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La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a clôturé le 13 décembre les Assises de la Mobilité. Un exercice convivial, en attendant de mettre sur la table début 2018 des arbitrages qui seront certainement moins consensuels.
Trois mois de débats, plus de 400 réunions, 600 spécialistes, 2 500 propositions, 25 000 votes : les Assises nationales de la Mobilité, lancées en septembre dernier par le Premier ministre, ont suscité un bouillonnement dont s'est félicitée la ministre des Transports lors de la clôture de cette séquence, le 13 décembre. Cette période "restera comme le premier temps de la refondation de notre politique des transports", a souligné Élisabeth Borne. Un premier temps consensuel, en attendant les décisions qui fâchent, ou tout au moins divisent. Si les propositions des rapports de synthèse sont susceptibles d'alimenter la future loi d'orientation sur les mobilités, elles sont en effet loin d'être la seule source qui éclairera les choix politiques… "Ces propositions seront bientôt complétées par d'autres démarches. Je pense en particulier au Conseil d'orientation des infrastructures", a rappelé la ministre des Transports. En effet, un rapport d'étape listant les projets a été rendu public, mais il faudra attendre fin janvier pour connaître la hiérarchisation, a précisé Philippe Duron, président du Conseil des Infrastructures. Ce travail, très attendu, servira de socle au volet programmation et financement des infrastructures de la loi d'orientation", a indiqué Élisabeth Borne, en soulignant que c'est au Parlement qu'il reviendra de trancher les grands choix d'investissements. Mais la ministre a clairement rappelé le cadre : il faut en finir avec "les impasses budgétaires". "La confiance dans la parole de l'État a été abîmée. Je veux la restaurer en ne promettant que ce qui est financé et en finançant ce qui est promis". Second sujet épineux : le ferroviaire. Là encore, les propositions de la mission de Jean-Cyril Spinetta sont attendues fin janvier. "Des décisions devront être prises. Nous les prendrons en responsabilité", a prévenu la ministre. Et décidément, le mois de janvier promet d'être productif, après la trêve des confiseurs, puisque c'est aussi l'échéance avancée pour la présentation de "propositions concrètes et ambitieuses" pour le fret et la logistique. Le secteur est directement concerné par deux axes stratégiques d'ores et déjà annoncés : le verdissement des véhicules, y compris les poids lourds, mais aussi la simplification des normes, qui doit entre autres favoriser l'émergence de solutions de logistique urbaine innovantes mais aussi l'instauration effective de péages urbains. La loi le permet aujourd'hui, mais pour des expérimentations limitée à trois ans. En pratique, compte tenu des investissements initiaux q'un tel dispositif suppose, aucune collectivité ne s'est lancée. "Nous aurons à peser chacune des propositions, chacune des idées, avant de présenter début février une stratégie globale pour une nouvelle politique de mobilité, dont le socle législatif sera la loi d'orientation des mobilités", a conclu Élisabeth Borne, réaffirmant au passage deux ambitions qui devront irriguer l'ensemble des projets découlant de cette stratégie : l'innovation et la transition énergétique.
Actu-transport-logistique.fr 13-12-2017
Pierre Gattaz dont le mandat s'achève en juillet 2018 s'est dit intéressé, mercredi, par la présidence de l'organisation patronale européenne Business Europe, dont l'élection est prévue au printemps. Interrogé sur Radio Classique sur ses projets, Pierre Gattaz a confirmé qu'il souhaitait s'impliquer dans la défense des entreprises européennes. Basée à Bruxelles, Business Europe regroupe 40 organisations d'entreprises de 34 pays. Elle est présidée depuis 2013 par la femme d'affaires italienne Emma Marcegaglia.
Le Figaro 13-12-2017
Thierry Damerval est nommé Président directeur général de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) par décret du Président de la République du 8 décembre 2017, sur proposition de la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Acteurs Publics 12-12-2017
Sylvain Boucherand (Humanité et biodiversité) a été élu président de la Plateforme RSE. Il succède ainsi à Hélène Valade (C3D), présidente depuis décembre 2015. Michel Laviale (Medef), Frédérique Lellouche (CFDT) et Odile Uzan (ADERSE) ont été élus vice-présidents.
Acteurs Publics 08-12-2017
Le rapport très attendu des médiateurs chargés d'aider l'exécutif à trancher entre le réaménagement de l'actuel aéroport de Nantes ou son transfert à Notre-Dame-des-Landes, ne privilégie aucune option, toutes deux "raisonnablement envisageables". En voici les principaux points.
- Pas de solution parfaite -
Les trois médiateurs, qui ont étudié les deux options à la lumière de l'activité économique et de l'emploi, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, des nuisances sonores, des impacts sur l'environnement, et de la dépense publique, pointent "l'absence de solution parfaite". Avec au moins "un handicap significatif" pour chacune: les nuisances sonores "significatives" en cas de réaménagement de Nantes-Atlantique, l'accroissement incontestable de "l'artificialisation des espaces agricoles et naturels ainsi que (de) l'étalement urbain" en cas de poursuite du projet de Notre-Dame-des-Landes.
- Comparaison des coûts -
La comparaison des coûts, pour l'Etat et les collectivités, fait apparaître un écart de l'ordre de 250 à 350 millions d'euros en faveur de l'option de Nantes-Atlantique, desserte en transports en commun comprise, mais sans prise en compte d'une éventuelle indemnisation versée au concessionnaire, une filiale de Vinci, en cas d'abandon du transfert.
Selon les médiateurs, le réaménagement de l'actuel aéroport coûterait au total entre 365 et 460 millions d'euros, un montant comprenant la fermeture de l'aéroport "pour environ neuf semaines de travaux". Ce montant est nettement inférieur à celui réalisé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) en 2013 (825 millions), mais supérieur à celui avancé par les opposants au déménagement (175 millions d'euros).
Le coût du transfert à Notre-Dame-des-Landes est lui évalué à 730 millions d'euros, comprenant les aménagements transitoires à Nantes-Atlantique, avant la mise en service de la future infrastructure, qui "pourrait intervenir entre 2023 ou 2025".
- Impact sur l'économie -
Chaque option devrait avoir un impact "équivalent" sur les activités économiques et l'emploi, l'offre aérienne étant elle-même similaire. Mais un déménagement à Notre-Dame-des-Landes, favoriserait les entreprises du nord de la Loire, mais aurait l'inconvénient de l'éloignement pour Airbus et les autres entreprises de la "manufacturing valley", situées à proximité de Nantes-Atlantique, pointe le rapport.
- Impact sur l'environnement -
Là encore, l'écart entre les deux options serait "peu significatif" en terme d'émissions de gaz à effet de serre. Mais si les nuisances atmosphériques en zone urbaine en cas de maintien de Nantes-Atlantique sont un point négatif, le transfert à Notre-Dame-des-Landes pourrait accentuer la pression foncière près du lac de Grand-Lieu, une réserve naturelle classée, bien plus dommageable pour l'environnement que le survol des avions.
Les médiateurs s'interrogent aussi sur "la faisabilité du dispositif de compensation" prévu pour compenser la destruction des zones humides et des espèces protégées à Notre-Dame-des-Landes.
- Bruit et nuisances sonores -
Un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, dans une zone très peu urbanisée, n'aurait qu'un "très faible impact" sur les populations, contrairement au maintien de l'actuelle infrastructure, où les nuisances sonores sont "significatives pour environ 3.500 à 6.000 riverains", un chiffre stable par rapport à 2004, contre 200 dans le bocage nantais.
Pour les médiateurs, dans l'hypothèse d'un réaménagement de Nantes-Atlantique, "seul un programme exemplaire d'actions dédiées à la réduction de ces nuisances permettrait d'améliorer la situation", dont "une limitation substantielle des vols de nuit". Les experts recommandent surtout, "quelle que soit l'option retenue", la révision "impérative" et "urgente" des plans de gêne sonore (PGS) et d'exposition au bruit (PEB), datant de 2004 et "obsolètes", qui conditionnent les possibilités de développement urbanistique. Une fois son choix retenu, le gouvernement aura encore fort à faire "pour assurer le succès de l'opération, susciter l'adhésion la plus large possible et offrir des perspectives constructives aux acteurs du territoire", notent les médiateurs. Dans l'hypothèse de Notre-Dame-des-Landes, outre l'évacuation de la ZAD, l'Etat devra en premier lieu proroger la déclaration d'utilité publique (DUP) du tranfert, qui arrive à échéance le 8 février 2018. Si le gouvernement décide le réaménagement de Nantes-Atlantique, de nombreuses procédures sont à prévoir: la modification de documents d'urbanisme, de nouvelles concertations, une DUP, une étude d'impact globale portant sur l'ensemble des travaux d'aménagement, et enfin un nouveau contrat de concession. Les médiateurs, qui proposent une enquête publique pour toutes les procédures, évoquent un délai de deux à trois ans avant la réalisation des premiers travaux d'importance.
A.F.P 13-12-2017
Le gouvernement va présenter un plan sur dix ans pour "désenclaver" les territoires, sous la forme d'un projet de loi présenté dans la première quinzaine de février 2018, annonce la ministre des Transports Elisabeth Borne. Le gouvernement entend présenter "un plan sur dix ans de désenclavement de la France, grâce à une remise à niveau du réseau routier national", indique la ministre dans un entretien à paraître dans La Croix de mercredi, jour de clôture des Assises de la mobilité au terme de trois mois de débats qui doivent définir la politique de transports de la France pour les années à venir. "Les gens ne veulent plus mettre une heure et demie pour rejoindre l'autoroute. Ils attendent des contournements des bourgs et villages et le traitement des points noirs en termes de sécurité, pas une autoroute, ni même une route à deux fois deux voies", a détaillé Mme Borne pour expliquer la philosophie de ce plan à venir. "C'est ça la réalité d'une partie de nos territoires qui se sentent déclassés, à qui on n'a pas apporté de réponses et qui voient partir entreprises et emplois", a ajouté la ministre. Pour financer ce plan, elle a une nouvelle fois évoqué comme piste la possibilité d'une contribution des poids lourds: "sans refaire l'écotaxe, faire contribuer les poids lourds, notamment ceux qui sont en transit en France, est une piste de réflexion, mais cela doit se faire en concertation avec les entreprises pour savoir comment répercuter les frais sur les chargeurs", a-t-elle indiqué. Autre grand chantier de ce plan, la mise en place d'autorités organisatrices de la mobilité sur l'ensemble du territoire, alors que "seules les grandes villes" en sont actuellement dotées.
La Croix 13-12-2017
L'Association des maires de France (AMF) a fait savoir ce 12 décembre par un communiqué qu'elle sera représentée "à titre d'observateur" à la Conférence nationale des territoires (CNT) ce jeudi 14 décembre à Cahors. A l'issue d'une réunion de son bureau le 6 décembre, l'AMF "constate à l'unanimité qu'en l'état des mesures annoncées par le gouvernement et votées à ce jour par le Parlement, aucun 'Pacte de confiance' n'est aujourd'hui envisageable", écrit-elle. Elle l'avait inscrit dans sa résolution générale adoptée fin novembre au terme du Congrès des maires, juste avant l'allocution de clôture du président de la République : "A défaut d’être entendue et d’obtenir des réponses satisfaisantes, l'AMF suspendra sa participation à la Conférence nationale des territoires." Elle rappelle aujourd'hui encore ce qui constitue selon elle des points de blocage : "le refus d’une baisse de 13 milliards d’euros en cinq ans des moyens de fonctionnement", "le caractère 'léonin' de la contractualisation proposée par l’Etat", la suppression de la taxe d’habitation mettant en cause gravement l’autonomie fiscale et enfin les sujets des emplois aidés et du logement social. Toutefois, afin de "maintenir une chance de dialogue et de négociation", l'AMF sera représentée jeudi à Cahors par Agnès Le Brun, maire de Morlaix et vice-présidente de l'association, "à titre d'observateur des travaux de la CNT".
Caissedessepotsdesterritoires.fr 12-12-2017
Le rapport "Véhicule sans chauffeur : le futur imminent" piloté par quatre sénateurs pointe les défis qui attendent la France et l'Europe dans l'apparition de véhicules autonomes ou semi-autonomes. Parmi les questions encore en suspens : l'étendue territoriale de l'usage des véhicules sans chauffeur et le financement de la rénovation des infrastructures routières que cette révolution des mobilités impliquera. Dans ce rapport les sénateurs font observer que cette révolution numérique à venir concernera autant les infrastructures routières que les véhicules eux-mêmes. "Idéalement, le panneau visible devrait être partout accompagné d'une émission radio communiquant l'information à tous les véhicules connectés", relate le rapport sénatorial en évoquant la signalisation routière. Doubler tous les équipements routiers d'une signalétique numérique efficace relève sans doute d'une opération se comptant en milliards d'euros. Or on ne sait pas encore comment cette transformation pourrait être financée, alors que les recettes de la fiscalité sur les carburants s'estomperont tendanciellement à mesure que les véhicules électriques se démocratiseront. En tant que gestionnaires de la majeure partie de la voirie présente sur le territoire national, les collectivités vont rapidement devoir faire face à ce défi. Et ce, autant pour trouver les ressources financières adéquates que pour s'assurer que l'avènement du véhicule connecté ne constituera pas un nouveau facteur d'inégalité territoriale.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 12-12-2017
Le Président de la République a profité du dernier Congrès des maires et des collectivités locales pour annoncer le lancement d’une grande consultation nationale sur gestion de l’eau et de ses infrastructures début 2018. La Fédération nationale des travaux publics et Canalisateurs, qui avaient proposé d’organiser des « Assises de l’eau » l’an prochain, s’en réjouissent dans un communiqué. Les deux organisations professionnelles espèrent que cette consultation permettra de donner « un nouvel élan économique pour mener une véritable gestion patrimoniale des infrastructures. » « À l’heure où le projet de loi de finances 2018 est examiné par les parlementaires, que la baisse des ressources financières des agences de l’Eau (…) est programmé et que les compétences en matière d’eau et d’assainissement seront transférées aux intercommunalités entre 2018 et 2020, c’est toute la gestion de l’eau dans les territoires qui est remise en question, écrivent-elles. De fait, la problématique du financement des réseaux et des infrastructures d’eau et d’assainissement reste entière pour les années à venir. » Pour elles, il serait nécessaire de doubler les montants investis pour renouveler « des réseaux vieillissants ». Les acteurs publics et privés du secteur pourraient profiter de cette consultation pour élaborer « une vision réaliste » des besoins d’investissements. Alain Grizaud, président des Canalisateurs, rappelle « qu’il est primordial, dans un souci de planification et de pérennisation des investissements dans le domaine de l’eau (petit cycle et grand cycle) que les ressources financières soient stables. Si l’eau ne paie plus seulement l’eau, c’est tout l’équilibre d’un système efficient qui s’effondre, à l’heure où il est urgent d’investir pour entretenir et rénover un patrimoine, invisible mais vital pour préserver la qualité de l’eau plébiscité par les Français ».
Chantiersdefrance.fr 13-12-2018
Afin de fournir les voussoirs des chantiers du lot T2C de la ligne 15 sud et GC01 de la ligne 11 du Grand Paris Express, le groupement Alliance a recréé une ancienne usine de préfabrication en inactivité située à Limoges-Fourches (77). En service depuis septembre dernier, cette dernière est en charge de la production d’un total de 37 625 voussoirs. Comme le précise Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris : « Pour tout le Grand Paris, il faudra au total 700 000 voussoirs soit un investissement d’environ 1 milliard d’euros. » Dans l’optique d’alimenter en matériaux les dix tunneliers en charge de creuser les 33 km de tunnels de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, 150 000 voussoirs seront préfabriqués au sein de quatre sites d’Ile-de-France. Parmi eux, l’usine de Limoges-Fourches en Seine-Marne (77), située à 30 km du puits d’entrée de Champigny-sur-Marne. D’une superficie totale de 35 000 m², elle a été construite spécialement pour les besoins du nouveau métro par le groupement Alliance composé de Pizzarotti, Implenia, NGE et Demathieu Bard. A terme, elle produira 3 550 anneaux de 2 m de long chacun soit 6 825 ml pour le chantier de la ligne 15; et 1 825 anneaux de 1,50 m de long soit 3 285 ml pour la ligne 11. Actuellement, dix anneaux sont fabriqués par jour, chacun d’un poids de 57 tonnes et comprenant sept voussoirs.
Constructioncayola.com 12-12-2017
Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) ne devrait être complètement achevé qu'après 2030, soit plus de 45 ans après sa mise à l'arrêt. "L'horizon, c'est dans les années 2030", a déclaré Jean Cucciniello, directeur du site des Monts d'Arrée. Le démantèlement de ce réacteur à eau lourde, unique en son genre en France, a commencé en 1997, soit douze ans après l'arrêt de la production d'électricité. Interrompus en 2007, les travaux ont repris en 2011. Le démantèlement de la dalle de béton de la station de traitement des effluents devrait s'achever en fin d'année. Ensuite, EDF a jusqu'à la fin juillet 2018 pour soumettre un dossier de démantèlement complet à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "On compte environ trois ans d'instruction (du dossier par l'ASN, ndlr) et une dizaine d'années de démantèlement", a précisé M. Cucciniello. La dernière phase du démantèlement doit s'attaquer au bâtiment réacteur, avant la réhabilitation du site, qui pourra alors être affecté à un autre usage industriel. Hors interruptions, le démantèlement de la centrale aura demandé près de 30 ans de travaux. Ce chantier, "est une première", a expliqué le directeur du site. "Non seulement c'est un prototype mais en plus c'est une filière complexe et spécifique sur laquelle on n'a pas de retour d'expérience ou de durée éprouvée des cadences". Le responsable n'a pas voulu donner de coûts du démantèlement. "Ce que nous impose la loi, c'est d'avoir des provisions, des capacités financières pour le démantèlement. On se conforme à la loi", a ajouté M. Cucciniello. En 2005, la Cour des comptes avait estimé le coût du démantèlement de Brennilis à 482 millions d'euros, soit 20 fois plus qu'estimé en 1985. Une des plus vieilles centrales nucléaires françaises, la petite unité des Monts d'Arrée a définitivement arrêté de produire le 31 juillet 1985.
A.F.P. 12-12-2017
Construire Notre-Dame-des-Landes (NDDL) ou réaménager l’aéroport de Nantes Atlantique ? Les deux hypothèses « présentent des avantages et des inconvénients, et à certains égards des incertitudes », a commenté le Premier ministre après avoir reçu les médiateurs et leur rapport, le 13 décembre. Mais, a-t-il ajouté, cette symétrie des alternatives est « un élément nouveau », puisque jusqu’à présent le choix proposé était de « faire NDDL ou rien ». C’est en effet ce à quoi s’attelle le rapport : réhabiliter, avec force expertise, l’option d’une adaptation de l’aéroport actuel. Elle était jusqu’ici défendue par les seuls opposants à NDDL, sans caution scientifique ni institutionnelle, au point de la faire passer pour fantaisiste. Les deux options sont « raisonnablement envisageables », selon les rapporteurs, et peuvent donc être comparées. D’après les estimations de la mission, le réaménagement de Nantes-Atlantique serait moins cher de 250 à 350 millions d’euros que la construction de NDDL, en incluant le coût des dessertes respectives en tramway et tram-train. Cette projection va à l’encontre des précédentes, qui promettaient un coût supérieur pour l’option du réaménagement. Explication des médiateurs : le coût de la piste supplémentaire avait été largement surévalué. En revanche, ce bilan financier n’inclut pas le coût d’une éventuelle indemnisation du concessionnaire de NDDL, Vinci. Les médiateurs n’ont pas sollicité d’analyse juridique, et soulignent que ce montant dépendrait d’une négociation avec l’industriel. Ils notent toutefois que « le concessionnaire n’a pas bouclé son financement ni entrepris les travaux prévus au contrat » . Le contrat de concession prévoit une indemnité maximale de 350 millions d’euros, en cas d’abandon du projet pour « motif d’intérêt général » . L’option d’une rupture du contrat pour « cas de force majeure » , potentiellement moins coûteuse, pourrait également être tentée, ont suggéré les rapporteurs le 13 décembre. Ensuite, l’impact environnemental. L’expertise du Muséum d’histoire naturelle, qui « ne peut être suspectée de partialité » , montre que le réaménagement n’aurait « pas d’impact significatif » sur l’équilibre écologique du lac de Grand-Lieu, un site Natura 2000 voisin de l’aéroport.« Une assurance solide, nette » , qui va là encore à l’encontre de l’argumentaire des pro-NDDL. En matière d’émissions carbone, la différence entre les deux scénarios n’est pas significative, a calculé le cabinet Carbone 4, « l’un des meilleurs, voire le meilleur expert » en la matière : Nantes-Atlantique affiche un meilleur bilan à hauteur de 200 kilotonnes de CO2, soit « l’épaisseur du trait » . Quant à l’artificialisation des sols et l’étalement urbain, l’option Nantes-Atlantique serait là aussi plus vertueuse : le transfert à NDDL libérerait certes 60 à 115 hectares pour densifier l’agglomération nantaise, mais le nouveau site consommerait 1100 hectares, « et probablement un autre millier d’hectares à terme » , via l’urbanisation qui ne manquerait pas de se développer autour de l’infrastructure.
Contexte 13-12-2017
Conçu en partenariat avec la startup RB3D basée à Monéteau et la filiale Colas Rhône-Alpes Auvergne, ExoPush est un exosquelette d’assistance à l’effort sur chantier permettant d’améliorer les conditions de travail des salariés de la construction routière. Fruit de plusieurs années de développement et d’un travail de co-conception avec le terrain, ce râteau mécanique amplifie les gestes de ses utilisateurs, réduit l’effort ressenti pendant la mise en place des enrobés et améliore la posture. Il permet de pousser et de tirer jusqu’à 50 kilos. Résultat : il préserve la santé des ouvriers qui appliquent manuellement les enrobés sur la chaussée.
Constructioncayola.com 12-12-2017
Le Conseil exécutif, réuni au siège parisien du Medef, "a décidé de ne procéder à aucune modification ou interprétation de ses statuts", en particulier sur la limite d'âge pour être candidat, a annoncé le mouvement patronal dans un communiqué. Selon une source patronale, cette décision a été prise à 30 voix contre 15, soit "une large majorité". "On a voulu avoir une lecture stricte du règlement, pour ne pas donner l'impression de faire des exceptions", a commenté cette source. Lors de cette réunion, les membres de l'instance dirigeante du Medef ont par ailleurs "validé le calendrier" jusqu'alors prévu, en fixant l'élection du successeur de Pierre Gattaz au 3 juillet 2018. La date limite pour le dépôt des candidatures, selon le Medef, est fixée au 3 mai. Les candidats seront auditionnés à l'occasion d'un Conseil exécutif exceptionnel le 22 mai. Il donnera son avis sur les candidats le 11 juin.
Challenges 11-12-2017
Le gigantesque ouvrage qui reliera Hong Kong et Macao sera sans doute une merveille d'ingénierie. En attendant, ce projet mal vu par certains Hongkongais est plombé par les dépassements de coûts, des soupçons de corruption et le décès d'ouvriers. Une chose est sûre, "le pont maritime le plus long du monde", tel qu'il avait été présenté par Pékin, n'ouvrira pas à la fin de l'année, comme il avait initialement été annoncé. La faute au retard pris par ce chantier pharaonique lancé en 2009, également critiqué par ceux qui pensent qu'il est pour la Chine un moyen de plus pour accroître son contrôle sur Hong Kong. Il s'agit en fait d'une série de ponts et de tunnels de 55 km de long qui permettront de franchir l'estuaire de la Rivière des Perles et de relier les anciennes colonies britannique et portugaise, via la ville de Zhuhai. Pour les autorités, cette liaison terrestre va doper les échanges commerciaux en rapprochant de façon spectaculaire les deux rives du Détroit. Mais pour les adversaires hongkongais du projet, il n'est qu'une tentative de plus de Pékin d'accroître son emprise. On ignore le coût total du projet, qui est partagé entre Hong Kong, Macao et Pékin. Il implique aussi la création d'îles artificielles, de nouveaux postes de contrôles aux frontières et des échangeurs routiers. Certains estiment que la facture dépasse les 100 milliards de yuans (12,8 milliards d'euros).
A.F.P. 14-12-2017
L’espagnol Moldtech a été retenu par une entreprise de construction de Medellin (Colombie) pour concevoir, construire et mettre en service une usine de poutres en béton préfabriquées, et autres structures préfabriquées pour les ponts. L’usine doit permettre de fournir des poutres de ponts de 45 m de long et de 2,2 m de hauteur. Elle s’articulera en deux hangars adjacents de 3 125 m². Le premier fabriquera les têtes de précontraintes, destinées à résister à une tension de 1 000 tn et sera équipé des dernières technologies en matière de sécurité. L’autre hangar sera dédié à la production des poutres, pré-dalles (70 m) et contreforts (50 m). Moldtech fournira en complément de l’usine, une machine spéciale, baptisée MT20, pour la fabrication de caissons modulaires aux dimensions de 1x1 m à 3x3 m. Les premiers éléments sortiront des lignes de production dès janvier 2018.
Constructioncayola.com 12-12-2017
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com