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Le cercle de réflexion de centre gauche Terra Nova publie, mercredi 11 janvier, avec Google France, un rapport sur les potentialités du numérique pour les territoires dits isolés, c’est-à-dire loin des aires urbaines. « La richesse économique est de plus en plus concentrée dans les métropoles ; certaines communes ont un sentiment d’abandon, de décrochage, et leurs habitants adoptent des comportements électoraux de rupture, comme le vote Front national, explique Thierry Pech, son directeur général. La transition numérique est un moyen de les désenclaver. » Les auteurs de ce texte, intitulé « Que peut le numérique pour les territoires isolés ? », ont recensé 3 576 communes dans ce cas, soit presque 10 % de l’ensemble du pays, où vivent 1,2 million de personnes, soit un peu moins de 2 % de la population. Quelque 25 % des actifs de ces villages se déplacent dans des centres urbains éloignés pour travailler, par un aller-retour quotidien très contraignant. La population moyenne, plus âgée qu’ailleurs – 33 % ont de plus de 60 ans, contre 23 % pour la moyenne nationale –, est de 350 habitants par commune. Quelque 70 % de ces localités ne disposent d’aucun commerce alimentaire.
Les territoires isolés ont, paradoxalement, mieux résisté à la crise : faiblement industrialisés, ils ont perdu peu d’emplois. Ils gagnent, en outre, des habitants, en particulier des retraités. Ils vivent beaucoup de l’économie dite résidentielle : tourisme, services de proximité et pensions de retraite – à elles seules, presque 39 % des revenus déclarés des ménages. « Nous avons constaté que, même avec une connexion de moins bonne qualité qu’ailleurs, les usages d’Internet et du téléphone mobile sont les mêmes qu’en ville », détaille Victor Bernard, chargé de mission et rapporteur du groupe de travail.
Le Web fait merveille dans le commerce en ligne, surtout spécialisé. Pecheur.com, créé par un passionné, installé à Gannat (Allier), vend des articles pour cette activité, mais aussi pour la chasse. Il est devenu leader en France. Tom Press propose, depuis son site de Sorèze (Tarn), 2 000 références en quincaillerie.
L’agriculture est aussi grande consommatrice d’Internet, avec des machines agricoles connectées, la mutualisation du matériel, la gestion informatique du bétail, de l’eau ou de l’engrais dans les champs ou la création de circuits courts vers les consommateurs – comme La Ruche qui dit Oui ! et ses 4 000 producteurs qui alimentent des entrepôts d’où partent, chaque mois, 100 000 commandes de 40 euros à 45 euros, en moyenne, chacune. Le tourisme aussi profite de l’économie collaborative, avec les offres d’hébergement là où il n’y a pas d’hôtel. Même Airbnb, pourtant très urbain, trouve à s’épanouir dans ces territoires réputés isolés et y aurait, selon le rapport, dégagé 10 millions d’euros de revenus de complément pour les propriétaires.
La télémédecine, enfin, est une voie d’avenir pour faire face non pas à la pénurie de généralistes, assez présents, mais à celle des spécialistes, concentrés en villes. « Hélas, la consultation en ligne n’est pas remboursée, il faudrait, sur ce point, une évolution réglementaire », suggère Victor Bernard.
Le Monde
Cécile George a été nommée membre du collège de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer). Ingénieure des Mines, Cécile George, 40 ans, avait rejoint la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en 2004, comme cheffe du département “Économie et tarification”, à la direction de l’accès aux réseaux électriques, un poste qu’elle a exercé jusqu’en janvier 2007.
Acteurs Publics
Rémi Pauvros, député PS du Nord, sera le futur président de la société du canal Seine-Nord, un projet de 4,5 milliards d’euros, a annoncé le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies.
La Voix du Nord
La France doit encore poursuivre la baisse de son taux d’impôt sur les sociétés, au-delà de ce qui est déjà prévu dans la dernière loi de finances. C’est la principale recommandation du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), une institution placée auprès de la Cour des comptes et chargée d’évaluer la fiscalité française, dans son dernier rapport publié ce jeudi matin. « Le CPO n’est pas engagé dans une course au moins-disant fiscal, mais préconise de s’adapter face à l’évolution du cadre juridique et international », a déclaré son président, Didier Migaud, lors d’un point avec la presse. Le rapport rappelle que la plupart des Etats membres au sein de l’UE ont baissé leur taux d’IS ou sont sur le point de le faire , à l’instar du Royaume-Uni, de la Hongrie ou du Luxembourg. Un critère souvent déterminant pour la localisation d’activités. Alors que la dernière loi de finances prévoit d’abaisser le taux de l’IS à 28 %, le CPO considère qu’il faut encore aller plus loin, en le ramenant à 25 %, soit la moyenne européenne actuellement.
Les Echos
Le secrétaire d’État chargé de l’Industrie, Christophe Sirugue et le secrétaire d’Etat en charge du Budget, Christian Eckert, ont présenté aux fédérations professionnelles les nouvelles modalités du suramortissement entrées en vigueur à l’issue de la loi de finances pour 2017 et de la loi de finances rectificative pour 2016. En plus de confirmer la fin de cette mesure au 14 avril prochain, alors même que le Sénat préconisait sa prolongation jusqu’au 31 décembre 2017, l’Assemblée Nationale a inséré une disposition particulière au sein de la loi de finances rectificative pour 2016. Présentée aux fédérations professionnelles par les services du secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et du secrétaire d’Etat chargé du budget et des comptes publiques, le 10 janvier dernier, elle vient assouplir l’appréciation de la date d’éligibilité au suramortissement. Dès lors, si une commande ayant fait l’objet d’un acompte de 10 % intervient avant la date butoir du 14 avril 2017, la livraison ou mise en service du bien peut advenir dans un délai de 2 ans à compter de la commande. Reste que les entreprises disposent de peu de temps pour prendre une décision qui les engagera sur plusieurs mois dans une période où certaines manquent encore cruellement de visibilité.
La stratégie nationale de recherche énergétique (SNRE) adoptée par les ministres chargés de l’énergie et de la recherche a été rendue publique par la voie d’un arrêté publié le 27 décembre dernier. Elaborée en concertation avec les régions, cette stratégie nationale constitue le volet énergie de la stratégie nationale de recherche (SNR) arrêtée début 2015 et qui doit être révisée tous les 5 ans. Ce nouvel outil de pilotage doit notamment prendre en compte les orientations de la politique énergétique et climatique définies dans les outils de planification issus de la loi de transition énergétique : stratégie bas-carbone (SNBC) et programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Il s’agit d’identifier «les enjeux de recherche et développement ainsi que les verrous scientifiques à lever dans le domaine de l’énergie pour permettre la bonne réalisation des objectifs de la loi [économies d’énergies, diversification du mix énergétique...], tout en s’inscrivant dans une perspective internationale plus large», relèvent les ministères. Il est notamment proposé d’amplifier la démarche de soutien à la démonstration des nouvelles technologies, en particulier dans les territoires, en lien avec les collectivités (par exemple, à travers l’action du prochain programme d’investissements d’avenir «PIA3», ou les appels à projets tels que ceux déjà menés pour les territoires pilotes sur les réseaux intelligents ou l’hydrogène), et en utilisant tous les instruments financiers (aides d’Etat ou fonds propres). Côté pilotage, un échange régulier avec les régions est prévu sur les actions de soutien à la R&D, les priorités et les données de financement, «afin de permettre une évolution coordonnée des stratégies respectives, de dégager des synergies et de consolider les retours d’expérience de démonstration dans les territoires au sein d’un observatoire national des expérimentations».
Mise en place d’un nouveau mécanisme de soutien sous forme de complément de rémunération, officialisation des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), poursuite des actions de simplification administrative, mobilisation des territoires… : pour l’association Observ’ER, qui a publié le 10 janvier l’édition 2016 de son baromètre des énergies renouvelables électriques, réalisé en partenariat avec la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), toutes ces actions ont eu des résultats positifs, avec une hausse de 5% de la puissance installée, toutes énergies confondues (éolien, hydraulique, solaire, géothermie, biogaz, etc.). Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui de l’ordre de 23% de la consommation électrique du pays alors que la PPE a fixé un objectif de 40% en 2030. «45,82 GW étaient installés à fin septembre 2016 et si on prolonge les tendances, on arrive à 46,5 GW fin 2016», a affirmé Frédéric Tuillé, directeur des études d’Observ’ER, lors d’une conférence de presse. Toutefois, alors que la France vise entre 71 et 78 GW de capacités installées à l’horizon 2023, «si on se projetait dans la tendance d’aujourd’hui (...) on n’atteindrait pas tout à fait» le bas de cette fourchette, remarque-t-il. Le pays se situe au 3e rang européen en termes de capacité installée cette année mais il est très loin du n°1, l’Allemagne, la performance de l’Hexagone représentant…10% de la capacité installée de sa voisine d’outre-Rhin.
La commune d’Annonay, dans l’Ardèche, a confié l’exploitation de son service d’eau potable à la Saur. L’occasion aussi pour la municipalité de faire le choix d’une technologie unique en France pour produire de l’énergie hydroélectrique grâce à des canalisations d’eau potable et une microturbine axiale commercialisée par Saint-Gobain PAM. Cette microturbine est en fait le fruit d’une collaboration entre le spécialiste des solutions complètes de canalisations et la société Hydrowatt, spécialisée pour sa part dans l’exploitation de turbines hydroélectriques. L’appareil s’installe au niveau des réducteurs de pression sur le réseau pour produire de l’électricité à partir de l’énergie cinétique de l’eau. L’installation de la première turbine est prévue au 2ème trimestre 2017 au niveau de l’usine de production d’eau potable du Ternay, à Annonay. D’une puissance de 26 kW, l’engin devrait produire 132 000 kWh annuels, soit 30% des besoins électriques de la station de production. L’énergie produite sera ensuite commercialisée via un contrat avec EDF.
En visite sur la plateforme multimodale de Longueil-Sainte-Marie (Oise), Gérald Darmanin, vice-président du conseil régional chargé des transports, a estimé que « le Premier ministre ayant signé le décret pour la création de la société de projet qui réalisera le canal. La publication au Journal officiel devant intervenir dans les tout prochains jours. Et l’État ayant rendu un arbitrage favorable pour le financement de sa part à hauteur de 1,024 milliard. Il ne peut plus rien arriver au canal Seine-Nord-Europe ». Compiègne, Amiens, Arras et Cambrai sont désormais candidates pour accueillir le siège de la société de projet. « Mais c’est la société qui choisira elle-même son lieu », précise le conseiller régional. Avant cela, la société devra élire son président. La région aimerait voir nommé le valenciennois Jean- Louis Borloo, ex-ministre de l’Écologie. Acté en novembre 2016, le financement des collectivités (avec une participation augmentée de la Région), avait allumé un feu vert supplémentaire pour un début des travaux espéré dans le courant du premier semestre 2017.
Le Courrier Picard
«Nous proposons une offre alternative pour traverser Paris sur le secteur des voies sur berges qui a été fermé à la circulation automobile. On ne peut pas attendre et regarder les embouteillages se former», explique la président du Stif Valérie Pécresse dans le Journal du dimanche du 8 janvier 2017. Ainsi, le Stif signera, le 17 janvier 2017, une convention avec Batobus qui va permettre aux porteurs de la carte annuelle Navigo de se déplacer de la tour Eiffel au Jardin des Plantes via les navires de la compagnie. Concrètement, les usagers intéressés pourront, dès le 17 janvier 2017, emprunter les navettes fluviales Batobus en échange d’un supplément de 40 euros par an. Un effort tarifaire par rapport au «passe jour» actuel de 11 euros pour les abonnés Navigo, ou l’abonnement annuel de 60 euros. La compagnie table sur une clientèle comprise entre «10.000 et 100.000» porteurs du Navigo annuel. Le Journal du dimanche annonce également que le conseil d’administration du Stif, présidé par Valérie Pécresse, va lancer une étude sur le transport fluvial de passagers le 11 janvier. Il s’agit de chercher «des solutions viables sur le long terme» en s’intéressant notamment à ce qui se fait dans d’autres villes à l’étranger comme à Londres. L’expérimentation Voguéo de 2008 à 2011 n’a pas connu de suites en raison d’un coût trop élevé. D’autres solutions seront examinées comme des passeurs de rives – des bacs à certains endroits du Grand Paris palliant l’absence de pont pour traverser le fleuve. L’étude doit être achevée à la fin du premier semestre de 2017, selon le JDD. Puis, un appel d’offres serait lancé dans la foulée pour une mise en service des nouveaux services courant 2018.
Après avoir raté le coche de l’éolien offshore, la France rattrape son retard dans l’éolien flottant: la première turbine française sera mise en service avant la fin de l’année au large du Croisic (Loire-Atlantique), le septième démonstrateur de ce type au monde. Baptisée «Floatgen», cette éolienne flottante de 80 mètres de diamètre, équipée d’une turbine de 2 mégawatts, devrait être remorquée à l’automne sur le site d’expérimentation en mer Sem-Rev, situé à 20 km des côtes, puis raccordée au réseau électrique pour une expérimentation de deux ans, ont indiqué mardi trois des partenaires de ce projet européen lors d’une visite du chantier, sur le port de Saint-Nazaire. Il s’agira de la première éolienne en mer mise en service en France, encore totalement dépourvue de ce type d’équipement, qu’il soit fixe ou flottant. Plus de 3.000 éoliennes «posées» sont actuellement en exploitation dans le monde, pour une capacité totale de 12 gigawatts (GW) environ. Filière encore émergente au niveau mondial, l’éolien flottant ne compte que six démonstrateurs: au Japon, en Norvège et au Portugal. Le projet «Floatgen», lancé en 2013 et représentant un investissement de 25 millions d’euros, constituera donc la septième éolienne flottante pilote.
A.F.P.com
Les employeurs doivent déclarer avant le 31 janvier 2017 les facteurs d’exposition aux risques de leurs salariés pour l’année 2016, rappelle le Gouvernement. Cette déclaration doit être réalisée via la déclaration annuelle des données sociales (DADS), avant qu’elle ne soit remplacée par la déclaration sociale nominative (DSN). Dix facteurs de risques doivent être pris en compte : travail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif, travail en milieu hyperbare, postures pénibles, manutentions manuelles de charges, agents chimiques dangereux, vibrations mécaniques, températures extrêmes, bruit. Seuls sont pris en compte les facteurs qui dépassent certains seuils de densité et de durée. Les seuils sont appréciés après prise en compte des moyens de protection collective et individuelle mis en oeuvre par les employeurs. Tous les salariés de l’entreprise doivent être pris en compte, quels que soient leur contrat (CDI, CDD de plus d’un mois, apprentis, contrats de professionnalisation) et la durée du travail. La déclaration concerne les contrats en cours au 31 décembre 2016 mais également ceux des salariés ayant quitté l’entreprise durant l’année 2016.
Conformément à l’ordonnance du 11 novembre 2016 portant création d’un établissement public (Epic) chargé de la formation professionnelle des adultes, l’Afpa, l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes devient l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes. Elle se voit confier et financer par l’Etat, quatre missions de service public :
Depuis le 1er janvier 2017, la Nouvelle-Aquitaine fait partie des sept régions qui expérimentent la possibilité d’entrer en apprentissage jusqu’à 30 ans, au lieu de 25 ans, selon un décret paru le 31 décembre 2016 prévu par l’article 77 de la loi Travail. Avec cette mesure, le gouvernement espère contribuer à réduire le taux de chômage chez les jeunes. L’expérimentation prendra fin le 31 décembre 2019. Au terme de cette période, chaque région devra adresser un bilan à l’État. Le gouvernement devra alors remettre au Parlement, avant le 1er juillet 2020, un rapport qui précisera, le cas échéant, les conditions de sa généralisation.
Selon le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), organisme rattaché à Matignon, «moins de 10%» des emplois ont «un indice d’automatisation élevé». Autrement dit, ils cumulent «des caractéristiques qui les rendent vulnérables», et sont ainsi menacés de suppression. Au total, cela représente 1,49 million d’emplois, en France. À titre indicatif, France Stratégie, organisme également placée sous la tutelle de Matignon, chiffrait le nombre d’emplois en péril à 3,4 millions, dans une note publiée en juillet dernier. Qui sont-ils ? Sans surprise, les métiers manuels, et peu qualifiés, sont les plus affectés. Agent d’entretien affiche l’indice d’automatisation le plus fort, à 21%, soit 320.000 personnes. Il est ensuite suivi des «ouvriers qualifiés des industries de process» -les activités industrielles comme la pétrochimie et l’agroalimentaire - (95.545), à égalité avec les «ouvriers non qualifiés de la manutention» (86.000). Dans la suite de ce triste classement, on trouve également les professions de cuisiniers, jardiniers ou encore viticulteurs. Les experts du Conseil d’orientation pour l’emploi nuancent néanmoins leur propos. Près de 50% des emplois, pourraient «voir leur contenu évoluer». Conducteurs, agents de maîtrise de l’hôtellerie et de la restauration, aides à domicile...Il s’agit aussi de métiers peu qualifiés mais davantage dans le secteur des services.
Le Figaro
Malgré une consommation d’électricité en forte hausse durant les fêtes de Noël due aux nombreuses décorations qui ornent les maisons, le Danemark est parvenu à s’alimenter exclusivement en électricité renouvelable. Une prouesse inédite pour un pays européen qui dénote des gros efforts effectués depuis des années pour réguler la consommation de manière réfléchie. « Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d’énergie (…) c’est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux« , explique Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement. Mais outre ses efforts en matière d’économies d’énergie, le Danemark peut se prévaloir surtout d’un haut savoir-faire dans la conception et la construction de turbines éoliennes, et d’une maîtrise inégalée dans l’éolien en mer. Le Danemark est l’un des pionniers, avec d’autres pays du Nord, de l’éolien offshore depuis le début des années 1990. « Cela permet d’avoir une grosse production décentralisée et d’avoir des gros tuyaux, ce qui est assez différent de ce qu’on peut avoir comme éolien au sol, cela permet d’avoir des éoliennes plus importantes, plus grosses, qui produisant beaucoup plus d’énergie« , ajoute Benoît Hartmann. Résultat, les danois ont répondu à 100% de leurs besoins électriques via des énergies renouvelables et ont même produit 111% d’électricité, ce qui leur ont permis d’en revendre à l’étranger. De son côté, l’éolien français ne représente que 3,9% de la production d’électricité nationale, et aucun parc offshore n’est encore entré en service malgré un potentiel certain.
L’aéroport international de la capitale nigériane, Abuja, sera fermé pendant six semaines à partir du 8 mars pour réhabiliter la piste devenue «dangereuse», a annoncé vendredi le secrétaire d’Etat à l’Aviation, Hadi Sirika. Tous les vols intérieurs et internationaux à destination d’Abuja seront détournés vers l’aéroport de Kaduna, à près de 200 km au nord de la capitale fédérale. «Nous fermerons (l’aéroport) le 8 mars pour profiter de la saison sèche» afin de mener des travaux de réhabilitation, a déclaré M. Sirika lors d’une réunion des parties prenantes jeudi dans la capitale nigériane. «J’étais conscient du niveau de détérioration des infrastructures essentielles de notre industrie aéronautique, notamment les plus vitales comme la piste de l’aéroport international Nnamdi Azikiwe, à Abuja», a déclaré le ministre. Selon Hadi Sirika, la piste construite en 1982 avait été prévue pour une durée de vie de 20 ans, et est désormais «dangereuse pour les opérations» aériennes. «Toute la structure de la piste est défaillante», a-t-il ajouté. M. Sirika a en outre déclaré que les passagers qui pourraient se le permettre avaient la possibilité de faire le trajet Abuja-Kaduna en hélicoptère.
A.F.P
Le groupe Bouygues Construction a annoncé mercredi avoir décroché auprès d’EDF un contrat de plus de 1,7 milliard d’euros pour la construction des bâtiments qui abriteront les deux réacteurs nucléaires de technologie EPR d’Hinkley Point au Royaume-Uni. Ce contrat a été confié à la filiale Bouygues Travaux Publics, en groupement avec l’entreprise britannique Laing O’Rourke, précise un communiqué de Bouygues Construction. «Ce choix témoigne de l’expertise de Bouygues Construction dans le domaine du génie civil nucléaire», a commenté Philippe Bonnave, PDG de Bouygues Construction, cité dans le communiqué. «Nous abordons ce chantier avec Laing O’Rourke, un partenaire britannique de renommée mondiale avec qui nous partageons les mêmes valeurs et la même attention portée à la sécurité des collaborateurs et au compagnonnage», a-t-il ajouté. En période de pointe, 3.500 personnes devraient travailler sur le chantier. Après sa participation à la construction de plusieurs centrales dites de deuxième génération en France comme celles de Bugey, Saint-Alban ou Chooz, Bouygues avait remporté en 2005 le contrat de génie civil de la centrale nucléaire EPR d’Olkiluoto en Finlande et celui de la centrale EPR de Flamanville en 2006. «Le projet d’Hinkley Point bénéficiera du retour d’expérience de ces deux projets et verra la mise en oeuvre d’innovations importantes comme la maquette numérique», souligne le groupe. Depuis leur démarrage, les chantiers de la construction des EPR de Flamanville, piloté par EDF, et d’Olkiluoto, piloté par Areva en partenariat avec Siemens, ont accumulé retards et dérapages de coûts. Pour les deux réacteurs EPR en projet à Hinkley Point, EDF prévoit d’investir au total 18 milliards de livres sterling (environ 21 milliards d’euros).
A.F.P