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«Quand je fais quelque chose, je le fais à fond»,prévient Bruno Cavagné, réélu à 54 ans pour un deuxième mandat de trois ans à la tête de la Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP). Ainsi, sous son impulsion l’entreprise familiale, à la tête de laquelle il s’est retrouvé propulsé à 27 ans par la force des choses, est passée de 150 à 300 salariés. Le Toulousain a également étendu le rayon d’influence du groupe Giesper au-delà de la Ville rose et en a diversifié les activités. Spécialisée à l’origine dans le gros oeuvre et des canalisations, la société intervient aussi dans les secteurs de la peinture, du recyclage, ainsi que dans l’hôtellerie et la promotion. «Nos diverses associations se sont faites au gré des rencontres, tout en restant dans des métiers que nous connaissons. C’est toujours pour moi une aventure humaine, avec l’envie de partager un bout de vie avec des gens», confie le dirigeant.
Si le syndicalisme patronal est dans la tradition familiale, jamais Bruno Cavagné ne se serait imaginé remplacer Patrick Bernasconi en 2013 comme président de la FNTP. Et c’est avec la volonté «de faire bouger ces métiers et de démontrer combien ils étaient utiles» qu’il a abordé sa nouvelle mission. À l’époque, il trouve une oreille attentive chez un certain Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée. «C’était le seul qui écoutait ce que j’avais à dire», se souvient Bruno Cavagné.
Lors de la campagne présidentielle, le candidat d’En marche!, invité au forum «Réinvestissons la France», organisé par la FNTP, s’est prononcé en faveur d’un conseil d’orientation et de programmation des infrastructures de long terme. Un projet que Bruno Cavagné entend faire avancer dès à présent. «Il est important d’avoir une cartographie des grands projets et des chantiers d’entretien de nos infrastructures pour savoir comment on les planifie et les finance.»C’est en ce sens que l’entrepreneur plaide pour une loi de programmation.
«Il faut que le président de la République accepte que le public et le privé travaillent ensemble. Je me place dans l’intérêt général pour créer de la richesse et avoir des infrastructures de bonne qualité.» La formation sera l’autre grand axe de sa mandature. «Ces dernières années, nous avons perdu tellement d’activité que nous en avons oublié la formation, or c’est aussi ce qui fera l’attractivité de nos métiers», ajoute Bruno Cavagné, pour qui il est important aussi de montrer «comment s’applique l’utilité de nos travaux».
Cédric Lewandowski, ancien directeur de cabinet de M. Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense, va devenir directeur exécutif groupe d’EDF en charge de la direction innovation, stratégie et programmation dans le cadre d’une évolution du comité exécutif du groupe.
Le Bulletin Quotidien
Cyril Forget est chargé d’exercer les fonctions de président du directoire de la Société du Canal Seine-Nord Europe à titre suppléant à compter de la date de cessation de fonctions du président du directoire de cet établissement. Cyril Forget était auparavant directeur adjoint du cabinet de M. Alain Vidalies au secrétariat d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
La Correspondance économique
Spie Batignolles affine son maillage géographique en Normandie grâce à l’acquisition, via sa filiale « nord », de l’entreprise Abscis Bertin. Créée en 1955, elle est implantée à Caen (Calvados) et dispose de deux agences en Seine-Maritime, à Lillebonne et à Rouen. Abscis Bertin est une société spécialisée dans le bâtiment principalement présente sur les marchés privés. Ses activités vont de la construction et la rénovation de logements, bâtiments tertiaires et industriels, à la maintenance, en passant par le génie civil industriel et le génie hydraulique. Elle a notamment participé à la construction de l’école d’ingénieurs BTP Esitc de Caen, du centre de transfert de déchets pour le Seroc (syndicat mixte de traitement et valorisation des déchets), à Maisoncelles Pelvey (Calvados), ou encore du bâtiment d’exploitation de la gare de péage de Tancarville (Seine-Maritime) pour la CCI du Havre.
Le Moniteur
Si les nouvelles directives européennes et gouvernementales réglementant l’exploitation des rivières dans le sens d’une protection croissante de la biodiversité, contraignent logiquement le développement de la filière hydroélectrique, les canalisations artificielles offrent quant à elles un potentiel certain pour l’installation de petites unités de production décentralisées. C’est notamment le cas dans la petite ville d’Annonay, en Ardèche, qui a mis en place jeudi 1er juin 2017, une turbine de production d’électricité sur une canalisation d’eau potable. Une première en France. Après la capitale espagnole Madrid, la commune d’Annonay sera la deuxième ville d’Europe (et donc la première de France), à produire de l’électricité grâce à une canalisation d’eau potable. Un projet réalisé en partenariat avec le groupe lyonnais Hydrowatt prévoit en effet de tester et d’évaluer le rendement d’une turbine sur un tuyau de la station de traitement de l’eau d’Annonay, avec pour objectif de démontrer la pertinence de ce type de micro-installation. Dans les faits, une turbine conçue par Hydrowatt utilisera le dénivelé du canal et le débit de l’eau pour fabriquer de l’électricité. Le dispositif est déjà intégré dans un tube d’environ deux mètres de long et installé sur l’une des deux canalisations qui relie le barrage du Ternay à l’usine de traitement de l’eau d’Annonay. « Cette turbine ne changera rien au fonctionnement de l’usine de traitement de l’eau, la turbine ne modifiera ni le débit d’environ 300m3/heure, ni la capacité de traitement de la station », assure sur France Bleu Pierre Bonicel, directeur de développement chez Hydrowatt. La société lyonnaise espère, grâce à cette centrale miniature, produire l’équivalent de 30% de l’électricité que consomme l’usine de traitement chaque année, et rentabiliser au plus vite les 150.000 euros d’investissement. Hydrowatt a pris en charge l’intégralité des coûts et vendra l’électricité produite au fournisseur d’énergie Engie. La ville d’Annonay a quant à elle donné son aval à l’exploitation de la canalisation et se félicite d’accueillir une telle expérimentation.
Un rapport d’étude destiné aux collectivités locales aborde la question de la transition énergétique dans les bâtiments communaux. Réalisée par CODA stratégies pour le compte de la FFIE, du Gesec, du Gimélec et du Serce, l’étude rappelle les enjeux de cette évolution pour les collectivités locales et dresse une série de bonnes pratiques en matière de transition énergétique pour mettre en oeuvre une démarche ambitieuse. Pour commencer, la connaissance du parc de bâtiments est «un préalable incontournable», note le rapport. Cette dernière repose sur une analyse du bâti mais aussi sur les usages des bâtiments. Le rapport souligne toutefois que «cette connaissance du parc et des consommations associées doit être pensée comme un processus permanent et non simplement comme un «état de lieux» initial» car il rappelle que « les usages sont en constante évolution et influent directement sur les consommations énergétiques». Pour mener à bien la conduite de la transition énergétique, le document note la nécessité d’y affecter des ressources spécifiques. Autre enseignement : adopter une stratégie globale construite pas à pas. Le rapport explique que face à l’importance des investissements, certaines collectivités hésitent à s’engager. Or, des études de cas ont montré que des démarches graduelles ont permis de «d’enclencher un cercle vertueux». Le financement étant l’un des freins des collectivités locales, notamment en raison de la baisse des dotations, le rapport préconise alors de modifier l’équilibre entre les charges de fonctionnement et les dépenses d’investissement. «Cette bascule vers les dépenses d’investissement est d’autant plus favorable qu’elle permet une récupération de la TVA sur les investissements pour les collectivités», précise le document. Il profite aussi pour rappeler que dans le cadre de la loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), «les communes peuvent fortement diminuer le coût d’investissement initial pour des actions de maîtrise de l’énergie».
Le gouvernement a annoncé la « suspension » des déclarations de la part des employeurs jusqu’à la fin de l’année. Mais, pour le Medef, ce n’est pas suffisant. « Reculer le mur ne le détruit pas pour autant », a affirmé Pierre Gattaz, qui s’inquiète de l’accumulation des points engrangés par les salariés pour l’année 2017, alors qu’aucune solution n’a encore été trouvée pour simplifier le dispositif. Idéalement, le patronat voudrait suspendre les déclarations mais aussi l’acquisition de points, notamment ceux qui se rapportent aux facteurs les plus problématiques, dont certains pourraient être recalibrés, voire supprimés. C’est le cas des agents chimiques, dont le risque d’exposition est beaucoup plus large en réalité que ce pensaient les inspirateurs de la loi qui a instauré le compte pénibilité. Le port de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations posent aussi problème car ils sont difficiles à quantifier, de l’aveu même de certains syndicats, qui seraient prêts à en discuter. Le Medef espère revoir à la baisse les seuils fixés par la loi, mais surtout éviter aux employeurs d’avoir à mesurer salarié par salarié le degré d’exposition.
Les Echos
À Livet-et-Gavet, en Isère, tout se passe sous terre. EDF creuse dans la montagne une galerie de près de 10 kilomètres, la plus longue actuellement en construction en France. Le groupe bâtit aussi une centrale électrique, elle aussi souterraine, au coeur de la roche. Ce nouvel équipement, qui sera mis en service en 2020, est le plus important chantier hydroélectrique européen. À 705 mètres d’altitude, le barrage de prise d’eau est le point le plus haut du dispositif. Une galerie d’amenée a été construite pour permettre aux millions de mètres cubes de la Romanche de dévaler dans les entrailles de la montagne. Un changement total de configuration puisque la succession de barrages situés au fil de la rivière sera bientôt remplacée par la future installation, qui affichera une puissance de 92 mégawatts (MW). C’est peu par rapport aux grands sites de production hydraulique d’EDF, comme Grand Maison, dans les Alpes également, qui culmine à près de 2000 MW. Mais la nouvelle centrale Romanche-Gavet est nécessaire à l’équilibre du réseau. Par rapport aux autres sources de fourniture d’électricité, les barrages - de la retenue d’eau jusqu’aux turbines - présentent l’immense avantage de pouvoir être réquisitionnés quasi instantanément. Le nouvel équipement sera livré en 2020 et remplacera alors le système actuel : cinq petits barrages et six centrales électriques qui jalonnent la Romanche sur une dizaine de kilomètres.
Le Figaro
Le projet de pont à usage exclusif des piétons et cyclistes, entre les Yvelines, le Val-d’Oise et les Hauts-de-Seine satisfait autant les riverains que les élus et associations environnementales, en particulier le Cadeb (Collectif des associations de défense de l’environnement des Boucles-de-Seine). La majorité des acteurs locaux propose de profiter de la création d’un pont reliant Nanterre à Bezons-Carrière-sur-Seine dans le cadre de l’arrivée du RER E, Eole. SNCF réseau a accepté l’idée d’ajouter à l’ouvrage un encorbellement supportant la passerelle de circulation douce. Coût prévisionnel : environ huit millions d’euros. Pour l’instant aucune clef de répartition entre les différents acteurs (conseils départementaux, conseil régional, SNCF...) n’a été livrée.
Les Echos
C’est une révision totale de la vision des transports que Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole, a présenté le 7 juin 2017. «La mobilité est essentielle pour notre territoire. Grâce à ces grandes orientations de mobilité, nous allons offrir aux habitants une meilleure accessibilité avec une plus grande desserte des territoires métropolitains», a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. Cette réflexion, menée en concertation avec les 31 communes qui composent cette collectivité, s’inscrit en lien avec le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) et le souhait de faire de Montpellier une «métropole en réseau». Pour atteindre cet objectif, cette collectivité de 450.000 habitants a défini un programme d’actions en quatre points. Tout d’abord, elle souhaite s’appuyer sur les Transports express régionaux (TER). Pour cela, elle s’est engagée à construire trois pôles d’échanges multimodaux à Notre-Dame de Sablassou, Montpellier-Sud-de-France (la nouvelle gare TGV située à proximité de l’autoroute A9 et de l’aéroport) et Villeneuve-lès-Maguelone. Ce qui portera à cinq ce type d’infrastructures facilitant le passage d’un mode à l’autre. Par ailleurs, le réseau de tramway sera étendu. La ligne 1 (Mosson-Odysseum) sera prolongée jusqu’au pôle d’échanges de Montpellier-Sud-de-France. Ce qui représente une extension de 1,5 kilomètre, nécessitant la construction d’un pont (en cours) enjambant l’A9. «Pour ce projet évalué à 40 millions d’euros, le financement est acquis», affirme Philippe Saurel. Cette extension permettra de connecter la nouvelle gare TGV à celle de Saint-Roch, située au coeur de Montpellier. Après avoir achevé la quatrième ligne de tramway (mise en service en juillet 2016), les élus ont décidé de relancer le projet de construction d’une cinquième ligne de tramway. Celui-ci avait été retoquée par le commissaire enquêteur en raison de son itinéraire initialement prévu qui ne desservait pas les quartiers d’habitat collectif et traversait le parc Montcalm.
Estimant que l’étude d’impact n’avait pas été suffisamment précise, le tribunal administratif de Marseille a annulé l’autorisation d’exploitation de la centrale à bois de Gardanne, près d’Aix-en-Provence. Son exploitant, le groupe allemand Uniper, s’est contenté d’analyser ses effets dans un périmètre de trois kilomètres, alors qu’il prévoit de se fournir en combustible dans des forêts bien plus lointaines, ont estimé les juges. L’impact des rotations de camions qui alimenteront la centrale et la pollution atmosphérique (particules fines, dioxines, CO2) a aussi été insuffisamment pris en compte et a eu pour effet « de nuire à l’information complète de la population », détaille le tribunal. Délivrée en novembre 2012 par le préfet des Bouches-du-Rhône, l’autorisation d’exploitation était attaquée par les parcs naturels régionaux du Verdon et du Lubéron, des communes des Alpes-de-Haute-Provence et des associations comme France Nature Environnement. Le groupe a investi 250 millions d’euros pour transformer cette centrale thermique héritée de Charbonnage de France. Elle doit fournir de l’électricité à 440.000 ménages de la région marseillaise en consommant 855.000 tonnes de combustible.
Les Echos
Le spectre du remplacement des humains par des machines fait souvent l’objet de déclarations fracassantes. Une récente étude, dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute à Oxford, n’est pas de nature à rassurer. Près 350 experts de l’intelligence artificielle (IA) ont été interrogés sur le temps qu’il faudrait, selon eux, aux machines pour maîtriser des postes et des tâches actuellement attribués à des humains. Selon leurs estimations, les intelligences artificielles pourront surpasser les humains dans certains domaines dès la prochaine décennie. Les traducteurs de langues doivent ainsi se tenir prêts pour 2024, les conducteurs de camion pour 2027. Les journalistes et chercheurs peuvent aussi enclencher le compte à rebours: la pleine capacité artificielle à écrire un essai de qualité est prévue pour 2026. Les vendeurs tiendront pour leur part jusqu’à 2030. Tous domaines confondus, il faudra selon les chercheurs se préparer pour 2061, où les intelligences artificielles ont une chance sur deux de pouvoir surpasser les humains pour à peu près n’importe quelle tâche.
Le Figaro
Concrètement, du 12 juin au 21 juillet, 48 réunions, soit six par organisation, vont se dérouler afin d’affiner le contenu des ordonnances en fonction des désirs du gouvernement et les revendications des acteurs sociaux. La CFTC, FO et le Medef ouvrent le bal. Premier thème d’échange, l’articulation entre la branche et l’entreprise, l’idée étant de donner plus de pouvoir au terrain pour négocier les règles qu’il souhaite. Sera ensuite évoquée la simplification du dialogue social avec la fusion des instances représentatives du personnel. Puis la sécurisation des relations de travail avec l’épineuse question de la barémisation des indemnités prud’homales. Le ministère du Travail a choisi d’organiser deux types de réunion : les techniques seront pilotées par le cabinet de la ministre Muriel Pénicaud, en présence des spécialistes de chaque syndicat. Les autres, politiques, associeront la ministre avec les conseillers sociaux de Matignon et de l’Elysée, le directeur adjoint du cabinet d’Edouard Philippe, Thomas Fatome, et les numéros un de chaque organisation. L’idée : déminer dès que les tensions apparaissent...
JDD
Le calendrier du gouvernement d’Edouard Philippe pour réformer le Code du travail est serré. Le projet de loi d’habilitation pour légiférer par ordonnances sera à l’ordre du jour du Conseil des ministres le 28 juin. Le vote par le Parlement devrait intervenir dans l’été et la publication officielle, avant le 21 septembre. Les enjeux d’une telle réforme sont importants, explique Olivier Passet, directeur des synthèses de Xerfi. Mais attention, les PME/ TPE pourraient souffrir de ce grand changement du droit social. La future loi travail devrait accorder une primauté de l’accord d’entreprise sur le contrat de travail. Concrètement, un accord d’entreprise s’appliquerait à l’ensemble des salariés, sans avenant spécifique sur leur contrat. Autre petite révolution, l’accord de branche serait limité, remplacé en partie par des accords signés au sein de chaque entreprise. Cette loi vise aussi à flexibiliser le droit dans quatre domaines : les motifs de licenciement, les modalités financières de ces derniers, l’usage du CDD et enfin la réduction de l’insécurité juridique des sociétés (en plafonnant par exemple les indemnités prud’homales). Pour l’instant, aucun de ces aspects de la réforme n’est acquis. Il y aura des négociations avec les partenaires sociaux et peut-être certains points de reculade de la part du gouvernement. Il s’agit quand même d’un pas très important dans le sens d’une flexibilité accrue du marché du travail avec des risques potentiels pour les PME/ TPE selon l’analyse d’Olivier Passet. Le tout premier d’entre-eux, c’est une distorsion de concurrence entre ces dernières et les grands groupes.
Capital
Pour Pierre Gattaz, la réforme du Code du travail doit permettre aux entreprises de négocier un «maximum de choses» alors que les accords de branche ne doivent plus servir que «par exception « «L’entreprise est un cas unique. C’est elle qui a des clients uniques, qui a des hommes et des femmes uniques, des technologies uniques, etc. Donc il faut donner la possibilité au chef d’entreprise de négocier le plus de choses possible avec ses salariés, directement» a plaidé Pierre Gattaz, en défendant la nécessité d’adopter rapidement la réforme du Code du travail. Le président du Medef a certes rappelé le «rôle crucial et fondamental» de la branche mais il souhaite que chaque entreprise puisse y déroger «lorsque cela n’induit pas de distorsion de concurrence». Selon lui, la branche doit se limiter à guider «les petites entreprises qui n’ont pas le personnel pour discuter de l’organisation» et il ne doit primer « que par exception, pour éviter le dumping social et l’anarchie». Et de citer un exemple : «Typiquement, dans le nettoyage, lorsqu’une entreprise perd un contrat avec une société, elle a l’obligation de transférer ses salariés à l’entreprise qui a gagné l’appel d’offre. Dans ce cas, c’est la branche qui régule et c’est très bien.»
Sud-Ouest
Les Français demandent que le détachement (travailler dans un autre pays de l’Union en conservant sa couverture sociale) soit limité à 12 mois alors que les Européens étaient prêts à s’entendre sur 24 mois. Paris souhaite aussi des mécanismes pour renforcer la coopération entre administrations afin de mieux faire la chasse aux sociétés « boîtes aux lettres » (se domiciliant dans un pays à système social moins coûteux). Le texte bruxellois, en l’état, pose certes le principe d’une même rémunération pour un même travail sur un même lieu, mais ne permettrait pas de lutter assez efficacement contre la fraude, estime t-on également à l’Elysée. Le but est d’obtenir un accord sur une directive révisée, mais plutôt lors du prochain conseil des affaires sociales le 23 octobre.
Le Monde
Kinshasa a annoncé avoir demandé au consortium chinois et à son concurrent espagnol en lice pour le contrat de construction du mégabarrage hydroélectrique Inga III de se regrouper pour soumettre une offre unique. Cette décision retarde encore un peu plus ce projet pharaonique, en gestation depuis une trentaine d’année, alors que le gouvernement de la République démocratique du Congo avait annoncé précédemment son intention de désigner le «concessionnaire avant la fin de l’année 2016» pour un lancement des travaux en 2017. Les deux groupements d’entreprises en compétition sont un consortium chinois emmené par Three Gorges Corporation (gestionnaire du gigantesque barrage des Trois-Gorges en Chine) et un autre autour du groupe de BTP espagnol ACS.
A.F.P.
Le financement du projet de 800 MW constituant la phase 3 du parc solaire de Mohammed bin Rashid Al Maktoum à Dubaï vient d’être finalisé. Cela représente le dernier jalon important pour le consortium piloté par Masdar, en partenariat avec EDF Energies Nouvelles, filiale du Groupe EDF, qui développe ce projet de 800 MW en partenariat avec Dubai Electricity et Water Authority (DEWA. Le financement de ce projet repose sur un ensemble de sept institutions différentes : pour le Moyen-Orient, l’Union National Bank, l’Islamic Development Bank et l’Arab Petroleum Investments Corporation (APICORP) ; ainsi que les banques commerciales de Natixis en France et de Siemens Financial Services en Allemagne, la Korea Development Bank, et enfin l’agence canadienne de crédit à l’exportation, Export Development Canada (EDC). Suite à cet accord, la phase 3 du parc solaire Mohammed bin Rashid Al Maktoum devient le plus grand projet d’énergies renouvelables au Moyen-Orient à recevoir un financement conforme à la « Sharia », qui constitue un segment de forte croissance sur le marché mondial des financements.
A.F.P.
La société Casa Transport a annoncé qu’à l’issue d’un dialogue compétitif, elle allait engager fin juin des négociations exclusives avec RATP Dev alors que deux autres candidats étaient en lice (Transdev et National Express-Alsa-ONCF). RATP Dev exploite déjà depuis 2012 et jusqu’en 2017 la première ligne de tramway de Casablanca. Le futur contrat qui doit être signé pour la période 2017- 2029 concerne l’exploitation du réseau de tramway avec trois nouvelles lignes (soit un total de 76 km en 2022) et deux lignes de BHNS totalisant 22 km.
Ville, rail et transports