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Le Boston Consulting Group et Ipsos publient la première édition de l’Observatoire européen des mobilités qui couvre dix pays. Du lundi au vendredi, les Français passent en moyenne 7h12 à se déplacer selon l’Observatoire européen des mobilités réalisé par Ipsos-Boston Consulting Group (BCG) auprès de plus de 10.000 Européens dans 10 pays, dont 1.000 Français. C’est 2h23 de moins que la moyenne des Européens. Sans surprise, la voiture reste le moyen de transport privilégié dans l’Hexagone, plus qu’ailleurs : 67% (contre 61% pour la moyenne européenne) l’utilisent pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’études, 86% (contre 73%) pour aller faire leurs courses alimentaires importantes ou encore 69% (contre 56%) pour emmener leurs enfants à leurs activités quotidiennes. La raison invoquée ? Pour 43% des Français interrogés (contre 35% pour la moyenne européenne), il est parfois difficile d’utiliser les transports en commun de proximité en raison d’un mauvais maillage du territoire : en effet, 48% invoquent des destinations mal desservies, 23% des arrêts de transport en commun trop loins de chez eux et 39% des fréquences de passage trop faibles. Ainsi, 27% des personnes interrogées ont le sentiment d’être «un peu trop loin de tout», un chiffre qui monte à 46% pour ceux qui habitent en zone rurale. Les jeunes (32% des 18-24 ans) et les personnes aux revenus modestes (26%) sont également les plus concernées. 40% de ces personnes pensent que là où ils habitent, les pouvoirs publics en font plutôt moins qu’ailleurs pour le bien-être des habitants. En outre, 37% des actifs français pensent que s’ils perdaient leur travail, ils devraient déménager pour retrouver un emploi équivalent. La problématique de la desserte des territoires peu denses faisait partie des thèmes abordés lors des États généraux de la mobilité durable imaginés par l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP). «Ce n’est pas le sujet le plus simple, avait avoué son président Jean-Pierre Farandou lors d’une étape à Lille en otobre 2016. Ce sont des populations aujourd’hui reléguées qu’on retrouve dans les résultats des dernières élections. Il va falloir continuer ce travail.» Les Français interrogés considèrent que toutes les initiatives visant à favoriser l’intermodalité leur permettraient de se déplacer plus facilement dans leur vie quotidienne : ainsi, ils plébiscitent le titre de transport unique (78%), des gares routières mieux connectées aux transports en commun (73%) ou encore des emplacements réservés à l’entrée des autoroutes pour y laisser son véhicule et prendre un autre mode de transport sur autoroute ou voie rapide (66%).Le développement des services digitaux est aussi considéré comme prioritaire par les Français pour leur permettre de se déplacer plus facilement : une meilleure information sur l’offre de transports en commun disponible près de chez eux (66%) et les offres de covoiturage et d’autopartage disponibles (56%), des itinéraires complets leur permettant de combiner des moyens de transport (63%), ou encore des solutions de paiement par mobile (45%). Les Français se montrent dans l’ensemble moins critiques que la moyenne des Européens quant au niveau d’investissement des pouvoirs publics dans les infrastructures de transport. Ils sont néanmoins une majorité à considérer que les investissements restent insuffisants en ce qui concerne l’accompagnement des nouvelles formes de mobilité (62% en ce qui concerne les stations de recharge des véhicules électriques contre 74% pour la moyenne), mais aussi le réseau ferroviaire (54% contre 62% en moyenne) et les points de correspondance entre différents modes de transport (52% contre 61% au global).
Dominique Mondé, vice-président du Syndicat des Equipements de la Route (SER) a été élu président du Comité européen de normalisation des équipements de la route pour un mandat de 3 ans. Il présidait déjà, et ce depuis sa
création, la commission de normalisation française sur la régulation du trafic routier.
«À force de sigles et d’acronymes, très vite nous perdons les non-spécialistes», constate Souheil Soubra, directeur Technologies de l’information au CSTB, spécialiste des questions liées à la maquette numérique. «Mais c’est un sujet indispensable pour avancer sur le déploiement du BIM ! Il faut un fil rouge pour positionner les différentes actions pré-normatives et normatives afin de savoir de quoi on parle, comment s’interfacent les travaux avec ceux des autres, comment porter un message qui défende l’intérêt des acteurs français et les petites structures», poursuit-il. La normalisation est doncnécessaire mais ardue : «Si l’on ne comprend pas de quoi on parle, comment faire et comment échanger ? La qualité qui en résulterait serait très faible». La méthode qui a été choisie, au Plan Transition Numérique pour le Bâtiment, a donc été de regrouper des experts des différents domaines liée à cette question. «Ils rédigent des documents d’analyse sur différentes thématiques», décrit Souheil Soubra. Un premier travail, «très fructueux» selon lui, qui a permis à la France de se construire une vision globale de la problématique et d’adopter une position plus cohérente. Il décrit : «Les aspects pré-normatifs sont gérés par BuildingSmart pour les IFC et par l’Open Geospatial Consortium (OGC) pour les informations géographiques. La partie normative, elle, est gérée au niveau du Comité Européen de Normalisation (CEN) et plus particulièrement du Technical Comittee TC442. L’ISO travaille également sur la question mais au niveau international». La différence est de taille : si les normes ISO sont adoptées dans le monde, il n’y a aucune obligation à les appliquer. En revanche, une norme édictée au niveau européen aura directement un impact en France. D’où l’importance de suivre et d’orienter les travaux du CEN, note Souheil Soubra. Le spécialiste du CSTB nous décrit ensuite les différents niveaux de l’architecture du BIM : «Il y a différents étages sur lesquels portent les travaux de normalisation. Le 1er étage, tout d’abord, est celui où sont exprimés les besoins d’échanges entre les acteurs d’un projet. Le 2e étage, consiste lui à faire communiquer les machines entre elles. Le 3e étage enfin, est celui de la terminologie où sont consignées les définitions des concepts utilisés».
«Commande publique : Un vent de reprise en 2017 ?» C’est ainsi que l’Assemblées des communautés de France (ADCF) et la Caisse des Dépôts (CDC) ont présenté les résultats de leur dernier baromètre. En effet, au premier trimestre 2017, l’activité a augmenté de 4,4% par rapport aux trois mois précédents. «On sait que le premier trimestre 2016 avait été marqué par un niveau d’activité assez élevé en raison de l’anticipation des changements de règles de la commande publique», note l’ADCF dans un communiqué de presse. «L’activité a ensuite fléchi, de manière inhabituelle par rapport aux autres années. De fait, la progression du premier trimestre 2017 par rapport aux troisième et quatrième trimestres 2016 mérite d’être signalée. Un frémissement est perceptible.» L’essentiel de cette embellie concerne les travaux de renouvellement. Toutefois, en glissement annuel (premier trimestre 2017 par rapport à la même période l’année précédente), la situation n’est pas aussi positive. L’évolution constatée est en effet de -4,3% (soit 800 millions d’euros en moins). «Quelques acteurs connaissent des progressions, comme les communes, mais qui ne compensent pas les baisses de commandes d’autres acheteurs publics», observe l’ADCF. Pour rappel, le même baromètre avait enregistré, pour l’année 2016, un niveau d’activité de 72 milliards d’euros pour la commande publique, soit un «niveau historiquement bas».
Les trois organisations sont dans un mouchoir de poche : l’U2P arrive certes en tête avec 150.605 adhérents, mais elle est suivie de très près par la CPME (144.939) et le Medef (123.387). Surtout, l’U2P estime que les chiffres de ses concurrents en nombre de salariés sont faussés par un mauvais décompte des adhérents. Le Medef aurait, selon l’U2P, comptabilisé deux fois certains de ses adhérents, via l’adhésion territoriale et via l’adhésion par la branche. En nombre d’adhérents, le différentiel n’est que marginal, mais en nombre de salariés, les adhérents du Medef étant pour certains de très grands groupes aux effectifs nombreux, l’effet inflationniste est important. Pour l’U2P, le chiffre de 8,5 millions de salariés couverts par le Medef devrait en réalité être « au moins divisé par deux ». De son côté, la CGPME estime en effet que le regroupement de l’UPA et de l’Unapl étant postérieur à la réforme de la représentativité (les chiffres qui sont retenus pour la mesure de l’audience sont ceux de 2015 pour les adhérents et de fin 2014 pour les salariés, or le regroupement des deux organisations date de l’automne 2016), les adhérents des deux organisations ne peuvent pas être comptés ensemble.
Les Echos
Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. Ces destructions d’emplois vont toucher tous les pays, développés et pauvres, notamment les pays plus tournés vers l’industrie et les services, sans pour autant donner le calendrier du basculement. 2020, 2030, 2040 ? Selon lui, les pays les plus touchés seraient l’Ethiopie, la Chine et la Thaïlande. Addis-Abeba devrait ainsi perdre 82 % de ses emplois, selon le président de la Banque mondiale. Les destructions d’emplois devraient également affecter les pays pauvres, qui bénéficient actuellement d’une partie des délocalisations à l’échelle mondiale. Les pays les plus développés, confrontés à une hausse du chômage, pourraient en effet rapatrier une partie de leurs activités, créant par là-même des mouvements de migrations de travailleurs pauvres vers les économies les plus riches. Sans concertations entre les pays, ces mouvements pourraient recréer des tensions géopolitiques, a souligné Jim Yong Kim. D’autant plus dans un contexte où la plupart des hommes disposent d’Internet et de téléphones intelligents pour « voir exactement comment vivent les autres » aux quatre coins de la planète.
Les Echos
«À force de sigles et d’acronymes, très vite nous perdons les non-spécialistes», constate Souheil Soubra, directeur Technologies de l’information au CSTB, spécialiste des questions liées à la maquette numérique. «Mais c’est un sujet indispensable pour avancer sur le déploiement du BIM ! Il faut un fil rouge pour positionner les différentes actions pré-normatives et normatives afin de savoir de quoi on parle, comment s’interfacent les travaux avec ceux des autres, comment porter un message qui défende l’intérêt des acteurs français et les petites structures», poursuit-il. La normalisation est doncnécessaire mais ardue : «Si l’on ne comprend pas de quoi on parle, comment faire et comment échanger ? La qualité qui en résulterait serait très faible». La méthode qui a été choisie, au Plan Transition Numérique pour le Bâtiment, a donc été de regrouper des experts des différents domaines liée à cette question. «Ils rédigent des documents d’analyse sur différentes thématiques», décrit Souheil Soubra. Un premier travail, «très fructueux» selon lui, qui a permis à la France de se construire une vision globale de la problématique et d’adopter une position plus cohérente. Il décrit : «Les aspects pré-normatifs sont gérés par BuildingSmart pour les IFC et par l’Open Geospatial Consortium (OGC) pour les informations géographiques. La partie normative, elle, est gérée au niveau du Comité Européen de Normalisation (CEN) et plus particulièrement du Technical Comittee TC442. L’ISO travaille également sur la question mais au niveau international». La différence est de taille : si les normes ISO sont adoptées dans le monde, il n’y a aucune obligation à les appliquer. En revanche, une norme édictée au niveau européen aura directement un impact en France. D’où l’importance de suivre et d’orienter les travaux du CEN, note Souheil Soubra. Le spécialiste du CSTB nous décrit ensuite les différents niveaux de l’architecture du BIM : «Il y a différents étages sur lesquels portent les travaux de normalisation. Le 1er étage, tout d’abord, est celui où sont exprimés les besoins d’échanges entre les acteurs d’un projet. Le 2e étage, consiste lui à faire communiquer les machines entre elles. Le 3e étage enfin, est celui de la terminologie où sont consignées les définitions des concepts utilisés».
«Commande publique : Un vent de reprise en 2017 ?» C’est ainsi que l’Assemblées des communautés de France (ADCF) et la Caisse des Dépôts (CDC) ont présenté les résultats de leur dernier baromètre. En effet, au premier trimestre 2017, l’activité a augmenté de 4,4% par rapport aux trois mois précédents. «On sait que le premier trimestre 2016 avait été marqué par un niveau d’activité assez élevé en raison de l’anticipation des changements de règles de la commande publique», note l’ADCF dans un communiqué de presse. «L’activité a ensuite fléchi, de manière inhabituelle par rapport aux autres années. De fait, la progression du premier trimestre 2017 par rapport aux troisième et quatrième trimestres 2016 mérite d’être signalée. Un frémissement est perceptible.» L’essentiel de cette embellie concerne les travaux de renouvellement. Toutefois, en glissement annuel (premier trimestre 2017 par rapport à la même période l’année précédente), la situation n’est pas aussi positive. L’évolution constatée est en effet de -4,3% (soit 800 millions d’euros en moins). «Quelques acteurs connaissent des progressions, comme les communes, mais qui ne compensent pas les baisses de commandes d’autres acheteurs publics», observe l’ADCF. Pour rappel, le même baromètre avait enregistré, pour l’année 2016, un niveau d’activité de 72 milliards d’euros pour la commande publique, soit un «niveau historiquement bas».
Les trois organisations sont dans un mouchoir de poche : l’U2P arrive certes en tête avec 150.605 adhérents, mais elle est suivie de très près par la CPME (144.939) et le Medef (123.387). Surtout, l’U2P estime que les chiffres de ses concurrents en nombre de salariés sont faussés par un mauvais décompte des adhérents. Le Medef aurait, selon l’U2P, comptabilisé deux fois certains de ses adhérents, via l’adhésion territoriale et via l’adhésion par la branche. En nombre d’adhérents, le différentiel n’est que marginal, mais en nombre de salariés, les adhérents du Medef étant pour certains de très grands groupes aux effectifs nombreux, l’effet inflationniste est important. Pour l’U2P, le chiffre de 8,5 millions de salariés couverts par le Medef devrait en réalité être « au moins divisé par deux ». De son côté, la CGPME estime en effet que le regroupement de l’UPA et de l’Unapl étant postérieur à la réforme de la représentativité (les chiffres qui sont retenus pour la mesure de l’audience sont ceux de 2015 pour les adhérents et de fin 2014 pour les salariés, or le regroupement des deux organisations date de l’automne 2016), les adhérents des deux organisations ne peuvent pas être comptés ensemble.
Les Echos
Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. Ces destructions d’emplois vont toucher tous les pays, développés et pauvres, notamment les pays plus tournés vers l’industrie et les services, sans pour autant donner le calendrier du basculement. 2020, 2030, 2040 ? Selon lui, les pays les plus touchés seraient l’Ethiopie, la Chine et la Thaïlande. Addis-Abeba devrait ainsi perdre 82 % de ses emplois, selon le président de la Banque mondiale. Les destructions d’emplois devraient également affecter les pays pauvres, qui bénéficient actuellement d’une partie des délocalisations à l’échelle mondiale. Les pays les plus développés, confrontés à une hausse du chômage, pourraient en effet rapatrier une partie de leurs activités, créant par là-même des mouvements de migrations de travailleurs pauvres vers les économies les plus riches. Sans concertations entre les pays, ces mouvements pourraient recréer des tensions géopolitiques, a souligné Jim Yong Kim. D’autant plus dans un contexte où la plupart des hommes disposent d’Internet et de téléphones intelligents pour « voir exactement comment vivent les autres » aux quatre coins de la planète.
Les Echos
72 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Strasbourg et Kehl, sa voisine allemande, sont à nouveau reliées par une ligne de tramway, symbole de la libre circulation dans l’Europe sans frontières. Vers Deux rames de trams ont franchi pour la première fois le nouveau pont construit spécialement entre les deux rives du Rhin, et qui permet de parcourir en 20 minutes les quelque 5 km séparant Kehl du centre de Strasbourg. Au son de l’»Hymne à la Joie», les maires des deux villes-frontières, Roland Ries (Strasbourg) et Toni Vetrano (Kehl), ont ensuite procédé à l’inauguration officielle, aux côtés de Peter Altmaier, le chef de la chancellerie allemande, qui représentait Angela Merkel. «Ce tramway et ce pont ne sont pas juste un symbole, mais une pierre pour une Europe commune. Après les élections en France et en Allemagne, nous devons continuer le travail fait ensemble pour l’Europe», a souligné M. Altmaier. Cette extension du tram strasbourgeois vers l’Allemagne a une «signification symbolique forte», a dit M. Ries, soulignant que le projet avait cependant rencontré de fortes résistances à Strasbourg. «La priorité aurait été à l’ouest avec la desserte de Koenigshoffen, un quartier de 35.000 habitants pas encore desservi par le tram. J’ai fait le choix de pousser à l’est et je ne le regrette pas, parce que la dimension politique a son importance», soutient le maire. Dans un premier temps, la ligne dessert la gare de Kehl, puis en 2018 elle s’étendra jusqu’à la mairie et l’école d’administration de la petite ville frontalière. Côté français, deux arrêts sont prévus pour une agglomération encore à réaliser, car elle traverse une zone d’anciens terrains militaires. Reconstruire le pont du tram sur le Rhin - également doté de pistes cyclables - a pris trois ans. Le chantier a coûté 96,6 millions d’euros, dont 70,4 à charge de l’Eurométropole de Strasbourg et 26,2 pour Kehl. Le budget européen a accordé 3,25 millions d’euros pour financer la pile centrale du pont.
A.F.P.
À Strasbourg, le nouveau pont sur le Rhin, destiné à relier la France à l’Allemagne, ou plutôt Strasbourg à kehl, inauguré. Commandité par la Compagnie de Transport Strabourgeoise, cet ouvrage a été réalisé par un groupement constitué de Bouygues TPRF, Victor Buyck Steel Construction, Lingenheld SA, Schleith, Marc Barani architectes et Arcadis.. D’une longueur de 290 m et large de 16 m, il offre une liaison transfrontalière multimodale (voie piétonne, voie cyclable et tramway). De type bow-string (en arc auto-ancré), il est sous-jacent aux travaux d’extension de la ligne D du tramway de Strasbourg vers Kehl. Pour réaliser la pile dans le Rhin, afin que les ouvriers puissent travailler au sec, un batardeau a dû être mis en place. Parallèlement, la fabrication des deux tabliers métalliques composant le pont a intégralement eu lieu en Belgique puis les tabliers ont été transportés sur site par voie d’eau. Une fois arrivés à Strasbourg, les deux tabliers en acier, dont le poids total atteint les 3 000 t, ont été déchargés sur la berge et posés sur des appuis provisoires.
Créer un voyage métropolitain à travers une marche urbaine. Voilà l’objectif d’un collectif de marcheurs. 500 kilomètres de sentiers pédestres vont être dessinés pour permettre aux touristes, curieux, locaux, de découvrir la petite et la grande couronne qui constituent la Métropole du Grand Paris (MGP). A l’image du « Sentier de grande randonnée 2013 » à Marseille (GR2013), pensé à l’occasion de Marseille capitale européenne de la culture, le Sentier métropolitain du Grand Paris est un projet culturel et touristique, en partenariat avec la région Ile-de-France, la Métropole et la Société du Grand Paris. « Le tracé sera sur la même échelle du territoire que le Grand Paris Express, notamment le long de la ligne 15 », décrit Paul-Hervé Lavessière, coordinateur du tracé.
Les Echos
Le Syndicat mixte aéroportuaire (SMA) approuve sans réserve la décision de la Commission européenne de classer sans suite la procédure et de valider la conformité du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette décision, prise le 27 avril dernier, fait suite à une première validation le 17 septembre 2013 du transfert de l’aéroport, permettant de préserver la zone Natura 2000 située en bordure de l’aéroport actuel. La Commission avait ensuite demandé à l’Etat français d’appréhender le cumul des effets du projet d’aéroport avec ceux d’autres projets connexes comme la future liaison ferroviaire Nantes/ Rennes. Pour y répondre, la France a depuis mis en place un processus de régularisation. Il comprend notamment la création d’un document de synthèse environnementale sur le projet d’aéroport et ses projets connexes. Ce document, revu pour intégrer les recommandations de l’autorité environnementale, a été annexé au nouveau SCoT (Schéma de Cohérence territoriale) métropolitain Nantes Saint-Nazaire adopté le 9 décembre dernier. Si cette procédure n’empêchait pas juridiquement le lancement des travaux, le gouvernement avait souhaité attendre la réponse de l’institution européenne avant de procéder à l’évacuation de la zone. «Après une déclaration d’utilité publique, après les décisions de 20 collectivités, après 178 décisions de justice, après le vote favorable à 55% des électeurs de Loire-Atlantique, cette décision de Bruxelles doit décider le prochain gouvernement à agir vite et à faire ainsi respecter la démocratie», a estimé Bruno Retailleau, président du SMA.
Les six départements qui seront traversés par le canal Seine-Nord Europe veulent généraliser le recours à la clause d’insertion sur le chantier. A cette fin, ils ont rédigé ensemble un cahier des charges pour faciliter le recrutement de personnes éloignées de l’emploi dans les marchés passés auprès des entreprises. Les collectivités locales, qui financent l’infrastructure avec l’État et l’Europe, veulent qu’il favorise l’emploi local. Les conseils départementaux des territoires qui seront traversés par le canal ont choisi d’utiliser un outil : la clause d’insertion par l’activité économique. Six départements ont rédigé un cahier des charges d’une cinquantaine de pages pour aider le maître d’ouvrage - la Société du Canal Seine-Nord Europe - à l’inclure dans ses marchés. Ce document qui s’inscrit dans une démarche intitulée «canal solidaire» a été adopté courant mars et avril par les assemblées de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme ; il devrait être examiné par les élus du Nord le 22 mai. Le Val-d’Oise et l’Aisne sont associés à la démarche même s’ils ne financent pas directement le chantier. Les départements proposent leur expertise en matière d’insertion à la Société du Canal Seine- Nord Europe. Ils vont analyser ensemble tous les marchés (études, travaux, prestations intellectuelles…) pour proposer d’y inclure, chaque fois que c’est possible, une clause d’insertion. L’obligation de recruter des personnes éloignées de l’emploi - bénéficiaires du RSA, chômeurs de longue durée, jeunes sans expérience et/ ou qualification - peut être une condition d’exécution du marché. L’insertion peut aussi être un critère de jugement de l’offre, voire l’objet du marché (achat de prestations d’insertion ou attribution à des structures accueillant des personnes en situation de handicap). Une fois le marché notifié, l’entreprise lauréate reçoit le contact d’un «coordonnateur» qui s’exprime au nom de tous les départements. Sa mission : l’aider à mettre en oeuvre la clause d’insertion avec les acteurs de l’insertion (maisons de l’emploi, Plie). Les parcours d’insertion devront être validés par le coordonnateur pour être comptabilisés. La démarche est déjà lancée : une vingtaine de marchés (notifiés ou en cours de consultation) intègrent d’ores et déjà une clause d’insertion. Les collectivités préviennent aussi qu’elles seront «vigilantes» afin d’éviter la fraude au travail détaché, en lien avec la Direccte.
Dans une instruction interministérielle datée du 27 avril 2017, le gouvernement a pris position sur la légalité des clauses imposant l’usage du français dans les conditions d’exécution des marchés publics passés par les collectivités. Ces clauses, dites «clauses Molière», sont considérées comme illégales et les préfets sont donc appelés «à les traiter comme telles», dans le cadre du contrôle qu’ils opérent sur les actes de ces dernières. Le 27 avril 2017, pas moins de quatre ministres (Economie et Finances, Travail, Collectivités territoriales, Intérieur) ont signé une note visant à mettre les choses au clair sur le sujet de la «clause Molière», instaurée par plusieurs collectivités dans leurs marchés au motif de lutter contre le travail détaché. Dans cette note adressée aux préfets, que l’Apasp s’est procurée, le gouvernement a tout d’abord rappelé les textes, principes et jurisprudences de l’Union européenne qui encadrent la question des travailleurs détachés. La position est claire : d’une part, la libre prestation des services implique qu’une entreprise d’un Etat membre puisse exercer librement son activité dans un autre Etat membre. D’autre part, les mesures visant à protéger les travailleurs ne doivent pas engendrer de discrimination directe ou indirecte à l’égard des travailleurs d’autres Etats membres. En d’autres termes, les critères de sélection d’un marché public ne doivent jamais aboutir à une discrimination fondée sur la nationalité. Cette instruction interministérielle rappelle également les mesures existantes en droit national en matière de lutte contre le travail illégal. Elle détaille notamment les obligations qu’impose le code du travail à l’employeur qui détache en France ses salariés. Aussi, trois lois promulguées respectivement en 2014, 2015 et 2016 renforcent l’attention que doit porter le maître d’ouvrage dans la lutte contre le travail illégal : la loi visant à lutter contre la concurrence sociale déloyale, la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances et économiques, et enfin la loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels. A ce titre, le gouvernement estime que le dispositif de lutte contre l’emploi irrégulier de travailleurs détachés est aujourd’hui suffisant.
Selon les chiffres de la société Altares, la sinistralité a baissé de 3,9 % au premier trimestre 2017 par rapport à la même période en 2016, pour atteindre 15.667 défaillances, le meilleur chiffre depuis l’hiver 2008. Sur ces 15.667 défaillances, 69 % sont des liquidations directes (10.802) et 29 % des redressements judiciaires (4.509). « En 2016, l’indicateur de défaillances d’entreprises avait déjà donné toute la mesure d’une reprise de l’économie réelle. Ce début d’année 2017 poursuit ce mouvement », constate Thierry Millon, directeur des études Altares. Plus une entreprise est petite, plus elle a tendance à se présenter devant le tribunal dans une situation déjà très critique. Ce qui explique que 73 % des entreprises de moins de 3 salariés se voient ouvrir directement une procédure de liquidation judiciaire. La situation est différente dans les PME de plus de 10 salariés, qui enregistrent d’ailleurs une baisse sensible des défaillances (-17 %). Cette dynamique favorable dans les PME favorise aussi le maintien dans l’emploi. En moyenne, sur les cinq dernières années, chaque premier trimestre menaçait plus de 58.000 emplois directs en lien avec les défaillances ouvertes. Sur les trois premiers mois de 2017, ce chiffre tombe à 44.400. Dans la construction, l’embellie se confirme avec un recul des défaillances de 10,6 %
Les Echos
Un consortium dominé par l’Espagnol FCC et l’italien Astaldi a remporté le contrat de rénovation d’une partie des chemins de fer de Roumanie pour 1,6 milliard d’euros financés sur fonds européens, a annoncé FCC à Madrid. «La Compagnie nationale des chemins de fer en Roumanie (CFR) a confié à FCC Construction, en consortium avec d’autres entreprises du secteur, la réhabilitation de trois nouvelles sections de chemins de fer dans la région de Transylvanie» (centre-ouest), a expliqué la compagnie espagnole dans un communiqué. Une porte-parole du groupe à Madrid a précisé que le groupe italien de construction Astaldi dirigerait le consortium pour la rénovation de deux sections, tandis que FCC en prendrait la tête pour la troisième section. «Les travaux sont évalués à 1,634 milliard d’euros» au total et seront livrés dans un délai de 36 mois, selon la même source.«Ces nouveaux projets, financés par des fonds de la Commission européenne, font partie de la rénovation et de la modernisation des chemins de fer dans le cadre du Pan European Corridor IV qui traverse la Roumanie», allant de Dresde (Allemagne) à Istanbul (Turquie), selon FCC. Il s’agit de construire et rénover 121 kilomètres de lignes ferroviaires, 47 ponts, un tunnel, 19 gares, etc. mais aussi d’accroître la vitesse des trains jusqu’à 160 km/h. FCC avait annoncé en février à Madrid des pertes de 165 millions d’euros pour 2016, plombé par la morosité du secteur de la construction en Espagne. Le groupe - qui compte 55.000 personnes dans 25 pays - s’est particulièrement tourné vers l’international pendant la crise économique qui a affecté l’Espagne à partir de 2008, et réalise désormais près de la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger.
A.F.P.