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La ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé le lancement prochain d'un « plan de sauvegarde des routes nationales », afin de remédier à la dégradation du réseau non concédé. L'objectif du gouvernement qui a en charge ces routes est de porter dès 2019 à un milliard d'euros les sommes consacrées à l'entretien et à la modernisation de ces routes, contre 800 millions aujourd'hui. Ces dernières années, les pouvoirs publics ont répété la même erreur avec la route qu'avec le rail, en sabrant dans les budgets d'entretien pour faire des économies, sans se soucier des conséquences de long terme. Début février, le rapport du comité d'orientation des infrastructures avait déjà sonné l'alarme : « Dans la décennie passée, les moyens consacrés au réseau routier national non concédé ont été insuffisants et l'état de ce patrimoine, de qualité générale toutefois encore satisfaisante, se détériore rapidement ». La ministre est encore plus alarmiste, évoquant, sur la base d'un audit qui lui a été remis le mois dernier, « l'état critique du réseau [...], 50 % des surfaces de chaussées sont à renouveler et près d'un pont sur dix est en mauvais état. » Apparition de nids-de-poule, problèmes d'adhérence... Les incidences sur la sécurité sont patentes. Auditionné à l'Assemblée le mois dernier par le groupe d'études « Routes et sécurité routière » de l'Assemblée, Pierre Calvin, le président de Routes de France, qui regroupe les entreprises de BTP du secteur, a indiqué aux députés qu'il y avait chaque jour en moyenne une fermeture ou réduction de capacité de pont, pour des raisons de sécurité. « Sur l'ensemble du réseau en France (un million de kilomètres), 50 % des routes n'ont pas de marquage au sol, et 40 % des panneaux ne sont plus conformes, complète-t-il auprès des « Echos ». Ces 5 dernières années, les budgets consacrés à l'entretien ont diminué de 30 %. Le plan annoncé par le gouvernement doit enrayer ce processus de dégradation pour les routes nationales. « Mais il va falloir également trouver une solution pour les routes secondaires, qui ont été les premières à voir leurs budgets d'entretien servir de variable d'ajustement », prévient le député Benoît Simian (LaRem), spécialiste des questions d'infrastructures. Les débats sur la Loi d'orientation sur les mobilités (LOM), attendue pour cet automne, devraient relancer les débats sur la création d'une ressource « fléchée » pour financer ces travaux, qu'il s'agisse d'une fraction de la fiscalité sur les carburants ou d'un prélèvement acquitté par les poids lourds.
Les Echos 15.05.2018
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et son homologue à la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, ont annoncé, lundi 14 mai, avoir confié à l’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot l’élaboration du plan de programmation de l’emploi et des compétences. Prévu par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, ce plan, élaboré avec l’État, les partenaires sociaux et les collectivités, devra notamment indiquer “les besoins d’évolution en matière d’emploi et de compétences sur les territoires et dans les secteurs professionnels au regard de la transition écologique et énergétique”, indique le texte de loi. Il incitera en outre “l’ensemble des acteurs au niveau régional à mesurer et à structurer l’anticipation des évolutions sur l’emploi et les compétences induites par la mise en œuvre des schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie et des plans climat-air-énergie territoriaux”. La nomination de Laurence Parisot intervient quant à elle alors que le gouvernement a dévoilé, lundi 14 mai, les mesures du volet “écolo” du Plan d’investissement dans les compétences (PIC), à savoir notamment le cofinancement par Pôle emploi de 10 000 formations aux emplois de la transition écologique, ainsi que l’intensification, “notamment dans le champ du recyclage, de l’économie circulaire et des ressources”, de la formation des salariés en insertion, indique un communiqué gouvernemental.
Acteurs Publics 14.05.2018
Dans sa dernière note de conjoncture, La Banque postale Collectivités Locales confirme l’embellie pour les finances du secteur public local. Avec une nette progression de l'épargne locale, l'investissement poursuivra cette année la reprise entamée l'an dernier. Bonne nouvelle : en 2018, les collectivités devraient facilement atteindre les objectifs fixés par les contrats sur les dépenses, actuellement au centre de négociations avec l'Etat. Pour l'année 2018 en tout cas, l'exécutif aurait probablement pu se passer du dispositif de la contractualisation sur les dépenses de fonctionnement, dont la mise en place nécessite des négociations entre l'Etat et chacune des plus grandes collectivités locales et intercommunalités, selon Luc-Alain Vervisch, nouveau directeur des études de La Banque Postale Collectivités Locales (BPCL). En effet, La Banque Postale s'attend à une progression des dépenses de fonctionnement des collectivités territoriales de 0,9% en moyenne cette année, celles-ci atteignant 182,5 milliards d'euros. L'évolution des dépenses de fonctionnement serait donc inférieure cette année à l'objectif de 1,2% de croissance en valeur de ces dépenses, que la loi de programmation des finances publiques fixe globalement pour chaque année du mandat. C’est la maîtrise de la croissance des dépenses de personnels (66,2 milliards d'euros à la fin de l'année) expliquerait une bonne partie de ce bon résultat.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 15.05.2018
Le groupe EDF prend l'engagement de réduire fortement ses émissions directes de CO2 rejeté dans l'atmosphère, avec un objectif de 30 millions de tonnes en 20301 au lieu de 51 millions de tonnes en 2017. Cet objectif, qui représente une diminution de 40% des émissions directes par rapport à aujourd'hui, conduira à un niveau d'émission pour le Groupe d'environ 40g/ kWh. Il sera notamment atteint en fermant ou en adaptant des centrales au charbon et au fioul, et par le développement accéléré de moyens de production renouvelables en complément de la production nucléaire et hydraulique. EDF confirme également son ambition de s'inscrire dans l'objectif de neutralité carbone à l'horizon de 2050. L'engagement d'EDF - l'un des tout premiers producteurs d'électricité au monde - est ambitieux dans un contexte où le Groupe a déjà réduit ses émissions de plus de 35% depuis 2013. Le Groupe est par ailleurs d'ores déjà un acteur majeur de la performance carbone de la France et il contribue à réduire significativement l'empreinte carbone du secteur électrique européen. En tant qu'acteur résolument engagé dans la transition énergétique en France et dans le monde, cet objectif de réduction des émissions directes de CO2 est inscrit comme le premier des six objectifs de responsabilité d'entreprise du groupe EDF. Il répond à une attente sociétale forte en matière de lutte contre le réchauffement climatique et satisfait les différentes parties prenantes du Groupe, clients, salariés et actionnaires. Jean-Bernard Lévy, Président Directeur Général d'EDF, a déclaré : « Pour être respecté, l'accord de Paris et son objectif de limiter la hausse du réchauffement climatique à 2°C, nécessitent l'action des entreprises aux côtés des Etats. C'est le sens de l'engagement que nous prenons aujourd'hui. La réduction significative des émissions directes de CO2 du Groupe à l'horizon de 2030 conforte le leadership d'EDF dans la croissance bas carbone. Cet engagement ambitieux sera tenu grâce à la concrétisation de notre stratégie Cap 2030. Les lancements récents du Plan Solaire et du Plan Stockage Electrique d'EDF, démontrent la force avec laquelle le Groupe entend concrétiser cette vision d'une économie bas carbone.»
Laviedesreseaux.fr 06.05.2018
Eiffage a confirmé ses perspectives pour l'année 2018 en publiant un chiffre d'affaires en hausse, tiré par l'international, le Grand Paris et les concessions. De janvier à mars, le chiffre d'affaires a progressé de 5,6% sur un an, pour s'élever à 3,37 milliards d'euros contre 3,2 milliards sur la même période l'an dernier. "Fort d'une prise de commandes soutenue en travaux et d'un trafic autoroutier toujours bien orienté, Eiffage confirme ses perspectives pour 2018", indique-t-il. Fin février, le groupe avait indiqué anticiper "une nouvelle augmentation" de son chiffre d'affaires et des résultats "en progression", sans plus de précisions. L'activité du principal pôle, les travaux - qui réunissent la construction, les infrastructures et l'énergie - affiche 2,71 milliards de chiffre d'affaires, soit une hausse de 4,8%, au premier trimestre. L'activité a été soutenue dans les infrastructures dont l'activité a bondi de 8,7% à 1,01 milliard: la France a fait bonne figure avec une hausse de 7,2% à 640 millions d'euros, grâce au "génie civil" et au "métal", et malgré un léger recul dans la route, lié à de mauvaises conditions météorologiques en début d'année. En revanche, en Europe hors de France, l'activité des infrastructures est en baisse de 9,8% à 277 millions d'euros, "principalement chez Smulders", la filiale belge spécialisée dans les structures offshore. L'activité du premier trimestre est restée quasi stable (+0,4%) en revanche dans la construction, à 799 millions d'euros: la baisse de 4,5% en France a effacé le bond de 25% réalisé dans le reste de l'Europe, "principalement au Benelux". Au sein de la construction, l'immobilier a vu son chiffre d'affaires bondir de 31,8% à 174 millions d'euros, et la commercialisation de logements "demeure très dynamique", avec 1.000 réservations à fin mars 2018. Dans l'énergie, la croissance a été de 4,7% à 897 millions d'euros, dopée par l'Europe hors de France (+14,7%) grâce à l'acquisition de l'espagnol EDS Ingenería y Montajes, tandis que l'Hexagone ne progressait que de 0,9%. Le chiffre d'affaires du deuxième pôle, celui des concessions, a bondi de 8,8% à 666 millions d'euros. De janvier à mars, le trafic global sur le réseau de la filiale APRR, a progressé de 4,8% sur un an. Les chantiers du Grand Paris Express ont rempli les carnets de commandes, avec deux lots supplémentaires remportés au sein d'un groupement - le lot 1 de la ligne 16, et le prolongement sud de la ligne 14 - pour un total de 2,2 milliards d'euros dont environ 1,9 milliard d'euros pour Eiffage.
A.F.P. 14.05.2018
Bouygues a fait état d'une perte opérationnelle courante creusée au premier trimestre, l'impact particulièrement négatif cette année de la météo sur l'activité routière de Colas éclipsant l'amélioration continue de Bouygues Télécom. Le groupe de BTP, de médias et de télécommunications a accusé sur les trois premiers mois de l'année une perte opérationnelle courante de 111 millions d'euros, contre une perte de 75 millions un an plus tôt. Le premier trimestre n'est jamais représentatif de l'activité annuelle du groupe, mais Colas a creusé sa perte opérationnelle courante à 302 millions d'euros, contre -264 millions un an plus tôt, tandis que Bouygues Telecom a amélioré son bénéfice opérationnel courant de 18 millions d'euros à 50 millions. Le groupe, dont le chiffre d'affaires est ressorti sur la période à 6,83 milliards d'euros - le consensus donnait 6,91 milliards - a confirmé tous ses objectifs financiers, notamment une hausse du résultat opérationnel courant et de la marge des activités construction en 2018 et un cash flow libre de 300 millions d'euros chez Bouygues Télécom en 2019. Dans la construction, où le groupe Bouygues bénéficie notamment d'une forte visibilité en France grâce au chantier du Grand Paris et du deuxième plan de relance autoroutier, le carnet de commandes total a atteint un niveau record de 31,7 milliards d'euros.
Reuters 16.05.2018
Le président du Conseil d’orientation des infrastructures était auditionné le 16 mai à l’Assemblée. « Il faudra être très vigilant sur la loi de programmation » qui sera annexée à la LOM, a-t-il alerté les députés. « Les arbitrages interministériels ne sont pas faits, tout le monde n’est pas d’accord. […] Il faut aider la ministre des Transports pour qu’on […] ait vraiment une feuille de route précise. » « J’espère que nous ne serons pas sur le scénario 1 [du rapport du COI], que nous serons sur le 2 », a-t-il ajouté, laissant poindre son inquiétude relative à la position de Bercy. Philippe Duron a par ailleurs vanté l’hypothèse d’un recours à « l’épargne populaire » pour financer les infrastructures.
Contexte 17.05.2018
La France s'apprête à autoriser les tests de véhicules autonomes sans conducteur sur l'ensemble du territoire à partir de 2019, a annoncé Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, lundi 14 mai. Objectif, devenir "le pays le plus attractif en Europe pour développer ces transformations technologiques". Face à la suprématie des leaders américains du marché de la voiture autonome (Google, Apple, ou Tesla) et aux leaders chinois (Tencent, Huawai), le gouvernement a présenté sa stratégie pour aider la filière automobile nationale à rivaliser. En s'appuyant sur le rapport d'Anne-Marie Idrac, Haute responsable pour la stratégie nationale du développement des véhicules autonomes, présentant des propositions d'"orientations stratégiques pour l'action publique", le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que les tests de véhicules autonomes seront autorisés dès 2019 sur tout le territoire. Ceci jusqu'au "niveau 5 d'autonomie", c'est à dire sans aucun conducteur. Une nouveauté qui constitue la première pierre du futur "cadre juridique et réglementaire" sur ces technologies qui devrait voir le jour avec la loi Pacte (plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) qui sera présentée en Conseil des ministres le mois prochain. Même s'il existe aujourd'hui des tests de voitures autonomes en France, ceux-ci se font sur certains tronçons spécifiques après l'obtention d'une autorisation ponctuelle. De plus, la législation impose la présence d'un opérateur à bord. Une réglementation jugée trop stricte par certains constructeurs. Pour le ministre, il y a donc urgence à assouplir les normes françaises pour éviter la fuite de ces technologies vers d'autres pays. D'autant que des géants français de l'automobile espèrent commercialiser rapidement ce genre de véhicules. Cela ne se fera pas sans précaution juridique liée au risque d'accident. D'autant qu'en mars dernier aux Etats-Unis, une voiture autonome Uber en test a renversé mortellement une piétonne. Les responsabilités "en cas d'accident ou d'infraction du Code de la route" seront donc précisées en amont, avant l'autorisation des tests sur tout le territoire. Pour les expérimentations, "ce sont les titulaires des autorisations qui seront responsables en cas d'infraction au Code de la route ou d'accident, lorsque le véhicule circule en mode autonome", a annoncé Bruno Le Maire.
Marianne 14.05.2018
La ville du Barcarès a attribué à NGE l’aménagement et la requalification urbaine du port de Port-Barcarès. Ce projet sera mené à bien grâce à une Semop (Société d’Économie Mixte à Opération Unique), la première du groupe. La station Barcarès s’inscrit aujourd’hui dans un vaste programme de réaménagement et de requalification urbaine. Le chantier confié à NGE - et évalué à 78 M€ - porte sur la sécurisation et la revalorisation de l’espace portuaire et la réorganisation du système viaire, la réalisation et/ou requalification des équipements portuaires, l’exploitation et la maintenance de l’ensemble des ouvrages en liaison avec les services du port, la construction de programmes immobiliers, et la création de commerces et services. Pour mener à bien ce projet, NGE, la Mairie du Barcarès et Vinci Construction France se réunissent au sein d’une Semop dédiée à la réalisation du projet. Si la participation de la commune se concrétise par l’apport de terrains, NGE fera appel à ses multiples savoir-faire dans le terrassement, le VRD et le génie civil. Un aqueduc est d’ailleurs au programme du projet.
Constructioncayola.com 15.05.2018
La délicate vidange du barrage hydroélectrique de Vezins, proche du Mont-Saint-Michel, a démarré et se terminera début septembre, a-t-on appris auprès de la direction des territoires et de la mer (DDTM) de la Manche. La dernière vidange intervenue sur ce barrage de la Sélune en 1993 avait provoqué une grave pollution de la baie, située à une trentaine de km et classée au patrimoine mondial de l'Unesco. "Nous avons ouvert les vannes de fond lundi", a précisé Rémy Brun, chef du service environnement de la DDTM. Le barrage (26 m de haut pour 280 de long) ne produit depuis plus d'électricité. Afin de prévenir toute pollution, l'Etat a cette fois déplacé ou confiné près de 400.000 m3 de sédiments, dont 30.000 m3 contenant des métaux lourds qui ont été "stabilisés", "recouverts de matériaux sains". Ces travaux, d'un coût d'environ 20 millions d'euros, ont été entamés en 2017. Le niveau de l'eau va baisser de dix mètres d'ici deux semaines, selon la DDTM. Puis il va être stabilisé le temps de "travaux sur 150.000 m3 de sédiments" supplémentaires qui ne sont pas encore accessibles. "Il restera encore 13 mètres d'eau qu'on va vider du 20 août à début septembre", a précisé M. Brun. La retenue d'eau du barrage forme un lac de 16 km de long, selon la DDTM. Le barrage doit ensuite être détruit (pour un coût prévisionnel de 3 à 4 millions d'euros). Les travaux doivent démarrer au printemps 2019.
A.F.P. 16.05.2018
En matière d’apprentissage, selon le gouvernement, l’Allemagne reste un modèle à suivre. En Allemagne et dans les pays nordiques, l’alternance est plus utilisée qu’en France et « comme par hasard, le chômage des jeunes y est inférieur au nôtre, qui est de 18 % », a indiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, en déplacement lundi dans l’Oise pour vanter la réforme de l’apprentissage et le volet vert du plan d’investissement dans les compétences. Muriel Pénicaud a notamment visité à Longueil-Sainte-Marie, Enercon, qui fabrique des éoliennes et emploie 800 personnes, et qui s’appuie sur la formation en alternance. Trente jeunes y sont actuellement formés. Muriel Pénicaud a également découvert le centre international de formation installation, qui prépare 350 personnes par an. La ministre a annoncé la création de 10 000 formations dans les « emplois verts », l’un des volets du plan d’investissement dans les compétences. « Quinze milliards d’euros seront investis pour former un million de jeunes », a assuré Muriel Pénicaud. « Des métiers verts au sens large, a-t-elle précisé. On les trouve dans l’agriculture, l’environnement, l’énergie, le bâtiment et les travaux publics, les transports, etc. » « Il y a d’un côté des jeunes qui veulent entrer sur le marché du travail, et de l’autre des entreprises qui cherchent des compétences qu’elles ont du mal à trouver », a analysé la ministre, qui veut croire que la réforme de l’apprentissage, après celle du code du Travail, donnera l’élan pour faire coïncider les compétences et les besoins des entreprises. Selon Muriel Pénicaud, la France est sur la bonne voie, puisque 260 000 emplois ont été créés en 2017 en France, et que l’industrie recommence enfin à embaucher.
Le Courrier Picard 14-05-2018
Face à la reprise économique et à la nécessité pour tous les jeunes de disposer de solides compétences professionnelles, "nous faisons le choix d’unir nos responsabilités et nos forces pour bâtir ensemble une réforme efficace de la formation initiale par apprentissage", déclarent Pierre Gattaz, président du Medef, Hervé Morin, président de Régions de France et François Bonneau, président délégué de Régions de France, le 16 mai. Cette réconciliation entre deux acteurs clés de l’apprentissage intervient à quelques semaines de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi Avenir professionnel. "Décidée de Paris, cette réforme restera stérile et inappliquée et conduira à un rétrécissement de l’apprentissage dans toutes les régions". "Ensemble, les régions et les branches professionnelles doivent disposer des leviers pertinents de pilotage et de développement de l’apprentissage au plus près des entreprises et des territoires". Ainsi, s’agissant de l’agence France compétences, qui devra "garantir la cohérence, la performance et l’évolution continue du système", elle ne doit pas être pilotée uniquement par l’État. Les deux acteurs de l’apprentissage déplorent la "recentralisation des primes aux employeurs d’apprentis" – qui seront versées par l’État – et la suppression des financements des aides régionales aux apprentis. En ce qui concerne le pilotage des CFA, qui avait fait l’objet de vives tensions entre le Medef et Régions de France lors de la concertation menée par Sylvie Brunet entre novembre 2017 et janvier 2018, les deux organisations souhaitent construire ensemble une "stratégie régionale cible pluriannuelle et révisable annuellement". "C’est la condition pour rassembler nos forces au service d’une même stratégie et supprimer les doublons", assurent le Medef et Régions de France. Dans le même temps, les deux organisations affirment ensemble la nécessité de "libérer la capacité d’investissement et d’installation des CFA", cette perspective étant un des points de la réforme initialement contestés par les régions. Troisième proposition, celle de l’orientation. "Les régions sont particulièrement bien placées pour piloter et coordonner les structures qui agissent dans ce domaine (Onisep, CIO, Carif-Oref, missions locales, réseau information jeunesse, développeurs de l’apprentissage…) et les rapprocher des entreprises, qui sont les mieux placées pour parler des métiers". Ces collectivités locales se disent prêtes à mettre en place des "parcours d’information, de sensibilisation et d’accompagnement vers les métiers" avec les entreprises. Enfin, pour garantir "l’équilibre des territoires", les deux organisations demandent au gouvernement de prévoir une ressource fiscale dynamique pour les régions pour soutenir les CFA dans les zones rurales et les banlieues.
A.E.F. 16.05.2018
Jean-Charles Simon et Vincent Charpin ont annoncé le retrait de leur candidature commune à la présidence du Medef, ainsi que leur soutien à Geoffroy Roux de Bézieux dans cette élection. "Malgré tous nos efforts et le grand intérêt rencontré par notre projet, nous constatons que le processus de l'élection à la présidence du Medef, fermé sur un très faible collège d'organisations elles-mêmes contraintes, ne permet pas l'expression normale de notre candidature", déclarent-ils dans un communiqué. Jean-Charles Simon et Vincent Charpin, respectivement ex-directeur général de l'organisation patronale et président du Medef Pays-de-la-Loire, estiment par ailleurs que "les conditions d'une campagne équitable ne sont pas pleinement réunies". Ils apportent leur soutien à Geoffroy Roux de Bézieux, qui leur apparaît "sans hésitation" comme "le mieux à même de défendre les intérêts et les libertés des entreprises qui (leurs) sont chers". Ce dernier âgé de 55 ans, est à la tête du groupe Notus Technologies et vice-président de l'organisation patronale chargé du pôle économie. Il brigue pour la deuxième fois la présidence du mouvement. La présidence du Medef se jouera donc entre six candidats : Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes Patrick Martin, Alexandre Saubot, ancien vice-président du Medef chargé du pôle social et patron du groupe industriel familial Haulotte, Dominique Carlac'h, seule femme dans la course, ancienne spécialiste du 400 m et à la tête depuis 25 ans d'une société de conseil, Olivier Klotz, président du Medef Alsace, et Frédéric Motte, ancien vice-président du mouvement. Les candidats seront auditionnés le 28 mai par le comité exécutif qui rendra son avis le 11 juin. La décision finale reviendra à quelque 560 membres de l'assemblée générale du Medef, qui voteront le 3 juillet.
Latribune.fr 16.05.2018
Les travaux préparatoires à la construction de la partie offshore du gazoduc russe controversé Nord Stream 2 ont débuté en Allemagne, a annoncé le consortium mené par le géant russe Gazprom, à quelques jours d'une visite de la chancelière allemande en Russie. "Nord Stream 2 AG a démarré aujourd'hui les travaux préparatoires offshore pour la pose ultérieure de pipelines dans la baie de Greifswald", lagune au sud de la mer Baltique, a annoncé dans un communiqué la société. "Tous les travaux en cours sont exécutés sur la base de l'approbation des projets de construction et d'exploitation du gazoduc Nord Stream 2 dans les eaux territoriales allemandes" par les autorités allemandes, est-il précisé dans ce communiqué. Des travaux préparatoires ont également commencé en Finlande suite à l'approbation par les autorités finlandaises, Nord Stream 2 vise à doubler d'ici fin 2019 les capacités de son grand frère Nord Stream 1, et permettre à davantage de gaz russe d'arriver directement en Allemagne via la mer Baltique, donc sans passer par l'Ukraine. Plusieurs pays, Pologne en tête, s'opposent au projet qui doit aboutir à réduire le transit de gaz russe via l'Ukraine, dénonçant sa portée politique. Gazprom justifie sa construction par la croissance attendue de la demande européenne dans les années à venir.
Le Figaro 15.05.2018
mardi 5 juin 2018, de 14h00 à 17h00,
à la Maison des Travaux Publics au 3 rue de Berri, 75008 Paris
Au programme de cette rencontre :
14h15 – 15h30
La force de l’exemple, moteur du changement
Sélection de retours d’expérience de mesures d’évitement et de réduction d’atteinte à la biodiversité, présentés par les maîtres d’ouvrage, les entrepreneurs de Travaux Publics et les bureaux d’étude.
15h30-17h00
Table ronde « Mieux connaître pour mieux protéger : une évolution nécessaire pour améliorer la mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction »
Entre évitement et réduction, il n’y a qu’un pas : éclairages sur le guide d’aide à la définition des mesures ERC
De l’importance du suivi dans le temps : comment évaluer l’efficacité des mesures ?
Tirer les leçons et en partager le fruit : quel rôle pour le Centre de ressources génie écologique ?