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Le fraîchement nommé premier ministre Edouard Philippe vient de constituer son gouvernement. Six ministres interviendront de près ou de loin dans le secteur du bâtiment et des Travaux Publics.
Nicolas Hulot est nommé ministre de la Transition Ecologique et solidaire, sorte d’ersatz amélioré du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer.
Richard Ferrand, le très fidèle secrétaire général du mouvement En Marche !, a été propulsé ministre de la Cohésion des territoires.
Françoise Nyssen, ministre de la Culture, sera l’interlocuteur direct pour les architectes. Selon Le Figaro, elle sera notamment chargée de superviser l’entrée complète en application de la loi LCAP.
Bruno Le Maire, le républicain candidat à la primaire de la droite, obtient la fonction de ministre de l’Economie. Il aura la lourde tâche de mener à bien les dossiers sur la réduction des délais de paiement, la lutte contre le travail illégal et la baisse des charges patronales.
Murielle Pénicaud décroche quant à elle le job de ministre du Travail et sera en charge d’alléger le code du Travail via une flexi-sécurité version française. Elle devra également mener à son terme la refondation de la directive européenne sur le détachement des travailleurs.
Elisabeth Borne, enfin, récupère la fonction de ministre des Transports, rattachée à Nicolas Hulot.
Michèle Pappalardo a été choisi par Nicolas Hulot pour diriger son cabinet. Cette dernière est présidente de chambre à la Cour des comptes, ancienne directrice du cabinet de M. Michel Barnier au ministère de l’Environnement, ancienne déléguée interministérielle au développement durable.
Acteurs Publics
Hélène Brisset, ingénieure générale des mines, jusqu’alors directrice des systèmes d’information au secrétariat général des ministères chargés des Affaires sociales, devrait être nommée directrice de cabinet de M. Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du Numérique.
La Correspondance économique
La dette publique a été revue à la hausse par l’Institut de la statistique pour l’année 2016 par rapport à ses précédentes estimations, passant de 96 % à 96,3 % du PIB. Certes, cette évolution peut être relativisée : ainsi le gouvernement prévoyait 96,2 % pour 2016 il y a un an lors de la publication de son programme de stabilité pour les années 2016-2019, ce qui ne constitue qu’une faible différence au regard des chiffres qui viennent d’être donnés par l’Insee. Mais les données de l’Insee viennent surtout contredire l’idée proclamée en septembre dernier par le ministre des Finances, Michel Sapin, d’une « maîtrise de l’évolution de la dette publique » depuis deux ans. Au contraire, celle-ci continue de grimper inexorablement. Elle est passée de 94,9 % du PIB en 2014 à 95,6 % en 2015, et donc 96,3 % en 2016. L’actuel gouvernement avait promis de la ramener à 96 % fin 2017, mais la révision à la hausse de ses prévisions de déficit rend cet objectif très hypothétique. Cette question de la dette publique n’a rencontré quasiment aucun écho lors de la campagne présidentielle. Enfin, le niveau de la dépense publique a été revu à 56,4 % du PIB en 2016 (contre 56,2 % en première estimation), après 56,7 % en 2015. De quoi conforter la première place de la France en la matière en Europe. Emmanuel Macron a promis de réduire le taux de dépense publique de 3 points durant son quinquennat.
Les Echos
Le groupe italien Atlantia a annoncé, lundi 15 mai, avoir lancé une offre publique d’achat ou d’échange volontaire sur la totalité des actions de son homologue espagnol Abertis, d’un montant de 16,341 milliards d’euros, pour créer le leader mondial de la gestion des infrastructures de transports. Abertis (dont le premier actionnaire est la famille Benetton via le groupe Edizione, qui détient 30,25 % du capital) se présente comme le premier gestionnairemondial d’autoroutes en nombre de kilomètres, avec plus de 8 600 km dans 14 pays en Europe, Amérique et Asie. Son chiffre d’affaires a atteint 4,9 milliards d’euros en 2016. Ensemble, les deux groupes géreront 14 095 km d’autoroutes, ce qui en fera le principal opérateur d’autoroutes de la planète. Le chiffre d’affaires cumulé des deux groupes dépasserait celui de la branche concessions du français Vinci, leur grand concurrent, qui a facturé environ 6,3 milliards d’euros en 2016. Atlantia gère les aéroports de Fiumicino et Ciampino à Rome, ainsi que ceux de Nice, Cannes-Mandelieu et Saint- Tropez en France. Les deux groupes avaient déjà failli fusionner en 2006 mais l’opération avait échoué à cause de l’opposition du gouvernement italien. Le premier marché d’Abertis est la France, via le concessionnaire Sanef. Fin avril, Abertis avait pris le contrôle de 100 % du français, en rachetant pour 238 millions d’euros la participation de l’assureur CNP, mettant la dernière main à une opération commencée en janvier.
Le Monde
La banque publique d’investissement Bpifrance a annoncé avoir engagé la vente de la totalité de sa participation dans le groupe de BTP et de concessions Eiffage, soit environ 5,7% du capital. Les quelque 5,560 millions d’actions Eiffage détenues par Bpifrance valaient 433 millions d’euros au cours de clôture du titre à la Bourse de Paris lundi soir. Bpifrance était entré en 2006 au capital d’Eiffage « pour stabiliser et renforcer son actionnariat », et avait progressivement réduit sa participation ces deux dernières années. Dans un communiqué, la banque publique « se félicite d’avoir accompagné la société Eiffage au cours des dernières années et salue le travail réalisé par ses dirigeants successifs qui a permis l’amélioration sensible des performances ». « Eiffage bénéficie aujourd’hui de fondamentaux très solides et d’un actionnariat de référence, qui permettent au groupe d’envisager l’avenir avec sérénité et ambition », a commenté José Gonzalo, directeur exécutif de Bpifrance chargé du secteur, cité dans le texte. La vente doit se faire dans le cadre d’un placement privé par construction accélérée d’un livre d’ordres auprès d’investisseurs qualifiés, sous la houlette de BofA Merrill Lynch, a précisé Bpifrance.
L’intérêt des gestionnaires d’actifs et des institutionnels pour l’investissement en infrastructures est tel que la classe d’actifs commence à afficher des valorisations excessives. Récurrence des revenus, faible volatilité, rémunérations attrayantes, maturités longues, charge en capital avantageuse sous Solvabilité II... Depuis quelques années, l’investissement en infrastructures, qu’il soit en fonds propres ou en dette, est paré de toutes les vertus. Les fonds de dette, en particulier, plus récents que les véhicules d’investissement en fonds propres - en Europe, les premiers étaient apparus au Royaume-Uni dès les années 1980 - se multiplient. « Le marché de la dette infrastructure a vraiment commencé à se développer lorsque les banques, soumises à Bâle III, ont dû réduire la voilure. La part des institutionnels est aujourd’hui de 20 % : il y a encore une marge de progression », précise Charles Dupont, responsable de l’équipe infrastructures chez Schroders. En témoignent les levées de fonds, toujours plus importantes. L’enquête de l’Association française de la gestion financière (AFG) sur les fonds d’infrastructures indique que, sur les 20,3 milliards d’euros levés depuis leur création par les seuls fonds gérés en France, 7,8 milliards (soit près de 40 %) ont été levés en 2016. Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) annonçait ainsi dernièrement le triplement des encours - désormais 1,2 milliard d’euros - de sa plate-forme Bridge depuis 2014. La tendance est la même en matière de montants investis. Depuis qu’ils opèrent, ces acteurs ont investi 12,5 milliards d’euros, dont 4,7 milliards l’année dernière. Le problème est qu’à force d’attirer des capitaux la classe d’actifs est de plus en plus chère. Autrement dit, l’infrastructure est victime de son succès.
Les Echos
Eiffage annonce que l’Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire a accordé à la ligne à grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays de la Loire l’autorisation de mise en exploitation commerciale (AMEC) ce 15 mai, c’est-à-dire à la date fixée au contrat. Les équipes d’Eiffage consacrent maintenant toute leur énergie à effectuer les finitions et à préparer l’exploitation commerciale qui débutera au 2 juillet 2017, indique le groupe de construction et de concessions. Filiales d’Eiffage, Eiffage Rail Express (ERE) assure la conception, la construction, le financement et la maintenance de la ligne, pour une durée de 25 ans à compter du 3 août 2011, et OPERE assurera sa maintenance pendant la durée de la concession.
L’Express
Le groupement attributaire du projet, mené par Vinci et composé de l’agence Duthilleul, GTM Normandie-Centre, Sogea, Poma et l’ingénieriste Systra, a emporté l’appel d’offre en raison de la qualité architecturale et de la simplicité de son offre : deux pylônes haubanés disposés hors des emprises ferroviaires franchiront le faisceau ferroviaire et les voies du tramway. Le projet consiste en une liaison d’environ 350 m permettant de connecter le futur quartier Interives au parvis de la gare SNCF de Fleury-les- Aubrais. Le système retenu est un téléphérique « va-et-vient » qui fonctionne en mode de conduite automatique, sans personnel dans les cabines. Les missions de Systra s’articuleront autour des études de conception, de leurs visas et du suivi de la réalisation des structures des deux stations et des ouvrages en ligne (pylônes intermédiaires), mais également de la conception et du suivi des lots techniques et le pilotage des prestations liées aux démarches sécurité. C’est le troisième appel d’offres en France pour ce mode de transport aérien par câble après Brest et Toulouse. La mise en service du téléphérique est prévue pour la fin 2018.
Le conseil de surveillance de la société en charge de sa construction s’est réuni pour la première fois le 20 avril, sous la présidence de Rémi Pauvros, député (PS) du Nord. Au total, 107 km de voies navigables seront creusées de Compiègne (Oise) à Aubencheul-au-Bac (Nord) pour connecter la Seine et l’Oise au réseau fluvial européen à grand gabarit. Les travaux, d’un coût estimé à 4,5 Mds d’euros, doivent s’achever en 2023-2024. Selon la mission de préfiguration, le chantier devrait générer entre 3 000 et 6 000 emplois directs par an (terrassement, génie civil). Soucieux de favoriser l’emploi local, l’Etat a lancé dès juin 2015 une démarche « Grand chantier », sonnant la mobilisation générale. La région Hauts-de-France va financer des formations adaptées, et Pôle emploi, repérer des candidats. De leur côté, les départements – Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme, Aisne et Val-d’Oise – veulent favoriser l’embauche de jeunes, de chômeurs de longue durée et d’allocataires du RSA sur le chantier. Le cahier des charges de 50 pages qu’ils ont établi décrit précisément comment intégrer la clause d’insertion dans les marchés du futur canal. La Fédération régionale des Travaux Publics a été associée à la réflexion. Concrètement, les entreprises devront recruter, que ce soit en CDI, en CDD ou en alternance, des personnes ayant des difficultés à accéder à l’emploi. Un référent unique, représentant les six départements, les mettra en contact avec les Maisons de l’emploi et les structures spécialisées comme les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (Plie).
Le Moniteur
La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté des recours visant à faire annuler l’autorisation d’exploiter un parc de 80 éoliennes en mer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), délivrée en mars 2016 par arrêté préfectoral au groupe EDF. Trois associations, réunies au sein du collectif «Défense de la mer», avaient attaqué en juillet dernier l’arrêté préfectoral autorisant la société Parc du Banc de Guérande, une filiale d’EDF Energies nouvelles (EDF EN), à installer et à exploiter pour une durée de 40 ans ce parc éolien offshore. Situé au large de l’estuaire de la Loire, à une distance comprise entre 12 et 20 km du littoral, ce parc prévoit l’installation sur le domaine public maritime de 80 éoliennes, d’une puissance totale de 480 mégawatts, pour un coût estimé à deux milliards d’euros. Sa mise en service avait été initialement envisagée en 2020 mais a été repoussée à 2021 ou 2022 du fait de ces recours. Le collectif «Défense de la mer» contestait le choix de la zone d’implantation de 78 km2, sur le banc de Guérande, fait «sans concertation» et présentant une menace pour la biodiversité selon les associations requérantes. «La Cour a rejeté ces recours et confirmé la légalité de l’arrêté attaqué», écrit dans un communiqué la juridiction administrative, seule compétente en France depuis janvier 2016 pour statuer, en premier et dernier ressorts, sur les litiges relatifs aux installations de production d’énergie renouvelable en mer. La cour a estimé notamment que «l’étude d’impact était suffisante», que l’enquête publique et l’appel d’offres n’étaient pas entachés d’irrégularité, et qu’il «n’y avait pas de méconnaissance de l’objectif de gestion équilibrée de la ressource en eau défini par l’article L. 211-1 du code de l’environnement».
A.F.P.
C’est un thème particulièrement délicat en Europe qui a été beaucoup exploité par l’extrême droite pendant la campagne présidentielle : le dumping social des travailleurs de l’Est (Polonais, Hongrois, Roumains…), qu’entraînerait la directive européenne sur les travailleurs détachés, adoptée en 1996. Emmanuel Macron a parlé du sujet lundi 15 mai, à Berlin, lors de sa rencontre avec Angela Merkel. Le président est favorable à la révision de cette législation – un des premiers sujets sur lesquels il peut espérer engranger un succès à court terme – dans le sens proposé par la Commission en mars 2016, afin de prévenir de nombreux abus. Cette réforme se trouve dans une phase délicate : elle est en cours d’examen au Parlement européen. Rapporteure du texte à Strasbourg, Elisabeth Morin-Chartier (LR) espère en parler rapidement de vive-voix avec Emmanuel Macron. « Ce texte révisé sera le socle de l’Europe sociale à construire », explique-t-elle. Sans doute espère-t-elle aussi faire taire « les balivernes » qu’elle a entendues durant la campagne quand des candidats – Mme Le Pen et M. Mélenchon – ont promis la « suspension » de la directive. Des élus LR ont, eux, tenté d’imposer sur les chantiers français des « clauses Molière » requérant l’usage du français, ce qui ressemble à des tentatives de préférence nationale. Mme Morin-Chartier veut faire valoir que, si les discussions sur une révision du texte sont laborieuses, en raison des réticences des partenaires de l’Est inquiets pour la liberté de circulation de leurs travailleurs, elles avancent quand même. Les braquer risquerait de mettre à terre des mois de négociations, prévient l’élue, alors que le président paraît vouloir durcir les amendements en discussion.
Le Monde
En mars dernier, lors de la deuxième édition des résultats de réforme de la représentativité, la CFDT a ravi à la CGT la première place dans le privé. Cela va venir impacter directement la physionomie de la justice prud’homale et, là aussi, la centrale de Laurent Berger sera la grande gagnante et la CGT la grande perdante du renouvellement des juges du travail de première instance. C’est ce qui ressort de l’arrêté publié au « Journal officiel » le 10 mai qui précise le nombre de conseillers prud’homaux que les différentes organisations auront à désigner pour la mandature 2018-2021. A compter de l’an prochain, un conseiller prud’homal salariés sur trois sera estampillé CFDT, contre un sur quatre actuellement. La centrale va gagner quelque 550 postes et atteindre un total de 2.348. La CGT, elle, va en perdre 800 et n’en comptera plus que 2.046. Force ouvrière restera stable, avec un millier de conseillers.. Dit autrement, la CFDT a aujourd’hui 1.000 conseillers de moins que la CGT, elle en aura 350 de plus qu’elle demain. Ce changement de leadership syndical est bien sûr la conséquence de la perte d’audience de la CGT aux élections professionnelles dans le privé constatée en mars dernier. Mais pas seulement. Son effet sur les effectifs de conseillers prud’homaux a été amplifié par l’entrée en vigueur d’une réforme profonde du mode de désignation des juges prud’homaux. Depuis 1979, ils étaient élus dans le cadre d’un scrutin national. Or ce type d’élection favorise la CGT, qui bénéficie d’un effet d’image. « Ils ont une chance inouïe : le salarié qui ne sait pas ce qu’est le mouvement syndical s’adresse d’abord à la CGT s’il a un problème », se plaignait Marc Blondel, le prédécesseur de Jean- Claude Mailly à la tête de Force ouvrière.
Les Echos
Les entreprises se plient très progressivement à la réforme de la pénibilité qu’elles ont tant combattue depuis trois ans. Cette semaine, neuf référentiels de branches professionnelles ont été homologués par le ministère du Travail et publiés au journal officiel. Parmi elles figurent les entreprises de l’eau, les services d’énergie et d’environnement, l’aide à domicile, la coiffure ou encore les entreprises de la beauté. Cette liste vient s’ajouter aux quelques fédérations professionnelles qui avaient déjà déposé leur référentiel en fin d’année dernière (commerce de gros et international, poissonnerie, négoce du bois...). Au total, 13 référentiels de branches ont été homologués, ce qui porte à 1,170 million le nombre de salariés couverts par un référentiel (sur un total d’un peu plus de 16 millions de salariés dans le privé, les fonctionnaires n’étant pas concernés par le compte pénibilité). Ce chiffre ne dit rien des salariés véritablement exposés dans chaque branche à au moins un des facteurs de pénibilité. Le seul chiffre communiqué à ce stade par le ministère du Travail est celui des salariés ayant ouvert un compte pénibilité au titre des quatre premiers facteurs (travail de nuit, travail répétitif, travail en milieu hyperbare et travail en équipes alternantes). Ils étaient 512.000 au début de l’année 2017. Ces quatre facteurs de pénibilité sont en vigueur depuis janvier 2015. En 2016, six autres facteurs sont venus s’ajouter : port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents chimiques, températures extrêmes et bruit. Si les quatre premiers facteurs restent relativement faciles à mesurer, il n’en va pas de même pour les six autres. Le gouvernement a donc décidé, il y a plus d’un an, de laisser les branches rédiger des référentiels spécifiques sur ces six facteurs, de manière à faciliter le travail des employeurs. C’est un échec puisque parmi les 13 branches recensées aujourd’hui ne figurent ni la métallurgie ni le bâtiment, par exemple, qui sont pourtant des secteurs très concernés par la pénibilité. Il y a donc très peu de salariés qui ont pu ouvrir un compte pénibilité au titre d’un de ces six facteurs. Pourquoi si peu d’empressement de la part des branches, alors que les déclarations au titre de l’année 2016 sont censées avoir commencé en janvier ? Parce que le gouvernement a laissé jusqu’à juillet 2017 pour modifier les déclarations. Et surtout parce qu’Emmanuel Macron a promis pendant la campagne présidentielle qu’il « suspendrait » le compte pénibilité.
Les Echos
MyHSR Corporation, Société Malaisienne responsable du projet de Ligne à Grande Vitesse entre Kuala-Lumpur et Singapour, a attribué aux entreprises d’ingénierie SYSTRA et Meinhardt deux contrats d’études de référence (Reference Design Consultant) pour la réalisation de cette nouvelle LGV. Systra et Meinhardt auront pour mission plusieurs prestations dans le cadre de ces contrats d’études. Cela marque pour les deux ingénieristes le début d’une collaboration étroite. Le premier contrat (RDC01) concerne les études de référence pour la conception des deux gares internationales situées en Malaisie : Bandar Malaysia à Kuala-Lumpur, et Iskandar Puteri à l’extrémité sud du pays (près de la frontière singapourienne). Le second contrat (RDC03),couvre les études de référence des 38 premiers kms de la ligne reliant la gare de Bandar Malaysia à la frontière entre les Etats de Selangor et de Negeri Sembilan. Pierre Verzat, PDG de SYSTRA : «Nous sommes très fiers d’avoir remporté ces deux contrats. C’est un projet phare sur lequel toutes les ingénieries mondiales ont envie de travailler. Nous sommes heureux d’avoir été choisis et avons hâte, avec nos partenaires, de travailler avec MyHSR sur ce projet structurant pour la région.» Omar Shahzad, PDG de Meinhardt Group : «Nous sommes ravis de travailler aux côtés de SYSTRA et de nos autres partenaires sur ce projet de transport emblématique pour l’Asie du Sud-Est. Ce succès nous donne envie d’aller plus loin dans notre collaboration avec SYSTRA, en exploitant nos compétences complémentaires et couverture géographique pour adresser le marché des transports publics». Le projet de LGV Kuala Lumpur-Singapour est actuellement un des plus grands projets d’infrastructure de transport en Asie du Sud-Est. Conduit dans le cadre du Plan de transformation économique de la Malaisie, cette LGV permettra de relier sept villes de Malaisie à Singapour. Elle permettra de réduire le temps de parcours entre Kuala-Lumpur et Singapour à 90 minutes seulement, et de connecter des villes secondaires de Malaisie aux deux grandes métropoles.
Sncf.com
Le Maroc et le Nigeria ont officiellement lancé lundi 15 mai à Rabat l’étude de faisabilité d’un projet de gazoduc reliant les deux pays par la façade atlantique de l’Afrique de l’Ouest. Un accord a été signé entre la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain. Ce gazoduc doit parcourir près de 4.000 km et traverser une dizaine de pays pour à terme être connecté au marché européen. Un autre accord a également été signé lundi entre l’Office chérifien des phosphates (OCP) et l’Association nigériane des producteurs et fournisseurs d’engrais (FEPSAN).
A.F.P.