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À défaut de très haut débit, le gouvernement s’est donné pour objectif de garantir un «bon haut débit» à tous les Français en 2020, ce qui va l’amener à négocier avec les opérateurs de télécommunications pour qu’ils accélèrent leurs efforts de connexion. Le président Emmanuel Macron avait créé une certaine confusion en promettant devant la Conférence nationale des territoires, une couverture de la France entière «en haut et très haut débit» d’ici 2020. Le Plan France Très Haut Débit lancé sous François Hollande visait jusqu’ici à assurer du très haut débit à tous en 2022. La différence est importante, le très haut débit commençant à 30 mégabits par seconde (Mbit/s), quand une vitesse de connexion de 8 Mbit/s est considérée comme satisfaisante pour du haut débit. Or, a rappelé mercredi le président de l’Agence du numérique Antoine Darodes, quelque 5 millions de Français ne disposent pas encore de ces 8 Mbit/s. L’annonce de M. Macron est donc «un objectif intermédiaire de bon haut débit», a expliqué M. Darodes devant la commission de l’aménagement du territoire du Sénat. Et cet objectif ne remet pas en cause le plan gouvernemental d’une couverture en très haut débit pour tous en 2022. Il s’agit d’apporter un accès satisfaisant à internet aux habitants des zones peu denses en attendant, a-t-il insisté. Pour ce faire, «il va falloir mobiliser toutes les solutions technologiques», et les choisir au cas par cas, a-t-il poursuivi. Il a cité une meilleure mobilisation du réseau classique en cuivre, l’utilisation du satellite, les boucles locales radio, la 4G, «et puis pourquoi pas d’autres solutions». «Il va falloir avoir une sorte de contrat entre l’Etat et les opérateurs pour (...) accélérer les déploiements et atteindre l’objectif présidentiel», a déclaré M. Darodes. Et donc négocier. Egalement représentés au Sénat, les quatre grands opérateurs de télécommunications (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free) se sont dits prêts à jouer le jeu. S’ils sont d’accord sur les principes, les opérateurs voient trois «leviers» sur lesquels agir, a-t-il résumé : la durée des licences d’utilisation des fréquences, le prix des redevances et la fiscalité. En particulier, l’Ifer Antenne --l’Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux, en l’occurrence une taxe sur les antennes-relais-- est selon lui «la plus idiote des fiscalités». «Plus nous déployons, plus nous payons !», s’est exclamé M. Casas, alors que les pouvoirs publics demandent davantage. «Il est absolument indispensable que les antennes participant à cet effort supplémentaire ne subissent pas l’Ifer». Autres récriminations : la «taxe télécoms» instituée au profit de l’audiovisuel public, ou encore les délais nécessaires pour obtenir les autorisations de construire les infrastructures. Le Plan France très haut débit, lancé en 2013, doit coûter une vingtaine de milliards d’euros pour les infrastructures, auxquels doivent s’ajouter une dizaine de milliards pour la connexion finale aux logements. Le programme gouvernemental prévoit de porter le très haut débit dans tous les foyers français d’ici 2022. Le cap des 50% a été franchi fin 2016 avec un an d’avance sur le calendrier, mais les zones les moins denses sont évidemment les plus dures à couvrir. Et si la fibre optique doit être déployée pour desservir 80% des abonnés, elle ne concernera que 47% des foyers des zones rurales, où ce sont les collectivités locales qui ont pris les choses en main.
Nomination au grade de Chevalier de Bernard Theret, Administrateur honoraire de la FNTP et du Syndicat de France, Administrateur de CIFE et d’ETPO, ancien Président Directeur Général d’ETPO, au titre du Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le conseil d’administration de la RATP a proposé la nomination de Catherine Guillouard comme Pdg du groupe, pour remplacer Elisabeth Borne, devenue ministre des Transports.
L’objectif de la France de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans sa production d’électricité d’ici à 2025 sera «difficile» à tenir, a déclaré Nicolas Hulot, selon qui il faudrait fermer «probablement 25» réacteurs pour y parvenir. Le ministre de la Transition écologique a toutefois dit vouloir éviter tout dogmatisme et toute «brutalité» pour atteindre le but inscrit dans la loi de transition énergétique, adoptée sous le quinquennat précédent. «Comme nous avons déjà perdu des années précieuses, cet objectif, ne nous cachons pas derrière le petit doigt, en l’état (...), je pense qu’il va être difficile», a-t-il souligné lors d’une audition, au Sénat, devant la commission des affaires économiques. Nicolas Hulot avait avancé la semaine dernière le chiffre de 17 réacteurs dont il faudrait «peut-être» arrêter la production, suscitant le scepticisme voire la franche opposition des partisans du nucléaire. Son Premier ministre, Edouard Philippe, avait par la suite tempéré ces propos et refusé de livrer une estimation du nombre de réacteurs menacés sur les 58 que compte le parc français. «J’ai simplement dit tout haut ce que personne n’ose dire. C’est que, si on veut réaliser cette loi, ce n’est pas 17 réacteurs qu’il faudra fermer, c’est probablement 25», a déclaré l’ancien animateur de télévision devant les sénateurs. «Je ne veux pas qu’on soit dans le mensonge», a insisté Nicolas Hulot. «Je n’ai pas du tout l’intention d’avoir une posture de brutalité.» Dans son rapport annuel, la Cour des comptes avait estimé en 2016 que l’objectif de 50% à l’horizon 2025 aurait pour conséquence de réduire d’environ un tiers la production nucléaire en France - l’équivalent de 17 à 20 réacteurs.
L’« histoire de la LGV s’est achevée avec l’annulation de la déclaration d’utilité publique (DUP) », a asséné la ministre des Transports à l’Assemblée, le 19 juillet, citant ce projet comme symbolique des « projets très datés dans leur conception ». Son prédécesseur, Alain Vidalies, avait amorcé un enterrement en douceur. François Hollande a ensuite semblé vouloir ressusciter le projet, évoquant une nouvelle DUP. Une mission chargée de trouver une solution alternative au projet initial, sous l’autorité de Michel Delebarre, devait rendre ses conclusions en avril 2017, mais n’a plus donné signe de vie.
Annonce-surprise d’Emmanuel Macron : la nouvelle de la baisse de 13 milliards des dépenses de fonctionnement, et non 10 milliards comme annoncé pendant la campagne, a été accueillie très froidement par les élus locaux. Philippe Richert (LR), le président de Régions de France, a ainsi rappelé que « dans le cadre du plan précédent d’économies, les collectivités locales ont réalisé près de 90% de leur engagement, soit 9,5 milliards d’euros, alors que l’Etat uniquement 25% ». Autrement dit, « c’est à l’Etat d’assurer l’essentiel des efforts ». Capitale Grande couronne qui réunit les présidents des départements de l’Essonne, des Yvelines, de Seine-et-Marne et Val-d’Oise a attaqué plus directement le président de la République : « quels sont les efforts que nous devons encore faire ? Nous attendons maintenant que l’Etat nous indique les services à la population que nous devons supprimer. S’agit-il de la restauration scolaire, des transports scolaires, du RSA ? » Une angoisse partagée par Olivier Dussopt qui se demande « quelles dépenses seront visées » et reconnaît ne pas croire à un dispositif de suivi des dépenses « pour 36 000 communes » comme l’a laissé entendre Emmanuel Macron. François Baroin partage ce scepticisme et estime que « l’Etat va avoir du mal à distinguer dépenses de fonctionnement ou dépenses vertueuses. Pour nous, il s’agit toujours d’investissement local ». Quant à Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine, lui aussi se demande « si les élèves qui ne sont pas bons la première année risquent le coup de règle l’année suivante. » L’exonération de la taxe d’habitation tout aussi difficile à avaler Les élus communaux n’ont pas non plus caché leur colère face à la fin de la taxe d’habitation pour 80% des ménages. « Je ne suis pas sûr de bien comprendre. La taxe d’habitation serait injuste pour 80% des foyers et non pour les 20% restants », a ainsi raillé le maire de Troyes. « Si nous devons faire la liste des impôts injustes, attaquons-nous à la TVA, qui ne dépend pas du revenu, et qui est la même pour tous », a-t-il avancé. Philippe Laurent, numéro 3 de l’AMF a estimé que « Macron fait des cadeaux aux Français sur nos dos. Il ferait mieux de ne pas vouloir augmenter la CSG. » Lagazettedescommunes.com 18/07/2017
Le Premier ministre Édouard Philippe a estimé que la proposition de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, d’assurer les premières années du financement du Canal Seine-Nord pour tenter de lancer ce projet aujourd’hui réexaminé par le gouvernement, n’était pas «totalement satisfaisante». Dans la Voix du Nord, M. Bertrand avait en effet proposé que les collectivités locales (conseil régional, départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de l’Oise), engagées à hauteur de 1 milliard d’euros dans ce projet d’un montant total de 4,5 milliards, prennent le relais financier de l’État jusqu’en 2019 pour permettre son démarrage. «Compte tenu des difficultés de l’État sur le plan budgétaire, nous avons indiqué que nos collectivités étaient prêtes à financer la part de l’État pour les frais liés au canal jusqu’en 2019, sans augmenter notre participation», avait déclaré M. Bertrand à la «VDN», évoquant un paiement de 200 M EUR, au lieu de 100 M EUR. Mercredi, à l’occasion des questions au gouvernement, M. Philippe a cependant estimé que cette proposition n’était pas tout à fait viable, faute d’un bouclage complet du financement. «C’est une solution de trésorerie, de décaissement, mais ce n’est pas une solution totalement satisfaisante. Je salue le geste, je salue la proposition, sans elle on ne pourrait pas trouver une solution globale», a dit l’ancien maire du Havre. Pour expliquer sa réserve, M. Philippe a pointé du doigt le problème de l’emprunt de 700 millions d’euros environ, «dont jusqu’à présent nul n’a proposé de prendre la garantie et dont personne n’a identifié la recette affectée qui permettrait de rembourser le capital. Ça veut dire que ce projet dont je ne conteste pas l’utilité n’est pas complètement bouclé».
Le Grand Est va investir 1,3 milliard d’euros dans le cadre d’un partenariat public-privé pour raccorder l’ensemble de son territoire à la fibre optique très haut débit d’ici à 2023, ont annoncé les autorités régionales. La région se dotera ainsi du plus grand réseau haut débit régional de France, caractérisé par «la couverture intégrale de notre territoire, en même temps et aux mêmes tarifs», a souligné Philippe Richert, président (LR) du Grand Est, au cours d’un point de presse. La commission permanente du conseil régional a approuvé jeudi à Strasbourg le choix d’un groupement d’entreprises privées pour déployer un réseau de fibre optique à très haut débit dans sept départements lorrains et champardennais du Grand Est, a-t-on appris sur place. Le consortium lauréat est conduit par NGE Concessions, filiale du groupe français de construction NGE, associé à l’opérateur de télécommunications Altitude Infrastructure et à d’autres entreprises et fonds d’investissement, a précisé la Région dans un communiqué. L’investissement s’élèvera à 1,3 milliard d’euros, selon le conseil régional. Le montage retenu, un contrat de concession de 35 ans, aboutit à limiter à 15 % la part du financement public (Etat, Union européenne, collectivités locales), le reste étant pris en charge par les entreprises privées, a précisé le conseil régional. Les travaux débuteront au milieu de l’année 2018 et dureront un peu de moins de cinq ans, a-t-on indiqué de même source. «Ils commenceront dans les zones prioritaires où les débits sont les plus faibles aujourd’hui», a précisé à la presse Franck Leroy, vice-président du conseil régional en charge de la solidarité territoriale. Ils consisteront à installer 830.000 prises dans 3.600 communes de sept départements : Meurthe-et- Moselle, Vosges, Meuse, Marne, Haute-Marne, Ardennes et Aube. Les deux départements alsaciens du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ainsi que la Moselle sont déjà en travaux.
10 tunneliers seront déployés sur le chantier de la ligne 15 sud du Grand Paris Express sur lequel ils travailleront simultanément. Conçus pour creuser à grande profondeur, les tunneliers devront s’adapter à des conditions géologiques très différentes d’une commune à l’autre du sud francilien. Certains seront donc «à pression de boue», d’autres «à pression de terre» et tous seront faits sur mesure. C’est la raison pour laquelle ce sont les groupements de génie-civil eux-mêmes qui passeront les commandes et non la Société du Grand Paris. Et pour ceux qui l’ignorent, le sol dans lequel la ligne 15 sud sera creusé est plein de surprises. La ligne passe sous des zones de bâtiments de grande hauteur aux fondations profondes et nécessitera le comblement de plusieurs carrières avant le passage du tunnelier. Des obstacles qui obligent la Société du Grand Paris à creuser à plus de 40 m de profondeur par endroits. Les gares les plus superficielles se situeront à une vingtaine de mètres sous la terre. A titre de comparaison, le métro parisien se trouve en moyenne à 10 mètres sous la surface du sol.
Des associations, élus locaux et habitants d’Île-de-France ont demandé, le 10 juillet 2017, à Nicolas Hulot de stopper le projet de liaison ferroviaire CDG Express qui doit relier directement Paris à l’aéroport de Roissy d’ici à fin 2023. Plusieurs recours ont déjà été déposés par des associations devant le Conseil d’État. Le CDG Express, qui doit relier la Gare de l’Est au terminal 2 de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle en 20 minutes, reste un projet controversé. Dans une lettre ouverte au ministre de la Transition écologique, la «Coordination contre le projet de liaison ferroviaire Charles-de-Gaulle Express» dénonce son impact environnemental, son coût pour les finances publiques et l’absence de concertation. Selon la Coordination, qui regroupe associations, élus et collectifs d’habitants, il est impossible de «concilier les objectifs de qualité de l’air, de bruit, de consommation d’énergie, et d’émissions de gaz à effet de serre avec ce projet». «On peut craindre l’augmentation du bruit dans des secteurs déjà surexposés, l’impact foncier du projet (...) et des effets négatifs sur les conditions de transport des passagers du RER B. En outre, le projet, qui prévoit de consommer 25 hectares de terres cultivables, ne présente aucun inventaire naturaliste et n’aborde que succinctement l’aspect agricole», ajoutent les opposants, demandant un rendez-vous à M. Hulot. Dénonçant «l’absence d’études alternatives» et un «manque de concertation et d’écoute», la Coordination exprime sa «forte détermination» à s’opposer «juridiquement et sur le terrain» à ce projet «inutile et imposé».
Bordeaux Métropole a sélectionné le groupement conduit par l’entreprise de travaux publics Razel-Bec pour construire en trente-deux mois le pont Jean-Jacques Bosc de 550 mètres de long qui reliera les communes de Bordeaux et Floirac. Le chantier comprend huit appuis en rivière et deux à terre en ce qui concerne l’ouvrage principal. Razel-Bec, le mandataire du groupement, va effectuer les travaux de génie civil. Dans le groupement, on retrouve Fayat TP pour le terrassement, les travaux d’assainissement et de VRD ainsi que Sefi intrafor pour les fondations spéciales. ETPO d’un côté et Baudin Chateuneuf accompagné de Barbot de l’autre font également partie de l’équipe. Ils vont réaliser respectivement les travaux fluviaux et les travaux de charpente.
Le compte prévention pénibilité est mort, vive le compte professionnel de prévention. Après l’articulation entre accords de branche et d’entreprise, le gouvernement a levé le voile ce week-end sur ses intentions concernant un autre volet important de sa réforme du Code du travail : celui portant sur la prise en compte de la pénibilité. Dans un courrier adressé aux partenaires sociaux, Edouard Philippe a dessiné les axes du choc de simplification promis par le candidat Emmanuel Macron. Pour la plus grande satisfaction du patronat, qui n’a eu de cesse de dénoncer une « usine à gaz » dans le système actuel. Concrètement, le projet consiste à revoir les modalités de mesure d’expostion aux dix critères de pénibilité retenus par la réforme des retraites de 2014. A la clef de cette réforme phare du quinquennat Hollande, l’ouverture pour le salarié concerné de droits à un départ anticipé à la retraite (jusqu’à deux ans) en fonction du nombre de points accumulés durant sa carrière. Sur ces dix critères, le gouvernement veut en retirer quatre, particulièrement complexes à mesurer, pour lesquels les droits seraient soumis à la reconnaissance d’une maladie professionnelle ayant occasionné un taux d’incapacité de plus de 10 %. « Une visite médicale de fin de carrière permettra à ces personnes de faire valoir leurs droits », a précisé Edouard Philippe. Conséquence, pour le plus grand satisfecit là encore des entreprises, les cotisations qui devaient financer la montée graduelle du compte pénibilité passent à la trappe. Il s’agissait d’une cotisation universelle de 0,01 % de la masse salariale pour tous les employeurs, et d’une cotisation additionnelle, de 0,1 % à 0,4 % en fonction du nombre de salariés exposés et du nombre de facteurs de pénibilité par salarié exposé. En lieu et place, c’est la branche accidents du travail qui sera mise à contribution - elle devrait être excédentaire de 900 millions cette année. Pour le gouvernement, ce projet garantit les droits des salariés, et notamment ceux des 800.000 d’entre eux qui ont ouvert un compte pénibilité, tout en simplifiant la vie des entreprises. « Cela libère les PME d’une obligation franchement usine à gaz », a défendu ce dimanche Muriel Pénicaud lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1-CNews- « Les Echos », tout en soulignant que, « dès 2018, les examens médicaux vont permettre à 10.000 personnes de partir à la retraite deux ans avant ». Entré en croisade, le Medef a toujours joué la montre contre le compte pénibilité, une petite quinzaine de branches à peine ayant défini des référentiels métiers. Il a logiquement salué la victoire du « pragmatisme », mais entend rester « très vigilant » sur le nouveau mode de financement, appelant à ce que les efforts en matière de prévention soient pris en compte. »
Le «comité social et économique», future instance fusionnant les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le CHSCT, aura moins de membres que l’ensemble des trois instances actuelles, a indiqué mardi la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Revenant sur sa volonté de fusionner les trois instances d’information et de consultation au sein d’un «comité social et économique», la ministre a répété que toutes «les compétences» des anciennes instances («ester en justice», «recours en expertise»...) seraient «transférées» à la nouvelle instance, lors d’une audition devant la commission des Affaires sociales du Sénat sur son projet de loi d’habilitation à réformer le code du travail par ordonnances. Mais la réforme «a une conséquence», a-t-elle poursuivi, «c’est qu’il y aura moins de personnes mandatées». Selon elle, cela nécessitera «d’autant plus» de «renforcer les compétences» des représentants du personnel, «parce que les responsabilités des élus vont être encore plus grandes» et qu’ils «auront une vision d’ensemble, plus stratégique, dans l’entreprise». Aujourd’hui, quatre instances coexistent dans les entreprises de plus 50 salariés : délégués du personnel (DP), comité d’entreprise (CE), comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et délégués syndicaux (DS). La semaine dernière, son cabinet avait confirmé son intention de fusionner les trois premières au sein d’un «comité social et économique», qui «conserverait l’intégralité des compétences des trois anciennes instances», «aurait la capacité d’ester en justice» et «disposerait d’un budget de fonctionnement propre, au moins égal au budget actuel du comité d’entreprise». Le gouvernement compte aussi permettre, par accord d’entreprise ou de branche, d’aller plus loin, en fusionnant aussi les délégués syndicaux, et donc la «compétence de négociation», avec le «comité social et économique». Cette «instance unique» serait alors nommée «conseil d’entreprise».
Le gouvernement envisage de plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif à un mois de salaire par année d’ancienneté, dans la limite de 20 mois, a-t-on appris auprès de plusieurs partenaires sociaux. «Apparemment, on serait sur un plafond d’un mois par année d’ancienneté jusqu’à un certain niveau où, après, ça stagnerait», a indiqué à l’AFP Philippe Louis, le président de la CFTC, après sa dernière réunion de concertation au ministère du Travail. Le cabinet de la ministre Muriel Pénicaud ne lui a toutefois pas précisé à partir de quelle ancienneté le plafond cesserait d’augmenter. Il lui a, en revanche, «confirmé qu’il y aurait aussi un plancher». Un autre membre de délégation reçu par le cabinet de Mme Pénicaud a confirmé la volonté du gouvernement d’instaurer un «plafond d’un mois par année d’ancienneté», tout en précisant qu’il n’y avait «rien de définitif». Selon cette deuxième source, le plafond stagnerait à partir de 20 ans d’ancienneté. Auditionnée par la commission des Affaires sociales du Sénat, Muriel Pénicaud a indiqué que son cabinet était «en train d’écouter les uns et les autres» et que le barème des dommages et intérêts était «encore en cours de discussions».
Eiffage, via sa filiale Eiffage Génie Civil, a décroché en groupement avec les entreprises anglaises Carillion et Kier, deux lots de la phase 1 de la future LGV HS2 qui reliera Londres à Birmingham en 2026. Les deux lots C2 et C3 sont situés au centre du tracé, dans les zones rurales des Midlands, et représentent un total de 80 km de ligne ferroviaire à grande vitesse réalisés en conception-construction, pour un montant de 1,6 milliard d’euros. Les marchés portent sur les travaux de terrassement, de construction des ouvrages d’art et le rétablissement des communications (Toarc). Soit un total de 23 millions de m3 d déblais, 14 viaducs, 86 ouvrages d’art et plus de 5 km de tranchées couvertes. Au sein du groupement, sur la partie conception, on retrouvera les sociétés Arcadis, Setec et Cowi.
EDF Energy Renewables, la filiale britannique du groupe français EDF EN spécialisée dans les énergies renouvelables, a annoncé jeudi 13 juillet 2017, l’acquisition d’un ensemble de projets éoliens en Ecosse d’une capacité de plus de 600 MW. Cette capacité de production supplémentaire lui permettra à terme, de consolider ses positions outre-Manche et de renforcer un capital éolien sur le sol britannique évalué actuellement à plus de 700 MW. Le leader français des énergies vertes vient d’annoncer cette semaine le rachat auprès du gestionnaire d’actifs Partnerships for Renewables (pour un montant non précisé), de « onze projets de parcs éoliens en développement » situés en Ecosse. Trois projets disposent d’un permis de construire, un autre est sur le point d’entrer en phase d’instruction et les sept restants sont en phase de développement. Après le rachat de trois parcs éoliens en avril dernier, le groupe EDF poursuit donc ses investissements en Grande-Bretagne dans le cadre de son nouveau plan de développement CAP 2030 destiné à doubler ses capacités de production renouvelables en Europe d’ici 2030. Le groupe EDF exploite actuellement au Royaume-Uni 36 parcs éoliens d’une puissance cumulée de 700 MW d’électricité dont 62 MW d’éolien en mer, soit l’équivalent de la consommation électrique de plus de 450.000 foyers britanniques. « EDF Energy Renewables poursuit une stratégie bien établie de croissance de son activité qui passe soit par le développement de nos propres sites, soit par la reprise de projets ambitieux. Cette opération témoigne notre volonté de renforcer notre activité et d’accroître notre portefeuille de projets éoliens en développement », a déclaré Matthieu Hue, directeur général de la filiale britannique EDF Energy Renewables, cité dans le communiqué du groupe. En Ecosse, EDF ER exploite 319 MW de capacité installée et compte plus d’1 GW de projets en développement dont le projet éolien de Lewis, d’une capacité de 340 MW et dont les autorisations ont été obtenues.
Toulouse les 11 et 12 octobre 2017
Thème : Le renforcement des structures de génie civil.
Contact et réservation :
Karine Lhuillier
06.11.49.31.48
Mail : lhuillier.karine@laposte.net