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Dans le cadre des Assises de l’eau, lancées par le gouvernement le 24 avril dernier, l’organisation professionnelle des Canalisateurs formule des propositions pour « apporter sur le terrain les solutions concrètes et pérennes d’une bonne gestion patrimoniale des réseaux ». Selon les Canalisateurs, les Assises de l’eau ne doivent pas se résumer à « un plan de sauvetage pour des collectivités qui auraient mal géré leur patrimoine », est-il expliqué dans un communiqué. En effet, l’organisation professionnelle estime que ces assises doivent « avoir une ambition plus grande et porter les solutions d’une bonne gestion patrimoniale et d’un investissement perenne sur le long terme pour l’ensemble des collectivités », et non seulement celles qui connaissent aujourd’hui des difficultés dans leur gestion de l’eau. Il s’agit en particulier d’assurer la sécurisation de l’accès à l’eau et de mettre en place « des stratégies de reconstitution efficiente des stocks d’eau par des réservoirs naturels ou à créer ». Par ailleurs, les Canalisateurs soulignent la nécessité de prévoir un renouvellement plus fréquent des canalisations et d’augmenter les investissements actuels, et « de réaliser 1,5 à 2 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an pour le renouvellement et l’entretien patrimonial des réseaux ». Alors que l’organisation fait partie des groupes de travail « ingénierie de financements et de l’autofinancement des collectivités » et « ingénierie technique et juridique », les Canalisateurs insistent sur trois préconisations : à savoir, la mise en place d’un crédit de redevance ou « prélèvement à la source » qui permettrait aux collectivités percevant la redevance pour les Agences de l’eau, de conserver une partie de cette redevance ; la sanctuarisation d’une partie des factures d’eau pour le renouvellement et l’entretien du patrimoine ; et l’analyse des données issues des réseaux afin de constituer une banque de données nationale.
Environnement-magazine.fr 11.06.2018
Dans le cadre d’un plan en faveur du déploiement de l’hydrogène en France, présenté début juin par le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, et la ministre des Transports, Élisabeth Borne, le Premier ministre, Édouard Philippe, vient de charger le député LREM de la Gironde Benoît Simian d’une mission portant sur le “verdissement du parc ferroviaire”et sur les possibilités offertes par le train à hydrogène. Cette mission doit notamment permettre de faire en sorte que, “l’homologation du premier train à hydrogène en France” puisse avoir lieu “d’ici la fin du quinquennat”.
Acteurs Publics 13.06.2018
À l’Assemblée nationale, un groupe de travail chargé de se pencher sur la mission “Richard-Bur” sur les finances locales a été constitué par la délégation aux collectivités territoriales. Les députés de la Marne Charles de Courson (UDI Agir et Indépendants) et des Pyrénées-Atlantiques Jean-Paul Mattéi (MoDem) ont été désignés corapporteurs. Pour rappel, le sénateur Alain Richard et le préfet Dominique Bur ont remis, le 9 mai dernier, un rapport au Premier ministre sur la refonte de la fiscalité locale. Ils y présentent notamment leurs solutions pour compenser la perte à venir du produit de la taxe d’habitation pour le bloc communal, notamment via le transfert aux communes d’une partie d’un impôt national ou par le transfert partiel des impôts perçus aujourd’hui par les départements.
Acteurs Publics 08.06.2018
C'est en inaugurant la plateforme multimodale Chapelle International dans le 18e arrondissement de Paris, que la ministre des Transports a présenté diverses mesures destinées à développer la "logistique urbaine". Elisabeth Borne a d'ailleurs salué "un site exemplaire permettant de mieux organiser les flux de marchandises dans la capitale, associant à la fois efficacité économique, exigence écologique et respect de ses habitants". Car le secteur de la logistique représente déjà 10 % du produit intérieur brut national et concerne 1,8 million d'emplois, et la croissance mondiale de cette activité est de +15 % par an. Le ministère des Transports fait remarquer que l'évolution des modes de consommation, et notamment l'explosion du commerce en ligne, porte ce secteur économique en plein essor. D'où l'intérêt de soutenir un développement raisonné et efficace, qui sera intégré au projet de loi d'orientation des mobilités, prochainement présenté en conseil des ministres. Elisabeth Borne a dévoilé quatre premières mesures : il s'agira notamment d'avoir "une vision globale et cohérente de la mobilité intégrant les personnes et les marchandises". Les collectivités territoriales, par exemple, devront obligatoirement incorporer ces aspects logistiques lors de leurs réflexions de planification urbaine. Autre point, l'accès à l'information des conditions de livraison afin d'optimiser les flux. Une plateforme numérique nationale unique sera créée pour centraliser les règles de circulation issues d'arrêtés spécifiques. Les calculateurs d'itinéraires en temps réel n'en seront donc que plus pertinents. La ministre des Transports prévoit également de soutenir l'installation de terminaux multimodaux urbains, à l'image de Chapelle International dans le nord de Paris. Les collectivités auront la possibilité d'adapter la fiscalité locale à ces nouveaux terminaux ferroviaires. Enfin, des chartes sur la logistique durable en ville seront déployées nationalement, comprenant des outils méthodologiques et des bonnes pratiques à suivre, voire un accompagnement pour la mise en œuvre d'actions d'économies d'énergie dans le secteur de la livraison. Cinq territoires (Montpellier, Lille, Dieppe, Cannes-Grasse) ont déjà participé à une expérimentation en ce sens en 2017-2018.
Batiactu.com 11.06.2018
Après l’examen, mardi 12 juin, par l’Assemblée nationale d’un amendement au projet de loi sur le renforcement de l’efficacité de l’administration pour une relation de confiance avec le public autorisant le gouvernement à annuler les résultats des deux premiers appels d’offres sur l’éolien marin, une cinquantaine d’entreprises du secteur et d’élus de collectivités ont lancé un appel à «l’ambition énergétique» à l’occasion de la Conférence Internationale sur les énergies marines renouvelables à Cherbourg. Rappelant que le quart de l’objectif en matière d’électricité renouvelable «repose sur le développement de parcs éoliens en mer, posés et flottants, et d’hydroliennes», les signataires s’élèvent contre l’amendement déposé par le gouvernement. Le vote de ce texte, expliquent-ils, «briserait la dynamique de l’ensemble de la filière des énergies marines renouvelables» ; un secteur dont le nombre d’emplois a progressé de 30% entre 2016 et 2017, affirment-ils. Selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER), les collectivités locales ont investi 600 millions d'euros pour adapter les ports aux EMR. Et «nous avons estimé qu'il y avait 15.000 emplois directs liés» à la réalisation et à l’exploitation des six parcs éoliens concernés par l’amendement, a souligné Jean-Louis Bal, président du lobby des énergies renouvelables.
Lejournaldelenvironnement.com 12.06.2018
Un décret paru ce 8 juin modifie les rubriques relatives aux déchets de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), afin d’encourager le développement de l’économie circulaire. Une série d’arrêtés accompagne cette entreprise de simplification notamment en vue d'améliorer l’encadrement de certains traitements aujourd’hui soumis à des contraintes jugées trop lourdes au regard de l’enjeu environnemental et sanitaire. La première modification réside dans la suppression du régime de l’autorisation au profit de l’enregistrement pour sept rubriques : 2517, 2710-2, 2713, 2714 et 2716 relatives à la collecte, au transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux ; 2711 relative au transit, regroupement ou tri de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) ; 2712-1 relative à l’entreposage ou au traitement de véhicules hors d’usage (VHU). En conséquence, un arrêté ministériel de prescriptions générales d’enregistrement est désormais commun aux quatre rubriques n°2711, 2713, 2714 et 2716. Il est en outre procédé à l’alignement des seuils de l’autorisation sur les seuils des rubriques "3000..." pour les rubriques 2780-3 (compostage) et 2781-2 (méthanisation). Un régime d’enregistrement est donc intégré aux rubriques soumises uniquement à un régime d’autorisation. Notons que l'arrêté d’autorisation interdit le mélange des boues de station d’épuration avec d’autres matières entrantes, tandis que l’arrêté d’enregistrement autorise la réalisation d’un mélange avant méthanisation, mais sous certaines conditions et sous le regard du préfet. Afin d’améliorer l’encadrement de certains traitements, il est créé une sous-rubrique pour l’entreposage, la dépollution, le démontage ou le découpage des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport (2712-3 : régime de l’enregistrement). Par souci de conformité avec le droit européen, une sous-rubrique pour le stockage de déchets non-dangereux dans les implantations isolées est également introduite (2760-2a : régime de l’enregistrement). Enfin, une rubrique est ajoutée pour le broyage de déchets végétaux (2794 : régime déclaration et enregistrement).
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 08.06.2018
Alors qu’une nouvelle taxe sur les poids lourds devrait être confirmée dans les prochains jours, Stéphane Levesque, Directeur de l’Union Routière de France (URF), confirme que les recettes collectées par la route se montent à 39,2 millions d’€ (chiffres 2016), mais que cet argent n’est pas seulement utilisé pour le financement et l’entretien des infrastructures. « Une partie de la TICPE permet de financer les aides économiques aux entreprises ou l’apprentissage, les taxes sur les assurances automobiles contribuent à financer le RSA ou la branche famille de la sécurité sociale,… » cite-t-il en exemple. Seuls 13,3 milliards d’euros, soit 0,6% du PIB, servent à entretenir le patrimoine routier, alors que 0,9% serait nécessaire. L’URF a calculé qu’entre 2018 et 2022, la hausse de la TICPE devrait générer 34,4 M de recettes supplémentaires. Pourquoi alors envisager de nouvelles taxes ? Parce que les recettes de la route ne sont pas affectées. Pour y remédier, la piste de la création d’un Établissement Public Routes Nationales de France ne semble avoir les faveurs ni de la ministre des Transports, ni du ministre des Comptes. Pour trouver l’argent nécessaire à l’entretien de notre réseau routier, qui représente 20% du réseau européen, on s’acheminerait donc vers une vignette qui pourrait rapporter 400 millions € par an, alors que la hausse de la TICPE en rapporte déjà 380. Autre piste évoquée pour augmenter la contribution des transporteurs : plafonner le remboursement partiel de la TICPE, en ne prenant plus en compte les futures hausses. Ce qui permettrait d’augmenter le montant collecté. Si la mise en place d’une vignette est souvent justifiée comme un moyen de mettre à contribution les camions étrangers, les règles communautaires limitent les possibilités. « Ne faire payer que les étrangers n’est pas possible » confirme Stéphane Levesque. « Une eurovignette temporelle est en revanche autorisée par le droit communautaire. La faire payer à l’année par les transporteurs et au mois ou à la semaine pour les étrangers, avec un coût plus élevé, permettrait une forme de modulation et mettrait davantage les étrangers à contribution. »
Transport Info 12.06.2018
Béton Solutions Mobiles (BSM), en partenariat avec la société EIME (branche mobile espagnole d’Eiffage) a été retenu par Eiffage pour fournir les bétons du lot 1 de la future ligne 16 sur le Grand Paris Express. Le lot 1 de la ligne 16 du Grand Paris est à ce jour le plus gros chantier du Grand Paris Express avec un besoin estimé de 700 000 m3 de béton destiné au génie civil. Dans le cadre de ce chantier de 48 mois, BSM a investi 3,5 M€ dans l’acquisition de 3 nouvelles unités de production mobiles auprès d’Europ Equipment. Chaque unité de production implantée pour ce chantier dispose d’un malaxeur de 3m3, de 6 silos à ciment, de 6 trémies granulats ainsi que de dispositifs pour la production d’eau chaude afin de prolonger la production le plus longtemps possible durant les mois d’hiver. Parallèlement, BSM installe une nouvelle unité de production fixe sur la commune Le Thillay dans le Val d’Oise. Cette unité fixe, équipée d’un malaxeur de 3m3, de 6 silos à ciment, de 8 trémies, de 12 adjuvants et d’un dispositif d’eau chaude, desservira en partie les travaux de construction de la ligne 16, ainsi que d’autres chantiers de la région. Elle sera opérationnelle début juillet 2018. Depuis l’ouverture de son laboratoire de développement produits sur son site de Lognes (77), BSM se charge également, entre autres, sur site, de la formulation du béton de la ligne 16. En collaboration avec Eiffage et EIME, BSM développe une série de formules spécifiques et appropriées afin de garantir la qualité maximale du matériau adapté à la réalisation des ouvrages. Avant la mise en œuvre, toutes les formules sont soumises à validation par des études et des convenances sur chantier.
Constructioncayola.com 11.06.2018
Le Premier ministre Edouard Philippe a prévenu que le nouveau calendrier du Grand Paris Express arrêté par l'exécutif était "réaliste, tenable, mais déjà tendu", et a annoncé que "les marchés de toutes les lignes seront signés durant le quinquennat". Sauf que la facture du projet s'est malgré tout alourdie au fil des années, pour atteindre aujourd'hui la somme de 35 milliards d'euros. D'où la demande du gouvernement adressée à la Société du Grand Paris (SGP) de plancher sur quelques 1.200 pistes d'économies pour tenter d'amoindrir le coût de 10%. "Le vrai travail d'optimisation, c'est un travail en continu", a expliqué Thierry Dallard, nouveau président du directoire de la SGP suite à un décret présidentiel du 30 mai dernier. "Je prends mes fonctions à un moment charnière de l'histoire du Grand Paris Express, alors que le gouvernement vient de réaffirmer de manière forte sa volonté de mener tout le projet à son terme, dans le cadre d'un calendrier et d'un budget redéfinis", a souligné Thierry Dallard. "Mon action sera guidée par un fil rouge : restaurer la confiance dans la maîtrise d'ouvrage du projet." Mais cette confiance à retrouver passe entre autres par une maîtrise du budget, lequel a déjà dérapé et se retrouve actuellement soumis à une volonté politique d'économies. "On n'en est plus au stade d'il y a quelques années où le nombre de gares était potentiellement en débat, où la longueur des quais était potentiellement en débat", poursuit le nouveau directeur de SGP. "Aujourd'hui, nous avons engagé au niveau de la SGP 1.200 pistes de recherches d'économies. Il n'y aura pas 1.200 annonces", mais un travail en profondeur "pour être certain qu'on a bien tout optimisé". "Ces économies, elles iront abonder les à peu près 20% d'aléas qui seront dans l'opération et qui seront nécessaires pour faire face aux risques, parce que la seule chose dont je suis sûr, c'est que des risques, on va en avoir." Néanmoins, ni ces fameuses "pistes de recherches d'économies", ni les "20% d'aléas", ni les "risques" n'ont été explicités.
A.F.P. 13.06.2018
Longtemps en suspens, le canal Seine-Nord-Europe a été relancé en septembre dernier en grande partie grâce à l’opiniâtreté de Xavier Bertrand. Le Président de la Région a obtenu de l’État que le projet soit régionalisé. Il reste maintenant à voter la loi qui permettra de transférer réellement la maîtrise d’ouvrage de l’État aux collectivités. La loi d’orientation sur les mobilités qui doit être votée à l’automne apparaît de plus en plus décisive pour le projet. Cette loi va non seulement acter la régionalisation du projet, mais elle devrait aussi cadrer les taxes qui serviront à rembourser l’emprunt de l’État destiné à financer sa part dans les travaux : 1 milliard d’euros. L’Union européenne de son côté, conforte les promoteurs du projet. Quels que soient les délais, elle maintiendrait ses financements. Contrairement au schéma retenu initialement, il n’y aura pas de contribution budgétaire de l’État. En octobre, ce dernier a annoncé vouloir financer le milliard qui lui revient par le biais d’un emprunt adossé à une taxe qui servira aussi à rembourser l’emprunt complémentaire de 760 millions d'euros. Quelle taxe ? Mystère. On sait juste qu’il s’agirait d’une taxe nationale à assise locale. Sur les entrepôts ? Sur les poids lourds ? La Région refuse par avance toute taxe qui pénaliserait l’activité économique. Elle a du mal aussi avec le concept « d’assise locale », estimant qu’il s’agit d’un projet national. Mais c’est elle qui a demandé la régionalisation de la maîtrise d’ouvrage. Réponse à l’automne après le vote de la loi d’orientation sur les mobilités. L’UE financera t-elle, quels que soient les délais ? Si le premier coup de pioche n’intervenait pas avant une date précise, l’UE appliquait la règle des « dégagements d’office », à savoir le transfert des crédits sur d’autres projets. Changement de discours ces jours-ci si l’on en croit Jean-Louis Colson, membre de la « DG Move » (direction générale des transports) de l’UE : « Ce projet est un des cinq projets prioritaires pour l’Union. Il fait partie du programme MIE et c’est un projet transfrontalier qui concerne aussi la Belgique. Les financements sont actés. Mais nous vérifierons, au vu des retards, que les financements européens ne dépassent pas les 40 % du montant total ». Mais à Bruxelles on rappelle quand même qu‘il faudra se dépêcher de ficeler le tout avant les élections européennes de mai 2019 susceptibles de changer la donne… Philippe Marini, président de l’association Seine-Nord-Europe rappelle qu’il faudra probablement une loi de finances pour graver dans le marbre la contribution de l’État. Franck Dhersin, vice-président de la Région chargé des transports, indique que beaucoup de choses dépendent encore de la future loi d’orientation sur les mobilités (LOM) qui sera votée à l’automne. Enfin, il rappelle qu’il va falloir rebâtir de fond en comble une filière de la batellerie moribonde si on veut éviter que les Belges et les Néerlandais ne soient les seuls à profiter du canal.
Le Courrier Picard 10.06.2018
En partenariat avec La Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE Loire Atlantique), les Apprentis d’Auteuil et le centre de formation des Compagnons du Tour de France, Charier vient de créer le programme A.J.I.L.E qui permet aux jeunes en difficulté de bénéficier d’une formation complète couronnée d’un diplôme. La première promotion a débuté le 11 juin dernier, avec 10 candidats. Ils se formeront en alternance aux côtés des équipes Charier. "Ces 10 jeunes connaissent des difficultés, certains sont demandeurs d’asile, d’autres au chômage, mais ce qui les rassemblent c’est cette envie de se former et d’apprendre un métier", note Sylvie Redondo, directrice du centre de formation des Compagnons du Tour de France. Les alternants passeront 25% de l’année au centre de formation, soit environ 500 heures, qui leur apprendra les bases du métier et le savoir-être en entreprise. Le reste du temps, ils le passeront au sein des équipes Charier de La Turballe, Montoir, Nozay et Nantes. La formation durera un an, avec un objectif de validation du diplôme en juin 2019.
Constructioncayola.com 13.06.2018
Le Haut-commissariat à la transformation des compétences (ministère du Travail) vient de transmettre aux régions un "cadre d’élaboration" des futurs pactes régionaux d’investissement dans les compétences. Ces pactes qui couvriront la période 2019-2021 doivent permettre de déployer dans les territoires le Plan d’investissement dans les compétences (PIC) doté de 15 milliards d’euros sur cinq ans, "en tenant compte des spécificités de chaque région, de la nature du marché du travail local et des réalisations déjà conduites", rappelle le Haut-commissariat, dans ce document. Le PIC poursuit deux objectifs : former un million de jeunes peu qualifiés et un million de demandeurs d’emplois faiblement qualifiés et accélérer la transformation du système de formation professionnelle, parallèlement à la réforme en cours avec le projet de loi "avenir professionnel". Une phase d’amorçage a déjà démarré avec les régions. Elle doit maintenant se concrétiser dans les pactes qui seront signés entre le président de région et le préfet, à l’issue d’une période de dialogue de trois mois "permettant d’associer les acteurs du territoire" et sur la base d'un diagnostic partagé. Le cadre fixe deux axes aux futurs pactes : "Proposer des parcours qualifiants vers l’emploi, renouvelés dans leurs contenus, au regard des besoins de l’économie en temps réel et de façon prospective" ; "Garantir l’accès des publics les plus fragiles aux parcours qualifiants par la consolidation des compétences clés : une exigence pour construire la société des compétences". A ces deux objectifs s’ajoute un "axe transverse" : "S’engager dans la modernisation des contenus et des modes de mise en oeuvre de la formation et de l’accompagnement pendant les formations". S’agissant du premier axe, les régions devront financer des "parcours qualifiants", en lien avec la "transformation des filières stratégiques de l’économie régionale" identifiées par le SRDEII (schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation) ou avec les filières identifiées au niveau national (transition numérique et écologique, transport, agriculture, agroalimentaire). Les pactes devront aussi repérer les compétences non couvertes par les référentiels de certification. Ils pourront soutenir des formations pour les métiers en tension en raison d’un manque de compétences. Il est aussi proposé de financer des périodes d’alternance de type "mises en activité" ou "formations en situation d’activité".
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 13.06.2018
Un amendement déposé par le gouvernement qui porte sur l'affectation d'une part de 13 % de taxe d'apprentissage correspondant à ce qu'on appelle « barème » ou « hors quota » oppose les ministères du Travail et de l'Education pour la répartition d'une partie de la taxe d'apprentissage. Laissée à l'appréciation des entreprises, celle-ci représente 400 millions d'euros environ par an. Poussé par l'Education nationale, l'amendement propose d'exclure les centres de formation d'apprentis (CFA) de la liste des établissements d'enseignement éligibles à ces fonds, les réservant donc principalement aux établissements du second degré ou du supérieur, et uniquement pour des formations... hors apprentissage. Au sein du ministère du Travail, la pilule est amère. D'autant que si cet amendement a été déposé, c'est à la suite d'un arbitrage de Matignon qui a, selon des sources concordantes, donné raison à Jean-Michel Blanquer contre Muriel Pénicaud. Seule porte de sortie pour la ministre du Travail : que les députés de la majorité le rejettent lors de son examen, ce jeudi ou vendredi. Pour relancer l'apprentissage, le ministère du Travail a agi sur trois leviers principaux : la fin de l'autorisation administrative des régions pour l'ouverture des CFA, un mécanisme de financement dit « au contrat », qui garantit que tout contrat d'apprentissage sera financé, et la possibilité pour un employeur de continuer à financer des CFA librement. Sans ce dernier volet, les grands groupes pourraient ne plus être aussi motivés pour ouvrir leurs propres CFA, craint un bon connaisseur du dossier. L'amendement arrive au moment où Jean-Michel Blanquer a engagé une réforme de l'enseignement professionnel qu'il juge « prioritaire ». Exclure les CFA des fonds libres permettrait de verser plus d'argent aux autres bénéficiaires, dont les lycées professionnels. Ou encore les grandes écoles de management, qui dépendent des chambres de commerce et s'inquiètent pour leur financement . « Le hors quota est une ressource indispensable pour les universités et les lycées professionnels », confirme un haut responsable, sous couvert d'anonymat. On est bien loin de « l'état d'esprit partagé de travailler ensemble » que Jean-Michel Blanquer vantait aux côtés de Muriel Penicaud, en novembre dernier, lors du lancement de la réforme de l'apprentissage.
Les Echos 13.06.2018
Dans la course à la présidence du Medef, Patrick Martin, le président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes, qui a obtenu 5 voix au conseil exécutif, a décidé de rejoindre celui qui fait désormais figure de favori, Geoffroy Roux de Bézieux. Quels sont les dessous du deal ? Pour l’instant, on peut imaginer une place de choix réservée dans l’organigramme pour Patrick Martin, si Geoffroy Roux de Bézieux l’emportait. Cette alliance n’est pas un hasard. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, sont tous deux passés par l’Essec, et portent tous deux le projet d’un Medef uni et rassemblé. C’est d’ailleurs ce qu’ils souhaitent mettre en avant jusqu’au vote final, le 3 juillet prochain. Ce nouveau soutien – Geoffroy Roux de Bézieux (22 voix lundi) avait obtenu il y a quelques semaines celui d’autres candidats, comme Jean-Charles Simon ou encore Dominique Carlac’h, qui s’étaient retirés à son profit – renforce la tonalité «territoriale» de sa candidature. En effet, Patrick Martin, qui forme un trio avec Pierre Brajeux, le président du Medef Hauts-de-Seine, mais aussi avec l’entrepreneur Fabrice Le Saché, s’est très tôt présenté comme la voix des territoires dans cette élection. Les jeux ne sont pas encore faits pour autant. Alexandre Saubot, arrivé deuxième lors du vote du conseil exécutif de ce lundi, avec 16 voix, a promis d’obtenir cette semaine de nouveaux ralliements de fédérations. Après l’UIMM, la fédération de la métallurgie dont il a été président, ou encore celle des banques, ainsi que la Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP), le dirigeant d’Haulotte espère, notamment, obtenir le soutien de la Fédération de la chimie dans les prochains jours… Ce jeudi, la fédération du bâtiment, qui fait partie des cinq plus importantes du Medef, devrait également prendre position mais ce devrait être en faveur de Geoffroy Roux de Bézieux. La semaine dernière, ce dernier avait déjà bénéficié de l’aval de la fédération de l’assurance, d’une partie du Syntec, ainsi que de plusieurs Medef territoriaux. Reste Olivier Klotz, le président du Medef Alsace, qui a obtenu une voix lors du conseil exécutif - ce ne peut être la sienne, car il n’est pas présent au conseil -. Il est dans la volonté de se maintenir dans la course jusqu’au bout. De son côté, Pierre Gattaz, le président sortant, n’a pas voulu, pour l’heure, se prononcer en faveur d’un candidat plutôt qu’un autre.
L'Opinion 12.06.2018
Le groupe de BTP et concessions Vinci a annoncé avoir remporté en consortium et via sa filiale Eurovia, la construction d'une section d'une autoroute qui traverse la République tchèque d'est en ouest, un projet qui s'élève à 119 millions d'euros. Eurovia, accompagnée des entreprises Metrostav et Swietelsky stavební, est chargée de réaliser une portion de 14,7 kilomètres de l'autoroute D35 ainsi que la construction de 22 ponts. Les travaux, qui s'élèvent à 3,2 milliards de couronnes tchèques (119 millions d'euros), commenceront en août et s'étaleront sur 56 mois. Ils comprennent notamment la construction d'un viaduc de 451 mètres de long, ainsi qu'un pont au-dessus "d'une importante voie de chemin de fer", a détaillé le groupe français. Eurovia réalise des infrastructures de transport et des aménagements de sites industriels, commerciaux et urbains. L'entreprise, qui emploie 39.500 salariés, a réalisé un chiffre d'affaires de 8,1 milliards d'euros en 2017.
Le Figaro avec A.F.P. 12.06.2018
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional Ile de France, qui interviendra sur le thème :
« Quelles réformes pour la France et pour l’Europe ? »
Maison des Travaux Publics
28 juin 2018 à partir de 8H00
Inscription :
https://www.latribune.fr/supplement-la-tribune-now/inscription/matinale-des-travaux-publics