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La Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat, est prête à réserver une enveloppe de prêts aux collectivités locales pour les aider à rénover les infrastructures de transports, dont les ponts, ont expliqué jeudi plusieurs sources à l'AFP. "La Caisse des dépôts s'est proposée de débloquer un milliard d'euros pour aider les collectivités", a rapporté lors d'un entretien Bruno Cavagné, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), précisant qu'il s'agirait de prêts de long terme afin d'établir un diagnostic de l'état des ponts puis d'engager d'éventuelles rénovations. Dans la foulée de la catastrophe de Gênes, où l'écroulement d'un viaduc a tué une quarantaine de personnes en août, le gouvernement français a publié cette semaine un tableau des principaux ponts en France, prévenant que 23 d'entre eux avaient besoin de travaux. Néanmoins, cette liste ne concerne que les plus grands ponts et, au-delà, n'a vocation qu'à intégrer uniquement ceux qui sont entretenus par l'Etat et les sociétés autoroutières via le réseau national. Or, ils ne constituent qu'une minorité de ponts dans le pays. "Nous, ce qui nous inquiète, c'est tous les ponts des collectivités locales: plus la collectivité est petite, plus c'est difficile" financièrement, a expliqué M. Cavagné, président de la FNTP, dont les entreprises membres réalisent la majorité de leur chiffre d'affaires auprès des collectivités. Cette éventuelle enveloppe "n'en est qu'aux limbes de la réflexion", a nuancé une source au sein de la Caisse. "Nous, on serait tout à fait partants, mais c'est conditionné à l'avis de Bercy." "En tout cas, ce serait bien trop restrictif de ne parler que des ponts: il s'agirait de toutes les infrastructures de transport", précise-t-elle, sans confirmer le chiffre d'un milliard avant de connaître les "besoins" des collectivités.
Le Figaro avec A.F.P. 27-09-2018
François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire et ancien président de l’Assemblée nationale, vient de nommer officiellement, en tant que directeur adjoint de son cabinet, Thomas Lesueur. Ce dernier occupait déjà les mêmes fonctions aux côtés du prédécesseur du nouveau ministre, à savoir Nicolas Hulot. Âgé de 46 ans, notamment titulaire d’un DEA d’histoire militaire et d’un DESS d’audit comptable et financier des organisations publiques et privées, Thomas Lesueur avait été nommé directeur de cabinet adjoint de Nicolas Hulot en mai 2017.
Acteurs Publics 27-09-2018
Dans son dernier rapport sur les finances locales, présenté mardi 25 septembre, la Cour des comptes estime que la contractualisation financière n’est pas un outil suffisamment puissant pour contraindre les collectivités à respecter la trajectoire de maîtrise des dépenses de fonctionnement définie dans la loi de programmation 2018-2022. Parmi ses recommandations, elle n’exclut pas de revenir « en complément » à une nouvelle baisse des dotations. Un comble. Sur le principe, la Cour estime que la contractualisation est un « progrès » car elle tient compte de la grande diversité financière des collectivités, même si l’objectif apparaît « ambitieux ». En effet, le respect de la trajectoire ne peut se faire qu’au prix d’une réduction des dépenses en volume « inédite jusqu’alors », alors que les dépenses ont augmenté en moyenne de 1,5 % par an entre 2013 et 2017 et que la reprise de l’inflation menace aujourd’hui. Toutefois sa mise en pratique laisse les juges sceptiques. D’une part, les modulations introduites dans le dispositif « ne correspondent qu’incomplètement à l’hétérogénéité des situations locales en matière notamment de revenu moyen ou de dynamisme démographique, » laissant de facto très peu de marges de manœuvre aux signataires. Selon les calculs de la DGCL, 103 collectivités sur les 322 concernées par la contractualisation n’étaient éligibles à aucun des critères de modulation. « L’objectif national de 1,2 % leur est appliqué d’office », s’étonne la Cour des comptes. Les départements forment les deux tiers de cette cohorte d’exécutants. Pas étonnant de retrouver parmi eux une « part relativement élevée de 29 % des collectivités non-signataires », ironise-t-elle.
La Gazette des communes 25-09-2018
Le ministre de l'Economie a annoncé lundi 24 septembre la fin de la niche fiscale sur le gazole non routier à l'occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2019 (PLF 2019). Le détail de cette mesure est désormais connu. Les produits concernés par la fin de ce régime spécifique de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sont : le gazole, les gaz de pétrole liquéfiés (GPL), le gaz naturel et les émulsions d'eau dans du gazole. Les usages impactés par la mesure sont "les moteurs stationnaires dans les entreprises, les installations et machines utilisées dans la construction, le génie civil et les travaux publics, ainsi que les autres véhicules destinés à une utilisation en dehors des voies ouvertes à la circulation publique", précise Bercy. "Ces tarifs réduits ne se justifient plus sur le plan économique, sont en contradiction avec nos objectifs environnementaux, et sont incohérents avec l'alignement de la fiscalité du gazole sur celle de l'essence à horizon 2021", justifie le ministère de l'Economie. Ce constat ne l'empêche toutefois pas de dispenser de cette mesure les exploitants agricoles ainsi que les entreprises ferroviaires. Ces dernières "bénéficieront du même tarif qu'aujourd'hui via la mise en place d'une nouvelle procédure de remboursement à leur profit", indique le ministère. Quant aux exploitants agricoles, la mesure devrait leur être doublement favorable à en croire ce dernier car elle leur permettra d'ici 2021 de remplacer le remboursement de TICPE du gazole non routier par un tarif réduit applicable directement à la mise à la consommation du produit. "Avec l'application à leur seul profit d'un tarif direct de 3,86 €/hl à compter de 2021 pour le gazole qu'ils utilisent, ils n'auront plus à avancer une partie de la taxe, ce qui va générer un gain de trésorerie", décrypte Bercy.
Actu-environnement.com 26-09-2018
Le groupe de BTP Eiffage, le spécialiste des transports par câble Poma et la RATP ont annoncé la formation d'une alliance "100% française" pour concevoir et proposer ensemble des téléphériques urbains. Les trois groupes, qui planchent sur le sujet depuis trois ans, vont ainsi proposer aux collectivités locales des solutions clef-en-main de ce qu'ils décrivent dans un communiqué commun comme "un transport aérien capacitif et décarboné 100% électrique, adapté aux contraintes de la collectivité publique: rareté du foncier, maîtrise des coûts sur la durée de vie, intégration urbaine et intermodalité". "Le transport aérien urbain par câble est en train de s'imposer comme un mode à part entière, complémentaire aux autres modes de transport collectif", ont expliqué les trois partenaires qui ont recensé pas moins de 17 projets de téléphériques en Ile-de-France. Longtemps considéré comme touristique, le téléphérique s'impose peu à peu comme un moyen de transport urbain. En France, de nombreux projets ont vu le jour ces derniers temps --à l'exemple de Brest qui a ouvert le sien en 2016--, notamment à Orléans, à Toulouse et entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges près de Paris.
A.F.P. 24-09-2018
Le groupe français de BTP Eiffage a annoncé l'acquisition de Meccoli, spécialiste de la pose et de la maintenance de voies ferrées en France. Le montant de la transaction n'a pas été précisé mais Eiffage a indiqué que Meccoli réalisait un chiffre d'affaires annuel de près de 100 millions d'euros. "Avec cette nouvelle acquisition, Eiffage affirme sa présence sur le marché des infrastructures ferroviaires en France et à l'international, et renforce encore son positionnement comme acteur reconnu du secteur", a affirmé le groupe dans un communiqué. L'opération sera finalisée début 2019, a encore expliqué le spécialiste du BTP. Eiffage a bénéficié d'une activité solide sur ses travaux comme sur ses concessions au premier semestre 2018, augmentant d'un quart son bénéfice net.
A.F.P. 24-09-2018
Le ministère des Transports vient de publier une première liste de l’état des 164 plus grands ponts du pays, fruit d’une étude lancée après l’effondrement du viaduc autoroutier de Gênes. Conclusion : vingt-trois des principaux ponts du réseau routier national ont besoin de travaux plus ou moins urgents. Cette liste comprend 42 ouvrages directement entretenus par l’Etat et 122 autres confiés aux sociétés autoroutières. Un seul est classé en catégorie 1, « en bon état apparent ». Hors catégorie, le viaduc de Millau (sur l’autoroute A75, Aveyron) et le pont de Normandie (N1029, entre Seine-Maritime et Calvados) sont aussi en très bon état. La plupart des ponts sont en catégorie 2, avec des « défauts mineurs », ou 2E, sous-catégorie de la précédente « dont les risques d’évolution des désordres peuvent à court terme affecter la structure ». La catégorie 3, celles des « ouvrages dont la structure est altérée et nécessite des travaux de réparation, sans caractère d’urgence », comprend 21 ponts. Enfin, la catégorie 3U comprend deux « ouvrages dont la structure est gravement altérée et nécessite une intervention urgente » : le viaduc d’Echinghen, sur l’A16, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), et celui de Caronte, sur l’A55, à Martigues (Bouches-du-Rhône). Ces deux ouvrages sont en travaux. Le second est déjà sorti de la catégorie 3U mais il faudra une nouvelle inspection pour confirmer cette amélioration, précise le ministère des Transports. « Cette classification de l’état des ponts est un outil pour indiquer le niveau des réparations nécessaires et leur degré urgence. Elle ne traduit pas de risque de sécurité », souligné le ministère. La liste a vocation a être progressivement étendue à davantage d’ouvrages. Le réseau routier national en compte en tout environ 24.000. « On a des ponts qui ne sont pas tous tout neufs », a sobrement commenté Elisabeth Borne, mercredi matin, sur CNews. La ministre avait promis la publication d’une telle liste au lendemain de la catastrophe de Gênes, en Italie qui a fait 43 morts le 14 août. « Je n’ai pas attendu la catastrophe de Gênes pour agir sur l’entretien, la remise en état du réseau national », a-t-elle ajouté, rappelant qu’elle avait augmenté le budget consacré à l’entretien du réseau. Concernant les très nombreux ponts entretenus par les collectivités, la ministre dit être en contact avec elles « pour voir si elles ont bien toutes les ressources pour faire les diagnostics sur ces ouvrages ». « Et puis on aura à réfléchir avec elles sur les moyens de remettre en état, le cas échéant, ces ponts », a-t-elle promis.
Le Parisien 26-09-2018
« Après avoir manqué le premier train de l’éolien posé, nous ferons tout pour être au rendez-vous du flottant avec un potentiel très fort le long des côtes bretonnes », appuie le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard. Alors que l’éolien posé s’est largement imposé dans le nord de l’Europe, l’éolien flottant n’en est qu’à ses balbutiements à l’échelle de la planète. Sur le flottant, les Écossais ont pris une longueur d’avance avec cinq machines actuellement en fonctionnement. En France, Saint-Nazaire accueille le premier prototype entré en production cette semaine. L’engin porté par Floatgen, Ideol, Bouygues et Centrale Nantes est la seconde machine ainsi testée en France, après le démonstrateur réalisé à l’échelle un dixième d’Eolink, ancré devant Plouzané, au niveau de goulet de Brest. Pendant que ces deux prototypes commencent à produire, la Région Bretagne continue de préparer le terrain en poursuivant ses travaux sur le polder de Brest (220 millions d’euros d’investissement) et en déblayant le terrain de la ferme pilote de Groix qui devrait recevoir, début 2021, quatre machines sur la première ferme pilote française (trois autres sont annoncées en Méditerranée). Eolfi et Naval Energy s’appuient sur le potentiel de la côte française, sur des fonds de moins de 200 m (contre jusqu’à 50 m pour l’éolien posé). Pionnière dans sa méthodologie de « dérisquage » des zones (déminage juridique et agrégations des innombrables autorisations), la Région Bretagne continue de progresser avec la matérialisation d’une nouvelle zone de 500 km² dédiée aux éoliennes flottantes, à une dizaine de kilomètres du périmètre de la ferme pilote de Groix - Belle-Ile. Sur ces sites de production d’énergie totalement décarbonée, la production d’hydrogène offre de formidables débouchés pour la consommation énergétique de demain. Engie, pour ne citer que cette société, travaille actuellement très sérieusement la question pour ce qui n’est plus un projet ou un concept abstrait à travers la planète.
Le Télégramme 21-09-2018
La première éolienne flottante installée sur les côtes françaises, au large du Croisic (Loire-Atlantique), a commencé à alimenter le réseau électrique, ont annoncé les porteurs du projet. "Le raccordement du câble d'export électrique puis une ultime série de tests réalisés ces derniers jours ont permis à l'éolienne Floatgen (...) d'entrer définitivement en production ce mardi 18 septembre", indique un communiqué. Cette annonce constitue "le point de départ d'un déploiement en série d'éoliennes en mer et représente une opportunité unique de devenir leader mondial de l'éolien flottant", ajoute le document. Cette première éolienne marine en France, de taille modeste par rapport à celles qui seront amenées à lui succéder, a la particularité d'être flottante. Il s'agit d'une technologie encore émergente. Equipée d'une turbine de deux mégawatts, elle repose sur un flotteur de forme carrée et de couleur jaune, ancré au fond marin par des câbles en nylon, une fibre synthétique élastique et non corrosive. Installée au sein du site d'expérimentation de l'Ecole centrale de Nantes SEM-REV elle permettra d'alimenter en électricité l'équivalent de 5.000 habitants, soit la taille de la ville du Croisic et ses environs. Installée par 33 mètres de fond, cette première éolienne flottante préfigure l'installation au cours des prochaines années de fermes éoliennes flottantes pilotes puis commerciales.
Lefigaro.fr avec l'AFP 20-09-2018
Les chantiers battent leur plein sur le Grand Paris, au même titre que les travaux préparatoires. Les attributions de marchés, elles, ne sont pas en reste. Après le méga lot de la ligne 16 attribué au mois de février dernier, deux importants marchés (matériel roulant et systèmes) ont été notifiés hier. Mais 2018, et surtout 2019, réservent d’autres annonces. L’attribution du deuxième lot du marché de génie civil de la ligne 16 ne devrait plus tarder. On saura début octobre qui sera chargé des travaux entre l’ouvrage de raccordement au site de maintenance d’Aulnay (inclus) et la gare de Chelles (exclue). Le premier marché de génie civil de la ligne 17, quant à lui, sera attribué en fin d’année ou début 2019, pour les travaux entre Le Bourget RER (exclus) et Triangle de Gonesse. Les réponses des entreprises à cet appel d’offres permettront d’examiner la faisabilité technique d’une mise en service du tronçon entre Le Bourget RER et Le Bourget Aéroport pour 2024 (la mise en service du reste du lot étant prévue pour 2027). Par ailleurs, un nouveau dossier sera remis aux entreprises cet automne pour le marché de génie civil de la section souterraine de la ligne 18, entre Aéroport d’Orly (inclus) et Palaiseau (inclus). Après la notification en septembre des deux premiers marchés systèmes de la ligne 15 sud relatifs à la haute tension/basse tension et voie ferrée/caténaire, la SGP doit désigner les attributaires des trois autres marchés systèmes d’ici la fin d’année. Ceux-ci concernent : les systèmes embarqués sur le matériel roulant des lignes 15, 16 et 17; l’automatisme de conduite des lignes 15, 16 et 17; et la traction pour la ligne 15 sud. Douze marchés systèmes supplémentaires seront notifiés en 2019 et trois appels d’offres seront lancés en 2018. Pour ce qui est des marchés liés aux centres d’exploitation et à l’aménagement des gares et ouvrages annexes, la SGP annonce trois nouveaux marchés relatifs au centre d’exploitation Champigny-sur-Marne d’ici la fin de l’année, incluant le marché de génie civil qui sera notifié d’ici à la fin septembre. Avant la fin de 2018, on saura également qui remporte le marché des travaux préparatoires du centre d’exploitation Aulnay (lignes 16 et 17). Enfin, le marché pour les travaux de construction du centre d’exploitation Vitry (ligne 15 Sud) sera attribué début 2019. Les avis pour les travaux de construction du centre d’exploitation d’Aulnay et pour le centre d’exploitation Palaiseau (ligne 18) seront par ailleurs publiés avant la fin 2018. Enfin, sur la ligne 15 sud, le marché pour les travaux d’aménagement des 17 ouvrages annexes entre Noisy-Champs et Créteil l’Échat a été publié et sera notifié au troisième trimestre 2019. À la fin de cette même année seront attribués les marchés pour les travaux d’aménagement sur les secteurs Le Bourget (lignes 16 et 17) et Saint-Denis Pleyel (lignes 14 Nord, 16 et 17 Sud). Les marchés d’aménagement des gares et des ouvrages annexes ont également été lancés en juillet avec, notamment, l’appel à candidatures du premier marché sur la ligne 15 sud, comprenant 17 ouvrages annexes ainsi que les marchés des gares Saint-Denis Pleyel et Le Bourget RER. Ces marchés constituent la troisième vague de marchés de travaux après ceux de génie civil et de systèmes.
Constructioncayola.com 25-09-2018
Le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté une requête en référé de l'association Alsace Nature qui contestait un arrêté préfectoral autorisant la mise en chantier d'un projet controversé de rocade (GCO) à l'ouest de la capitale alsacienne. "Les juges des référés ont considéré que la suspension de l’arrêté porterait une atteinte d’une particulière gravité à l’intérêt général", a expliqué le tribunal. Les travaux, "déclarés d’utilité publique et urgents", "poursuivent un objectif d'aménagement du territoire" qui tend à "l'amélioration et la sécurité de la circulation" et à "la réduction des impacts de la traversée de l'agglomération strasbourgeoise", ont estimé les juges. L'avocat d'Alsace Nature, François Zind, a dit "réfléchir à un pourvoi en cassation, car on est face à une décision incompréhensible". Le référé constituait l'un des derniers espoirs pour les opposants au projet, soutenus sur place mardi par l'eurodéputé EELV Yannick Jadot. Ceux-ci souhaitent interrompre la construction du Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg, dont les travaux préparatoires ont commencé. "C'est un sentiment profond d’écœurement pour la mobilisation des habitants qui veulent protéger un patrimoine culturel, environnemental et historique", a expliqué Yannick Jadot, lors d'une manifestation à Strasbourg. Arborant des banderoles "Tous unis contre le GCO" et des pancartes "GCO, crime contre la vie", plusieurs centaines d'opposants se sont réunis en fin d'après-midi à proximité de la préfecture du Bas-Rhin, a constaté un journaliste de l'AFP. Depuis l'évacuation de quelques dizaines d'opposants d'une Zone à défendre (ZAD) à Kolbsheim (Bas-Rhin) le 10 septembre, des déboisements ont été effectués sur le tracé de la future rocade, générant des tensions entre opposants et forces de l'ordre. Ce mardi, deux opposants ont été condamnés à 3 et 8 mois de prison avec sursis par le tribunal de grande instance de Strasbourg pour "violences volontaires sans interruption totale de travail" à l'encontre de gendarmes lors de mobilisations. Selon ses promoteurs, le projet GCO doit délester l'autoroute A35, régulièrement engorgée, en absorbant le trafic du nord au sud de l'Alsace. La mise en service de cette rocade de 24 km, essentiellement payante, est prévue en 2021.
A.F.P. 25-09-2018
La carte d’identification professionnelle du bâtiment et des travaux publics (BTP) est définitivement entrée en vigueur le 1er octobre 2017 pour lutter plus efficacement contre le travail illégal et la fraude au travail détaché. Mais après un an d’existence, elle est encore loin d’avoir fait ses preuves. Chaque salarié est, depuis cette date, censé porter en permanence sur lui, pendant le chantier, une carte établie par la Caisse des congés payés du bâtiment et fournie par son employeur, moyennant 10,80 euros. Elle précise son identité, photo à l’appui, mais surtout son statut : salarié, intérimaire ou travailleur détaché, c’est-à-dire des salariés étrangers européens envoyés en France pour des missions théoriquement temporaires. Un code QR doit permettre le contrôle rapide des informations par les inspecteurs du travail, munis d’une application ad hoc pour smartphone. Fin juillet, sur un effectif global de 1,63 million de salariés, 1,3 million de cartes avaient été délivrées par environ 75 % des entreprises, dont environ 81 000 à des travailleurs détachés. Mais le déploiement s’est opéré lentement, région par région, commençant par le Sud-Ouest et finissant par l’Ile-de-France. Ce n’est que fin août que les inspecteurs d’Ile-de-France, par exemple, se sont vus équiper des indispensables lecteurs de code QR (dont les gendarmes devraient également être bientôt munis).
Le Monde 27-09-2018
Les organisations patronales devraient accepter de renégocier l'assurance chômage dans le cadre fixé par le gouvernement, même si aucune n'avait encore pris de décision formelle mercredi. "La culture de la chaise vide n'est pas celle de la CPME", a déclaré à l'AFP son président François Asselin. "Nous sommes naturellement portés vers la négociation", a-t-il ajouté, tout en précisant que les instances de la CPME allaient examiner le texte avant de donner leur réponse d'ici à "huit à 15 jours". De son côté, le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé mardi au Monde "qu'il recommanderait" au conseil exécutif de l'organisation, qui se tient le 1er octobre, "d'envisager d'entrer en négociations à partir de la lettre de cadrage". Dans cette lettre, le gouvernement arrête un objectif d'économies de 3 à 3,9 milliards d'euros sur trois ans pour l'assurance chômage, et veut entre autres revoir les dispositifs sur l'activité réduite et les droits rechargeables, tout en limitant le recours aux contrats de très courte durée. "Les orientations esquissées par le ministère du Travail nous semblent suffisamment ouvertes pour permettre la discussion", a jugé M. Roux de Bézieux. Il a aussi estimé que le système "doit être changé", "en se posant notamment la question (...) du montant et de la durée des indemnisations". "La dégressivité peut aussi être une option, sans que ce soit l'alpha et l'oméga de la réforme", a-t-il ajouté. La CPME est de son côté particulièrement hostile à la proposition de bonus-malus sur les contrats courts.
A.F.P. 26-09-2018
Le roi Salmane d'Arabie saoudite a inauguré un train à grande vitesse reliant La Mecque à Médine, considéré par les autorités comme le plus grand projet de transport de la région du Moyen-Orient. Le système de train à grande vitesse de Haramain transportera les pèlerins musulmans, ainsi que des voyageurs réguliers, sur 450 kilomètres entre les deux villes saintes de l'islam via le port de Jeddah en deux heures. "Ce projet est considéré comme le plus grand projet de transport au Moyen-Orient", a déclaré Mohammed Falaha, un chef du projet Haramain. Trente-cinq trains, capables de rouler à 300 km/h, transporteront d'une ville à l'autre des centaines de passagers en deux heures, contre environ cinq heures auparavant, ont déclaré des responsables des transports. Fin 2011, le consortium espagnol Al Shoula, composé de 12 entreprises espagnoles et de deux saoudiennes, avait raflé ce méga-contrat devant des concurrents allemand, japonais et français. Il représentait au départ 6,7 milliards d'euros. En 2016, la mise en service avait été repoussée à mars 2018 et l'Arabie saoudite avait accepté un paiement supplémentaire de 150 millions d'euros pour compenser les surcoûts liés aux travaux réalisés en plein désert, mais aussi à la mise en marche des trains et à l'installation des gares sur le parcours. En mai dernier, le consortium espagnol avait annoncé un nouveau surcoût de 210 millions d'euros pour Ryad.
A.F.P. 25-09-2018
Toulouse les 3 et 4 octobre 2018
Thème : La maintenance des ouvrages de génie civil.
Contact et réservation :
Karine Lhuillier
06.11.49.31.48
Mail : lhuillier.karine@laposte.net