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Contactez-nous : data@fntp.fr
Alors que les Etats-Unis sont en tête du classement mondial des pays les plus riches, ils occupent seulement la 13ème place lorsqu’il s’agit de la qualité des infrastructures. Après des dizaines d’années marquées par un sous-investissement chronique, le plan de relance accorde une priorité à l’entretien et à la rénovation des réseaux existants.
Avec un coût annuel des embouteillages estimé à près de 135 Md€ et 1 sur 8km des routes en mauvais état, J. Biden propose d’investir dans la modernisation de 32 000 km de routes et la réparation de 10 000 ponts.
L’infrastructure actuelle est jugée inadéquate et le manque d’investissement est estimé à près de 90 Md€, ce qui entraîne des perturbations récurrentes et décourage la fréquentation des transports en commun.
Le réseau pâtit aujourd’hui d’un sous-investissement pluriannuel notamment en matière de maintenance et d’amélioration des lignes existantes, mais aussi de création des nouvelles lignes.
La rénovation des terminaux, les connexions multimodales et l’accès aux aéroports sans voiture font partie des principaux axes d’amélioration.
Le plan de Biden envisage la rénovation des voies navigables intérieures, des ports côtiers, les points d’entrée terrestres et les ferries, afin de favoriser le fret et diminuer la pollution atmosphérique.
Le plan américain couvre non seulement des investissements qui auront des effets immédiats, mais aussi ceux qui prépareront le pays aux défis des décennies à venir. L’accent est mis notamment sur les transition énergétique et numérique, la résilience des réseaux et des infrastructures, et plus globalement la lutte contre le changement climatique.
Le plan de Biden prévoit d’investir 148 Md€ pour contribuer à l’essor des véhicules électriques et notamment pour le déploiement de 500 000 bornes de recharge d’ici 2030. Par ailleurs, 85 Md€ seront également dédiés au développement d’un « réseau électrique puissant et résilient » et des capacités de stockage et de production d’une électricité propre. Il est également prévu d’investir pour fermer les puits de gaz et de pétrole orphelins et les mines abandonnées.
A l’heure actuelle, plus de 30 millions d’Américains habitent dans des zones non couvertes par l’internet haut débit. Le plan de relance accordera 85 Md€ pour atteindre 100% de couverture et réduire le coût de son accès.
En 2020, les événements climatiques ont causé des dommages aux habitations, aux entreprises et aux infrastructures représentant un coût d’environ 80 Md€. J. Biden prévoit que chaque dollar dépensé pour reconstruire les infrastructures sera centré sur la prévention, la réduction et la résistance de celles-ci face aux aléas climatiques, d’où la notion de « build back better » (reconstruire mieux) qui caractérise son plan. Plus de 42 Md€ seront ainsi consacrés à renforcer la résilience des infrastructures. Les réseaux d’eau font aussi partie structurante du plan, avec une enveloppe de 94,5 Md€ prévue pour remplacer l’ensemble de canalisations contenant du plomb et pour moderniser le réseau en général.
Au global, le plan Biden affiche un effort d’investissement en faveur des infrastructures qui peut être estimé à environ 727 Md€.
Source : Traitement des données FNTP – Communiqué de Presse du Gouvernement Américain
Le programme proposé par J. Biden dit s’adresser en priorité aux milieux les plus enclavés, dont le dynamisme économique est faible (les milieux ruraux et urbains populaires). Par l’amélioration de l’offre de mobilité, il souhaite combler la fracture territoriale. A de nombreuses reprises, J. Biden rappelle que les zones géographiques visées par la dépollution, les rénovations ou l’extension des infrastructures sont celles qui concentrent les minorités. En matière d’emploi, un lien est mis en évidence entre les mesures proposées et la création d’emplois à court terme, bien qu’aucun chiffre ne soit évoqué. A plus long terme, le plan critique la création d’emplois subventionnés non durables et promeut plutôt l’organisation des conditions permettant la croissance. Ces conditions sont la qualité des infrastructures, lesquelles permettront au pays d’être dynamique pendant des décennies et de créer durablement des emplois pour les générations à venir. Avec ces investissements, les Etats-Unis deviendraient des précurseurs sur les marchés des énergies renouvelables et des infrastructures vertes.
Jean-Philippe DUPEYRON
Directeur adjoint aux affaires économiques
Valentina LANGLOIS-SALAZAR
Aménagement du territoire
Cloé SARRABIA
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Sylvain SIMÉON
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