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La ministre des Transports, Elisabeth Borne, attendue à Nice, le 26 mars, afin d’assister à la séance d’ouverture du Pavement Preservation & Recycling summit (PPRS), a été remplacée par François Poupard, de la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM). Ce dernier en a profité pour assurer que le projet de loi serait présenté en conseil des ministres courant mai, pour une première lecture au Parlement avant l’été. En termes de programmation des infrastructures, il a ajouté que « le choix le plus probable s’oriente vers un scénario médian, soit vers le scénario 2 proposé par le Conseil d’orientation des infrastructures», comme s’y attendent les professionnels des transports. Dans ce projet de loi, une place importante sera consacrée à la route puisqu’Elisabeth Borne a érigé les déplacements du quotidien en priorité. Ce qui passera par l’entretien des réseaux, notamment routiers. « Nous avons 21 000 km de routes nationales, sur le million de kilomètres que représente le réseau en France, l’un des plus denses en Europe, a t-il expliqué. S’il ne compte que pour 2% du réseau, il accueille 1/3 du trafic. » Insistant sur le rôle important de la route dans la vie économique et sociale, il rappelle que le réseau national non-concédé (environ 12 000 km) a principalement été construit au cours des cinq décennies passées et qu’il constitue « le premier patrimoine public » (130 Mds€). Alors que la LOM s’appuiera sur les travaux du Conseil d’orientation des infrastructures (COI), il a précisé l’importance du travail qui a été engagé par l’instance présidée par Philippe Duron. Il a permis de mettre « la maintenance et la régénération des infrastructures et de la route au cœur des priorités, quel que soit le scénario choisi », en proposant des financements sur les cinq et même les vingt prochaines années. Une nécessité, selon François Poupard, qui constate comme toute la profession que « notre patrimoine vieillit alors que les besoins augmentent ». Et d’évoquer ainsi les routes, mais également les ouvrages d’art « qui ont une durée de vie de 80 ou 100 ans, mais dont le défaut d’entretien dans les 50 premières années de leur vie a mené à une plus forte dégradation ». Il appelle d’ailleurs à la mise en place d’un grand plan de régénération des ponts et des viaducs dans les prochaines années, « rendu obligatoire au regard des graves problèmes qui sont devant nous ». Par ailleurs, la LOM intégrera un plan de dessertes et d’aménagements divers, « avec des travaux peu coûteux », et des investissements seront fléchés vers « la route nouvelle génération, connectée et communicante ». Des promesses qui ne pourront se concrétiser que si la question du financement des infrastructures trouve une réponse. Le directeur général de la DGITM laisse entendre que la LOM pourrait permettre de « moderniser l’ensemble des outils », en donnant l’opportunité, par exemple, aux collectivités locales de mettre en place des péages urbains ou des contrats de partenariat sur « l’ensemble des infrastructures, et pas seulement des ouvrages d’art ». La ministre est également favorable à un système de vignette pour les poids-lourds, afin que le financement des infrastructures repose davantage sur une tarification d’usage plutôt que sur le contribuable. Objectif : « sanctuariser les financements sur le réseau non-concédé, en faire évoluer les modes, et développer notre réseau routier national », selon François Poupard.
Lemoniteur.fr 26-03-2018
« Au terme d’un processus de sélection rigoureux et exhaustif, qui a examiné plus de 60 profils de candidats », le gouvernement a annoncé avoir choisi Thierry Dallard, 52 ans, pour succéder à Philippe Yvin à la présidence du directoire de la Société du Grand Paris, maître d’ouvrage du Grand Paris Express. Aujourd’hui cadre dirigeant au sein du fonds Meridiam Infrastructure, Thierry Dallard, Normalien, Ingénieur des Ponts et Chaussées, a notamment été maître d’ouvrage ou associé à des projets majeurs comme la LGV Tours-Bordeaux, la LGV Nîmes-Montpellier, ou encore le boulevard périphérique de Marseille dit « rocade L2 ». Après l’avis du Conseil de surveillance de la SGP, Thierry Dallard devra être auditionné par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat avant d’être nommé par décret.
Lemoniteur.fr 23-03-2018
Frédéric Gardes, 46 ans, diplômé de l'École centrale de Paris et de l'École polytechnique de Stockholm, jusqu'ici directeur général adjoint Europe du Nord et Moyen-Orient, élargit son champ. Ce «Bouygues boy» est promu directeur général international de la filiale Colas, leader mondial de la construction de routes. C'est comme ingénieur travaux chez Bouygues Offshore qu'il avait débuté sa carrière. De son côté, Thierry Le Roch', 51 ans, laisse la barre de l'Europe centrale pour devenir DGA Europe, en charge des pays de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe centrale, hors France, Royaume-Uni et Irlande.
Le Figaro 26-03-2018
Bernard Larrouturou vient de se voir confier une mission sur le Grand Plan d’investissement par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. Bernard Larrouturou était Directeur général du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) jusqu’à sa démission, fin 2017, après des divergences sur la stratégie.
Acteurs Publics 27-03-2018
Les mises en chantier de logements neufs ont progressé de 6,3% de décembre à février en France, comparé aux mêmes mois de 2016, tandis que les permis de construire augmentaient de 5%, a annoncé le ministère de la Cohésion des territoires. Sur ces trois mois, les mises en chantier se sont élevées à 112.100, tandis que 120.700 permis de construire étaient délivrés, a précisé le ministère. Sur les douze derniers mois écoulés à fin février, les mises en chantier se sont élevées à 427.300 unités, tandis que les permis de construire étaient au nombre de 504.800. Par type de logement, le logement individuel (non groupé) a progressé moins fort que le logement collectif : les mises en chantier affichent une hausse de 5,3% dans le premier secteur et de 8,3% dans le second, de décembre à février, sur un an. Du côté des permis de construire délivrés sur la même période, on observe là encore une croissance moindre dans l'individuel pur, en progression de 2,1%, que dans le logement collectif (+7,4%).
A.F.P. 28-03-2018
Bouygues a annoncé le rachat d'une division du suisse Alpiq, baptisée Alpiq Engineering Services, spécialiste des activités de services pour le bâtiment, les infrastructures industrielles, d'énergie et de transport. En clair, elle peut assurer la gestion d'immeubles pour réduire leur consommation énergétique, réaliser des centrales photovoltaïques, faire des centres de données (data centers)… Pour mettre la main sur cette activité qui a réalisé 1,7 milliard de francs suisses (1,45 milliard d'euros) en 2017, le groupe du CAC 40 déboursera 850 millions de francs suisses (725,5 millions d'euros). Cette opération permettra à Bouygues Construction d'atteindre 3,9 milliards d'euros annuels dans les services. Si Bouygues fait ce mouvement dans cet univers, c'est qu'il était en retard par rapport aux autres grands acteurs du BTP : en 2017, Vinci a encaissé pour 10,8 milliards d'euros avec sa division énergies, Eiffage pour 3,8 milliards d'euros avec son activité énergie systèmes. Sur ces métiers, l'année dernière, Bouygues a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros. Avec ce rachat, le groupe va changer de dimension dans ce secteur. Selon un porte-parole, cette opération permettra à Bouygues Construction d'atteindre 3,9 milliards d'euros annuels dans les services. Le groupe bondira donc à la cinquième place européenne sur ce segment derrière Engie (13,8 milliards d'euros), Vinci (10,8 milliards), Spie (6,1 milliards) et l'allemand Bilfinger (4 milliards). Car, outre sa présence en Suisse, Alpiq Engineering Services est très implanté en Allemagne et en Italie.
Le Figaro 26-03-2018
Dans son rapport annuel d’activité 2017, l’Autorité environnementale montre du doigt cette année encore la faible appropriation par les maîtres d’ouvrage des démarches d’évaluation environnementale de leurs projets et plans/programmes. Et revient sur les conséquences de l’arrêt du Conseil d’Etat du 6 décembre 2017 visant à rendre indépendante l’autorité chargée de rendre un avis sur les projets locaux. Première critique adressée aux maîtres d’ouvrage : le périmètre des projets est souvent mal défini. Pour mémoire, l’ordonnance du 3 août 2016 portant réforme de l’évaluation environnementale a remplacé – sans pour autant le définir explicitement – le terme de « programmes de travaux », par celui de « projet ». L’article L. 122-1 III du Code de l’environnement précise simplement que « lorsqu’un projet est constitué de plusieurs travaux, installations […], il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de fractionnement dans le temps et dans l’espace et en cas de multiplicité de maîtres d’ouvrage. Pour aider les maîtres d’ouvrage à définir le contenu de leurs projets, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié courant 2017 un guide d’interprétation de la réforme. Autre point noir constaté l’année dernière : les projets d’aménagement sont souvent trop timorés s’agissant de la réduction des gaz à effet de serre, en matière d’énergie et d’adaptation au changement climatique, déplore encore l’AE. Pour les projets de digues, l’AE regrette là aussi le manque de vision d’ensemble qui permettrait de mieux articuler les différents dispositifs envisagés pour parer au risque de façon cohérente et efficace. L'Autorité environnementale déplore que l’évaluation environnementale soit encore souvent considérée comme une obligation procédurale et non comme un outil d’amélioration « et un moyen d’analyser ou d’anticiper les risques environnementaux mais aussi juridiques, auxquels projet est exposé ».
Lemoniteur.fr 28-03-2018
Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, réuni le 22 mars dernier, a approuvé le compte financier 2017 et approuvé un 2e budget rectificatif de 6,4 milliards d’euros en autorisation d’engagement et 2,92 milliards d’euros en crédits de paiements. Ce budget vient réviser le premier budget rectificatif approuvé le 13 février dernier par le Conseil de surveillance qui a permis le lancement des travaux de la première partie de la ligne 16 et ceux de la ligne 14 Sud. Il correspond aux autorisations nécessaires en 2018 pour poursuivre la réalisation intégrale du Grand Paris Express selon le nouveau phasage. Ce budget rectificatif vise notamment à financer la notification des marchés des systèmes et des sites de maintenance de la ligne 15 Sud, ainsi que la poursuite des travaux de génie civil. Sur la ligne 16, elle permettra l’inscription des engagements du deuxième lot des marchés de génie civil, qui inclut la réalisation de quatre gares : Aulnay, Sevran – Beaudottes, Sevran – Livry et Clichy – Montfermeil. 752 M€ seront consacrés au modernisation du réseau existant. 111 M€ seront engagés pour le prolongement de la ligne 14 au nord, entre Saint Lazare et Mairie de Saint-Ouen. 633 M€ financeront le Plan de mobilisation des transports (Eole, ligne 11 à Rosny, RER), et 8,2 M€ seront affectés à l’adaptation des réseaux existants. En outre, ce budget rectificatif conduit à une augmentation du recours à l’emprunt. En conséquence, le Conseil de surveillance passe l’autorisation de recours aux financements à plus d’un an à 2,4 Md€ et à 1,25 Md€ pour les financements à moins d’un an.
Constructioncayola.com 23-03-2018
La seconde cabine du téléphérique de Brest, qui remplacera celle endommagée en août dernier lors de travaux de maintenance, sera installée en avril, a indiqué mardi Kéolis Brest, l'exploitant du réseau de transports en commun de l'agglomération. L'exploitant va profiter d'un arrêt pour une opération de maintenance annuelle prévue du 3 au 18 avril pour installer la nouvelle cabine le 9 avril. Une des deux cabines du téléphérique avait chuté de trois mètres de haut, sans faire de blessé, le 10 août dernier, lors de travaux de maintenance. L'habitacle avait été endommagé et une nouvelle cabine avait été commandée au constructeur, le groupe Bartholet Maschinenbau Flums (BMF), spécialisé dans les remontées mécaniques et les parcs d'attractions. Depuis son lancement en novembre 2016 le téléphérique de Brest, le premier de l'Hexagone en zone urbaine, a connu toute une série d'incidents. Entièrement automatisé, le dispositif est doté de deux nacelles -d'un coût de 600.000 euros chacune- pouvant embarquer chacune jusqu'à 60 passagers pour un trajet de 420 m réalisé en moins de trois minutes au-dessus de la Penfeld, la rivière qui sépare la ville en deux.
A.F.P. 27-03-2018
Combien coûtera l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ? La perte nette sera comprise entre 200 millions et 600 millions d’euros pour les finances publiques, selon des estimations présentées mercredi 28 mars par le député Les Républicains (LR) Eric Woerth. Partisan du projet de construction d’un nouvel aéroport, le député de l’Oise a présenté un rapport sur ce sujet à la commission des finances de l’Assemblée nationale, qu’il préside. La poursuite du projet aurait permis « un bénéfice net pour les finances publiques de l’ordre de 180 millions d’euros sur la durée de la concession », a déclaré M. Woerth en commission. Le député critique ainsi la décision prise le 17 janvier par le gouvernement d’abandonner le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes au profit du réaménagement de l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique. Le gouvernement est engagé dans des discussions avec Vinci sur l’indemnisation du groupe de BTP, qui devait être le concessionnaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. D’après les conclusions de M. Woerth, le montant maximal de cette indemnité pourrait ainsi atteindre 500 millions d’euros. « Dès lors que l’indemnisation négociée dépassera 100 ou 120 millions d’euros, soit entre 20 % et 30 % des estimations maximales, le coût pour l’Etat de l’abandon de Notre-Dame-des-Landes sera supérieur à celui de la poursuite du projet », écrit M. Woerth dans son rapport.
Le Monde 28-03-2018
Selon le baromètre de Prism’emploi, pour le mois de février, les secteurs de l’industrie et des services atteignent respectivement +7,5% et +4,8%. La hausse constatée dans le secteur du BTP apparait au-dessus de la tendance observée en 2017 (+5,4%). Le développement de l’intérim dans les transports est également en progression de +16,5% mais ralentit néanmoins par rapport au mois dernier. Le commerce connait lui une légère diminution avec -0,6%, l’activité sectorielle ayant probablement pâti des conditions climatiques. Ces dynamiques bénéficient à toutes les catégories professionnelles. Toutefois, les ouvriers non qualifiés (+10,3%) ont, en février, augmenté plus significativement que les employés (+5,3%) ainsi que les cadres et professions intérimaires (+0 ,4%). D’un point de vue régional, la Bourgogne Franche-Comté se détache nettement de la moyenne avec +16,7%, tandis qu’à l’inverse l’Ile-de-France enregistre une quasi-stagnation de ses effectifs, avec +0,3%.
Constructioncayola.com 27-03-2018
Au cours des dix prochaines années, 50 % des emplois devraient subir des transformations majeures avec l'essor de la robotisation, de l'automatisation et de l'intelligence artificielle. Or, si les entreprises ont désormais conscience de l'ampleur du phénomène, elles n'y sont que partiellement préparées, anticipant difficilement les compétences de demain. «Les solutions envisagées restent classiques», constate le Lab'Ho, l'observatoire des hommes et des organisations de The Adecco Group - le leader de l'interim -, dans une étude réalisée auprès de dirigeants, recruteurs et collaborateurs. Les acteurs du monde de l'entreprise misent en premier lieu sur les compétences techniques, la polyvalence ainsi que l'adaptabilité. «Ils se trompent», explique Cécile Mathivet, directrice du Lab'Ho qui trouve «frappant que les compétences du XXIe siècle soient très peu citées et recherchées». Car si les entreprises reconnaissent désormais l'utilité des connaissances numériques pour l'avenir, les compétences plus transversales et moins techniques que sont la capacité à apprendre, la créativité, la communication, le sens critique mais aussi l'intelligence émotionnelle (le relationnel) restent peu mentionnées. Ce sont les fameuses «soft skills» - autrement dit, les compétences humaines et comportementales - jugées pourtant «essentielles» pour répondre à l'évolution permanente du travail, selon l'étude. «Les entreprises doivent changer leur façon de recruter. Elles doivent davantage regarder l'expérience du candidat ainsi que son potentiel et moins se focaliser sur les diplômes», insiste Christophe Catoir, président France de The Adecco Group. Un constat que l'autre géant de l'intérim ManpowerGroup nuance dans une récente étude menée auprès de 20 000 employeurs dans 42 pays. Constatant, non sans surprise, que 86 % des employeurs français entendent garder, voire augmenter leurs effectifs au cours des prochaines années, le groupe insiste sur le fait que les entreprises recherchent de plus en plus ces compétences comportementales en vue d'«associer au mieux» les hommes et la technologie.
Le Figaro 29-03-2018
Le groupe français Bolloré vient de demander des indemnisations et s'est dit "déçu" de la demande du gouvernement béninois de le voir se retirer au profit de la Chine d'un projet de chemin de fer qui doit relier le Bénin au Niger. Le président béninois Patrice Talon a demandé au groupe français Bolloré et à son concurrent béninois Pétrolin de se "retirer, à l'amiable, du projet" ferroviaire et assure qu'ils seront "indemnisés de façon équitable". "Il semble aujourd’hui que la présence même du groupe (Bolloré) dans le projet en gêne la réalisation", a déclaré Philippe Labonne, directeur général de Bolloré transports et logistiques. "On est un peu déçu de ne pas le réaliser. Mais in fine, si cette boucle se réalise, ce sera aussi une bonne nouvelle pour la région", a poursuivi M. Labonne, en marge de l'Africa CEO-forum, réunissant les patrons, qui se tient depuis lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Bolloré affirme qu'il sera "satisfait" de la réalisation de ce grand projet "dans la mesure où il (le groupe) aura été indemnisé des investissements qu'il a déjà réalisés, notamment la construction de 140 kilomètres de ligne". "Un investisseur privé ne peut pas financer seul le chemin de fer que nous voulons", a affirmé le chef de l'Etat béninois, dans un entretien au magazine français Challenges, qualifiant le projet voulu par le groupe Bolloré de "bas de gamme". "En général on nous a reproché sur ce projet d'avancer trop vite", alors que "le projet est bloqué du fait d'un imbroglio juridique" a ironisé M. Labonne. "La Chine dispose des moyens financiers nécessaires", a souligné M. Talon, pour assurer des travaux estimés à 4 milliards de dollars. "Elle a démontré son savoir-faire technique" en ce qui concerne les infrastructures en Afrique. En 2008, le Bénin et le Niger avaient lancé un appel d'offre commun pour construire et gérer un réseau ferroviaire de 740 km reliant Cotonou à Niamey. Il avait été remporté par Petrolin, la société de l'homme d'affaires Samuel Dossou, avant d'être confié en 2013 au groupe Bolloré, via la société Bénirail, un partenariat privé-public.
A.F.P. 28-03-2018
La maison de négoce japonaise Mitsubishi Corporation a annoncé avoir signé un accord pour acquérir 33,4 % d'un important projet de parc éolien en mer au Royaume-Uni, aux côtés du français Engie et d'EDPR, filiale de l'électricien portugais EDP. Le parc éolien de Moray East d'une capacité de 950 mégawatts (MW) et situé en mer du Nord, à 22 km au large de l'Ecosse, doit être mis en service en 2022 et sera l'un des plus grand au monde, détaille le groupe. Mitsubishi Corporation rachète une partie des 77 % détenus jusqu'ici par EDPR mais ne précise aucun des éléments financiers de l'opération menée via sa filiale Diamond Generating Europe (DGE), spécialisée dans l'éolien en mer et basée au Royaume-Uni. Ce n'est pas le premier investissement du groupe japonais dans l'éolien en mer en Europe, où il détient également des participations dans un projet de parc de plus de 700 MW au Pays-Bas, et dans un autre de plus de 300 MW en Belgique. Mitsubishi Corporation est également présent dans un parc de 130 MW déjà en opération aux Pays-Bas. Grâce à d'importantes baisse de ses coûts ces dernières années, l'éolien en mer est en plein développement en Europe, alors que l'Union européenne s'est fixé des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables.
Le Point 27-03-2018
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com