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« C’était une promesse du président de la République, François Hollande, formulée au moment de poser la première pierre du plan de relance autoroutier, en juillet 2016. Un second plan verrait le jour, avant la fin du quinquennat. C’est désormais une réalité.
Le gouvernement a en effet annoncé la conclusion d’un nouveau plan d’investissement ce 26 janvier. Pour un montant de 800 millions d’euros (contre plus d’un milliard évoqué initialement), il comprend 57 chantiers, dont 32 opérations de type échangeurs, et 25 aires de covoiturage et « aménagements pour le milieu naturel ».
Son objectif est de « répondre à des attentes fortes des collectivités territoriales en matière d’aménagements visant à améliorer la desserte des territoires et à créer de l’activité en investissant dans l’amélioration de la qualité des infrastructures », précise un communiqué d’Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports.
Car les collectivités locales ont été en première ligne pour défendre ce plan. Raison pour laquelle elles contribueront fortement à son financement : plus de 50% en moyenne « pour les opérations routières d’intérêt local ». Le reste sera assuré par une « faible » augmentation des péages, « limitée de 0,1 à 0,4% par an de 2019 à 2021 », selon le secrétariat d’Etat.
Contrairement au premier plan de relance autoroutier, qui représente 3,2 milliards d’euros, celui-ci ne prévoit pas un allongement de la durée des concessions.
Les premiers travaux pourraient être engagés dès la fin de l’année 2017. Sa mise en chantier permettra la création de près de 5 000 emplois « et le soutien immédiat de l’activité de notre pays ». Reste encore à signer les protocoles et à attendre leur examen par l’Arafer.
La Cour des comptes a décidé de se pencher sur le dossier du déploiement de la fibre optique en France. Dans un rapport, l’autorité craint un dérapage budgétaire, avec un coût global de près de 35 milliards d’euros, au lieu des 20 milliards programmés. Et les délais ne seraient même pas tenus. Il faudra probablement attendre 2030 pour voir 100% des entreprises et des foyers français connectés au très haut débit, au lieu de 2022. Les objectifs dans le Plan France très haut débit (THD) de 2013, semblent bel et bien impossibles à tenir. Or, la France est déjà en retard par rapport à ses voisins européens. Elle pointe au 24e rang sur les 28 pays de l’Union, avec seulement 15% des foyers dotés d’un abonnement au très haut débit. «Il existe une impasse de financement d’au moins 12 milliards d’euros après 2022, aussi bien en ce qui concerne le budget de l’État, que celui des collectivités locales», note le rapport. Les raisons de ce dérapage annoncé sont à chercher dans le mode calcul retenu par l’État pour évaluer les besoins en financements. Il a appliqué les mêmes règles que celles des opérateurs télécoms. Or, ces derniers font figurer dans leurs dépenses d’investissement le déploiement du réseau. Ils omettent les frais liés au raccordement final des usagers à la fibre, qui eux figurent dans les dépenses commerciales. Phénomène aggravant pour les finances publiques: la partie du territoire nationale où l’installation de la fibre est en partie financée par l’État et par les collectivités locales est justement celle où le prix du raccordement est le plus élevé. Il s’agit des zones les moins densément peuplées, couvertes par les réseaux d’initiative publique (RIP). «Le co-investissement privé n’est pas au rendez-vous en raison de l’absence actuelle des réseaux publics», poursuit la Cour des comptes. Selon ce même rapport, un objectif sera toutefois tenu, celui de voir 50% des foyers raccordés au très haut débit fixe en juin 2017.
Le Figaro
L’Agence de financement des infrastructures de transport de France a validé le 31 janvier ses engagements prévus dans le budget 2017. 106 millions d’euros supplémentaires sont engagés pour réaliser les ouvrages de la partie transfrontalière de la liaison ferroviaire Lyon-Turin, portant la part française engagée à 683 millions d’euros. 362 millions d’euros sont aussi engagés pour l’achat par SNCF Mobilités de trente rames pour des lignes TET principalement, rappelle l’Afitf.
Contexte
La BEI a annoncé 7,8 milliards de nouveaux investissements dans tous les domaines, à la suite de la réunion de son conseil d’administration, le 31 janvier. Sans donner tous les détails, la banque cite l’octroi de deux prêts atteignant 550 millions en tout pour l’expansion de l’aéroport d’Orly à Paris et celui d’Amsterdam Shiphol. Les estimations initiales pour ces deux projets étaient respectivement un prêt de 300 millions et 350 millions d’euros.
Contexte
Après le froid, la prochaine menace pour le réseau électrique en France pourrait bien être la voiture électrique. C’est la crainte d’Enedis (ex-ERDF), la filiale d’EDF en charge de la distribution électrique dans l’Hexagone. La menace est encore lointaine car la voiture électrique ne représente encore qu’une niche sur le marché automobile français. Pour le moment, la progression est timide avec environ 90.000 véhicules électriques qui circulent dans l’Hexagone pour quelque 104.000 points de recharge dont plus de 15.000 bornes accessibles au grand public. Chargé de raccorder ces bornes au réseau, Enedis dispose pour le moment d’une solide marge de manoeuvre en termes d’acheminement de courant. Mais la croissance est au rendez-vous. L’an dernier, 23.700 voitures entièrement électriques ont été immatriculées en France, ce qui représente une augmentation de 23 %. À l’horizon 2030, si le cap des 6 millions de véhicules en circulation en France est franchi, conformément aux souhaits des pouvoirs publics, l’équilibre du réseau électrique sera bien plus précaire. Enedis a fait les comptes: ces véhicules représenteront entre 3 et 4 % de la consommation électrique du pays. Surtout, ils pourraient mobiliser jusqu’à 30 % de la puissance installée disponible simultanément.
Le Figaro
Par un ultime vote du Sénat jeudi 26 janvier, le Parlement a donné son feu vert à la ratification de l’accord entre la France et l’Italie pour lancer les travaux définitifs de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin, au grand dam des opposants à ce chantier. Censé lever les derniers obstacles à un chantier colossal de douze ans, l’accord avait été signé en février 2015, puis complété en mars 2016 par Matteo Renzi, alors président du Conseil italien, et François Hollande. Avec l’adoption de l’accord, les appels d’offres pour les marchés de travaux pourront être lancés cette année, pour un démarrage des chantiers en 2018. Un tunnel international de 57 km constituera l’ouvrage majeur de la ligne, entre Saint-Jean-de-Maurienne (en France) et Suse (en Italie). Soutenu par les deux pays, par la ville de Lyon et, jusqu’à récemment par Turin, ce projet est contesté depuis des années par des écologistes, tant du côté italien que français. La chambre des députés italienne avait approuvé le même document en décembre, après le Sénat italien en novembre. L’Assemblée nationale l’avait adopté le 22 décembre».
Dans le cadre du projet d’aménagement des berges de l’Oise, l’enquête publique a été lancée. Elle durera jusqu’au 24 février. Porté par le Syndicat mixte des berges de l’Oise, le projet de 1,1 million d’euros consiste à sécuriser les promenades, et de valoriser le retour à la nature des berges de l’Oise que se partagent 8 communes, de Mours à Jouy-le-Moutier dans le Val d’Oise. Le chantier sera étalé sur deux à trois ans. Une première consultation est organisée ce 30 janvier à Jouy-le- Moutier puis une deuxième suivra le 4 février prochain à L’Isle-Adam.
Constructioncayola.com
Ce dernier week-end de janvier 2017, un aléa de chantier mené par SNCF Réseau sur le site d’une des futures gares de la ligne 15 sud a abouti à une fâcheuse conséquence : il a conduit SNCF Transilien à couper tout trafic ferroviaire durant la journée du 30 janvier sur la ligne N entre les gares de Versailles-Chantiers et de Montparnasse. L’entreprise a dû mettre en place des bus de substitution pour transporter les voyageurs. Les trains Intercités Paris-Granville (Manche) et le TER Paris-Chartres (Eure-et-Loir) sont également touchés par ricochet avec des retards et ralentissements. L’incident s’est produit sur le site de la gare SNCF de Clamart où il s’agit de construire une gare souterraine, baptisée «Fort d’Issy-Vanves-Clamart» qui sera connectée à la première, destinée à la future ligne 15 sud et dont la réalisation est conduite par la Société du Grand Paris (SGP). C’est au cours des travaux préparatoires placés sous la responsabilité de SNCF Réseau qu’un imprévu lié au terrassement a surgi. L’entreprise publique avait programmé durant le week-end une interruption des trains pour préparer l’installation d’un pont rail et d’une passerelle. Elle a donc dû poursuivre un jour de plus ses travaux, la circulation devant être rétablie mardi à 05h00. La Société du Grand Paris qui finance ces travaux préliminaires n’en fait pas un drame et indique que cet aléa va servir pour la suite, et aidera sans doute à estimer autrement la marge de manoeuvre nécessaire lorsque des travaux nécessitent une interruption du trafic SNCF.
Constructioncayola.com
La Société du Grand Paris vient d’attribuer le 4ème des 8 marchés de génie civil de la Ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Le lot T2A (968 M€) revient à un groupement piloté par Bouygues TP et qui inclut Soletanche Bachy pour les fondations spéciales. Les travaux de génie civil du tronçon T2A, entre les gares Villejuif Louis-Aragon et Créteil l’Echat, ont été confiés au groupement constitué de Bouygues Travaux Publics, Soletanche Bachy France, Soletanche Bachy Tunnels, BESSAC et SADE. Le contrat porte sur la construction de 4 gares (Créteil l’Echat, Vert-de- Maisons, les Ardoines et Vitry Centre), le creusement d’un tunnel bivoie de 6,6 km et 8,7 m de diamètre intérieur, le percement du puits d’entre des 2 tunneliers à la friche Arrighi, la réalisation de 5 ouvrages annexes, d’un ouvrage de débranchement entre la ligne 15 Sud et le raccordement au site de maintenance des infrastructures (SMI) de Vitry-sur- Seine via un tunnel foré monovoie de 1,1 km et de 6,7 m de diamètre. Une tranchée couverte de 139 ml et une tranchée ouverte de 312 ml seront également à réaliser.
Constructioncayola.com
Depuis le mardi 31 janvier, tous les dirigeants concernés par la question devront avoir transmis leurs déclarations au titre de l’année 2016. Via la DSN ou la DADS, les employeurs seront désormais dans l’obligation de transmettre les informations sur les salariés exposés à un ou plusieurs des dix facteurs de pénibilité désormais en vigueur. En effet, depuis le 1er juillet 2016, six nouveaux facteurs ont été définis par la loi (manutentions manuelles de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents chimiques dangereux, températures extrêmes et bruit). Les chefs d’entreprise sont donc contraints d’apprécier l’ensemble du dispositif et de déclarer le ou les salarié(s) exposés. A la CPME, on ne veut pas vraiment entendre parler de cette date butoir et on renvoie la balle dans le camp des branches, censées établir des référentiels sur lesquels les entreprises pourraient s’appuyer. «Comment les dirigeants peuvent-ils appliquer une telle décision si tous les référentiels ne sont pas prêts, interroge François Asselin, son président. La ministre du Travail disait elle-même en novembre dernier que les branches n’étaient pas coopératives et les textes pas validés.» Selon le ministère du Travail, neuf modes d’emploi de la pénibilité sont sur le point d’être validés. Cinq ont déjà été homologués en décembre. «Il faut rappeler aux chefs d’entreprise et au patronat que la loi s’applique avec ou sans référentiel et que ce dernier a seulement vocation à les aider», précise-t-on rue de Grenelle. En clair, ces documents servent d’appui mais leur homologation ne conditionne pas le respect de la loi. D’ailleurs, outre les référentiels de branches, les patrons peuvent aussi évaluer de leur propre chef cette pénibilité en lisant les décrets. «pas respecter la loi si celle-ci n’était pas plus claire.
L’Express
Voilà qui ne va pas aider les entreprises à y voir clair : les organisations patronales réagissent différemment au casse-tête de la pénibilité et adoptent des stratégies différentes, voire dangereuses, face aux textes de loi. Cinq fédérations professionnelles (négoce des matériaux de construction, poissonniers…) ont ainsi établi un référentiel, qui a été homologué par le ministère du Travail, sur lequel pourront s’appuyer leurs adhérents pour remplir leur déclaration de pénibilité. Neuf autres branches, dont le commerce à distance, ont conclu un document en attente d’homologation. Ce qui est peu depuis l’été 2015. «Ce sont surtout des branches où le personnel est peu concerné par la pénibilité», assure en outre Jean-Eudes du Mesnil, le secrétaire général de la CPME (ex-CGPME, représentant des PME). Au total, sur les 16 millions de salariés en France, seuls 515.000 seront couverts par ces référentiels. Et pour cause car dans les branches très impactées, il n’y a pas de référentiel en vue... «Il est impossible d’en faire un car les situations sont trop variables selon les chantiers», assène Jacques Chanut, le président de la Fédération française du bâtiment (FFB). La métallurgie n’en a pas publié non plus mais a édité un guide, qui a moins d’implications juridiques. Autre complication, chacun interprète les textes à sa manière. À l’U2P (artisans et professions libérales) et à la CPME, on laisse entendre que les entrepreneurs peuvent attendre le 30 septembre pour remplir la déclaration. «Les entreprises ont jusqu’à cette date pour corriger leurs saisies», explique Pierre Burban, le secrétaire général de l’U2P. Et ce pour jouer la montre, mais sans le dire, en espérant la victoire de la droite, qui a promis d’abroger le compte pénibilité, à la présidentielle de mai. Le ministère du Travail conteste cette analyse, soulignant qu’«une déclaration pour être corrigée doit d’abord avoir été produite». Le Medef, de son côté, prône le légalisme. «Nous demandons à nos fédérations d’aider les entreprises qui le souhaitent à remplir la déclaration d’ici au 31 janvier», rappelle Alexandre Saubot, le président de la métallurgie (UIMM) et numéro deux du Medef.
Le Figaro
La secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes Juliette Méadel a indiqué vouloir rendre « obligatoire » la formation aux soins de premiers secours, dont la maîtrise est « vitale » en cas d’attentat, de catastrophe ou d’accident sur la voie publique. Apprendre à faire un massage cardiaque, à réagir en cas d’hémorragie ou encore faire du bouche-à-bouche : autant de gestes qui peuvent sauver des vies en cas d’accident. Selon Juliette Méadel : « Il faudrait, dans les trois prochaines années, que tous les Français soient formés aux gestes qui sauvent », lors de l’inauguration du salon Secours expo à Paris dédié aux soins d’urgence, aux côtés du ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. « J’ai pris une circulaire pour que, dans la fonction publique, tous les personnels soient formés aux gestes qui sauvent. Dans le secteur privé, il faut voir comment cela peut s’intégrer dans la formation continue », a-t-elle dit, selon nos confrères. Plus de 100 000 personnes ont été entraînées aux soins de premiers secours l’année dernière, un niveau « historique », selon la ministre. « Mais il faut aller beaucoup plus vite. Tant que ce n’est pas obligatoire, ça restera insuffisant » a t-elle constaté. Selon des statistiques officielles, à peine 20% des Français sont capables de faire les gestes de premiers secours, qui peuvent sauver des vies. Très peu de bénévoles rejoignent les associations idoines, comme la Croix Rouge Française, qui dispensent des formations. D’où viennent ces réticences ? Mystère. À l’étranger, des pays donnent l’exemple, au contraire. Ainsi, 95 % des Norvégiens et 80 % des Danois maîtrisent ces techniques élémentaires. Seul frein à cette mesure : le financement. Pour cela, la ministre veut « prévoir un système, une organisation », afin qu’un tel objectif soit atteint. La généralisation des formations est « un enjeu social et citoyen », un « enjeu démocratique », a déclaré la secrétaire d’État, qui voit dans les gestes qui sauvent « une pratique de fraternité », « l’illustration d’une citoyenneté active ».
20Minutes
La Province de Hollande-Méridionale a confié à Comol5 - groupement international composé des entreprises TBI Mobilis et Croonwolter&dros (25 % chacune), DIMCO (DEME Infra Marine Contractors) (25 %) et Vinci Construction Grands Projets (25 %) - le contrat de construction de la route de Rijnland en Irlande. Montant du contrat : 492 millions d’euros. Le projet consiste à créer une nouvelle connexion routière entre Katwijk (via l’A44), et Leiden (sur l’A4) afin de fluidifier le trafic et de stimuler la croissance économique. Comol5 aura la charge de la reconstruction de la jonction autoroutière de Leiden West ainsi que de la construction de la nouvelle route N434, d’une longueur de 4 km, dont 2,2 km de tunnel foré. Le groupement réalisera également un élargissement de 12 km d’autoroute et les adaptations nécessaires sur l’A4 et l’A44, afin de permettre la construction de la route de Rijnland. Outre la construction qui sera achevée dans six ans environ, le contrat prévoit également la maintenance de la nouvelle infrastructure pour 15 ans.
A.F.P.