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« Les infrastructures seront des acteurs-clés de la transition écologique et énergétique de la France de demain. » Partant de ce postulat, plusieurs partenaires sociaux des Travaux Publics se sont associés autour de la FNTP et d’une déclaration commune « pour des infrastructures au service de la transition écologique et de l’emploi ».
L’objectif de ce document est de sensibiliser les collectivités locales, les acteurs du financement et l’Etat, sur l’importance des investissements nécessaires afin de réussir cette transformation. Besoins additionnels, pistes de financement, solutions pour l’emploi et formation sont mis sur la table. Alors que les investissements en infrastructures reliés à la croissance verte représentent déjà près de la moitié du chiffre d’affaires des entreprises de TP, les signataires estiment que l’effort devra être plus soutenu ces prochaines années. En effet, pour « répondre aux enjeux de demain », l’investissement additionnel nécessaire s’élèverait à près de 8 milliards d’euros par an, d’ici à 2030. La construction et le maintien des infrastructures de production et distribution d’énergie bas-carbone représentent à eux seuls 3,4 milliards d’euros additionnels. Viennent ensuite le développement des infrastructures pour des transports bas-carbone (2,5 milliards d’euros), l’économie des ressources (1 milliard), la préservation de la biodiversité et du cadre de vie (600 millions) et la protection des territoires (400 millions). Mais alors que les ressources financières publiques se réduisent, les signataires ont réfléchi à différentes pistes permettant d’assumer de tels investissements. Parmi elles, la mise en place d’une fiscalité écologique est à étudier. Tout comme celle d’un prix du carbone suffisamment élevé.
Par ailleurs, ils proposent de canaliser l’épargne vers des projets d’infrastructures favorables au développement durable. Ou encore d’affecter les recettes générées par l’usage des infrastructures à leur exploitation, leur entretien et leur développement. Ils incitent également à « pleinement exploiter » la nouvelle boîte à outils contractuels de la commande publique et, pourquoi pas, à sortir ces investissement de la dette publique.
Parallèlement, les différents acteurs du secteur s’engagent, dans ce document, en faveur de l’emploi. Avec de tels efforts et objectifs, 100 000 emplois pourraient voir le jour, dont 40 000 pour les seuls Travaux Publics. Ce qui permettrait de répondre à un besoin de nouveaux métiers, ou des réorientations.
Les partenaires sociaux affirment vouloir faire plus en matière de lutte contre le travail illégal, ainsi que pour l’apprentissage, ou encore l’intégration des personnes en situation de handicap. Ils souhaitent également travailler à une meilleure adaptation de l’offre de formation sur les métiers de TP, notamment en y intégrant mieux la transition écologique et en identifiant les nouveaux besoins. Si les acteurs des TP espèrent bien se faire entendre des pouvoirs publics grâce à ce document, à quelques semaines de l’élection présidentielle, l’enjeu de la communication est plus global encore. C’est pourquoi ils comptent aussi accentuer la promotion de leurs métiers. Le but de la démarche : être mieux reconnus comme des acteurs privilégiés de la transition énergétique.
L’Agence française pour la biodiversité (AFB) a désigné l’ancien ministre de l’Ecologie Philippe Martin comme son futur président et adopté une feuille de route pour les mois à venir, a annoncé le ministère de l’Environnement le 19 janvier.
Localtis.info
La concrétisation du nouveau plan d’investissement dans le réseau autoroutier, dont François Hollande avait annoncé le principe l’été dernier, progresse à grands pas. Selon nos informations, deux des trois grands groupes concessionnaires, Sanef et APRR (groupe Eiffage), ont signé mercredi après-midi au ministère des Transports les accords les concernant. Les négociations avec le troisième et plus grand opérateur, Vinci, n’ont à ce stade pas abouti et se poursuivent, selon une source proche du dossier. Contactés par « Les Echos », les concessionnaires et l’exécutif n’ont pas souhaité faire de commentaire. D’après les données communiquées par le secrétaire d’Etat Alain Vidalies en septembre dernier, ce nouveau plan devait permettre d’engager 1 milliard d’euros de travaux sur une cinquantaine de chantiers, dont une trentaine d’opérations routières, comme la construction d’échangeurs afin de fluidifier le trafic sur certains points clefs du réseau. A l’origine, les opérateurs avaient présenté une liste bien plus ambitieuse, proches à eux trois de 10 milliards d’euros, mais une majorité des projets « n’étaient pas assez mûrs », selon Alain Vidalies. In fine, l’administration semble avoir été encore plus sélective, car les projets couverts par les accords signés cet après-midi ne représenteraient qu’à peine plus de 350 millions. Le total du milliard ne sera donc pas atteint, sauf surprise. Une part du financement du plan doit être assurée par les collectivités locales concernées, et le reste par les usagers, par le biais d’augmentations supplémentaires des péages compris entre 0,3 et 0,4 point par an selon les réseaux, sur les années 2018, 2019 et 2020. Le choix de ce mode de financement permet d’éviter que Bruxelles puisse retoquer une partie des opérations envisagées, ce qui avait été le cas lors du précédent plan de relance autoroutier, qui avait créé la polémique car négocié en contrepartie d’une hausse de la durée des concessions.
Les Echos
L’édition 2017 de cet appel à projets porté par la direction des infrastructures de transport du ministère de l’Environnement a été lancée le 23 janvier. Quatre thèmes ont été retenus : construction et entretien du patrimoine, préservation et modernisation des ouvrages d’art, usage et gestion optimisés des infrastructures de transport en milieux urbain et interurbain, outils et équipements pour des systèmes de transport intelligents, préservation de la biodiversité et de la qualité des eaux. Les dossiers doivent être envoyés d’ici le 14 avril.
Contexte
La dernière enquête de l’Insee sur le climat conjoncturel dans l’industrie du bâtiment est encourageante pour le secteur. L’institut indique en effet que les chefs d’entreprise du bâtiment, interrogés en janvier 2017, considèrent que le climat des affaires s’améliore un peu. L’Insee détaille : «L’indicateur qui le synthétise gagne un point et retrouve son niveau de novembre 2016, juste au-dessous de sa moyenne de long terme (100). L’indicateur de retournement reste dans la zone de climat conjoncturel favorable». L’Insee constate également qu’en janvier 2017, les entrepreneurs «sont bien plus nombreux qu’en décembre à signaler une hausse de leur activité passé». L’opinion des entrepreneurs sur les perspectives générales du secteur s’améliore également, le solde correspondant demeure au-dessus de sa moyenne de longue période. En revanche, le solde d’opinion sur l’activité prévue baisse de nouveau, et retrouve quasiment son niveau moyen de long terme.
Batiactu.com
Les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives dans l’Hexagone, aussi bien pour la production électrique que pour la production de chaleur. « Les progrès technologiques et l’industrialisation ont amené les filières les plus matures à des niveaux compétitifs par rapport aux moyens de production conventionnels », souligne David Marchal, directeur adjoint Productions et Energies Durables à l’Ademe. Et pour plusieurs d’entre elles, la chute des coûts va se poursuivre dans les années à venir : entre 10 et 15 % pour les éoliennes standards, et jusqu’à 35 % pour le solaire photovoltaïque, d’ici à 2025. L’Ademe a ainsi établi des fourchettes de coûts théoriques représentant des conditions extrêmes, en termes de ressources (vent, soleil) et de coût de financement - avec en plus foncé sur le graphique ci-contre, les configurations les plus probables. Il s’agit par ailleurs de coûts complets, intégrant l’investissement et l’exploitation des installations sur toute leur durée de vie. Parmi les énergies électriques, l’éolien terrestre est l’énergie verte la plus compétitive. La nouvelle génération de machines, plus grandes et plus productives, permettent de produire à un coût compris entre 57 et 79 euros par Mégawattheure (MWh), tandis que celui des éoliennes standard s’établit de 61 à 91 euros/MWh. A titre de comparaison, l’Ademe rappelle que les coûts de production d’une nouvelle centrale à gaz (cycle combiné) s’échelonnent entre 47 et 124 euros/MWh. De même le solaire photovoltaïque affiche des coûts compris entre 74 et 135 euros/MWh pour les centrales au sol. mais peut monter de 181 à 326 euros/MWh pour les panneaux installés en toitures. A comparer dans ce cas au prix de l’électricité pour les particuliers, 155 euros/MWh.
Lesechos.fr
NGE vient de remporter l’appel d’offres lancé par le département du Cantal pour la réalisation du contournement Nord de Saint-Flour. Ce partenariat public-privé, confié à NGE Concessions pour une durée de 20 ans, représente un investissement de 28,152 millions d’euros. Le projet de contournement Nord de Saint-Flour a pour objectif de désaturer le trafic dans Saint-Flour tout en désenclavant Aurillac et Murat vers l’autoroute A75. Le chantier est divisé en trois phases. Une première phase sera consacrée au dévoiement des réseaux jusqu’en février 2018. Les travaux de terrassements constituent la deuxième phase et seront effectués en parallèle de la réalisation des 13 ouvrages d’arts et d’assainissement ainsi que les équipements dont l’achèvement est prévue pour l’été 2019. La troisième et dernière phase portera sur les travaux routiers jusqu’à la fin de l’année 2019. Les travaux seront assurés par les filiales Guintoli (mandataire, Lagarrigue, NGE GC et Siorat. Ils réaliseront à la fois l’axe routier et en assumeront la maintenance.
Constructioncayola.com
Le groupe Vinci Construction France vient d’être mandaté pour piloter la construction du futur téléphérique urbain de l’agglomération d’Orléans qui permettra de franchir les voies de la gare de Fleury-les-Aubrais à l’horizon 2018, a-t-on appris auprès d’Orléans Métropole.Le système retenu est celui de deux cabines, en va et vient, qui seront fournies par le groupe français Poma. Elles circuleront de part et d’autres des voies, pour relier la gare à un futur quartier qui va être aménagé de l’autre côté et pourront transporter une soixantaine de passagers à la fois. Deux pylônes seront construits à chaque extrémité, ainsi que deux stations dotées de quais au sol. La traversée, d’une longueur de 380 mètres, se fera en un peu plus de deux minutes, et les cabines se succéderont avec un écart de cinq minutes maximum. Outre Poma et Vinci, qui interviendra comme mandataire par le biais de sa filiale GTM Normandie Centre, le groupement choisi réunit Sogea Centre, Duthilleul (architecte) pour la conception des stations, et Systra pour la maîtrise d’oeuvre. Il a été désigné lauréat face à trois autres candidats, au terme d’une procédure de dialogue compétitif. Le coût du projet s’élève à 14,7 millions d’euros hors taxes, dont 3,4 millions d’euros de subventions publiques. Le chantier doit démarrer à l’automne prochain pour s’achever en fin d’année 2018.
A.F.P.com
L’arrêt de la doyenne des centrales nucléaires de France n’interviendra qu’au moment du démarrage de l’EPR de Flamanville, c’est-à-dire en «2018, peut-être un peu plus parce que Flamanville a pris du retard», a affirmé mercredi Ségolène Royal. Le conseil d’administration d’EDF a adopté, sur le fil mardi, un accord d’indemnisation du groupe pour la fermeture anticipée de Fessenheim (Haut-Rhin), première étape d’une longue procédure devant aboutir à l’arrêt effectif de la plus vieille centrale nucléaire de France. Ségolène Royal a précisé le calendrier de la fermeture. «Elle sera définitive quand (l’EPR de) Flamanville ouvrira», c’est-à-dire en «2018, peut-être un peu plus parce que Flamanville a pris du retard», a affirmé mercredi 25 janvier la ministre de l’Environnement sur BFMTV. L’entrée en service de l’EPR de Flamanville (Manche), dont la construction par EDF a accumulé retards et surcoûts, est désormais prévue pour la fin 2018, à un coût multiplié par trois à 10,5 milliards d’euros. Interrogé par l’AFP, EDF a confirmé ce calendrier.
A.F.P.
A l’issue des études lancées par les Agences de l’Eau Loire Bretagne et Seine Normandie, la DREAL, la région Bretagne et les Fédérations des travaux publics de Bretagne, Normandie et Pays-de-la-Loire, le renouvellement des réseaux dans ces trois régions s’avère crucial. En région Normandie, la longueur totale des réseaux d’eau est estimée à 84 000 km dont 65 000 km d’eau et 19 000 km de réseaux d’assainissement. À effort constant, le rythme de renouvellement des réseaux d’eau en Normandie oblige une durée de vie de 213 ans du matériau - alors qu’elle est estimée entre 60 et 80 ans par Canalisateurs de France. Pour respecter cette estimation, le coût du renouvellement des réseaux d’eau potable arrivant en fin de vie d’ici 2020, soit 44% des réseaux, est évalué à 2,3 milliards d’euros. En région Pays-de-la-Loire, le taux de renouvellement est acceptable mais trop faible pour prévenir le vieillissement des canalisations. Pour mémoire, le réseau compte plus de 69 000 km de linéaire soit 8% du réseau national et les pertes d’eau potable représentent 39 millions de m3 soit 1,5 m3/km/jour pour une densité de 23,7 abonnés/km. Le réseau se renouvelle à un rythme annuel moyen de 0,63% sur les 5 dernières années.
Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour l’Union des auto-entrepreneurs et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires, les trois quart des jeunes âgés de 18 à 29 ans font toujours du contrat à durée indéterminée (CDI) un objectif majeur. Cependant, ils sont aussi 81% à estimer qu’un emploi en CDI est «difficile à obtenir». Cette lucidité quant aux difficultés qu’ils sont ou seront amenés à rencontrer sur le marché du travail est la bienvenue. En effet, l’insertion professionnelle des jeunes en France est problématique, au vu des résultats de la grande enquête réalisée sur le sujet par France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon, et la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail. Publiée le 24 janvier 2017, cette étude a été réalisée en concertation avec les organisations syndicales et patronales ainsi que quatre organisations de jeunesse (Fage, JOC, MRJC et Unef). Les chiffres clés de cette étude sont assez édifiants. Ainsi, le taux de chômage des jeunes Français a été multiplié par 3,5 en 40 ans, pour s’établir donc à 24% pour les 15-24 ans. Il «se situe actuellement dans la moyenne haute» au niveau européen, rappelle l’étude, soit en 5e position sur les seize pays européens étudiés. Seuls le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce font pire, avec des taux dépassant les 40% pour les trois derniers pays cités. Au contraire, le taux de chômage des jeunes Allemands descend largement sous la barre des 10%. La proportion de NEET, soit des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (Neither in Employment, Education or Training) est également problématique en France. Avec 17% de NEET en 2015 chez les 15-29 ans, la France est au dessus de la moyenne de l’Union européenne et de l’OCDE en la matière. Encore plus inquiétant, ce taux baisse dans d’autres pays de l’UE depuis 2013 mais demeure élevé en France.
Après trois mois consécutifs de baisse -ce qui n’était pas arrivé depuis février 2008 -, le nombre d’inscrits en catégorie A à Pôle emploi est en effet reparti à la hausse à la fin décembre. Et pas qu’un peu : +25.900 chômeurs en France entière, dont +26.100 dans la seule métropole, selon les données rendues publiques par les services du ministère du Travail. Résultat, la France comptait pas moins de 3,729 millions de chômeurs en catégorie A à la fin de l’année 2016, DOM compris. «Après trois mois consécutifs de baisse, ce résultat rappelle une nouvelle fois que les périodes de reprise de l’activité se caractérisent par des variations mensuelles plus ou moins fortes qui imposent d’analyser les résultats en tendance», tient à rappeler la ministre du Travail. Et la tendance, elle, est plutôt bonne, «favorable» même, comme le souligne Myriam El Khomri. Sur l’ensemble de l’année, le nombre d’inscrits en catégorie A aura en effet au final reculé de 111.300 sur l’ensemble du territoire, une première depuis 2007 après huit années sans interruption de hausse. Reste que l’inversion de la courbe du chômage intervenue l’année dernière, ne sauve pas le quinquennat sur le front de la lutte contre le chômage. Le nombre d’inscrits en catégorie A a bondi de plus de 600.000 depuis l’élection du président de la République en mai 2012, avec des hausses spectaculaires dans les deux catégories les plus éloignées du marché du travail et qu’aucune politique active n’arrive à réinsérer: +52,71% en 56 mois pour les seniors et +42,14% pour les chômeurs de longue durée.
Le Figaro
Les entrées en apprentissage ont progressé de 3,6% en novembre 2016 par rapport au même mois en 2015, confirmant le rebond observé depuis mi-2015, selon des données provisoires mises en ligne par le ministère du Travail. Quelque 44.900 jeunes ont signé un contrat d’apprentissage en novembre 2016, contre 43.300 en novembre 2015, selon les chiffres de la Dares, service des statistiques du ministère. Les entrées sont en hausse dans le privé (+3,2%) comme dans le public (+12,0%). Ces bons chiffres effacent le coup d’arrêt d’octobre (-3,2% tous secteurs confondus, chiffre révisé à la baisse). Les entrées dans le dispositif suivent une progression cyclique, avec des pics à la rentrée scolaire. Novembre est traditionnellement le troisième plus gros mois pour les entrées, derrière octobre et septembre. La campagne d’apprentissage, sorte d’année scolaire du dispositif, commence en juin et se termine en mai. Grâce à la hausse de novembre, le nombre de nouveaux apprentis reste en hausse de 1,8% sur les six premiers mois de la campagne 2016-2017, avec 228.300 entrées dans le dispositif entre juin et novembre. Les recrutements d’apprentis augmentent dans le privé (+1,6%) et dans le public (+7,5%). Après deux ans de baisse, l’apprentissage avait déjà rebondi de 3,5% sur l’ensemble de la campagne 2015-2016. Quelque 285.800 contrats avaient été signés, dont 273.300 dans le privé (+2,3%) et 12.500 dans le public (+39,2%). La bonne tendance dans le privé, observée depuis juin 2015, coïncide avec l’entrée en vigueur de l’aide «TPE-jeunes apprentis»: pour toute embauche d’un apprenti mineur, les entreprises de moins de 11 salariés bénéficient, la première année, d’une aide forfaitaire de 4.400 euros, correspondant au salaire minimum de l’apprenti et aux cotisations sociales.
A.F.P.
Le réseau autoroutier sera bientôt géré exclusivement depuis Berlin, à l’issue d’une future réforme constitutionnelle. Jusqu’ici, l’entretien des 13 000 km de bitume, la planification et la construction des nouveaux tronçons faisaient l’objet de compétences partagées entre les Länder et le gouvernement central. Schématiquement, les premiers décident et exécutent avec l’argent du second, propriétaire de ces infrastructures. Le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, a obtenu cette concession contre une importante enveloppe remplaçant le système de péréquation financière entre les Länder. Le gouvernement aurait pu aller encore plus loin : les routes nationales conservent une gestion partagée. Les autoroutes traversant le Land le plus peuplé sont devenues l’incarnation des problèmes d’infrastructures allemands : le manque d’investissement a conduit à fermer définitivement aux poids lourds un pont sur le Rhin près de Cologne. Cette concentration des compétences rapproche la gestion des grands axes routiers de celle du rail, à 100 % dans le giron du gouvernement d’Angela Merkel. Elle répond aussi à l’air du temps outre-Rhin. Les différences de développement économique entre les régions, accentuées avec la réunification, et le déménagement des institutions vers Berlin ont ouvert la voie à une centralisation par petites touches. Visant une plus grande efficacité des politiques publiques, la fédération a mis la pression à des Länder souvent dépassés financièrement.
Un consortium, formé par une filiale de Vinci spécialisée dans les fondations et les technologies du sol et le coréen Sambo E&C, a remporté un contrat de 380 millions d’euros pour l’extension de l’aéroport de Hong Kong, a annoncé Vinci. Dans le cadre de l’extension de l’aéroport international, cette filiale, Soletanche Bachy «va réaliser des travaux de renforcement de sol à proximité de la piste nord», selon le communiqué. «Le contrat signé (en partenariat avec le coréen) fin septembre 2016 et d’un montant d’environ 380 millions d’euros prévoit également la construction d’une plateforme mécanique sur pieux temporaire de 1500m2.» Il s’agit de la plus importante opération de renforcement de sol jamais réalisée par Soletanche Bachy. Le procédé utilisé «permet de réaliser une amélioration des caractéristiques du sol en place par un mélange sol-ciment» et a été breveté par la filiale de Vinci, selon le communiqué. «L’ensemble des travaux sera réalisé par voie maritime depuis des barges» afin d’assurer la continuité de l’activité de l’aéroport international pendant les travaux. D’ici 2030,le nombre de passagers attendus au sein de l’aéroport international devrait augmenter d’environ 50%. Pour faire face à cette croissance du trafic, l’aéroport international de Hong Kong, a décidé de se doter d’une troisième piste, en gagnant 650 hectares sur la mer. Le travaux ont débuté fin 2016 et s’achèveront dans 2 ans et demi, selon la filiale de Vinci.
A.F.P.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a approuvé un nouveau projet d’interconnexion électrique entre la France et la Grande-Bretagne, dont la mise en service est prévue fin 2020 afin d’augmenter les capacités d’échange entre les deux pays, selon une délibération qui vient d’être publiée. Baptisée IFA2, la liaison sous-marine d’une capacité de 1.000 mégawatts (MW) sera développée par le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE et son homologue britannique National Grid, a précisé le gendarme français de l’énergie dans cette délibération datée du 19 janvier. Cofinancée par l’UE, elle reliera le Calvados et la région de Southampton pour un coût que RTE estimait en 2014 à 670 millions d’euros. D’autres projets prévoient d’augmenter les capacités d’échange d’électricité entre la France et la Grande-Bretagne, qui s’élèvent actuellement à 2.000 MW, notamment le projet ElecLink qui doit relier les deux pays via le tunnel sous la Manche à partir de 2019. Le projet de décision de la CRE sera transmis pour avis au Conseil supérieur de l’énergie.
Laviedesreseaux.fr