, dans un souci d'"efficacité et de visibilité". Pierre Gattaz, président du Medef, s'est opposé dimanche à leur suppression, tout en reconnaissant qu'il fallait les réformer, alors que FO s'est inquiété de l'impact sur les effectifs. "Plutôt que de faire de la collecte et un peu de conseil, demain (les nouveaux opérateurs) vont être les supports, les outils, pour les partenaires sociaux, les branches, les filières, afin de définir les changements en compétences", a expliqué Mme Pénicaud. Cette transformation sera inscrite dans le projet de loi, qui sera présenté "la première quinzaine d'avril". Le projet de loi, qui comprendra aussi les réformes de l'apprentissage et de l'assurance chômage, s’appellera "pour la liberté de choisir son avenir professionnel", a encore indiqué la ministre. Les "opérateurs de compétences" vont notamment s'occuper du transfert du financement des centres de formation d'apprentis (CFA) et de la "co-construction" des diplômes avec les branches "qui le souhaitent". La collecte par les Urssaf devrait intervenir en 2020 ou 2021, selon le ministère du Travail.
A.F.P. 05-03-2018
Voici les principaux points de la réforme de la formation professionnelle, présentée par la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Elle s'appuie sur l'accord conclu le 22 février par les syndicats et le patronat.
- Compte personnel de formation (CPF) en euros et non plus en heures : tous les salariés verront leur CPF crédité de 500 euros par an, plafonnés à 5.000 euros. Les personnes sans qualification auront 800 euros, avec un plafonnement à 8.000. Le taux de reconversion heures/euros n'a toutefois pas encore été arrêté pour les personnes disposant déjà d'un CPF (cinq millions actuellement). Les salariés à temps partiel auront les mêmes droits que ceux à temps plein, une mesure qui va surtout "bénéficier aux femmes", fait valoir le ministère, "puisque 80% des salariés à temps partiel sont des femmes et 30% des femmes sont à temps partiel".
- Formations accessibles via une application: elle permettra de s'inscrire et payer directement une formation, sans passer par un intermédiaire; de connaître ses droits acquis; les formations certifiantes dans son bassin d'emploi; le taux de satisfaction des stagiaires ou celui d'insertion dans l'emploi. L'application sera disponible progressivement à partir de 2019.
- Financement : les entreprises s'acquitteront d'une seule cotisation, au lieu de deux actuellement (1% formation et taxe d'apprentissage). Mais la contribution totale restera inchangée, à 1,68% pour les entreprises de plus de 11 salariés et 1,23% pour celles de moins de 10.
- Collecte des fonds : les sommes destinées à la formation seront désormais collectées par les Urssaf -- organismes collecteurs des cotisations sociales--, qui les transfèreront à la Caisse des dépôts. Actuellement, la collecte de la formation professionnelle continue est réalisée par les organismes paritaires collecteurs agréés (Opca). Mais ce changement, "lourd", n'interviendra que fin 2020 ou en 2021, selon le cabinet.
- Fin des Opca : gérés paritairement, ils seront remplacés par des "Opérateurs de compétences", également gérés paritairement. Ces structures vont notamment financer les centre de formation d'apprentis (CFA), le plan formation des TPE-PME et pourront "co-construire" les diplômes avec les branches "qui le souhaitent".
- Création de l'agence "France compétences", qui remplacera les trois instances nationales actuelles (Copanef, Cnefop et FPSPP) et sera gérée par l'Etat, les organisations patronales et syndicales, et les Régions. Parmi ses missions, la régulation des prix des formations, afin que les coûts "ne dérivent pas", selon le ministère. Il souligne qu'actuellement, le coût d'une formation en CFA peut varier de un à six (entre 2.500 et 14.500 euros pour un CAP cuisine par exemple). Cette agence régulera aussi la qualité des formations, en définissant un cahier des charges que devront remplir les organismes de formation pour être certifiés, et donc bénéficier d'un financement. Elle aura deux missions de "péréquation": en direction des "Opérateurs de compétences" qui n'ont pas suffisamment d'argent pour financer tous les contrats d'alternance et en direction des TPE-PME.
- Modification du Conseil en évolution professionnelle (CEP) : un financement spécifique sera dédié à cette structure, actuellement censée accompagner, gratuitement, toute personne qui le souhaite dans son parcours professionnel pour faire le point ou un projet. Le montant pourrait tourner entre "200 et 300 millions d'euros", selon le cabinet. Le CEP sera géré par les Régions, l'Etat et les partenaires sociaux. Sa mission sera "redéfinie" selon le ministère et il va y en avoir un par Région. Un opérateur sera sélectionné par appel d'offres, selon un cahier des charges établi par l’État, les partenaires sociaux et les Régions.
- Formation dans les entreprises de moins de 50 salariés: un système spécial sera mis en place, qualifié par le ministère de "mutualisation asymétrique". Il s'agit d'une cotisation versée par l'ensemble des entreprises, mais réservée uniquement au financement des plans formation des entreprises de moins de 50 salariés.
A.F.P. 05-03-2018
Les petites entreprises s'inquiètent de la prochaine réforme du dispositif d'insertion professionnelle des personnes handicapées, que prépare le gouvernement et qui devrait être dévoilée fin mars. Un document de travail du secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées, remis lundi, a mis le feu aux poudres. Ce document contient vingt propositions, dont une (la numéro 4) mentionne l'assujettissement des entreprises de moins de vingt salariés à l'obligation d'emploi de 6 % de personnes handicapées. Cette contrainte, créée par la loi de 1987, ne concerne actuellement que les entreprises privées et publiques de vingt salariés et plus. En cas de non-respect, la société doit verser une contribution financière à l'Agefiph, le fonds pour l'insertion professionnelle des handicapés. «Rien n'est décidé, la concertation est en cours. Le but n'est pas de pénaliser les entreprises mais d'être plus incitatif», a répondu le secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées. L'idée n'est pas de faire de la coercition mais de l'incitation. D'ailleurs, les TPE-PME, qui sont les premiers recruteurs de personnes handicapées, ne sont pas soumises aux quotas.
Le Figaro 07-06-2018
Muriel Pénicaud a confirmé, en présentant les grands axes de la réforme de l'assurance-chômage, que le gouvernement appliquera bien un mécanisme de bonus-malus sur l'utilisation de contrats courts, si les négociations de branches que le patronat s'est engagé à mener d'ici à la fin de l'année sont jugées insuffisantes pour freiner le recours aux contrats de travail de moins d'un mois. Les syndicats, qui en doutaient, apprécieront. Mais s'il doit s'appliquer, ce bonus-malus prendra une forme plus simple que celle imaginée au départ. La formule initiale consistait à faire varier le taux de cotisation chômage de l'employeur en fonction de ce que sa politique d'embauches coûte à l'Unédic . Une batterie de critères devait en juger. En clair : plus il faisait tourner sa main-d'oeuvre en multipliant les allers-retours vers Pôle emploi, plus il aurait été sanctionné. En lieu et place, le ministère veut toujours faire varier le taux de cotisation, mais en fonction d'un critère unique : le nombre de ruptures - tous types de contrats et tous motifs, sauf démissions a priori - rapporté aux effectifs, le tout mesuré sur plusieurs années glissantes pour éviter de pénaliser les entreprises qui connaissent des difficultés passagères. Deux options, non encore tranchées, s'ouvrent alors : soit comparer le résultat par rapport à un taux national, soit par rapport à un taux sectoriel. La formule a le gros avantage de ne pas faire porter à l'employeur des effets dont il ne serait pas directement responsable, comme le montant et la durée de l'indemnisation de la personne dont le contrat s'achève, par exemple. La forme de la sanction étant clarifiée, reste à savoir ce qui motivera, ou non, le gouvernement à l'appliquer pour respecter, comme il s'y engage, l'accord des partenaires sociaux. A ce stade, le ministère entend juger sur pièces, c'est-à-dire sur la seule lecture des accords conclus (s'il y en a bien sûr) dans les branches. Pas question d'attendre quelques années de plus pour vérifier si ces accords augmentent ou non l'emploi durable. Si bonus-malus il y a ce sera donc au 1er janvier 2019. Qui plus est, pour éviter tout risque d'inconstitutionnalité, le bonus-malus s'appliquera à toutes les branches ou ne s'appliquera pas.
Les Echos 02-03-2018
Conformément au protocole d’accord signé le 30 août 2017 et après avoir obtenu toutes les autorisations requises, Colas Canada a réalisé, le 28 février 2018 à Toronto, le closing de l’acquisition de 100 % des titres du groupe Miller McAsphalt. Le groupe Miller McAsphalt est un acteur majeur des travaux routiers et de la distribution de bitume au Canada, particulièrement présent en Ontario. Il réalise un chiffre d’affaires annuel moyen d’environ 1,3 milliard(a) de dollars canadiens avec une marge opérationnelle moyenne de 7 %(a) et emploie 3 300 salariés. Cette opération s'inscrit dans la stratégie long terme de Colas de poursuivre son développement en Amérique du Nord. Le marché nord-américain présente de solides perspectives de croissance compte tenu des besoins importants en construction et en maintenance d'infrastructures de transport. L’acquisition de Miller McAsphalt permettra à Colas Canada d'élargir sa couverture géographique en renforçant sa présence en Ontario et en accroissant fortement ses capacités de stockage et de distribution de bitume sur l'ensemble du territoire canadien. Le prix d’acquisition des titres payé au closing s’élève à 913 millions de dollars canadiens. L'acquisition est financée par dette et ne remet pas en cause la solidité du bilan de Colas.
Laviedesreseaux.fr 06-03-2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com