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La TVA à taux réduit sur le gazole va être rehaussée le 1er janvier 2019 pour les entreprises industrielles. Le seul secteur du BTP verrait s’évaporer près de 400 millions d’euros de niche fiscale. Les Travaux Publics se trouvent en particulier en première ligne. La surprise puis la colère. Les différentes fédérations du BTP ont « découvert » avec la parution d’un article des Echos, le 17 septembre, la volonté du gouvernement de mettre fin aux taux réduit de TICPE, cette taxe sur les produits énergétique, dont le BTP est l’un des principaux bénéficiaires pour le gazole non routier (GNR). Cette mesure figurerait dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2019, qui sera présenté en Conseil des ministres le 24 septembre prochain. Son resserrement rapporterait près de 900 millions d'euros d'économies à l’Etat, dont environ 300 à 400 millions liés au seul secteur du BTP. Les estimations sont même montées à 500 M € dans la bouche de Patrick Martin, vice-président du Medef et patron de Martin Belaysoud Expansion, un distributeur spécialisé dans le sanitaire-chauffage. Les Travaux Publics, avec ses camions et engins de chantier, sont en première ligne. Le secteur demande au gouvernement de renoncer à cette mesure. Selon les estimations de la FNTP, son impact direct « serait de 500 millions d’euros pour la seule activité des travaux publics (soit environ 60 % de la marge des entreprises) : les travaux de terrassement, ainsi que les travaux routiers et maritimes, seraient particulièrement affectés. » La Fédération a écrit au ministre de l'Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, le 19 septembre, pour l’alerter sur le "risque de déstabilisation économique du secteur". Si toutefois le gouvernement continuait de l'envisager, il faudrait "ne pas rompre l’équilibre économique des contrats en cours", pointe la FNTP, qui "demande de prendre une mesure d’ordre public prévoyant que pour les contrats, qui ne comporteraient pas de clauses de révision de prix, un avenant devra être conclu intégrant la hausse des coûts de production induite pour les ouvrages concernés. »
Lemoniteur.fr 20-09-2018
Michèle Pappalardo, directrice de cabinet de Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique et solidaire, reste en poste après la nomination de François de Rugy. Déjà "dircab" du ministre de l'Environnement Michel Barnier en 1993-95, elle a aussi dirigé l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Au lendemain du Grenelle de l'environnement, elle eut un rôle clé comme commissaire générale au développement durable (2008-2011), quand il fallut structurer ce super ministère. Conseiller maître à la Cour des comptes, elle a aussi produit au cours de sa carrière quelques rapports choc, comme celui sans précédent publié en 2012 par la Cour mettant à plat l'ensemble des coûts liés à la production nucléaire en France.
A.F.P. 12-09-2018
L'autorité de régulation des télécoms (Arcep) a appelé jeudi les opérateurs à "intensifier leurs efforts" pour le déploiement de la fibre optique en France. Le deuxième trimestre 2018 a marqué un record en matière d'installation de fibre optique (828.000 locaux ont été équipés), indique l'Arcep dans son observatoire trimestriel du haut et du très haut débit. Toutefois, "les acteurs doivent encore intensifier leurs efforts pour atteindre les objectifs de couverture qu'ils se sont fixés", ajoute l'Arcep. Au total, 11,7 millions de locaux étaient éligibles à un abonnement fibre optique au 30 juin 2018, soit une hausse de 33% sur un an, selon l'Arcep. L'objectif est que 27 millions de locaux soient éligibles d'ici à 2022. Selon l'Arcep, la fibre optique représente désormais plus de 50% des abonnement internet à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s), le reste reposant sur des connexions le câble, le cuivre dans certains cas, la 4G fixe ou le Wimax (qui reposent sur les ondes radio). Au total, il y avait 7,9 millions d'abonnements internet à très haut débit en France au 30 juin 2018, dont 3,9 millions reposant sur la fibre optique (abonnements dits FTTH).
Laviedesreseaux.fr 14-09-2018
"La France se dote enfin d'une stratégie nationale pour le vélo !", a réagi le Club des villes et territoires cyclables ce 14 septembre, après la présentation à Angers du Plan vélo du gouvernement. "C'est un tournant majeur, a déclaré son président, Pierre Serne, conseiller régional d'Ile-de-France. Même si la dotation du fonds vélo est en retrait par rapport aux besoins des collectivités et aux préconisations du Conseil d'orientation des infrastructures, c'est un changement d'ère important pour le vélo." "Pour la première fois depuis 15 ans, l'Etat inscrit des financements en faveur du vélo et des modes actifs en face des objectifs qu'il a fixés", souligne le Club. Néanmoins, avec 350 millions d'euros sur 7 ans, soit 50 millions par an, "on est en retrait (…) des besoins des collectivités pour accélérer la réalisation d'itinéraires cyclables et de stationnement vélo", besoins estimés à 200 millions d'euros par an pour la résorption des coupures urbaines et le rétablissement des coupures piétonnes et cyclistes dans les territoires, la réalisation de réseaux express vélo et de liaisons inter-agglomérations, le rabattement à vélo vers des modes de transports collectifs, le stationnement vélo dans les équipements publics, les gares et dans le cadre des opérations de rénovation urbaine et la poursuite du schéma national véloroutes et voies vertes, détaille-t-il. Vélo & Territoires, autre réseau de collectivités chargé de coordonner le réseau national cyclable, a pour sa part salué "le caractère inédit" du Plan vélo qui constitue "une avancée incontestable vers une politique nationale vélo digne de ce nom", selon les mots de sa présidente, Chrystelle Beurrier, vice-présidente du conseil départemental de la Haute-Savoie. "Côté collectivités, ce Plan vélo est une bonne nouvelle, a-t-elle estimé dans un communiqué. Il affirme qu'elles ne sont pas seules à investir dans cette politique publique rentable et que le vélo n'est pas qu'une affaire de grandes agglomérations mais bien des collectivités de toutes tailles, urbaines, périurbaines ou rurales."
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 17-09-2018
À quelques jours de la présentation par le gouvernement du projet de loi de finances pour 2019, la direction générale des collectivités locales (DGCL) dresse un bilan de l'année 2017 en matière de finances locales et dévoile les tendances de l'année 2018. Cette synthèse que l'administration de la place des Saussaies fait paraître chaque année à la fin de l'été dans son Bulletin d'informations statistiques exploite des données du rapport de l'observatoire des finances et de la gestion publique locales. Depuis l'an dernier, elle présente la particularité de fournir de nombreuses informations selon la taille des collectivités. Cette année, la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) est ainsi examinée sous ce prisme. On apprend que les groupements de 300.000 habitants et plus et leurs communes membres ont perçu, en 2017, une DGF inférieure de 23% à celle des groupements de même taille en 2013, tandis que les groupements de moins de 10.000 habitants et leurs communes membres ont perçu, en 2017, une DGF par habitant supérieure de 14% à celle des groupements de même taille en 2013. Les analyses par strates de population permettent aussi de mettre en évidence que si la situation financière du secteur public local est globalement en voie d'amélioration, certaines collectivités continuent à connaître des difficultés. En témoigne l'évolution de l'épargne brute des départements. Si le nombre de départements ayant un taux d'épargne brute supérieur à 12,5% a augmenté, passant de 35 en 2016 à 42 en 2017, le nombre de départements ayant un taux d'épargne brute inférieur à 7,5% a quant à lui augmenté, passant de 14 en 2016 à 16 en 2017. Cette hétérogénéité, qui touche toutes les catégories de collectivités, fait dire à André Laignel, président du comité des finances locales (CFL), que l'année qui vient de s'écouler est "en trompe-l'œil".
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 17-09-2018
L'activité du bâtiment va ralentir sa hausse en France cette année, a estimé mercredi la principale fédération du secteur, s'inquiétant des mauvais signes sur le logement neuf et du flou politique sur la rénovation énergétique. "On maintient nos prévisions de 30.000 créations d'emplois cette année", ainsi qu'une hausse de 2,5% de l'activité, a résumé lors d'une conférence de presse Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB). A ce niveau, l'activité du bâtiment marquera sa troisième année de hausse après une période de déprime, mais enregistrera un net ralentissement. La FFB, dont les adhérents enregistrent deux tiers des revenus de la profession, a mis l'accent sur la "très faible dynamique" dans l'aménagement et la rénovation, selon les termes de M. Chanut. L'activité de cette branche, qui représente plus de la moitié de l'activité de la fédération par rapport à la construction, n'a avancé que d'un peu plus de 1% au premier semestre par rapport à la même époque de 2017. "Les causes sont en partie dues à un environnement institutionnel (...) instable", a déclaré M. Chanut en ouverture. Le bâtiment regrette le flou entretenu par le gouvernement sur son plan de rénovation énergétique des bâtiments, lancé en avril alors que Nicolas Hulot était encore ministre de la Transition énergétique. Son successeur, François de Rugy, nommé à la suite de la démission inattendue de M. Hulot, a présenté une campagne de communication sans donner de réponse concrète à certaines inquiétudes du secteur, comme la manière dont le crédit d'impôt (CITE) dédié sera transformé en prime. Du côté de la construction, la fédération a réitéré ses critiques sur le recentrage du périmètre des aides publiques à la propriété, au moment où le logement neuf donne de nets signes de dégradation avec une chute des permis de construire. La construction de maisons individuelles a notamment vu ses ventes baisser de plus de 13% sur les sept premiers mois de l'année, toujours sur an, selon la FFB. Les chiffres détaillés en seront donnés le 21 septembre par les Constructeurs et Aménageurs (LCA), fédération liée à la FFB.
A.F.P. 12-09-2018
A Boulogne-Billancourt, Val de Seine Aménagement et les équipes d’Eiffage, assistées du sous-traitant Sarens, procèdent actuellement à la dépose du tablier métallique de 1 000 t du pont Seibert. Ce dernier sera acheminé par barge sur son emplacement définitif situé sur le quai de l’Ile Seguin, en attente d’être démantelé. Construit en 1931, le pont Seibert est un pont « malade ». Très dégradé par la corrosion, il sera remplacé en 2021 par un nouvel ouvrage. « Ce pont de franchissement, d’un poids de 1 500 t, servait principalement aux industries Renault pour le déplacement des personnes et du matériel. Une fois déconstruit, il sera remplacé par un ouvrage contemporain aux usages différents », introduit Aurélien Costiou, directeur opérationnel chez Val de Seine Aménagement. Conçu par Ingérop, pour la partie structure et charges, et le groupement d’architectes AEI – RCR, il ne sera plus seulement un ouvrage de franchissement. Il permettra le passage d’un bus à haut niveau de service, des réseaux défense/incendie, et l’ensemble des circulations douces. Un pont d’esplanade également, d’une largeur de 13 à 14 m qui s’évasera sur 25 m sur l’Ile Seguin afin de créer un lieu de rencontres convivial.
Constructioncayola.com 17-09-2018
Les opposants au contournement autoroutier de Strasbourg, dont les travaux ont commencé ce lundi, ont obtenu la suspension du permis d'aménagement d'un des ouvrages d'art du projet devant le tribunal administratif. Saisis en référé par Alsace nature, fédération d'associations de protection de la nature, les juges ont estimé que le permis d'aménager accordé au viaduc de la Bruche l'avait été sans l'avis définitif de l'architecte des Bâtiment de France et sans que le dossier ait inclus l'étude d'impact du projet autoroutier. Long de 480 mètres, le futur viaduc franchit la vallée de la Bruche à proximité du château de Kolbsheim, un édifice classé monument historique. C'est dans la forêt de Kolbsheim que la société Arcos, une filiale du groupe Vinci, a commencé cette semaine les travaux de déboisement préparatoires, après l'intervention la semaine dernière de quelque 500 gendarmes pour déloger les opposants qui occupaient les lieux. Alsace Nature a introduit deux autres requêtes en référé dont l'une, qui sera examinée mercredi, porte sur l'arrêté d'autorisation environnementale unique accordé par le préfet du Bas-Rhin, le 31 août dernier, à l'ensemble du projet. Le Contournement ouest de Strasbourg (Cos), une autoroute payante à deux fois deux voies de 24 kilomètres, a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en 2008, laquelle a été prorogée en janvier 2018. Cette infrastructure vise à désengorger l'agglomération strasbourgeoise où l'autoroute A-35, qui fait office de périphérique, voit passer chaque jour environ 160.000 véhicules à deux kilomètres de la cathédrale. Les études montrent toutefois que la nouvelle rocade, qui devrait entrer en service en 2021, ne drainerait que 25 à 30.000 véhicules par jour. La circulation sur l'A-35 serait encore d'environ 150.000 véhicules par jour du fait de l'augmentation générale du trafic.
Les Echos avec A.F.P. 17-09-2018
L’entreprise Freyssinet procède en Maine-et-Loire à la restauration des colliers de suspentes du pont suspendu de Bouchemaine. L’ouvrage, qui relie les communes de Bouchemaine et de Ste Gemmes-sur-Loire, et qui consiste en le seul point d’accès direct à Angers, accueille quotidiennement 4 000 véhicules. Depuis début 2018, à l’initiative du département, il fait l’objet de travaux de rénovation s’inscrivant dans le cadre du programme d’entretien des ouvrages d’art. Freyssinet restaure les colliers de suspentes et le pesage des suspentes de ce pont à 3 travées de 200 ml de longueur. L’ensemble du pont a été échafaudé en partie supérieure pour permettre l’accès aux câbles porteurs et aux suspentes. Des passerelles négatives facilitent l’accès sous l’ouvrage qui présente des peintures contenant de l’amiante. Fin du chantier programmée pour la fin de l’année 2018.
Constructioncayola.com 12-09-2018
Après les annonces récentes d'Elisabeth Borne, ministre des Transports, pour le développement des infrastructures de transports, le maire de Toulouse et président de la Métropole a tenu, dans un communiqué, à saluer la "méthode rénovée" tout en regrettant le "manque de volontarisme" du gouvernement. "La question du financement précède désormais la décision de lancer les projets, alors que le précédent gouvernement optait pour une posture consistant à décider sans financer. Cette nouvelle approche, de bon sens, est beaucoup plus sincère et crédible" déclare-t-il en préambule. En même temps, Jean-Luc Moudenc aurait préféré plus de volontarisme de la part du gouvernement. Explications : lors de la présentation, le 11 septembre dernier, de ses arbitrages concernant la programmation des investissements financiers pour les transports (Rail, routes etc) pour les 10 prochaines années, Elisabeth Borne avait indiqué qu'elle s'inscrivait dans l'approche nouvelle proposée dans un rapport publié le 1er février par le Conseil d'Orientation des Infrastructures (COI). Chargé de faire le tri dans les nombreux projets d'infrastructures laissés en jachère pour cause notamment d'absence de financement, cet organisme composé d'experts et d'élus avait proposé trois scénariis d'investissement en tenant compte des priorités du gouvernement : investir dans les transports du quotidien et la rénovation des réseaux existants. « Cependant, ajoute Jean-Luc Moudenc, le phasage de l'agenda de la liaison nouvelle entre Toulouse et Bordeaux, laquelle ne saurait être déconnectée de la désaturation des nœuds ferroviaires des deux métropoles, ne me semble pas être à la hauteur des enjeux. L’essor démographique et les enjeux économiques et d’aménagement du territoire de métropoles de dimension européenne, qui contribuent fortement à la richesse nationale, nécessitent un calendrier plus volontariste » poursuit-il. Sur les pistes nouvelles de financement, il y a, selon lui, des avancées, mais, dit-il, « les financements innovants que nous avons proposés doivent être encore approfondis par le Gouvernement pour que nous puissions les utiliser avec efficacité. « Afin de mobiliser les financements importants que requièrent ces aménagements, je plaide pour plus d’audace dans le portage de ces réalisations d’intérêt général et renouvelle ma proposition en faveur d’une société de projets (SPV) sur le modèle de ce qui se fait pour le Grand Paris. Dans une approche girondine et décentralisée de l’aménagement du territoire, il est normal de donner aux grandes métropoles des régions françaises des moyens d’action aussi ambitieux que ceux déployés pour la région parisienne. Sur tous ces points, j'attends des parlementaires qu'ils apportent, quand ils examineront le texte de la loi Mobilités, les améliorations nécessaires pour aboutir à un projet de nature à répondre à nos besoins » ajoute Jean-Luc Moudenc.
La Dépêche 17-09-2018
Les créations d'emplois devraient nettement ralentir l'an prochain. C'est en tout cas le scénario que le gouvernement a retenu pour préparer son budget pour 2019. L'exécutif table en effet sur 170.000 créations de postes l'année prochaine (secteurs marchand et non marchand). En 2018, environ 245.000 emplois devraient être créés, après un millésime 2017 exceptionnel (+330.000 postes). Rien d'anormal compte tenu du tassement de la croissance. Après 2,3 % en 2017, la progression du PIB devrait s'élever à 1,7 % en 2018 et 2019. C'est un rythme plus en phase avec la vitesse de croisière de l'économie française. En avril, Bercy espérait 200.000 créations d'emplois en 2019 dans le programme de stabilité. Déjà, dans ses prévisions de juin dernier, c'est-à-dire avant que l'on sache que le PIB n'avait grimpé que de 0,2 % au deuxième trimestre, l'Unedic tablait sur 164.000 créations de postes l'an prochain. Plus récemment, la Banque de France s'est, elle, montrée plus pessimiste en prévoyant seulement 142.000 créations d'emplois en 2019. Selon les économistes de l'institution monétaire, « la réduction du nombre d'emplois aidés, surtout en 2018 et 2019, ralentirait la progression de l'emploi total ». Ils ajoutent que, « avec le ralentissement de l'activité, les créations d'emplois dans le secteur privé ne progresseraient plus au rythme très élevé connu en 2017, comme déjà constaté au deuxième trimestre 2018 ». Pourtant, les entreprises interrogées par l'Insee indiquent toujours rencontrer des difficultés de recrutement. En juillet dernier, 33 % des entreprises de services , 44 % des industriels et, surtout, 72,5 % des sociétés dans le bâtiment, secteur le plus tendu , disaient éprouver des difficultés à trouver la main-d'oeuvre qu'elles cherchent. Logiquement, cela devrait se traduire par des hausses de salaires pour attirer les travailleurs et des créations effectives de postes. Or, la progression des rémunérations reste sage et les créations ralentissent. Le gouvernement a toutefois une chance : la population active française a tendance à augmenter un peu moins vite qu'avant. L'Hexagone devrait compter environ 70.000 actifs de plus en 2019, selon l'Insee . Dans ce contexte, les prévisions de créations d'emplois du gouvernement, supérieures à la hausse de la population active, devraient tout de même permettre de faire reculer le chômage l'an prochain. Pour atteindre l'objectif que s'était fixé Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, à savoir finir le quinquennat avec un taux de chômage de 7 %, il faut que l'économie française crée environ 160.000 emplois chaque année. C'est encore tout à fait possible mais tout nouveau ralentissement de la croissance aura des conséquences importantes sur le dynamisme du marché du travail.
Les Echos 18-09-2018
Le maître d’ouvrage TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) vient de lancer un avis de marché de 37 M€ concernant la mise en oeuvre du plan de suivi environnemental de la section transfrontalière du Lyon-Turin en Italie. "Publié au journal officiel de l’Union européenne, il vise à assurer la poursuite des contrôles environnementaux en phase préliminaire pour l’ensemble des activités en Italie, décomposées en phases, à partir des opérations en amont des chantiers, en cohérence avec le planning prévisionnel", détaille Jonathan Arnould, responsable communication de TELT. Les prochains avis de marché seront lancés d’ici la fin de l’année pour la construction du tunnel de base. Côté travaux, les travaux de construction de la tranchée couverte pour l’entrée du tunnel en France seront amorcés au premier trimestre 2019. Démarreront dans la foulée les travaux de réalisation des puits de ventilation à Avrieux.
Constructioncayola.com 12-09-2018
Thème : La maintenance des ouvrages de génie civil.
Contact et réservation :
Karine Lhuillier
06.11.49.31.48
Mail : lhuillier.karine@laposte.net