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Le secteur du bâtiment et des Travaux Publics a salué mardi, via plusieurs organisations, l'annonce par le gouvernement d'une pause sur la hausse des taxes sur les carburants, un geste destiné à apaiser la crise des "gilets jaunes". La Fédération française du bâtiment (FFB) "salue la décision raisonnable du gouvernement", dit dans un communiqué Jacques Chanut, président de cette organisation dont les membres revendiquent deux tiers des employés du secteur. Edouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé mardi que le gouvernement suspendait pour six mois la hausse de la fiscalité sur le carburant. Ces annonces, faites dans un "souci d'apaisement", sont destinées à sortir de la crise des "gilets jaunes", celle-ci étant à l'origine de multiples violences et dégradations dans le pays. La FFB se tient à la disposition de M. Philippe "afin que la courte période de moratoire soit mise à profit pour trouver une voie de sortie supportable par les entreprises et le budget de l'État, au profit de la transition écologique", dit M. Chanut. Le bâtiment était notamment opposé à la suppression, décidée dans le cadre du projet de budget 2019, d'une réduction jusqu'alors appliquée sur la taxe intérieure de consommation (TICPE) sur le gazole non routier (GNR), alourdissant la facture pour les entreprises concernées. Le gel des hausses de taxe est un "nécessaire geste d'apaisement (...) de nature à calmer la colère des entrepreneurs de Travaux Publics", a renchéri dans un communiqué Bruno Cavagné, à la tête de la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP), qui revendique 300.000 emplois. Du côté de l'artisanat, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), qui regroupe plus de 400.000 entreprises de moins de 20 salariés, a aussi marqué sa satisfaction. "Je souhaite que la suspension des augmentations fiscales contestées permette de réconcilier les forces vives de notre pays", a déclaré dans un communiqué Patrick Liébus, son président, estimant que les annonces de mardi tranchaient avec les "non-décisions" faites la semaine précédente dans un discours du président de la République, Emmanuel Macron. La Capeb a réitéré la demande de réintégration des travaux sur les fenêtres dans les avantages fiscaux donnés aux particuliers en cas de rénovation de leur logement, mesure réclamée depuis des mois par le secteur.
AFP 04-12-2018
Pierre Verzat, président du directoire de Systra, prend la tête de Syntec-Ingénierie pour un mandat de deux ans. Il succède à Nicolas Jachiet. Pierre Verzat (Polytechnique, ENSTA Paris), qui siégeait depuis 5 ans au sein du conseil d’administration de Syntec-Ingénierie, et se dit « fier et heureux » d’en prendre la tête, a d’ores et déjà défini son programme, autour de trois axes qualifiés de « majeurs » et « dans la continuité de l’action de Nicolas Jachiet ».
Lemoniteur.fr 30-11-2018
Si la FNTP se félicite de l'aboutissement du projet de Loi d'orientation des mobilités (LOM) , présentée au Conseil des ministres ce 26 novembre, elle rappelle la nécessité de "sécuriser la trajectoire financière de l' AFITF dès 2020. Le projet LOM marque une victoire : c'est la première fois qu'une loi de programmation des infrastructures de transport est votée. Elle fixe les grandes priorités d'investissement de l'Etat pour les 5 prochaines années, dans une logique de transparence et de visibilité pour les acteurs des travaux publics. Pour Bruno Cavagné, président de la FNTP, "la programmation d'un montant de ressources pour l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) jusqu'en 2022 est à souligner mais cette trajectoire connaît un creux incompréhensible à partir de 2021". En conséquence, il demande "que soient sécurisées les recettes de l'agence sur les prochaines années grâce à l'affectation de ressources pérennes". En leur absence, cette trajectoire budgétaire de l'AFITF pourrait être remise en cause. Une clause de revoyure est par ailleurs indispensable pour s'assurer du respect des ambitions affichées. L'institution d'un Conseil d'orientation des infrastructures auprès du ministre des Transports remporte également tous les suffrages mais pourrait être "renforcé avec une mission d'études, de suivi, d'alerte et de programmation". La FNTP suggère enfin que de nouveaux modèles de financement soient étudiés (sociétés de projet, contrats de performance etc.), qu'à l'image de ce qui vient d'être voté en Allemagne (loi d'accélération des projets d'infrastructures), une simplification des procédures et une lutte contre les recours abusifs soient mises en place.
Constructioncayola.com 30-11-2018
Initialement, le gouvernement devait dévoiler le 26 novembre les tarifs des péages autoroutiers applicables à partir du 1er février. Face à la grogne des « gilets jaunes », les pouvoirs publics avaient déjà recalé cette réunion au 11 décembre. Ils viennent encore de la reporter, sans communiquer de nouvelle date. C’est que les nouveaux tarifs risquent d’alimenter la colère des « gilets jaunes ». Non seulement une hausse des péages est prévue, mais elle devrait être plus importante que les années précédentes. Selon Reuters, elle serait de 1,8 % en moyenne en 2019 contre 1,55 % cette année. Selon le JDD, cette augmentation irait de 1,03 % à 2,04 % suivant les réseaux. Or le gouvernement n’a pas de marge de manoeuvre sur ce dossier. Ces hausses résultent de l’application d’une formule tarifaire contenue dans les contrats entre l’État et les exploitants d’autoroutes (Vinci, Eiffage, Abertis…). Elles sont calculées en intégrant 70 % du coût de l’inflation. Des hausses supplémentaires sont prévues cette année, car les sociétés d’autoroute font 700 millions d’euros de travaux (échangeurs, élargissement de voies…) commandés par l’État.
Le Figaro 05-12-2018
À l’initiative de Jean-Charles Larsonneur, le député LREM de la 2e circonscription du Finistère, 18 députés viennent d’adresser un courrier au Premier ministre. Ces parlementaires se disent « préoccupés » suite aux premières annonces dévoilées dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) s’agissant des Énergies marines renouvelables (EMR), et en particulier de l’éolien flottant. Selon les éléments communiqués aux Assises de la Mer à Brest le mercredi 28 novembre, seraient envisagés à ce stade deux appels d’offres de 250 MW, l’un en 2021 en Bretagne Sud, l’autre en 2022 en Méditerranée, pour un prix de 110-120 € le MW. D’autres appels d’offres seraient prévus jusqu’en 2024 pour un total de 500 MW, puis sur un rythme de 500 MW par an à partir de 2025. « Ces annonces nous paraissent notoirement insuffisantes pour répondre à l’ambition de développer une véritable filière industrielle compétitive de l’éolien flottant en France », écrivent les 18 députés bretons qui rappellent les objectifs fixés par les régions françaises, à savoir l’installation de 4 GW d’éoliennes flottantes sur le territoire national d’ici à 2030. Le différentiel est particulièrement élevé dans la péninsule bretonne qui prévoyait 1,5 GW à elle seule. « À cet égard, nous déplorons que l’appel d’offres initialement prévu en 2019 pour la Bretagne Sud soit décalé à 2021 pour 250 MW seulement, alors que nombre d’acteurs considèrent que 750 MW sur cette période seraient un minimum pour initier une filière pérenne ». Les parlementaires bretons attirent l’attention d’Édouard Philippe sur le fait que la Région Bretagne « a consenti un investissement considérable dans l’aménagement du port de Brest, à hauteur de 220 M€, pour accueillir des installations EMR susceptibles de créer des centaines d’emplois ». Ils demandent donc à Édouard Philippe « d’intervenir instamment pour que la filière de l’éolien flottant puisse trouver toute sa place dans le mix électrique français. C’est l’ensemble d’une industrie et des milliers d’emplois sur nos territoires qui sont en jeu ».
Laviedesreseaux.fr 18-12-2018
Malgré les réformes et la reprise d'une partie de sa dette par l'État à l'horizon 2022, SNCF Réseau reste dans une situation financière fragile, selon un rapport publié par la Cour des comptes qui juge inévitable une hausse de l'aide de l'Etat. La hausse importante des coûts dus au renouvellement du réseau et de faibles gains de productivité pèsent notamment sur les comptes de SNCF Réseau. La Cour, s'inquiète que «SNCF Réseau a eu massivement recours à l'emprunt, provoquant une dérive de sa dette, qui atteignait 46,6 milliards d'euros en 2017 et devrait s'élever à 62,6 milliards d'euros en 2026». La rénovation du réseau, première priorité de l'entreprise, est menacée car l'État «a trop peu accompagné les besoins de financements» nécessaires au programme de renouvellement. SNCF Réseau ne pourra pas assumer sa mission «sans augmentation de l'aide de l'État», dit la Cour. «Le soutien public par des subventions d'investissements (...) demeure incontournable», souligne l'institution. En plus, la Cour préconise «des réductions d'effectifs» permises par des gains de productivité, notamment grâce à la sous-traitance de certaines missions. Elle recommande par ailleurs à SNCF Réseau de renégocier l'accord sur l'organisation du temps de travail.
La Dépêche du Midi 05-12-2018
Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris a adopté le 28 novembre le budget 2019 de l'établissement pilote du Grand Paris express, qui a été augmenté de 41% par rapport à 2018. Avec une enveloppe totale de 3,9 milliards d'euros (dont 3,3 en emprunt) pour 2019, la Société du Grand Paris augmente son budget de 41%, traduisant ainsi "la montée en puissance des chantiers du nouveau métro et le lancement de nouvelles phases du projet avec, notamment, les travaux relatifs aux systèmes", précise la SGP. Le président du conseil de surveillance Patrick Braouezec a salué "le rythme soutenu du nouveau métro" et "l'engagement de transparence" du directoire qui a établi le budget dont la majeure partie sera dédiée aux investissements. La ligne 15 Sud qui partira de Pont de Sèvres à Noisy Champs aura la plus grosse part avec 1,134 milliards d'euros, suivie de la prolongation nord de la ligne 14, la ligne 16 et la 17 sud qui seront toutes trois financées à hauteur de 714 millions d'euros. La ligne 14 sud, quant à elle, sera dotée d'une enveloppe de 605 millions d'euros. L'autre moitié du budget de la Société du Grand Paris contribuera à "la modernisation des réseaux existants" menée par Ile-de-France Mobilités sur le projet Eole, les lignes 11 et 14 et le schéma directeur des RER. Les dépenses de fonctionnement (subventions, frais financiers, dépenses liées au personnel) s'élèveront enfin à 388 millions d'euros. En parallèle, les caisses de la Société du Grand Paris bénéficieront d'un apport de 587 millions d'euros issus des fiscalités franciliennes, sachant que la loi de finances 2019 prévoit le versement d'une taxe additionnelle de séjour aux ressources de la SGP.
Batiactu.com 30-11-2018
Le viaduc d'Echinghen (Pas-de-Calais), classé parmi les ouvrages "gravement altérés" selon le ministère des Transports, va être rénové, a annoncé la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef). Ces travaux permettront de remplacer "dix câbles corrodés" sur les 320 présents sur la structure, a précisé Julien Castres Saint-Martin, directeur délégué au patrimoine du groupe Sanef, lors d'une visite de chantier. Long de 1.301 mètres, ce viaduc constitue le plus long pont du Pas-de Calais et permet de relier Boulogne-sur-Mer à la région parisienne. Sa rénovation, dont le coût est estimé à "plusieurs millions d'euros", s'étalera entre 15 et 20 nuits réparties sur une durée d'un an. Les premiers remplacements auront lieu les nuits du 3 et 4 décembre, selon l'obtention ou non de l'arrêté préfectoral. Pour permettre ces restaurations nocturnes, la portion d'autoroute A16, empruntée par près de 10.000 véhicules et 2.000 poids-lourds chaque jour, sera interdite de 21H00 à 06H00. Le trafic ne s'effectuera qu'en journée et sur une seule voie limitée à 90km/h. Cette décision ne représente pas "de danger pour la circulation", a assuré M. Castres Saint-Martin. Ces travaux ont été prévus à la suite de l'effondrement, le 14 août, du pont Morandi dans la ville italienne de Gênes. Après cette catastrophe meurtrière, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, avait publié le 26 septembre une liste de 164 ouvrages sur le réseau routier national ayant besoin d'être réhabilités. Le viaduc d'Echinghen avait alors été classé parmi les deux ouvrages de la catégorie 3U "dont la structure est gravement altérée et nécessite une intervention urgente", avec le viaduc de Caronte à Martigues (Bouches-du-Rhône).
A.F.P. 30-11-2018
C'est un phénomène qui concernerait une centaine d'ouvrages d'art en France. La réaction sulfatique interne (RSI) est une maladie qui touche le béton, provoquée par la libération différée d'ettringite, un hydrate riche en sulfates. Ce composé minéral, censé se former au moment du coulage, est parfois libéré lorsque le béton a durci, avec pour conséquence de le déformer, de le faire gonfler et de le fissurer. Une réaction qui peut intervenir plusieurs années après la construction de l'ouvrage. Seules les pièces massives (piles de pont, chevêtres, culées, poutres préfabriquées, etc. ) sont concernées, sur certaines zones localisées. En France, la prise en compte de cette problématique est relativement récente, les premières recommandations techniques ayant été publiées en 2007. Le barrage de Bimont, situé à Saint-Marc-Jaumegarde, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), fait figure d'exception, car il est assez rare que cette réaction se produise sur ce type d'ouvrage. Sur cette réalisation, mise en service en 1952, de 87 m de haut et dont la ligne de crête atteint les 180 m de long, les premières fissures ont été découvertes dans les années 1960, au niveau des zones où le béton a gonflé. Seule la rive droite est touchée. Avant d'intervenir, deux campagnes d'auscultation et de repérage ont été menées en 2009 et 2012. Des observations ensuite compilées par une maquette numérique. Depuis septembre 2017, le barrage est sous perfusion. Avant chaque opération, la zone fissurée est examinée à l'aide d'une caméra endoscopique pour affiner l'inclinaison et la position de chaque forage. Une fois le coulis injecté, un carottage de la partie traitée est effectué. Début novembre, les équipes avaient déjà réalisé 296 forages sur les 308 prévus, pour un total de 60 m3 de coulis de béton à injecter.
Lemoniteur.fr 30-11-2018
Les syndicats ont reproché mercredi au patronat de "mettre le feu aux poudres" dans la négociation sur l'assurance chômage en proposant des mesures qui amoindriraient les droits des demandeurs d'emploi, en pleine crise des "Gilets jaunes". Les huit organisations syndicales et patronales représentatives du privé se rencontraient pour une nouvelle séance de négociation sur la convention qui doit aboutir à des économies de 1 à 1,3 milliard d'euros par an pendant trois ans. Dans ce cadre, le patronat a proposé une série de mesures touchant aux règles d'indemnisation : revoir les seuils d'accès, redéfinir la formule de calcul du montant versé ou encore moduler la durée des versements. Pour avoir droit à l'indemnisation, il est ainsi proposé que le demandeur d'emploi ait travaillé quatre mois dans les douze derniers plutôt que dans les 28 derniers. La durée d'allocation serait également calculée en fonction du travail effectué dans les 24 derniers mois et non plus 28. Ces mesures permettraient de réaliser 360 millions d'euros d'économies, selon le patronat. La deuxième proposition est de verser une allocation identique chaque mois, équivalente à 30 jours d'indemnisation. Les allocations des jours manquants seraient reportées en fin de droits. Cette mesure permettrait, en régime de croisière d'économiser, "un peu moins de 400 millions d'euros d'économie". Le patronat propose également de moduler les indemnités en fonction de "l'intensité de travail". Les personnes qui cumulent donc courtes périodes de chômage et emploi verraient leurs indemnités étalées sur une plus longue période, façon d'éviter que la situation ne perdure. Cette mesure rapporterait entre 800 et 900 millions d'économies au régime. Il propose par ailleurs de revoir la formule de calcul des indemnisations pour introduire une forme de dégressivité des allocations pour les hauts salaires. Pour le négociateur de la CGT, Denis Gravouil, ces propositions sont "totalement irresponsables au regard de la situation sociale dans le pays, des revendications des Gilets jaunes" et des "travailleurs précaires" de "vivre dignement". Pour le négociateur de la CFDT, Eric Courpotin, et Michel Beaugas de FO, "c'était maladroit" de la part du patronat. Pour la CFDT, le patronat a fait "le choix de tout mettre sur la table", ce qui a "l'avantage d'être très clair". "J'espère qu'ils vont entendre qu'il y a des lignes rouges et que l'heure est à la responsabilisation", a déclaré la secrétaire générale adjointe Marylise Léon. "Il serait temps que les entreprises s'engagent dans des solutions qui pourraient permettre de sortir de la crise". Le négociateur du Medef, Hubert Mongon, explique qu'une négociation "n'est jamais hors sol". Mais les pistes de solution proposées doivent répondre au "maintien d'un dispositif assurantiel" ainsi qu'à la "trajectoire financière" telle que l'a définie le gouvernement. Ce projet doit aussi "faire en sorte que l'on puisse sauvegarder dans toute la mesure du possible les droits des allocataires et préserver le niveau de contribution de l'entreprise", dit-il.
Reuters 05-12-2018
La mobilisation pour l'apprentissage se poursuit. Une plateforme en ligne sera bientôt en place pour renseigner les jeunes et leurs familles sur la filière de l'apprentissage (formations, métiers, centres). S'y ajoutera un chatbot ouvert 24h sur 24h (logiciel qui permet de mener des conversations en ligne) pour poser des questions plus précises. C'est le projet «Walt» lancé avec le soutien des ministères du travail et de l'Éducation par les principaux acteurs de l'apprentissage. À savoir, cinq réseaux de centre de formation d'apprentis (CFA) incluant les Compagnons du devoir et les Maisons familiales rurales, l'Association nationale des apprentis de France (ANAF) ainsi qu' Opcalia/Octalia, organisme en charge de collecter le financement de la formation. Ce projet de promotion de l'apprentissage sera opérationnel d'ici la fin de l'année avec un budget de départ qui tourne autour de 600.000 euros. Le gouvernement met actuellement en œuvre sa réforme d'envergure pour doper cette filière considérée comme un tremplin vers l'emploi - son taux d'insertion est de 70% - mais trop souvent dénigrée. Avec l'apprentissage, le jeune alterne entre cours théoriques en centre de formation d'apprentis (CFA) et pratique en entreprise. Concrètement, le chatbot sera accessible via Facebook Messenger et permettra aux jeunes et à leurs parents de poser des questions sur les formations et les centres de formation d'apprentis (CFA) qui y préparent, sur la manière de trouver une entreprise ou encore sur leurs droits en tant qu'apprentis. La plateforme en ligne fournira également des informations pratiques aux jeunes et la possibilité de chercher une entreprise d'accueil via un job board (site d'emploi) qui agrégera les offres d'emploi. Les partenaires du projet planchent également sur un «label entreprise» pour différencier les entreprises les plus vertueuses en matière d'apprentissage (accueil et accompagnement des alternants etc.), qui devrait voir le jour courant 2019.
Le Figaro 26-11-2018
Grâce à son expérience dans l'installation d'éoliennes flottantes, Bourbon Subsea Services a pu mettre en oeuvre rapidement et efficacement la phase d'ingénierie de ce projet clé en main, initié en mai 2018. Le déploiement de toutes les phases opérationnelles, et notamment le remorquage du flotteur jusqu'à Dundee, la pré-installation du dispositif d'ancrage à 4 lignes et l'installation de l'éolienne entièrement assemblée sur site, a été optimisé grâce à l'utilisation de la chaîne d'approvisionnement locale. L'équipe projet de Bourbon a travaillé en étroite collaboration avec Cobra Wind, le maître d'oeuvre, et avec Principle Power, le concepteur des fondations flottantes semi-submersibles ainsi que Vryhof, le fournisseur du système d'ancrage. « Ce projet clé en main d'installation d'éolienne réalisée dans le respect du planning, de façon sûre et efficace conforte notre expérience acquise depuis 2011. Cette opération confirme la position de leadership de Bourbon sur le marché de l'installation des parcs éoliens offshore flottants. Nous sommes heureux d'avoir été sélectionnés pour ce projet pionnier et d'avoir déployé notre équipe expérimentée afin d'aider Cobra Wind à atteindre une étape majeure du développement du parc éolien de 50MW de Kincardine », commente Patrick Belenfant, Directeur Général de Bourbon Subsea Services .
Laviedesreseaux.fr 29-11-2018
Le gouvernement panaméen vient d'attribuer à un consortium chinois un contrat de 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour la construction d'un pont sur le canal du Panama, après la visite officielle dans le pays du président chinois Xi Jinping. "Le Panama avance dans ses relations avec la Chine et sans aucun doute ce projet qui démarre aujourd'hui fait partie du rapprochement et de la confiance mutuelle entre les deux pays", a déclaré le président panaméen, Juan Carlos Varela. Il s'agit de l'un des plus grands projets de construction dans l'histoire du Panama, autrefois chasse gardée des États-Unis, qui est aujourd'hui une pièce essentielle dans la stratégie de Pékin pour étendre son influence en Amérique Latine. Le consortium Panama Cuarto Puente, composé de la China Communications Construction Company (CCCC) et de sa filiale China Harbour Engineering Company (CHEC), a été chargé de concevoir et construire un pont au-dessus du canal du Panama. Le groupe chinois était en concurrence avec des entreprises d'Espagne, d'Italie, de Corée du Sud, mais aussi de Chine. Aucun groupe français n'était en lice.
A.F.P. 05-12-2018
11 décembre 2018
Présidée par Xavier NEUSCHWANDER (Commission Technique et Innovation de la FNTP) la journée de l'innovation aura lieu à la maison des travaux publics - 3 rue de Berri - 75008 Paris
La place de l'homme dans l'innovation
10H00 : L'innovation au service de l'homme sur les chantiers
11H50 : Remise des Trophées des TP 2018 avec Le Moniteur - (1ère partie)
Cocktail déjeunatoire
14H00 : Les infrastructures innovantes au service de l'homme
16H00 : Remise des Trophées des TP 2018 avec Le Moniteur - (2ème partie)
16H30 : Table ronde : Datas et intelligence artificielle dans les TP
Et tout au long de la journée, pitchs des jeunes pousses innovantes !
Animée par la journaliste Sandra FREEMAN
Sur invitation uniquement, si vous souhaitez avoir plus d' informations : dtr3@fntp.fr