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Les évidences ont parfois besoin d’être rappelées pour ne pas être oubliées… C’est le but du sondage Elabe sur «la mobilité et l’accès à l’emploi» réalisé pour le Laboratoire de la mobilité inclusive (LMI), think-tank créé par le groupe Total et l’association Wimoov.
Qu’apprend-on ? Que 23 % des Français ont déjà renoncé à un travail ou à une formation faute de moyen pour se déplacer. Un résultat plus prégnant pour les jeunes (46 %) et les plus fragiles (54 %). L’étude révèle aussi qu’un Français sur cinq (19 %) a déjà renoncé à se rendre à un entretien d’embauche ou dans une structure d’aide à l’emploi (Pôle emploi) toujours faute de moyen pour se déplacer. Si bien que, pour 86 % des sondés, les difficultés d’accès à la mobilité constituent un réel frein à l’emploi.
«Ces résultats montent l’importance de la question de la mobilité quotidienne, sous-estimée par les décideurs publics, assure Damien Desjonquères, vice-président du LMI et responsable Mobilité inclusive du groupe Total. Il s’agit désormais d’agir sur ses freins, notamment pour les populations les plus jeunes et les plus fragiles qui sont les plus impactées.»
Et le laboratoire de faire plusieurs «recommandations» à l’égard des décideurs publics, voire des candidats à la présidentielle, pour venir en aide aux 20 % des Français qui ont des difficultés à se déplacer ou aux 40 % qui se déplacent mal tous les jours. Il suggère d’abord de renforcer l’apprentissage de la mobilité (savoir se repérer dans l’espace, lire un plan…) dès l’école primaire et tout au long de la scolarité. Il recommande ensuite d’adapter les applis numériques (covoiturage, autopartage, e-commerce, etc.), qui se développent rapidement, aux publics les plus fragiles. «Il faut leur permettre d’y accéder plus facilement, insiste Damien Desjonquères. Il ne faudrait pas que les nouvelles technologies, intuitives pour le plus grand nombre, constituent une barrière supplémentaire à l’emploi pour les publics les plus fragiles.»
Le LMI propose encore de simplifier l’accès aux aides publiques à la mobilité disponibles dont la complexité constitue un autre frein à l’emploi. «Il faut faciliter localement les échanges des acteurs de la mobilité (groupes de transport public notamment), de l’action sociale et de l’économie sociale et solidaire pour développer les modes de déplacement multimodaux», complète Damien Desjonquères. L’objet est de créer ou multiplier les accès, sur les derniers kilomètres, aux transports en commun (bus, tram) dans les zones rurales ou les villes de province.
Le Figaro
Gratien Maire, prend la direction de la filiale à 100 % du Groupe ADP, ADP Ingénierie, en charge de concevoir des nouveaux aéroports ou de moderniser les aéroports déjà existants. Il est à la tête d’une équipe de 400 experts de la conception et de l’aménagement aéroportuaires, qui travaillent actuellement sur plus de 130 projets dans le monde.
Le Figaro
Après avoir déposé le 22 décembre dernier une proposition de loi visant à «apporter des correctifs» aux réformes territoriales de ces dernières années, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, Philippe Bas, président de la commission des lois, François Zochetto, président du groupe centriste et Mathieu Darnaud, l’un des co-rapporteurs de la mission de contrôle et de suivi de la mise en oeuvre des lois de réforme territoriale, ont déposé le 11 janvier un nouveau texte «pour le maintien des compétences ‘eau’ et ‘assainissement’ dans les compétences optionnelles des communautés de communes». Cette disposition figurait déjà à l’article 2 de la première proposition de loi. Elle est donc reprise à l’identique dans la nouvelle qui ne compte qu’un article. Dans l’exposé des motifs, les auteurs rappellent que la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (Notr) a transformé les compétences eau et assainissement, jusqu’alors optionnelles, en compétences obligatoires pour les communautés de communes à compter du 1er janvier 2020. Ils affirment vouloir revenir sur cette réforme des compétences du bloc communal pour deux raisons. D’abord pour «conforter la commune comme cellule de base de la démocratie locale, notamment au regard de la gestion de ces compétences qu’elle est la plus à même de réaliser puisqu’elle reste compétente en matière de distribution d’eau potable aux termes de l’article L. 2224-7-1 du code général des collectivités territoriales.» D’autre part, «il s’agit de passer outre les difficultés que rencontrent les collectivités et les établissements publics dans la mise en oeuvre de ce transfert de compétence au regard de l’appréciation entre compétences obligatoires, compétences optionnelles et compétences facultatives qui diffèrent selon que l’établissement public existait avant ou après la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République.» Aucune date n’est pour l’instant prévue pour l’examen de cette proposition de loi.
La France a une politique ambitieuse pour sa transition énergétique, mais elle doit encore mobiliser des «investissements significatifs» dans les énergies vertes, l’efficacité énergétique et l’évolution du parc nucléaire, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le pays «a mis en marche des réformes majeures» en faveur d’un modèle énergétique durable et d’une économie plus sobre, reconnaît ainsi l’AIE, dans un rapport qui vient d’être publié, sept ans après la précédente édition. Côté points positifs, l’AIE souligne notamment un «cadre politique ambitieux» avec la loi sur la transition énergétique votée en 2015, une stratégie bas carbone et une feuille de route énergétique jusqu’à 2023. Elle salue aussi la fermeture de 3,3 gigawatts de centrales à charbon depuis 2012. En 2015, 47% de l’énergie française était issue des énergies fossiles et le nucléaire représentait 46% du mix énergétique et 78% de la production d’électricité. Mais l’AIE pointe aussi les lacunes de la politique française. En matière d’énergies renouvelables il reste à la France «beaucoup de chemin à parcourir» pour qu’elles couvrent 23% de la consommation d’énergie en 2023, comme le prévoit la loi, pointant «un retard» dans l’éolien, notamment en mer, et l’hydraulique. Si la consommation finale d’énergie a baissé de 13% depuis 2004, cette baisse «n’est pas assez soutenue» pour atteindre l’objectif fixé pour 2020, indique aussi l’AIE. La France manque surtout «de visibilité à long terme» sur le financement des mesures annoncées, juge l’Agence, alors qu’elle «devra mobiliser des investissements significatifs afin d’augmenter la part des énergies renouvelables, d’améliorer l’efficacité énergétique, de fermer ou prolonger la durée de vie de ses centrales nucléaires». L’AIE estime qu’il sera «difficile» de ramener la part du nucléaire à 50% du mix électrique, car cela «impliquerait la fermeture de nombreuses centrales» et plaide pour donner à cette filière des «perspectives sur le long terme» pour qu’elle puisse programmer ses investissements de sûreté. Autre sujet sensible, l’Agence se dit favorable à l’ouverture à la concurrence des concessions pour les barrages hydrauliques, actuellement sujet de discorde entre le gouvernement et la Commission européenne.
Depuis le 1er janvier, les grandes entreprises (puis à terme, selon un calendrier échelonné, toutes les entreprises), titulaires ou sous-traitantes en paiement direct de marchés publics, doivent transmettre leurs factures en version électronique sur Chorus Pro. Mais le processus suscite des difficultés pour les marchés de travaux. Comme l’explique la FNTP, « si la dématérialisation sur Chorus pro a été testée pendant six mois avec 18 collectivités pilotes , ces expérimentations n’ont porté que sur des marchés de fournitures et de services. Le portail n’avait pas pu être testé de bout en bout pour les contrats de travaux «. Problème : le circuit de validation des factures en marchés de travaux fait intervenir le maître d’oeuvre qui, lui, n’est pas soumis à une obligation réglementaire d’agir par voie dématérialisée. Nombre de maîtres d’oeuvre ne sont ainsi pas inscrits sur Chorus Pro. La FNTP et la FFB ont alerté le cabinet de Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, sur cette difficulté. Avec succès. « Nous avons obtenu la mise en place d’un groupe de suivi conjoint, associant les entités publiques pilotes et des entreprises de BTP avec lesquelles elles travaillent pour tester la facturation électronique des marchés de travaux, se réjouit la FNTP. Un premier bilan sera fait dans trois mois «. Christian Eckert, dans un courrier du 4 janvier, indique aussi que les collectivités publiques seront invitées à faire preuve de souplesse au cours des premiers mois de mise en oeuvre de l’obligation de facturation électronique. Autrement dit, à ne pas rejeter de facto les factures transmises en papier. Le secrétaire d’Etat confirme par ailleurs que lorsque le maître d’oeuvre n’est pas inscrit dans Chorus Pro, la réglementation permet au donneur d’ordre public d’accepter qu’il remette des documents papier. Cela devrait faciliter la phase de transition, même si les fédérations auraient préféré une modification des textes pour assujettir le maître d’oeuvre à l’obligation de dématérialisation. « L’inscription dans le portail devra en pratique être imposée par les maîtres d’ouvrage aux maîtres d’oeuvre par voie contractuelle, pour que le circuit fonctionne», précise la FNTP. Qui invite les entreprises, elles, à prendre dans l’immédiat un maximum de précautions et à doubler si nécessaire leur envoi électronique d’un envoi papier. Pour le reste, le passage au numérique est très favorablement accueilli par la fédération. Car il devrait avoir un impact très positif sur les délais de paiement, en réduisant les délais cachés. "Nous incitons d’ailleurs les entreprises plus petites qui le peuvent à opter dès maintenant pour la facturation électronique. Notamment, parce qu’il est plus simple en cas de co-traitance ou de sous-traitance que tous les intervenants à un marché de travaux fassent transiter leurs factures par la même voie. "
Les travaux du futur Terminal 1 « avancent vite » , a annoncé la société Aéroports de Lyon. L’ouverture au trafic low cost est prévue en mars 2017. La première phase de l’entrée en service sera finalisée en septembre. Le terminal offrira alors une superficie de 63.000 m2. En attendant, les tests des équipements de sécuritésont en cours. C’est ainsi que le vendredi 20 janvier àpartir de 10h00, les essais de désenfumage seront effectués afin de tester le système de sécuritéincendie et d’en mesurer sa performance. Aéroports de Lyon prévient : « un feu réel sera allumédans le hall public, pouvant provoquer un dégagement de fumée aux alentours du terminal » . À terme, l’infrastructure permettra à Lyon-Saint Exupéry de « changer de dimension » : elle viendra doubler la superficie actuelle des aérogares et portera la capacitéd’accueil de l’aéroport à15 millions de passagers (contre 9.5 millions aujourd’hui). Outre les 63.000 m2 du nouveau Terminal 1, le projet porte aussi sur l’ouverture en 2018 de 7 000 m2 de raccordement au terminal 1 « historique » . La superficie totale de 70 000 m2 représente ainsi « le plus grand chantier de l’histoire de l’aéroport » , selon Aéroports de Lyon.
Dans la région de Calais, la reconstruction de la digue de Sangatte a débuté. Le chantier de consolidation a été confié aux Carrières du Boulonnais qui fournissent les enrochements nécessaires. les camions des Carrières du Boulonnais acheminent environ 1 000 t d’enrochements par jour. En attendant de débuter les travaux côté plage, la municipalité s’interroge sur la pertinence de construire un parking de 50 à 90 places en lieu et place de la base vie, une fois le chantier achevé.Ce dernier s’étalera sur 10 mois. Il portera sur la construction d’une nouvelle digue, qui doit remplacer l’actuelle, passablement endommagée. L’ouvrage de 2,4 km, surélevé de 80 cm, sera installé entre le radar et la Descenderie; il aura pour mission de protéger 12 000 à 13 000 personnes. En parallèle, 19 épis de pieux perpendiculaires la côte seront seront remplacés et 3 nouveaux épis (deux de 80 m et un de 40 m) seront mis en oeuvre au niveau de la Descenderie. Deux épis parallèles à la côte de 150 m seront par ailleurs créés. Le coût total du chantier s’élève à 19 millions d’uros.
La Voix du Nord
À l’issue d’un point presse au siège de la Société du Grand Paris, le 16 janvier dernier, son président, Philippe Yvin, a fait le point sur les grandes avancées du Grand Paris Express et esquissé les grandes lignes de la stratégie de la SGP pour 2017. S’il faut retenir une chose, c’est que l’année 2017 sera l’année de la ligne 15 Sud. « 2016 fut une année de grandes avancées pour le Grand Paris Express. Les enquêtes publiques sont achevées et ont unanimement abouti à des avis favorables », débute ainsi Philippe Yvin. « De leur côté, les déclarations d’utilité publique (DUP) sont attendues à la fin du 1er trimestre 2017. Le projet de ligne 17 sera soumis le 17 janvier au Conseil d’Etat pour une DUP estimée à la fin du mois. Suivront ensuite les DUP de la ligne 18 et de la ligne 15 Est courant février ». Globalement, 2017 s’annonce comme l’année « des grands chantiers » dont la montée en puissance des travaux se traduit dans le budget en hausse de 58%. «Nous consacrerons en 2017 un budget de 1,7 milliard d’euros caractérisé cette année par un emprunt de 700 millions d’euros au second semestre», précise Philippe Yvin. Une grande partie de ce budget sera alloué aux travaux de la ligne 15 Sud qui voit ainsi démarrer 45 chantiers simultanément : 31 ouvrages et 14 gares. « Trois évènements importants rythmeront d’ailleurs le calendrier 2017 : les ripages de Champigny-Centre à fin janvier, celui de Clamart au mois d’août et d’Arcueil- Cachan, sous les voies du RER B, à la fin de l’année », détaille le président. En parallèle, 9 milliards d’euros de commandes de travaux seront engagés dans l’année. Dans un registre plus modeste, les travaux de déviation des réseaux démarreront sur la ligne 14 Sud et la ligne 16. Les marchés sont d’ores et déjà lancés avec deux premiers lots qui seront attribués sur la ligne 16 fin 2017. « Les attributaires du « méga lot » entre Aulnay et Saint-Denis seront connus au tout début 2018 », ajoute Philippe Yvin.
Valérian et Malet, deux entreprises du groupe Spie batignolles, avec Demathieu et Bard viennent d’être désignées par ASF pour l’élargissement à 2 x 3 voies de l’A63 entre l’échangeur d’Ondres et la Gare de Benesse Maremne dans les Landes. Le TOARCHE (Terrassements, Ouvrages d’Art, Assainissement, Rétablissement de communications, Chaussées, Equipements) dont Valérian est mandataire, porte sur un montant de plus de 86 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans le plan de relance autoroutier lancé par l’Etat français et seront menés avec le maintien de la circulation dans des conditions de sécurité optimales. Valérian et Malet interviendront sur le terrassement, l’assainissement, les réseaux, les équipements et les chaussées. Demathieu et Bard aura à sa charge la réalisation des ouvrages d’art. Les travaux démarreront dès le 30 janvier 2017 par 3 mois de préparation de chantier. Afin de ne pas impacter le flux saisonnier, les travaux seront suspendus au cours des périodes estivales. Le chantier sera livré fin 2019, au terme de 34 mois de travaux.
Lors de sa conférence de rentrée, Pierre Gattaz a distribué les mauvais points à la gauche comme à la droite dans la course à la présidentielle. Sans surprise, le président du Medef a fustigé le revenu universel de Benoît Hamon, notamment «parce qu’il est fondé sur l’idée qu’il n’y aurait plus de travail (…), ce qui est une ineptie, une hérésie». Et il a regretté que le plein-emploi ait été peu évoqué lors des premiers débats de la primaire de la gauche. Mais Pierre Gattaz n’a pas non plus hésité, plus surprenant, à critiquer la méthode Fillon sur la suppression de 500.000 postes en cinq ans dans la fonction publique.«Dit comme ça, vous mettez le feu au pays, aux fonctionnaires. Ce n’est pas bon, a asséné le patron des patrons, bien que certains membres du Medef soient des soutiens affichés de François Fillon. L’objectif quantitatif est louable à terme, c’est possible, mais (…) il faut le faire avec les fonctionnaires eux-mêmes.» Quant à sa conclusion sur l’impérieuse nécessité de continuer à réduire le déficit public, elle visait tous les candidats à gauche, mais aussi le vainqueur de la primaire de la droite. Seul Emmanuel Macron s’en est au final tiré avec un semblant de satisfecit, le patron des patrons jugeant «tout à fait intéressant ce qu’il dit», tout en l’appelant à détailler ses propositions. Toujours dans un souci de paraître indépendant des politiques, le conseil exécutif du Medef a choisi, lundi, d’accueillir les principaux candidats à la présidentielle pour une session de débats. Y compris, donc, Jean- Luc Mélenchon et surtout Marine Le Pen.
Le Figaro
Depuis le 1er janvier 2017, le compte personnel d’activité (CPA) est mis en oeuvre pour tous les actifs (sauf les indépendants qui y auront accès seulement en 2018) sur le portail moncompteactivité. gouv.fr. L’accès des agents publics au CPA sera «totalement opérationnel» dès le 1er janvier 2018. Lors de ses voeux aux acteurs de l’entreprise et de l’emploi, le 10 janvier, François Hollande a qualifié le CPA de «l’une des réformes les plus importantes du quinquennat». Son lancement officiel a eu lieu le 12 janvier, en présence du Premier ministre, Bernard Cazeneuve. «Le CPA (compte personnel d’activité) est la première pierre d’un nouveau modèle de protection des actifs qui repose sur trois piliers : universalité, justice sociale et autonomie», a commenté Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, lors de son lancement officiel, le 12 janvier 2017, à la Cité des métiers de la Villette. Il regroupe trois comptes distincts : le compte personnel de formation (CPF), le compte d’engagement citoyen (CEC) et le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Entré en vigueur le 1er janvier, le CPA concerne tous les actifs à partir de 16 ans (15 ans pour les apprentis), indépendamment de leur statut : salariés du secteur privé, fonctionnaires et agents publics, demandeurs d’emploi, travailleurs indépendants (à compter de 2018), entrepreneurs. Les jeunes qui ne sont pas encore sur le marché du travail et les retraités peuvent bénéficier du volet «engagement citoyen» du CPA. Depuis le 1er janvier, le dispositif est mis en place pour les salariés du privé, les demandeurs d’emploi, ainsi que pour les agents publics et les agents des chambres consulaires.
L’objectif de la loi El Khomri, qui reprend la philosophie de la réforme de la formation de 2014, est clair : passer de 700 branches (hors agriculture) à 200 d’ici à l’été 2019. Soit un niveau équivalent à celui de l’Allemagne, qui en compte 250. Cette restructuration est nécessaire pour rendre le système social plus efficace. Trop petites, de nombreuses branches ne peuvent aujourd’hui assurer les missions qui leur sont dévolues. Or ces dernières ne sont pas minces. Les accords signés par le patronat et les syndicats d’une branche déterminent notamment les grilles de rémunérations des salariés du secteur d’activité. Les branches sont en charge de la mise au point d’un référentiel des tâches pénibles, pour aider les entreprises à abonder les comptes pénibilité de leurs salariés. Et la loi travail, même si elle renforce l’accord d’entreprise, n’a pas tué la branche, au contraire. Il leur reviendra par exemple de mettre au point des «accords types», que pourront utiliser les PME de moins de 50 salariés si elles souhaitent réaménager le temps de travail. Théoriquement, le ministère du Travail peut imposer des fusions et suppressions de branches. «Mais jusqu’à présent, nous avons toujours travaillé en accord avec les partenaires sociaux», souligne-t-on Rue de Grenelle. Les pouvoirs publics ont choisi d’agir par étapes, en s’attaquant d’abord aux 300 branches plus faciles à restructurer car locales ou n’ayant mené aucune négociation depuis quinze ans ou ayant peu de salariés. Sur ce lot, 140 branches ont déjà disparu en 2016 : les 9 de l’arrêté, mais aussi de nombreuses branches territoriales, supprimées au profit des branches nationales du même secteur. On y trouve les cafés-hôtels-restaurants de Seine-Maritime ou de l’Isère, le notariat de Colmar, la boulangerie de Haute-Garonne… Reste 168 branches à traiter rapidement, concentrées dans deux secteurs. «Dans la métallurgie, où il s’agit surtout de supprimer des branches locales, les travaux avancent bien et devraient être bouclés d’ici à la fin de l’année. Dans le BTP, le chantier est lancé, mais il est complexe car il existe des conventions collectives locales, par taille d’entreprise…», précise le ministère du Travail.
RATP Dev n’a pas réussi à vaincre le signe indien du réseau de tramway de Manchester qui veut que jamais un opérateur sortant n’a réussi à conserver son exploitation. Après six années, la filiale de la RATP qui avait pourtant remporté le titre d’opérateur de l’année en 2015, va devoir céder la place à un autre opérateur français, Keolis associé à la société anglaise Amey. La joint-venture KeolisAmey (détenue à 60% par le groupe français) prendra les commandes de Metrolink, le plus gros réseau de tram du Royaume- Uni, en juillet 2017 «pour une durée maximale de dix ans», explique un communiqué. Inauguré en 1992, Metrolink compte aujourd’hui 7 lignes totalisant 96 kilomètres de voies, 93 stations et 120 rames de tram. Il dessert le centre et la banlieue du Grand Manchester et, depuis deux ans, l’aéroport. Un réseau dense dont toutes les lignes convergent vers le centre-ville sur un tronc commun de deux kilomètres où les rames se succèdent toutes les 90 secondes en heure de pointe. Dans le cadre de ce nouveau contrat, KeolisAmey va gérer les projets d’extension du réseau – la création d’une seconde traversée au coeur du centre-ville (Second City Crossing ou 2CC) et un prolongement de 5,5 kilomètres vers le centre commercial de Trafford qui reçoit 30 millions de visiteurs par an. L’opérateur sera également chargé d’installer le wifi dans toutes les rames. KeolisAmey exploite déjà à Londres le réseau de métro automatique Dockland Light Railway (DLR) Le groupe français est également opérateur, avec d’autres partenaires, de trois réseaux ferroviaires (Southeastern, London Midland et Govia Thameslink Railway) et du tramway de Nottingham.
A.F.P
Engie vient de signer un accord au Sénégal portant sur le développement des énergies renouvelables dans le pays. L’objectif est de fournir des panneaux solaires photovoltaïques à 11.000 ménages, et de contribuer à l’équilibre du système électrique sénégalais. Engie annonce la signature d’un partenariat avec l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER) du Sénégal, qui porte sur l’accélération du développement des énergies renouvelables dans le pays. Le premier volet de cet accord porte sur le développement de l’énergie solaire à destination des particuliers en logements collectifs ou individuels. L’objectif visé est d’étudier le déploiement, dans un premier temps, de ces solutions auprès de 11.000 ménages de la ville de Dakar et de sa banlieue. Un accent sera mis sur les panneaux solaires photovoltaïques pour la production d’électricité et les chauffe-eaux solaires pour la production d’eau chaude. L’ANER et Engie étudieront ensemble les solutions de financement de ces équipements pour faciliter leur déploiement auprès des clients. «ENGIE vise à accompagner la politique énergétique du Sénégal par son expérience technique et ses capacités financières, en partenariat étroit avec les acteurs locaux», a déclaré Isabelle Kocher, CEO de Engie. Selon la responsable, cet accord reflète la volonté du groupe français «d’être un acteur majeur dans les énergies renouvelables et services en Afrique et de remédier aux énormes problèmes d’approvisionnement énergétique du continent»
Le groupement rassemblant Alstom, Colas Rail et Thalès a remporté un contrat relatif au lot «Matériel roulant, signalisation, télécommunication» de la future ligne 3 du métro de Hanoï. Cette importante transaction a même été saluée par le secrétariat d’Etat aux Transports, qui précise dans un communiqué : «Ce contrat (…) sera une référence pour ces entreprises françaises dans tout le pays et la zone Asean». Alain Vidalies, qui a assisté à la cérémonie de signature, a déclaré : «Ce contrat matérialise les ambitions du partenariat stratégique entre le Vietnam et la France». La première réelle ligne de métro de Hanoï est numérotée 3 car la ligne 1 consiste en fait à modifier le réseau métrique existant pour le doubler et l’électrifier, tandis que la ligne 2A est entrée en construction en janvier 2012. Conçue avec l’aide d’une autre entreprise française, Systra, elle s’étendra sur 12,5 km (dont 4 km en souterrain) et comptera 12 stations. Son entrée en service, initialement prévue en 2016 a été repoussée à 2018. Le projet, crucial pour désengorger la capitale vietnamienne qui compte plus de 7,5 millions d’habitants (dont 2,6 millions en centre-ville), est largement financé par des puissances étrangères dont le Japon (pour la ligne 1), la Chine (ligne 2A) ou la France (ligne 3). Le secrétariat d’Etat note : «Ce métro pourra être construit notamment grâce à la mobilisation financière de la France, par un prêt du Trésor français et de l’Agence française de développement».