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Le secteur de la construction devrait poursuivre son ralentissement en France l'an prochain après un net coup de frein anticipé en 2018, selon une étude publiée par le groupe Euler Hermes. La croissance en volume du secteur de la construction devrait ralentir à 1,5% en 2019 après une hausse de 1,6% en 2018, elle-même en décrochage par rapport à celle de 2,5% de 2017, selon les prévisions du groupe d'assurance-crédit. Le secteur du logement est particulièrement touché, indique Euler Hermes. A fin août 2018, le nombre de permis de construire cumulé sur 12 mois accusait un repli annuel de 7,9%, tandis que les mises en chantier chutaient de 10,2%. A comparer à des hausses respectives de 14% et 17% en août 2017. Les dernières données vont dans le même sens : -3,6% pour les mises en chantier de logements en général sur les trois mois à fin octobre par rapport aux trois mois précédents, selon le ministère de la Cohésion des territoires, et -17,3% en rythme annuel pour les réservations dans le neuf entre juillet et septembre, selon la Fédération des promoteurs immobiliers. Dans ce contexte de ralentissement, les entreprises françaises du bâtiment, prises entre une baisse de leur chiffre d'affaires et une hausse de leurs coûts de main d'oeuvre et de matériaux de construction, devraient afficher une rentabilité en baisse. Déjà, lors du cycle actuel (2008-2018), les sociétés françaises ne sont pas parvenues à retrouver leur niveau de marge d'avant la crise qui était de 13% en terme d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) sur chiffre d'affaires, indique Euler Hermes. En 2018, la marge moyenne du secteur devrait avoir été "proche de 9%", indique la filiale du groupe Allianz. En outre, les entreprises françaises ont plus de mal à se faire payer. Les délais de paiement moyen ont augmenté de sept jours entre 2016 et 2017 et s'élèvent désormais à 75 jours. Le ralentissement touche également les Etats-Unis (+2,1% en 2019, contre +3,0% en 2018) et la Chine (+4,4% en 2017, +4,2% attendu en 2018 et +4,0% prévu en 2019). La moindre appétence pour la construction immobilière devrait être en partie compensée en France par le projet de réseau de transport Grand Paris Express, indique Euler Hermes. Ce réseau, qui se présente comme le plus grand projet urbain en Europe, prévoit 200 km de lignes de métro automatiques et 68 gares. L'assureur-crédit cite aussi la nouvelle loi Elan sur le logement qui a notamment pour but de réduire le nombre de recours en justice contre les permis de construire et donc d'accélérer les procédure de construction des logements.
Reuters 11-12-2018
La société gestionnaire du projet de liaison du Charles-de-Gaulle Express, officiellement enregistrée en octobre dernier sous le nom de “gestionnaire d’infrastructure CDG Express”, a désormais un président en la personne de Grégoire Marlot, déjà préfigurateur de la structure depuis le printemps dernier, qui a été désigné à cette fonction. Rappelons que CDG Express est un projet de liaison ferroviaire francilien de plus de 2 milliards d’euros devant voir le jour en 2023 entre la gare de l’Est, à Paris, et l’aéroport Charles-de-Gaulle. Abandonné une première fois en 2011, il a finalement été relancé en 2014.
Acteurs Publics 07-12-2018
La commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale vient de nommer, comme corapporteurs sur le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), les 5 députés Bruno Millienne (MoDem, Yvelines), Bérangère Couillard (LREM, Gironde), Matthieu Orphelin (LREM, Maine-et-Loire), Bérangère Abba (LREM, Haute-Marne) et Zivka Park (LREM, Val-d’Oise). Ce projet de loi, présenté le 26 novembre par la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et qui sera examiné au Sénat en séance publique en février 2019, a pour ambition de réformer l’organisation des transports publics et des mobilités en France. Il prévoit notamment de mettre fin aux zones non couvertes par des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et de développer des zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes villes, ainsi que de consacrer 13,4 milliards d’euros d’investissement dans les transports sur la période 2018-2022. Initialement prévue dans le texte, la possibilité offerte aux élus d’instaurer un péage urbain a finalement disparu.
Acteurs Publics 05-12-2018
Le conseil d’administration de la fédération régionale des travaux publics (FRTP) d’Ile-de-France a réélu le 11 décembre José Ramos à sa présidence. Président de la fédération régionale des travaux publics (FRTP) d'Ile-de-France depuis avril 2013, José Ramos va donc effectuer un troisième mandat. Le patron de l'entreprise Essonne TP basée à Boissy-sous-Saint-Yvon et spécialisée dans les travaux de voiries, d'aménagement urbain et la pose de canalisations, a à nouveau été élu à l'unanimité des membres du conseil d'administration pour un mandat de trois ans. A l'approche de la cinquantaine, il souhaite " poursuivre le travail d'accompagnement des entreprises " engagé dès sa première élection. Très engagé dans la vie locale, il est aussi vice-président de la CCI de l'Essonne et co-président du rugby club Massy Essonne.
Le Journal du Grand Paris 11-12-2018
L'Unicem table sur une croissance de 1,5% de la production de granulats en 2018 en volume (contre une prévision initiale de +3,5% formulée fin 2017) et une hausse de 3% de la production de béton prêt à l'emploi (contre une estimation à +4% il y a un an), selon un communiqué. "Le scénario prévisionnel de 2018 a été affecté par plusieurs facteurs parmi lesquels les intempéries (froid, neige, inondations) ou encore les grèves SNCF qui ont pesé sur les livraisons de granulats", selon l'Unicem. Et "contrairement à ce qui était attendu, ce +creux+ d'activité du début d'année n'a pas été rattrapé au second semestre", a ajouté la fédération. Dernièrement, le mouvement des gilets jaunes "a un peu perturbé le secteur, notamment sur le plan de la logistique, et a retardé des chantiers en ville", a commenté le président de l'Unicem, Nicolas Vuillier. "Si le temps ne se dégrade pas d'ici la fin de l'année, on pourrait rattraper un peu de retard, mais il ne faut pas que cette histoire (les blocages routiers des gilets jaunes) continue" car "ça désorganise tout", a-t-il prévenu. Pour 2019, l'Unicem mise sur une légère accélération de la production de granulats par rapport à cette année (+2%), mais sur un essoufflement de la production de béton prêt à l'emploi (+0,5%). La demande de granulats devrait rester alimentée par le marché des travaux publics, généralement soutenu par les investissements des collectivités locales avant un cycle électoral (élections municipales de 2020, régionales et départementales en 2021), et des grands projets comme le Grand Paris et la modernisation des autoroutes, selon la fédération. En revanche, la filière du béton prêt à l'emploi devrait pâtir l'an prochain du retournement du marché du logement, tout en résistant grâce au marché non résidentiel, selon la fédération.
A.F.P. 11-12-2018
Pour les acteurs de la conception ou de la construction, le nouveau code intègre notamment les dispositions de la loi Mop, et celles relatives à la sous-traitance, les délais de paiement et la facture électronique. Pour Bercy, pilote de ce chantier réglementaire, le choix d'une entrée en vigueur au 1er avril prochain justifie la nécessité de "laisser le temps aux acteurs, acheteurs, autorités concédantes et entreprises, de s'approprier ce nouvel outil". Le code restructuré se divise donc en trois parties, la première définissant les principes communs et le socle juridique qui concerne la majorité des contrats de commande publique. Elle déroule par ailleurs la liste des parties prenantes et des différents types de contrats, incluant les contrats mixtes (lorsqu'un contrat inclut des prestations qui ne sont pas encadrées par le code). Les marchés publics sont abordés dans la deuxième partie, suivie d'un troisième volet dédié aux contrats de concession, suivant ainsi l'architecture de la transposition du droit européen. La partie sur les marchés publics, explicitée en 6 livres, suit l'avancement chronologique d'un contrat : de sa rédaction à son exécution, en passant par sa passation. La loi Mop et ses nombreuses dispositions figurent dans le livre IV qui lui est totalement dédié. La troisième partie reprend le même exercice de hiérarchisation que le second, avec l'ensemble des dispositions relatives aux contrats de concession qui concernent soit une concession de travaux publics par une collectivité, ou une délégation de services publics. Malgré le fait que le travail de codification ait été mené "à droit constant" (sans mesures nouvelles), le nouveau code de la commande publique a consacré certaines jurisprudences concernant les marchés publics et les contrats de concession.
Batiactu.com 11-12-2018
Selon une étude DLR - Vecteur +, on doit s’attendre à 71 500 chantiers estimés pour 2019 qui représenteront un chiffre d’affaires de 124 milliards d’euros. A titre de comparaison, 2018 a vu passer 72 000 chantiers (118 milliards de CA) et 2017, 63 700 chantiers. D’après cette étude, en 2019, 49% des chantiers seront pour le bâtiment et 51% pour les travaux publics. 37% seront des chantiers de chantiers de logements, et 63% de hors logements. 73% d’ordre privé, 27% de commande publique. Les 71 500 chantiers prévus en 2019 seront réalisés par 16 000 entreprises. Les 3 majors représenteront 16% de part de marché, en nombre de chantiers couverts. Viennent ensuite 25 acteurs régionaux, dont la plupart ont une emprise à l’échelle nationale. Enfin, 16 000 autres sociétés représenteront les 74% du marché restant. 31% des chantiers sont gagnés par des entreprises qui ne sont pas domiciliées sur le territoire. Ce chiffre est en hausse (la moyenne constatée est de 25% environ). La mise en concurrence est plus vive, les entreprises sont plus mobiles qu’auparavant. La taille des chantiers a augmenté de 6%, et ce au-delà du Grand Paris. La voirie porte à 58% l’activité des travaux publics.
Constructioncayola.com 10-12-2018
A Caen, le nouveau tramway vient de débuter ses premières circulations à vide. Cette phase d’essais est menée pour l’heure sur le tronçon situé entre l’avenue du 19 mars 1962 à Fleury-sur-Orne, jusqu’à la station Poincaré, boulevard Raymond Poincaré à Caen. Les premiers tests se dérouleront du 3 au 14 décembre de 20h à 5h. Ils serviront à tester les capacités de traction et de freinage du tram. "Le bruit qui sera perçu pendant ces essais ne sera pas représentatif d’une circulation classique du tramway", a précisé la communauté d’agglomération de Caen-la-Mer dans un communiqué. "En service commercial, il se fera plus discret." Dans les prochains jours, les tests se poursuivront sur d’autres tronçons puis débutera la formation des quelque 150 futurs conducteurs de Keolis dans le courant du mois de janvier. La mise en service est programmée pour la rentrée 2019.
Constructioncayola.com 07-12-2018
Le chantier du train express vers l’aéroport Charles-de-Gaulle à nouveau remis en question. Ile-de-France Mobilités, l’ex-syndicat de transports d’Ile-de-France, a demandé ce mercredi à l’Etat de suspendre les travaux du futur train rapide CDG Express au profit d’une modernisation de lignes actuelles comme le RER B. Le CDG Express doit relier Paris à l’aéroport de Roissy en 20 minutes. Le CDG Express doit relier à partir du 1er janvier 2024 la Gare de l’Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l’aéroport de Roissy. Le trajet, long de 32 kilomètres, doit durer vingt minutes et coûter 24 euros. Le nouveau train direct sera en concurrence avec ce RER B, bien moins cher mais long et souvent bondé, ainsi qu’avec la ligne 17 du futur métro du Grand Paris à partir de 2030. L’autorité régionale des transports, présidée par Valérie Pécresse (LR), souhaite obtenir des « garanties sur l’absence d’impact sur les voyageurs du quotidien, notamment du RER B », qui relie le sud de la banlieue au Nord en passant par la capitale, selon un communiqué transmis après le vote en conseil prévu ce mercredi. « Même si les bénéfices du CDG Express pour l’attractivité de notre région sont réels, les travaux générés par ce projet dans son calendrier actuel pourraient durablement détériorer la vie quotidienne de millions de Français », s’inquiète la présidente de région, estimant que « les 900.000 voyageurs du RER B sont prioritaires ». Pour Valérie Pécresse et les élus du conseil d’IDF Mobilités, « la priorité absolue (…) doit être la fiabilisation et la modernisation des lignes de train et de RER ».
20 Minutes avec A.F.P. 12-12-2018
Selon l’Arcep, 19,6 millions de locaux français sont éligibles au très haut débit (THD), soit environ la moitié des locaux sur le territoire. Un chiffre énorme mais il reste à faire bien plus puisque, selon le plan France très haut débit, la seconde moitié doit avoir accès au THD d’ici 4 ans, soit 5 millions de prise chaque année. Devant l’ampleur de la tâche, le secteur s’est organisé pour recruter car l’état actuel des ressources humaines ne permettra pas de tenir ces engagements. Le plan France très haut débit est tellement exigeant que la croissance explose, que les entreprises peinent à suivre le rythme aussi bien matériellement qu’humainement. C’est sur ce dernier point que les professionnel du secteur se sont réunis à Paris pour faire un point sur un plan devant permettre de trouver les hommes et femmes qui viendront renforcer les rangs d’un secteur qui a en cruellement besoin. Pour susciter des vocations, encore faut-il que les métiers de la fibre soient connus. C’est le but des nouveaux outils de communication présentés dont le site web Objectif Fibre. C’est d’ailleurs ce site qui est le point de départ de toute l’opération. Le site va permettre d’organiser très simplement et sans frais (les outils sont fournis gratuitement), des environnements clé en main pour toutes les opérations de promotion des métiers de la fibre. Le site s’adresse à 3 cibles : les salariés, les entrepreneurs et les prescripteurs emploi et formation. Les chiffres pour l’emploi dans le secteur de la fibre donnent le tournis puisque 22 000 personnes seront nécessaires pour tenir les objectifs d’ici 2021 soit environ 3 800 nouveaux entrants chaque année. L’offre de formation compte 6 diplômes préparant aux métiers de la fibre optique et près de 190 organismes de formation et une trentaine de plateau technique labelisés par Objectif Fibre. Et puisque 2021, c’est demain, il faut aussi penser aux reconversion d’après pose, vers les métiers de la maintenance par exemple.
Constructioncayola.com 11-12-2018
Près des deux tiers des dirigeants de PME ont constaté un impact du mouvement des gilets jaunes sur leur entreprise, indique une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises dont les résultats ont été publiés ce mardi 11 décembre 2018. Parmi ceux qui ont remarqué des conséquences directes sur leur sociétés, 34 % indiquent avoir perdu du chiffre d'affaire depuis le début du mouvement. La majorité des sondés (43 %) indiquent avoir perdu moins de 10 % de leur chiffre d'affaires au mois de novembre 2018, 36 % des dirigeants ont perdu entre 10 % et 20 %, enfin 21 % ont observé une chute de plus de 20 %. Autre conséquence, 33 % des dirigeants ont connu des retards sur leurs livraisons et 13 % ont répondu avoir dû reporter des investissements. Les récentes annonces du Président de la République n'ont a priori pas mis un terme au mouvement. S'il devait se prolonger, 38 % des dirigeants ayant constaté un impact sur leur entreprise craignent des pertes de parts de marché, 35 % risquent de devoir baisser leurs dépenses d'investissement et 30 % ont peur pour la survie de leur PME. Cependant, ces derniers ont une bonne opinion des annonces faites par Emmanuel Macron ce lundi 10 décembre 2018. Les deux tiers (66 %) jugent utiles la mise en œuvre de facilités de découverts par les banques, 57 % sont favorables à la réactivation des cellules de continuité économique et 53 % jugent bénéfique la possibilité de recourir au chômage partiel. Enfin, concernant le mouvement en lui-même, 20 % des dirigeants sont favorables à la contestation, un tiers sont hostiles aux manifestations et 43 % sont partagés.
Batiactu.com 12-12-2018
Les branches professionnelles ont d'ici le mois d'août 2019 pour se regrouper en 200 branches, conformément à la loi El Khomri de 2016 et aux ordonnances Pénicaud de 2017. Or, aujourd'hui, sur les 907 branches recensées en 2016, seules 201 ont accompli le travail. L'objectif est de mettre sur pied des branches puissantes, organisées par grands secteurs économiques, capables d'anticiper au mieux la transformation de plus en plus rapide des métiers et de devenir de véritables prestataires de services aux entreprises. Soit les organisations syndicales et patronales des branches se regroupent de façon volontaire, soit elles ne jouent pas le jeu et le ministère décide à leur place. Ainsi, 10 branches ont déjà fait l'objet d'un arrêté de fusion. Il s'agit, par exemple, de la branche représentant l'industrie de production des textiles artificiels et synthétiques, qui doit être rattachée à celle représentant l'industrie textile. Dans le détail, sur les 200 branches déjà restructurées, bon nombre étaient considérées comme «mortes». Ce sont ces branches où le patronat et les syndicats n'avaient pas négocié d'accords depuis dix ans, comme celle de la salaison de morue du canton de Fécamp. Elles avaient jusqu'au 1er août 2018 pour fusionner. Plus sensible, la restructuration de 114 branches actives de moins de 5000 salariés doit être bouclée d'ici à la fin de l'année. C'est chose faite pour le secteur des métiers du verre et de l'industrie du vitrail qui a regroupé 4 branches. Sinon, l'administration pourra décider d'imposer les regroupements. Le plus dur débutera ensuite, lorsqu'il faudra s'attaquer aux branches plus importantes. Quelques-unes ont déjà pris les devants, à l'instar des secteurs de la métallurgie et du bâtiment. Il faut dire que le chantier est colossal. En réalité, une branche est créée lorsque les organisations syndicales et patronales d'un même secteur s'accordent sur une convention collective commune, c'est-à-dire sur un texte qui régit les conditions de travail spécifiques. Par conséquent, la fusion entre plusieurs branches implique d'harmoniser plusieurs conventions collectives. Ce qui nécessite que les partenaires sociaux renégocient, dans un délai de cinq ans, les relations de travail sur des sujets clés. En effet, les branches conservent des compétences sur des thèmes fondamentaux que sont les minima salariaux, les classifications des métiers ou encore les garanties complémentaires collectives (assurance, etc.). Par ailleurs, les enjeux sont éminemment politiques. Dans cette affaire, certaines organisations patronales - parfois très nombreuses au sein d'un secteur - perdront de l'influence, voire disparaîtront. Une petite fédération prédominante au sein d'une branche aura incontestablement moins de poids si sa branche est rattachée à une plus grande qui est représentée par une puissante organisation patronale. De même que, du côté des syndicats, certains redoutent de voir leur représentativité s'affaiblir.
Le Figaro 07-12-2018
Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (extrême droite) a évoqué la possibilité d'un référendum sur le projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin, sur lequel il est en profond désaccord avec ses alliés du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème). Alors qu'une manifestation pour le projet il y a un mois et une autre contre samedi ont rassemblé chacune des dizaines de milliers de personnes à Turin, M. Salvini réitère son attachement au Lyon-Turin tandis que le M5S a promis de mettre fin à ce "gaspillage d'argent public". Pour l'instant, "nous attendons le rapport coûts-bénéfices, parce qu'il y a d'autres pays impliqués", a rappelé M. Salvini lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Rome. "La seule chose que je n'accepte pas est l'incertitude. Je suis prêt à prendre toute décision mais il faut que cela se fasse vite", a-t-il ajouté, alors qu'aucun des deux alliés ne semble prêt à céder. "Au pire, comme exemple de démocratie, on peut donner le dernier mot aux citoyens, je pense que ce n'est jamais une mauvaise idée", a-t-il suggéré, sans préciser s'il s'agirait d'un référendum local ou national mais assurant que ce serait une solution de "dernier recours" en cas de désaccord. Réagissant à cette proposition, Luigi Di Maio, vice-Premier ministre et chef de file du M5S, un mouvement qui milite pour plus de démocratie directe, ne s'est pas opposé à l'idée. Le projet Lyon-Turin, dont l'élément central est un tunnel de 57,5 km d'un coût total de 8,6 milliards d'euros qui a commencé à être creusé dans les Alpes italiennes et françaises, est contesté depuis ses débuts, en particulier par des associations de défense de l'environnement.
A.F.P. 10-12-2018
L'ouverture de la nouvelle ligne du métro londonienne Elizabeth pourrait être encore retardée compte tenu des difficultés du projet dont le coût continue d'enfler, a annoncé lundi l'autorité londonienne en charge des transports (TfL). "Il est évident qu'il y a encore une énorme charge de travail" et "cela signifie que je ne peux pas garantir une ouverture à l'automne 2019", a prévenu Mark Wild, directeur général de Crossrail, dans un communiqué publié par TfL. L'ouverture du premier tronçon de la Elizabeth Line, section centrale qui reliera Londres d'est en ouest entre Abbey Wood et la gare de Paddington, était au départ prévue fin 2018, mais ses promoteurs avaient été contraints en août d'annoncer un retard de près d'un an. Les travaux traînent en longueur notamment concernant les stations et les tunnels, alors que par ailleurs d'autres tests sont nécessaires sur l'ensemble du nouveau système ferroviaire, ce qui va occasionner des coûts supplémentaires. Le chantier avait été lancé en octobre 2009, pour un coût estimé à 14,8 milliards de livres, un chiffre révisé en juillet à 15,4 milliards de livres. En se fondant sur une évaluation du cabinet KPMG, TfL a annoncé, que le budget va augmenter d'entre 1,6 milliard et 2 milliards de livres, ce qui va porter le total à plus de 17 milliards (19 milliards d'euros). L'autorité des transports a expliqué que ce surcoût serait principalement financé par un emprunt auprès du ministère des Transports de 1,3 milliard. A terme, ce projet pharaonique permettra de relier Reading et l'aéroport d'Heathrow, dans l'ouest de la capitale, jusqu'à Shenfield, dans la banlieue est, via le quartier des affaires de la City, sur 41 stations réparties sur une centaine de kilomètres, dont 42 de tunnels. Selon Crossrail, cette nouvelle infrastructure renforcera de 10% les capacités de transports en commun par rail dans la capitale. Elle doit aider à décongestionner un réseau de trains, métros et bus qui a souffert d'un manque cruel d'investissements depuis des décennies. Selon les prévisions, cette ligne devrait être utilisée par 200 millions de voyageurs par an.
A.F.P. 10-12-2018
Eurovia, la filiale de travaux routiers de Vinci a remporté dans le cadre d'un groupement un contrat de 403 millions de dollars aux Etats-Unis, un marché sur lequel le groupe français de BTP est en train d'accroître sa présence. "Blythe Construction (filiale d'Eurovia en Caroline du Nord), en groupement avec The Lane Construction Corporation, a remporté le contrat de conception-construction de l'extension sud-est de l'autoroute N.C. 540 - Triangle Expressway à Raleigh, en Caroline du Nord, deuxième ville et capitale de l'Etat", détaille Vinci dans le communiqué. Ce contrat d'un montant de 403 millions de dollars (environ 354,3 millions d'euros) porte "sur l'extension de la Triangle Expressway pour relier les voies US 401 et I-40 et fait partie du projet plus large +Complete 540+ qui vise à décongestionner le réseau autoroutier autour de Raleigh", complète le groupe de BTP. Il comprend notamment la conception et la construction d'une autoroute à 6 voies de 12,8 kilomètres, la construction de 29 ponts et la pose de 135.000 tonnes d'enrobés. Sa livraison est prévue en 2022. Eurovia a réalisé un chiffre d'affaires de 489 millions d'euros en 2017 aux Etats-Unis, où elle est très présente dans le Sud-Est, notamment en Floride, Géorgie, Caroline du Nord et Caroline du Sud.
A.F.P. 07-12-2018