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Paris, le 8 mai 2017 - Bruno Cavagné, Président de la FNTP, adresse ses vives félicitations à Emmanuel Macron pour son élection à la Présidence de la République. Il l’assure de l’engagement des entrepreneurs de Travaux Publics, prêts à mobiliser leurs savoir-faire pour entretenir, améliorer, construire les infrastructures au service de l’intérêt général de notre pays.
Le nouveau Président de la République aura à restaurer la cohésion nationale et créer les conditions d’une prospérité durable à travers notamment le développement des territoires, le renforcement de la compétitivité et la réussite de la transition écologique. Or sur ces trois enjeux, sans infrastructures de qualité, rien ne sera possible.
Participant le 23 février dernier au Forum des Travaux Publics « Réinvestissons la France », Emmanuel Macron a signé une charte d’engagement et a déclaré concernant la politique d’investissement en infrastructures : « il faut définir la stratégie quinquennale, c’est-à-dire une loi de programmation avec un vrai comité de pilotage et d’évaluation ». Sur les ressources des collectivités locales, il a proposé de stabiliser le niveau actuel des dotations aux collectivités avec un principe de « bonus/ malus » pour celles qui réduiraient leurs dépenses de fonctionnement. Il s’est aussi engagé à accélérer les procédures et à rationaliser les voies de recours concernant les projets d’infrastructures et de réseaux. Autant d’engagements qu’il importe maintenant de concrétiser.
La Fédération Nationale des Travaux Publics est prête à mettre son expertise à la disposition du Président de la République. Pour Bruno Cavagné, Président de la FNTP, «les infrastructures doivent être un atout essentiel pour l’avenir du pays. Pour y parvenir, il est indispensable de très rapidement mettre en place une nouvelle gouvernance à laquelle notre profession souhaite vivement s’associer».
Communiqué de presse FNTP
Thierry Repentin a été nommé président du conseil d’administration d’Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc (ATMB). Il succède à François Drouin, président d’ATMB depuis 2013.
Constructioncayola.com
Jean-Christophe Baudouin, directeur des stratégies territoriales du commissariat général à l’égalité territoriale, depuis le 11 février 2015, est nommé délégué interministériel au développement de l’axe portuaire et logistique Méditerranée.
Acteurs Publics
Eiffage a publié un chiffre d’affaires en hausse, porté par l’international, au premier trimestre 2017 et confirmé ses prévisions annuelles grâce à une «bonne dynamique» dans l’activité travaux, comme dans les concessions. Le chiffre d’affaires a progressé de 7,6% sur un an, pour s’élever à 3,22 milliards d’euros (+6,2% à périmètre et change constants), indique le groupe. «Fort d’une bonne dynamique en travaux comme en concessions, le groupe confirme ses perspectives pour 2017», poursuit-il. Eiffage a annoncé fin février tabler sur «une légère croissance de son activité et une nouvelle progression de ses résultats». L’activité du principal pôle, les travaux - qui réunissent la construction, les infrastructures et l’énergie - a vu son activité progresser de 8,4% à 2,6 milliards d’euros, sur les trois premiers mois de l’année. De son côté la construction affiche une activité stable à 812 millions d’euros. Si la France a généré un chiffre d’affaires en hausse de 4% à 680 millions d’euros, le reste de l’Europe a reculé de 16,5% à 132 millions d’euros. Au sein de la construction, le chiffre d’affaires de l’immobilier progresse de 18,4% à 148 millions d’euros de janvier à mars, avec une commercialisation de logements toujours «très dynamique». Dans les infrastructures, le chiffre d’affaires bondit de 15,1% à 936 millions d’euros. L’activité augmente légèrement (+2,8%) à 597 millions en France, mais bondit de 64,2% à 307 millions d’euros en Europe hors France, grâce à l’activité métal de Smulders, la filiale belge spécialisée dans les structures offshore (+ 109,7%), indique Eiffage. Hors d’Europe en revanche, le chiffre d’affaires des infrastructures cède 28,9% à 32 millions d’euros. Dans l’énergie, le chiffre d’affaires progresse de 10,2% à 857 millions d’euros, dont 667 millions en France (+7,8%) et 150 millions (+21%) ailleurs en Europe. Le chiffre d’affaires du deuxième pôle d’Eiffage, celui des concessions, progresse de 4,2% à 615 millions d’euros au premier trimestre. Le trafic global sur le réseau de la filiale APRR, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, stagne (+0,1%). «Pénalisé par un calendrier et des conditions d’enneigement défavorables», le trafic des véhicules légers cède 1,1% mais celui des poids lourds progresse de 5,9%. A fin mars le carnet de commandes augmente de 7,7% à 12,7 milliards d’euros.
A.F.P.
Selon le dernier aperçu mensuel sur l’énergie électrique publié le 27 avril 2017 par RTE, l’énergie éolienne aurait battu un nouveau record de production au mois de mars 2017, prenant ainsi toujours plus de place dans le mix électrique français. Outre l’augmentation régulière des capacités de production installées, ces performances seraient liées avant tout aux bonnes conditions météorologiques caractérisées par des vents fréquents sur toute la période. Avec plus de 18,2% de la consommation d’électricité sur l’ensemble du mois de mars, la production d’électricité d’origine éolienne a battu un nouveau record mensuel en France, et cela « grâce aux bonnes conditions venteuses ainsi qu’à l’augmentation du parc installé« , a précisé le gestionnaire du réseau électrique à haute tension dans son aperçu mensuel sur l’énergie électrique. De manière générale, la production des énergies renouvelables (hors hydraulique) est repartie à la hausse après quatre mois de baisse. Elles ont permis de limiter le recours à des moyens d’origine fossiles (gaz, charbon, etc.), même si la production de ces derniers, en forte hausse depuis le début de l’hiver, a augmenté de 17,7% par rapport à mars 2016. Concernant la consommation de courant, les températures très douces sur l’ensemble du mois ont provoqué une baisse de 9,4% par rapport au mois de mars 2016. « Le mois de mars 2017 est le plus chaud des mois de mars sur la période 1900-2017« , insiste le gestionnaire du réseau haute tension. Résultat, la France a pu consacrer une part plus importante de sa production à l’exportation d’électricité.
L’Insee publiera incessamment les évolutions d’un nouvel index Travaux publics dédié au suivi des couts de production des réseaux de communication en fibre optique. Le Serce se félicite de cette initiative. Courant mai, l’Insee commencera à publier les évolutions d’un nouvel index TP, numéroté «12d», qui permettra le suivi des couts de production des réseaux de communication en fibre optique. «Le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce) se réjouit que l’ensemble de ses propositions aient été retenues par l’Insee qui vient d’annoncer la création de cet index», indique l’organisation professionnelle dans un communiqué de presse. La réalisation de cet index est issu de travaux menés depuis 2014 entre le Serce et la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). L’objectif était d’actualiser la composition de l’index TP 12 en fonction de l’évolution du marché. L’index TP 12 se décomposera dorénavant comme suit :
- TP 12a : Réseaux d’énergie
- TP 12b : Eclairage public, travaux d’installation
- TP 12c : Eclairage public, travaux de maintenance
- TP 12d : Réseaux de communication
En matière d’assainissement des finances publiques, et «à politique inchangée», le déficit public français devrait s’établir à 3% du PIB en 2017 et remonter à 3,2 % en 2018, avertit la Commission européenne dans ses nouvelles prévisions économiques publiées jeudi. Paris pourrait ainsi ne pas respecter son engagement de ramener son déficit sous la barre des 3% en 2017, après avoir obtenu un troisième délai de 2 ans en 2015. Ces estimations sont moins bonnes que celles publiées en février dernier. Bruxelles misait alors sur un déficit public de 2,9% en 2017 et de 3,1% en 2018. Quant à la dette publique, celle-ci devrait continuer de croître pour atteindre 96,4% en 2017 et 96,7% en 2018 alors qu’elle ne devrait pas dépasser les 60%, selon les règles européennes.
Le Figaro
Selon l’analyse économique de la CERC sur le secteur de la construction en Auvergne-Rhône-Alpes, les Travaux Publics représentent un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros, soit 13% du poids total du secteur en France. Actuellement, le secteur des TP dans cette région compte 6 250 entreprises (14% du poids total en France), 35 809 salariés (14% du total en France), 3 256 intérimaires et 1002 jeunes en formation (16% du total en France). 47% du chiffre d’affaires du secteur est généré par les commandes des collectivités locales et pour 30% par le privé. Pour 30%, il s’agit de travaux routiers. Pour 20% de travaux d’adduction d’eau et 20% de terrassement. Les travaux électriques représentent 15% des travaux et les ouvrages d’art 7%. L’industrie des matériaux pour sa part représente 1,1 milliard d’euros de CA (13% du poids total en France) et regroupe 506 entreprises (19% du total), 1525 sites et 681 intérimaires. 47% du CA est généré par l’activité BPE. Suivent ensuite les granulats pour 46%. La production se destine pour 45% au bâtiment et 45% aux TP. La région est à l’origine de la production de 42,3 millions de tonnes de granulats (14% de la production totale en France), de 5,1 millions de m3 de BPE (14% du total) et de 2,6 million de tonnes de ciment (15% du total). Le bâtiment pour sa part affiche un CA de 15,7 milliards d’euros (12% du total en France), rassemble 71 500 entreprises (12% du total en France), 136 740 salariés (13% du total), 9 925 intérimaires et 15 709 jeunes en formation (10% du total en France). Le chiffre d’affaires est généré principalement à 59% par l’activité entretien-rénovation et à 41% par la construction neuve. Dans cette région, 49 100 logements (13% du total en France) et 2 840 milliers de m² de locaux (12% du total en France) ont été mis en chantier en 2016.
Dans le cadre du forum sur les énergies marines renouvelables qui se tient à Arzon jusqu’au 3 uin, la start-up brestoise Guinard énergies a procédé à un nouvel essai de sa technologie Megawattblue à l‘entrée du golfe du Morbihan. « Les essais de notre turbine sont concluants puisqu’ils nous permettent d’envisager une production de 300 kW pour une hydrohenne de 8 mètres de diamètre et un courant de 2,5 rn/s sachant que ceux du golfe atteignent les 3,6 m/s, soit 7 noeuds », assure Vincent Manette, directeur de Guinard énergies. Développée dans le cadre d’un projet labellisé par le pôle Mer Bretagne Atlantique, l’hydrolienne Megawattblue s’appuie sur un système de rotation qui lui permet de suivre le sens du courant, dont la puissance est ensuite optimisée à travers une tuyère. À partir d’essais effectués l’an dernier dans la ria d’tel, un prototype doté d’un alternateur de 250 kW devrait être immergé d’ici la fin de l’année au niveau du Pont-Lorois. En cours d’assemblage au chantier CBS à BeIz, cette hydrolienne de 4 mètres de diamètre et 6 mètres de long devrait pouvoir canaliser et accélérer le courant marin de 30 à 40 %. « Notre ambition consiste à installer des hydroliennes de 3,5 à 20 kW associées à un système hydride de régulation et de conversion d’énergie pour les sites isolés, Ce marché est sous-estimé, il offre un immense potentiel », précise Vincent Manette.
Le Marin
Bouygues Travaux Publics fait appel aux outils Magsi pour équiper ses pelles dans le cadre des chantiers du Grand Paris Express. L’équipementier fournit des godets chouleurs, tunnels et rétros. La première pelle Hitachi ZX135U de Bouygues Travaux Publics vient ainsi d’être mise en service sur le chantier. A savoir, Magsi a également conçu et réalisé tous les paniers porte-outils, destinés à recevoir les accessoires, avec tous les éléments de sécurité associés. Ces paniers d’accessoires sont descendus à la grue au fond de l’excavation. Leur conception permet un transport par la machine ou par fourches palettes et une manipulation aisée des accessoires en toute sécurité. Résultats concluants puisqu’une deuxième pelle identique vient d’être commandée par Bouygues Travaux Publics.
Constructioncayola.com
Emmanuel Macron a évoqué la nomination d’un médiateur pour une durée limitée à six mois, précisant qu’«à l’issue de ces six mois, je ferai évacuer la zone, avec les forces de l’ordre qui s’imposent si l’on n’a pas réussi à faire baisser la pression.» Prudent, le Syndicat mixte aéroportuaire (SMA), qui regroupe les 20 collectivités locales bretonnes et ligériennes investies dans le projet, déclare se tenir «à la disposition du Président de la République pour mettre en oeuvre ses engagements». Le syndicat, présidé par Bruno Retailleau, président de la région Pays de Loire et proche de François Fillon, commence toutefois à mettre la pression. Dans un communiqué, il rappelle qu’après «plus de 200 exactions recensées par la Préfecture sur le site (voiture de gendarmerie brûlée, vigil agressé, chercheurs molestés, automobilistes rackettés, camion détourné et pillé, routes départementales coupées et privatisées, entreprises intimidées et menacées, etc.), après une pétition de 1500 riverains demandant l’évacuation, demeurée sans réponse de l’Etat, il est urgent d’agir». Fort de la récente décision de la Commission européenne qui a validé la conformité environnementale du projet avec la réglementation européenne, levant ainsi le dernier obstacle «politique» susceptible de s’opposer au démarrage des travaux, le SMA estime que le nouveau Président de la République doit «honorer au plus vite ses engagements». L’évacuation des occupants illégaux est attendue avec impatience par la population, en particulier depuis la consultation et la validation des arrêtés environnementaux par la Cour d’appel de Nantes le 14 novembre dernier, confortant définitivement le projet après un total de 178 décisions de justice.
Dans son communiqué de presse de félicitations au président élu, Pierre Gattaz a résumé la position qui sera celle du Medef vis-à-vis du nouveau pouvoir exécutif. Une grande partie des réformes défendues par le nouveau président sont en phase avec les demandes des chefs d’entreprise. C’est le cas de la réforme du droit du travail que Emmanuel Macron veut mener en priorité. Le fait de la faire passer par ordonnances, comme le souhaite le président élu, n’est pas non plus pour déplaire au patronat qui sait combien les discussions sont difficiles au Parlement sur ce genre de sujet. « L’ordonnance est un bon choix. C’est prévu par la Constitution, donc c’est démocratique et c’est un moyen d’aller vite. Mais ce n’est pas parce qu’on procède par ordonnance qu’il ne faut pas faire de pédagogie », souligne un responsable du Medef, qui estime que la loi El Khomri a justement pâti d’un manque d’explications aussi bien de la part des partenaires sociaux qui la défendaient que du gouvernement Valls. Même réaction à la CPME : « A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. C’est une question d’efficacité mais aussi un principe de réalité. Sur certains sujets sociaux, les évènements passés ont montré que si on veut réformer avec toute le monde, on n’y arrive pas », reconnaît son président, François Asselin. Si le patronat est si prompt à soutenir la méthode des ordonnances, c’est aussi parce que le contenu des réformes va dans le sens de ses recommandations : plafonnement des indemnités supra-légales aux prud’hommes, regroupement des instances représentatives du personnel, réforme des conditions du licenciement... tout cela fait partie des mesures défendues depuis longtemps par le patronat. Mais d’autres points majeurs du programme d’En Marche ne rencontrent pas un soutien aussi fervent. Le système de bonus-malus sur les contrats à durée déterminée par exemple. L’autre réforme d’ampleur en perspective, celle de l’Assurance chômage , laisse sceptique une partie du patronat. « Les démissions couvertes par l’Assurance-chômage, les bras m’en tombent. C’est une aubaine pour les cadres bien formés et diplômés qui vont pouvoir se payer 3 à 6 mois de congés payés par la collectivité entre deux boulots », regrette le président d’une branche professionnelle.
Les Echos
Le nouveau chef de l’Etat va rencontrer les partenaires sociaux très vite. Les entretiens bilatéraux vont démarrer aussitôt après l’investiture, a priori dès la semaine prochaine. Les sujets de conversation ne manqueront pas. Il y a les projets de réforme de l’assurance-chômage ou de la formation professionnelle, bien sûr, mais aussi la fusion des institutions représentatives du personnel, le plafonnement des indemnités prud’homales et, surtout, la réforme du Code du travail. Ces trois dossiers doivent faire l’objet d’ordonnances dès la rentrée. En rencontrant aussi vite patronat et syndicats, le nouveau président veut montrer qu’être déterminé n’est pas être fermé au dialogue. Emmanuel Macron a tenu les organisations de salariés à distance pendant toute sa campagne. N’hésitant pas à affirmer qu’elles « font trop de politique », il semblait vouloir réduire à portion congrue leur rôle national interprofessionnel. Son début de mandat marquera donc une inflexion. Mais il ne constitue pas une surprise totale. A la fin de la campagne, le candidat avait commencé à assouplir sa position. La veille du second tour, Emmanuel Macron lui-même affirmait à Mediapart sur sa réforme du contrôle des chômeurs que « ce sont les partenaires sociaux qui le définiront dans la négociation ». Et dans un rapport remis vendredi à Matignon, France Stratégie, que dirigeait Jean Pisani-Ferry, avant de devenir le responsable du projet du candidat, conseille que la réforme du droit du travail s’appuie sur une « phase de concertation suffisante » avec les partenaires sociaux. Mais il est encore trop tôt pour savoir quelle place occupera réellement le dialogue social dans la construction des futures réformes.
Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a passé commande à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV) d’une étude prospective : combien y aura-t-il de départs anticipés à la retraite dus à la pénibilité d’ici à 2070 ? C’est le moment où les jeunes qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail mettront fin à leur carrière. Selon la CNAV, à cette date, ils seront 100.000 salariés du régime général ou agricole à partir plus tôt grâce à leurs points de pénibilité. La réforme montera en charge progressivement, avec autour de 17.000-18.000 départs anticipés en 2018, 28.000 en 2030, 50.000 en 2040, etc. Pendant cette période, le nombre de salariés exposés à au moins un facteur de pénibilité en cours d’année oscillerait entre 2,6 et 3 millions. Il s’agit de la première estimation précise des départs anticipés depuis le vote de la loi. Le flux serait donc modeste à court terme en comparaison de celui qui a été suscité par l’assouplissement du dispositif « carrières longues », en 2012. Les départs anticipés à la retraite à ce titre devraient culminer en 2017 à 300.000, selon la Commission des comptes de la Sécurité sociale. Dans sa note, la CNAV se penche en particulier sur les jeunes gens nés en 1980, qui prendront leur retraite autour de 2042. Le tiers (31 %) des femmes et 43 % des hommes salariés de cette génération seraient exposés à au moins un facteur de pénibilité. Les premières acquerraient en moyenne 23 points, les seconds, 30 points. Les femmes feraient valoir ces droits pour partir à la retraite 8 mois plus tôt que prévu, et les hommes avec presque un an d’avance. A terme, quand partiront les premières générations à avoir connu le compte pénibilité tout au long de leur carrière, celles nées entre 1996 et 2000, le gain se stabiliserait à 9 mois pour elles et à 13 mois pour eux. Il faut 10 points de pénibilité pour ouvrir droit à un trimestre de majoration de durée d’assurance-vieillesse. Les salariés exposés peuvent en profiter pour partir plus tôt à la retraite, dans la limite de deux ans. Cela peut leur permettre d’obtenir le taux plein. Toutefois, la pénibilité ne rime pas forcément avec départ anticipé. En effet, les 20 premiers points du compte sont bloqués pour la formation professionnelle. Les salariés peuvent également demander un complément de rémunération avec leurs points.
Les Echos
L’un des plus grands parcs éoliens en mer, avec ses 150 turbines, a été mis en service en mer du Nord, au large des Pays-Bas, annoncé son directeur. Au cours des quinze prochaines années, le parc Gemini, qui a s’étend à 85 km de la côte nord de ce pays, fournira de l’énergie à un million et demi de personnes, sa capacité à pleine puissance étant de quelque 600 mégawatts. «Nous sommes maintenant officiellement (entrés) dans la phase opérationnelle», a expliqué à l’AFP le directeur de Gemini Wind Park Matthias Haag. La compagnie canadienne spécialisée dans les énergies renouvelables Northland Power a participé à ce projet conçu en 2010 qui aura au total coûté 2,8 milliards d’euros (trois milliards de dollars), tandis que les turbines ont été fabriquées par le groupe allemand Siemens Wind Power. Ce parc éolien fournira à lui seul 13% des énergies renouvelables consommées aux Pays-Bas, a affirmé M. Haag.
Libération
Le géant russe Gazprom a annoncé le début des travaux de construction du gazoduc TurkStream entre la Russie et la Turquie, devant approvisionner à terme l’Union européenne, projet symbolique de la réconciliation entre Moscou et Ankara. «La construction du gazoduc TurkStream a commencé en mer Noire, près des côtes russes», a indiqué Gazprom dans un communiqué. «La réalisation du projet se déroule selon le plan et nos consommateurs turcs et européens auront d’ici fin 2019 une nouvelle route sûre pour l’importation de gaz russe», a déclaré le PDG de la société, Alexeï Miller, cité dans le communiqué. Ce projet énergétique majeur avait été rendu public fin 2014 en même temps que l’abandon, en pleine crise ukrainienne, du projet South Stream par la Mer Noire, bloqué par l’Union européenne. Retardé faute d’accord du gouvernement turc, il avait été suspendu en raison de la crise diplomatique née de la destruction par l’aviation turque d’un bombardier russe survolant la frontière syro-turque en novembre 2015. Il a été relancé l’été dernier à la faveur de la réconciliation entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Le projet prévoit la construction de deux conduites d’une capacité de 15,75 milliards de mètres cubes de gaz par an chacune, qui formeront ce gazoduc sous la mer Noire. L’idée est de renforcer les livraisons de gaz russe à la Turquie, mais aussi d’en faire un pays de transit vers l’Union européenne à la place de l’Ukraine, même si ces perspectives restent encore incertaines vu la méfiance de Bruxelles face aux projets de gazoducs russes.
A.F.P