En cas d’interruption de travail, l’assuré doit envoyer à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), dans les deux jours suivant la date d’interruption de travail, un arrêt de travail indiquant la durée probable de l’incapacité de travail.
Le médecin prescripteur de l’arrêt de travail peut :
- utiliser un téléservice de transmission en ligne des arrêts de travail ;
- ou remettre à l’assuré, un arrêt de travail papier au moyen d’un formulaire homologué (Cerfa). Dans ce cas, l’assuré doit envoyer les volets 1 et 2 à sa CPAM et remettre le volet 3 à son employeur.
Aujourd’hui, près de 8 arrêts de travail sur 10 sont transmis de manière dématérialisée à l’Assurance Maladie par les prescripteurs. Cette télétransmission permet non seulement des délais de prise en charge plus courts, mais aussi des conditions de sécurité renforcées (source Ameli _ actualité du 22 avril 2025).
Dans certains cas, le recours à un arrêt de travail électronique n’est pas possible (ex : soins à domicile). Le recours au Cerfa est alors nécessaire.
Depuis septembre 2024, les prescripteurs sont encouragés à utiliser un nouveau formulaire papier Cerfa sécurisé, avec 7 points d’authentification (une étiquette holographique, de l’encre magnétique, etc.) lorsqu’ils ne peuvent pas réaliser un arrêt dématérialisé.
A compter du 1er juillet 2025, son utilisation sera obligatoire. Tous les autres formats seront systématiquement rejetés. Les scans et les photocopies, notamment, ne pourront être acceptés et seront considérés comme des faux ce qui peut avoir des répercutions, dans certains cas, sur le complément employeur.
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