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Les énergies renouvelables ont encore battu des records en 2016, mais leur rythme de développement reste trop lent pour limiter le réchauffement climatique sous les 2 degrés, avec des investissements globalement en baisse et des secteurs à la traine, selon un rapport d’experts. «La transition énergétique ne se produit pas suffisamment vite pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris», avec des investissements en baisse, les secteurs des transports et de la chaleur verte à la traine, et des subventions aux énergies fossiles toujours trop importantes, alerte le rapport 2017 sur les énergies renouvelables du réseau d’experts REN21 (Renewable Energy Policy Network for the 21st Century). L’an dernier, 161 gigawatts de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable (éolien, solaire, géothermie, etc.) ont été installées dans le monde, soit un niveau record, mais les investissements ont baissé de 23% par rapport à 2015, notamment dans les pays émergents.
Le solaire et l’éolien deviennent dans certains pays «l’option la moins coûteuse», par rapport aux énergies fossiles ou au nucléaire, se réjouit le rapport. «Les investissements continuent de se concentrer dans l’éolien et le solaire photovoltaïque, alors que toutes les technologies d’énergies renouvelables ont besoin d’être déployées pour maintenir le réchauffement climatique sous bien en deçà des 2 degrés», note REN21. Malgré l’expansion des véhicules électriques, dopés par la baisse du coût des batteries, le secteur des transports «n’est pas encore considéré comme une priorité», explique par exemple le rapport, en particulier dans le transport aérien et maritime. La production de froid et de chaleur renouvelables est aussi à la traine par rapport au solaire ou à l’éolien.
Autre inquiétude, les subventions aux énergies fossiles sont toujours plus de quatre fois supérieures à celles accordées aux énergies renouvelables, pointe le rapport.
«Le monde est dans une course contre la montre», pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, rappelle ainsi Christine Lins, secrétaire exécutive de REN21, qui rassemble des experts, des institutions multilatérales ou encore des ONG.
Cela passe, selon elle, par «une sortie du charbon et une accélération des investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique».
Fin 2016, les énergies vertes représentaient 24,5% de la production d’électricité et 19,3% de la consommation finale d’énergie.
Pour la troisième année consécutive, les émissions de CO2 liées au secteur de l’énergie sont restées stables, dans un monde en croissance économique de 3%.
A.F.P.
Damien Cazé conseillera le Premier ministre Edouard Philippe en matière d’écologie, de transports, d’énergie, de logement et d’agriculture , selon l’arrêté du 26 mai publié au « Journal officiel ». Damien Cazé était précédemment
conseiller à la Cour des comptes. Il est passé par le ministère de l’Agriculture comme conseiller d’Hervé Gaymard, a conseillé Jean-Pierre Raffarin à Matignon et fut directeur des affaires maritimes du ministère de l’Ecologie sous Jean-Louis Borloo.
Le Moniteur
Le P-DG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, interrogé par Le Monde sur la gestion de la dette : « Si on veut que SNCF Réseau devienne une entreprise avec des règles d’entreprise et un peu moins une agence publique, il faudra probablement évoluer vers une reprise par l’État, car la condition pour être une entreprise classique, c’est d’avoir une dette soutenable par ses cash-flows [flux de trésorerie]. » Sur le projet de LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : « Il faudra que l’État et que les régions financent et qu’on m’autorise à embaucher pour pouvoir la réaliser, car je ne ferai pas de lignes nouvelles au détriment du réseau principal existant. »
Alors que le ministère des Transports étudie à l’heure actuelle les candidatures de deux groupements français : RATP-Keolis d’une part et Transdev (filiale de la CdC et de Veolia) associé à deux fonds d’investissement (Mirova et Demeter) de l’autre pour l’exploitation du CDG Express, deux associations ont déposé le 6 juin 2017 un recours devant le Conseil d’Etat. Opposés au projet CDG Express, l’association Pouvoir Citoyen et le conseiller régional écologiste d’Ile-de-France, Pierre Serne, ont, en effet, demandé l’annulation de la déclaration d’utilité publique ainsi que «la réalisation d’une nouvelle étude d’impact présentant l’ensemble des alternatives possibles à ce projet». «Coût démesuré, expropriations, atteinte au bon fonctionnement du transport de voyageurs sur les lignes locales et régionales et notamment à l’exploitation de la ligne B du RER, la liste des points noirs du CDG express est bien trop longue pour justifier la réalisation de ce nouveau projet inutile», expliquent les requérants. Julien Bayou, conseiller régional écologiste, porte-parole d’EELV et président de l’association Pouvoir Citoyen, déplore dans un communiqué que cette «ligne de riches évite la banlieue» et ne «prévoit pas de développement de territoires». Elle représente, d’après lui, «un gâchis d’argent considérable», qu’il évalue à «130 euros par Francilien.» Rappelons qu’il s’agira, à l’horizon de 2023, de gérer une liaison rapide entre la gare de l’Est (Paris) et l’aéroport Charles-de-Gaulle, qui voit transiter 66 millions de passagers par an. La liaison directe de 32 kilomètres comprendra 8 km de voies nouvelles à partir de Mitry-Mory pour rejoindre l’aéroport. Sa mise en service est attendue pour la fin de 2023, juste à temps pour les hypothétiques Jeux Olympiques.
«Les fractures territoriales se multiplient et deviennent de plus en plus critiques», constate un rapport sénatorial remis le 31 mai 2017 au ministre de la cohésion des territoires. Les auteurs, les sénateurs Hervé Maurey et Louis-Jean de Nicolaÿ, estiment que l’aménagement du territoire est «plus que jamais une nécessité» et considèrent que face aux enjeux auxquels il est confronté «les pouvoirs publics ont été défaillants». Dans la note de synthèse, ils écrivent même que «l’aménagement du territoire […] est devenu le ‘parent pauvre’ des politiques publiques». Selon eux, «le désengagement de l’État sur ces sujets est patent : les questions territoriales sont désormais reléguées au second plan lors de la mise en oeuvre des politiques sectorielles et l’État ne dispose plus d’une vision stratégique en faveur d’un développement cohérent du territoire national». Ils ajoutent également, qu’à l’issue de leurs travaux, le groupe de travail a constaté «qu’une demande d’aménagement du territoire s’exprime fortement au sein de la population». «Il est donc urgent d’agir», considèrent les auteurs du rapport. Suite à la remise de ce document, le ministre de la cohésion des territoires dit partager avec les rapporteurs un constat : «les fractures territoriales sont une réalité et il est essentiel d’intensifier notre action pour réduire les inégalités entre les territoires, pour que tous les Français aient accès aux mêmes chances, aux mêmes services et aux mêmes opportunités, qu’ils vivent au coeur de grandes métropoles ou dans les territoires ruraux de notre pays, dans des quartiers périphériques ou dans une ville moyenne». Les auteurs du rapport ont donc dressé une liste de 26 propositions réparties en dix axes de réflexion. Dans un communiqué daté du 2 juin, Richard Ferrand dit également adhèrer «à plusieurs des préconisations des Sénateurs» mais estime en revanche que «les marges de progrès qu’ils identifient sur les politiques d’aménagement du territoire ne doivent occulter ni les acquis des politiques mises en oeuvre ni l’engagement et l’expertise des différents services qui travaillent pour le compte de l’Etat sur ces questions». Le ministre rappelle ainsi qu’en «réunissant pour la première fois au sein d’un même ministère l’aménagement du territoire, le logement et la politique de la ville, le Président de la République et le Premier ministre font le choix d’une approche intégrée des sujets à traiter, qui prend en compte à la fois les aspects logement, développement économique, accès aux services publics…».
Faut-il redouter des pannes d’électricité cet été, si la canicule nous fait forcer sur les ventilateurs ? A priori, non. Le gestionnaire du réseau à haute tension RTE a estimé mardi que la France ne devrait pas manquer d’électricité cet été. «Les capacités de production, malgré une moindre disponibilité par rapport à l’été 2016, dépasseront nettement les besoins de consommation de la France (+25 000 MW en moyenne), et resteront importantes en cas de canicule (+7 000 MW)», selon la filiale autonome d’EDF. La demande de courant devrait rester stable cet été par rapport à la même période en 2016, à 131 térawattheures (TWh) de juin à septembre en conditions normales, selon les estimations de RTE. La pointe de consommation électrique devrait atteindre 55 700 mégawatts (MW) en juillet et même 60 000 MW en cas de canicule, avec des températures jusqu’à 7°C supérieures aux normales. À la mi-août, un creux de consommation est attendu. Autour de la semaine du 15 août, la consommation électrique pourra descendre jusqu’à 30 000 MW.
Dans le cadre du projet de prolongement de la ligne B du métro de Lyon - de Oullins à St Genis Laval, sur 3 km - le Sytral (Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) a retenu Fondasol pour réaliser les reconnaissances géologiques et géotechniques par sondages, essais, mesures in-situ et analyses en laboratoire. Le projet prévoit une extension de la ligne B sur 3 km depuis la station Gare d’Oullins jusqu’au terminus des Hôpitaux Lyon Sud et la création de 2 stations supplémentaires. Une première à Oullins, sous la place Anatole France, et un terminus à Saint-Genis-Laval. Un pôle multimodal constitué d’un pôle bus et d’un parc relais de 900 places sera également créé dans cette dynamique. La livraison est prévue pour juin 2023. La campagne d’investigations géotechniques pilotée par Fondasol a fait appel à plusieurs typologies de sondages, étant donné la complexité géologique des sols. Au total, 15 sondages carottés de 10 à 45 m de profondeur, 10 essais au pénétromètre statique avec mesure de la pression interstitielle menés entre 10 et 15 m de profondeur ainsi que 21 sondages destructifs de 25 à 40 m de profondeur ont été réalisés. En outre, pour évaluer les possibilités de circulation d’eau, la réalisation de mesures de perméabilité du sol de type Lefranc et Lugeon a été nécessaire. Des équipements piézométriques de certains sondages carottés et sondages destructifs ont été mis en oeuvre pour contrôler le niveau des nappes souterraines afin de quantifier et de contrôler les venues d’eau en phase de terrassement. Des échantillons intacts destinés aux essais de laboratoire ont été effectués pour étudier et analyser le comportement des matériaux, dans l’optique d’accompagner les solutions de mise en oeuvre. Un diagnostic de pollution a également été fait.
Les éoliennes, en Hauts-de-France, ne sont plus les bienvenues dans la région. La stratégie « Climat Air Energie », adoptée le 18 mai par le conseil régional, le confirme. La collectivité « ne soutiendra pas de projet d’implantation de nouveaux mâts et parcs visant à alimenter la production nationale », ni sur terre, ni sur mer. Le bois-énergie, la méthanisation, le solaire ont meilleure cote. La piste du gaz de couche n’est pas fermée à condition que son extraction ne contrarie pas l’exploitation par géothermie des eaux des mines. L’hydrogène, les énergies marines et les énergies fatales feront l’objet de recherches et d’expérimentations. L’exécutif régional réaffirme sa foi dans le nucléaire et son « intérêt pour l’accueil d’un site de production de nouvelle génération » (un EPR). « Si la centrale de Gravelines doit fermer, je veux qu’elle soit remplacée sans délai par une autre installation », a déclaré Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, en séance plénière.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a transmis à EDF des éléments rassurants sur la conformité de la cuve de la future centrale de Flamanville, qui devrait pouvoir effectivement démarrer, rapporte mercredi Le Figaro. Le pré-rapport de l’ASN indique que l’équipement remplit bien les conditions de sûreté pour que le réacteur puisse démarrer normalement. Ce pré-rapport devrait être officialisé dans quelques semaines puis soumis à consultation pour un avis définitif de l’ASN en septembre. «Selon toute probabilité, il devrait être conforme aux premières conclusions», indique le quotidien. EDF prévoit de mettre en service l’EPR en 2018.
Reuters
Bruno Retailleau a confirmé, ce mardi, qu’il ne recevrait pas les trois médiateurs chargés de réétudier le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et d’autres options. Il demande la révision de leur feuille de route, et met en cause la neutralité et l’objectivité de deux médiateurs. Les opposants, plutôt satisfaits de cette médiation, critiquent ce boycott, et défient les élus pro-aéroport. « Le nouveau gouvernement semble vouloir regarder à nouveau le fond du dossier. Tant mieux ! » réagit l’Acipa, principale association anti-NDDL. Les élus écologistes à la région des Pays de la Loire estiment aussi que « cette médiation va dans le bon sens, pour sortir par le haut de ce bourbier actuel ». Les opposants approuvent cette médiation lancée par le gouvernement pour réexaminer « toutes les options ». Et ils ironisent sur le refus de Bruno Retailleau, au nom des élus pro-aéroport du Syndicat mixte aéroportuaire, de recevoir les trois médiateurs. « Mesdames et Messieurs les grands élus, si votre projet est aussi bon que vous le dites, que craignez-vous de sa remise à plat ? Que craignez-vous d’études qui seraient conduites dans la transparence ? Craindriez-vous que « des éléments nouveaux » n’apparaissent enfin ? La vérité sur le sol de Notre- Dame-des-Landes ou sur celui de Nantes-Atlantique par exemple ? La vérité sur le coût de l’agrandissement de l’aérogare actuelle ? La vérité sur les oiseaux du lac de Grand-Lieu ? », défient les opposants.
Ouest-France.fr
Le prélèvement à la source sera bien reporté au 1er janvier 2019. L’administration fiscale va lancer une phase de test durant l’été auprès de 400 entreprises, voire plus s’il y a suffisamment de volontaires. La montée en charge de la déclaration sociale nominative (DSN) n’est pas entièrement achevée chez les PME, ce qui peut justifier une attention particulière à cette phase de test. Hostile à cette réforme, le patronat s’est félicité de cette décision. « Le dispositif est potentiellement source de conflits internes, coûteux, complexe, et chronophage. Mal préparé, précipité et improvisé, il s’annonçait comme une catastrophe économique et organisationnelle », a réagi le Medef. La CPME a salué le « pragmatisme » du gouvernement : « On peut simplement regretter le temps perdu pour parvenir à une décision qui relève du bon sens : tester une idée avant de l’appliquer », a réagi l’organisation représentant les PME. Le Medef soutient depuis longtemps le principe d’une mensualisation obligatoire, mais dont le prélèvement serait contemporain des revenus. Pour l’instant, l’objectif à Bercy reste de mettre en oeuvre la réforme selon les modalités votées par le Parlement en décembre.
Les Echos
«Progressivement mise en oeuvre à compter de l’été 2018», la réforme de l’assurance chômage va ouvrir ce système à deux nouvelles catégories: les indépendants et les salariés démissionnaires. Mais attention - pour ces derniers - ce droit ne sera utilisable qu’une fois tous les cinq ans afin de limiter les abus. Cette mesure était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dans son programme de campagne, le candidat s’était prononcé pour une «assurance-chômage universelle». L’ex-ministre de l’Économie déclarait : «Nous permettrons à tous les travailleurs d’avoir droit à l’assurance-chômage. Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection». L’actuel chef de l’État poursuivait: «Nous ouvrirons les droits à l’assurance-chômage aux salariés qui démissionnent». Emmanuel Macron met désormais en oeuvre cette réforme. Selon l’institut Montaigne - un think tank libéral - l’extension de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires et aux indépendants pourrait coûter 4,8 milliards d’euros dans un scénario médian. Dans un scénario maximaliste, son coût pourrait s’élèver à 8,7 milliards. Pour équilibrer financièrement le régime, Emmanuel Macron fait le pari d’une forte baisse du chômage. Il vise un taux de chômage de 7 % en fin de quinquennat. Cette baisse du chômage générerait une diminution des dépenses d’indemnisation et - dans le même temps - le retour à l’emploi de certains travailleurs conduirait à un surcroît de recettes. Selon l’institut Montaigne, si cet objectif de 7% est atteint, «les gains totaux en dépenses et recettes sont estimés à 25,2 milliards d’euros». La réforme de l’assurance chômage comprend aussi d’autres éléments. Ni la durée, ni le montant de l’indemnisation chômage actuels ne seront modifiés. Début mai, avant l’élection d’Emmanuel Macron, un texte réformait toutefois la règle de calcul de l’allocation, en durcissant notamment l’indemnisation des chômeurs de plus de 50 ans. Par ailleurs, dans son programme, Emmanuel Macron expliquait que «l’insuffisance des efforts de recherche d’emploi ou le refus d’offres raisonnables entraîneront la suspension des allocations». En février 2017, il déclarait notamment: «Un chômeur pourra refuser un emploi, mais pas deux».
Le Figaro
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est montée en première ligne pour défendre son projet et rassurer les plus sceptiques, notamment les syndicats. Avec cette phrase, prononcée à la fois lors d’une interview accordée au quotidien Les Echos puis sur BFMTV mercredi: «Le CDI est la norme et le restera.» L’objectif du projet, elle l’assure, est de permettre à davantage de salariés d’accéder au contrat à durée indéterminée. Muriel Pénicaud a de nouveau souligné qu’il n’y avait pas de «copie cachée», en réponse à des articles parus récemment dans Libération et Le Parisien, qui évoquaient, parmi les «pistes» du gouvernement, une très large place donnée à l’accord d’entreprise, y compris pour négocier sur le contrat de travail. La ministre a insisté sur la «concertation approfondie» qui doit se dérouler entre son ministère et les partenaires sociaux, ajoutant que la réforme du Code du travail pourrait donner lieu «probablement à trois ordonnances», prévues pour adoption en Conseil des ministres avant la fin de l’été.
L’Express
Simplifier le dispositif s’annonce diificile car il implique de trouver des solutions qui ne dénaturent pas un outil auquel la CFDT est très attachée. Or, l’exécutif ne peut pas se mettre à dos la centrale cédétiste s’il entend faire passer ses ordonnances sur le code du travail. L’une des pistes de changement envisagées consisterait à accorder un délai supplémentaire aux entreprises pour accomplir certaines formalités. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 1er juin, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, à l’issue d’une entrevue avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud. A l’heure actuelle, les employeurs peuvent, jusqu’à la fin septembre, modifier leurs déclarations dans lesquelles sont répertoriées les situations d’exposition à la pénibilité (bruit, températures extrêmes, etc.). Mais il n’est pas exclu que la date butoir soit repoussée « jusqu’en décembre », selon M. Berger. « Ça ne change rien pour les salariés », a-t-il assuré. Le numéro un de la CFDT a ajouté que la réflexion en cours porte également sur trois critères de pénibilité : « Les postures, les gestes répétitifs et le risque chimique. » L’objectif est de parvenir à des procédures plus simples pour déterminer si un salarié est soumis à un ou plusieurs facteur(s) de risques.
Le Monde
L’indien Adani a annoncé mardi le début prochain des travaux pour réaliser un projet controversé de mine de charbon géante près de la Grande barrière de corail, décrié par les écologistes qui dénoncent l’impact sur le site inscrit au patrimoine de l’Humanité. Le président milliardaire du conglomérat Gautam Adani a expliqué que son conseil d’administration avait pris «sa décision finale d’investissement», signant «le lancement officiel» du projet Carmichael qui pèse 21,7 milliards de dollars australiens (14,4 milliards d’euros). Les défenseurs de l’environnement ont cependant souligné que le groupe indien n’avait pas révélé comment la mine serait financée alors que de nombreuses banques ont exclu d’y participer. Les écologistes font valoir que le charbon produit -- 60 millions de tonnes de charbon thermique par an à destination de l’Inde -- contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par un port proche du plus grand récif corallien au monde, accusent-ils. La mine située dans l’Etat du Queensland s’est heurtée à de nombreux obstacles judiciaires et réglementaires, qui ont provoqué sept années de retard à l’allumage. Le gigantesque projet, qui comprend mines souterraines et à ciel ouvert dans le centre du Queensland, prévoit aussi la construction de 189 kilomètres de chemin de fer pour acheminer le charbon jusqu’à la mer. Le conseil d’administration du conglomérat avait retardé sa décision finale en raison d’incertitudes sur le versement des royalties aux autorités australiennes. Les travaux préliminaires de construction commenceront au dernier trimestre 2017, selon Adani, qui annonce la création de 10.000 emplois directs et indirects.
A.F.P.