Le niveau d’activité enregistré au mois de mai dans les Travaux Publics conforte la dynamique de croissance du secteur. La tendance actuelle ne doit cependant pas masquer les signaux d’alerte qui s’accentuent à l’horizon de la fin d’année : la baisse déjà bien établie des marchés conclus et la perspective probable d’un ralentissement de l’investissement public pourraient rapidement pénaliser l’activité du secteur.
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Bulletin mensuel de conjoncture
07/07/2025 • Article • FNTP
activité
coûts de production
heures travaillées
marchés conclus
travaux réalisés
La FNTP interroge chaque mois un échantillon de 2100 entreprises de Travaux Publics sur leur activité en France Métropolitaine. Retrouvez les résultats et nos analyses.
De janvier à mai 2025 (évolution 1 an)
+2,0%
Travaux réalisés (euros constants)
-6,8%
Marchés conclus (euros constants)
+1,2%
Heures travaillées des ouvriers permanents
-2,5%
Heures intérimaires
-0,9%
Effectifs ouvriers
+1,4%
Coûts de production (index TP 01)
Activité au beau fixe, horizon dégradé pour les prises de commandes
Les TP gardent le cap
En avril, l’activité des Travaux Publics maintient une trajectoire positive, contribuant à pousser la croissance du secteur au-delà de 2% en cumul depuis le début de l’année. Toutefois, l’approche de la fin du cycle municipal se ressent dans la dynamique des prises de commandes. Ce repli alimente les inquiétudes pour la fin d’année 2025 et surtout pour 2026, dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires de plus en plus fortes.
Stabilité à tous niveaux
Au 1er trimestre 2025, les Travaux Publics suivent une tendance attendue : les volumes d’activité, d’heures travaillées et de prises de commandes maintiennent des niveaux similaires à ceux l’an dernier. Le moral des entrepreneurs TP demeure également stable et mesuré, d’après l’enquête d’opinion INSEE/FNTP du 1er trimestre 2025. Toutefois, le fléchissement progressif de la demande pèse sur de plus en plus d’entreprises et représente la première contrainte de production du secteur pour le troisième trimestre consécutif.
L’activité résiste mais les commandes s’essoufflent
En février, la production du secteur des Travaux Publics poursuit sur une tendance positive. En revanche, le ralentissement des prises de commandes, couplé à la baisse des appels d’offres publics, témoigne d’un climat des affaires plus morose et de perspectives d’activité qui se dégradent progressivement. Dans un environnement économique complexe, les signes d’un repli de la demande commencent en effet à émerger dans les opinions des chefs d’entreprise (enquête d’opinion INSEE/FNTP de janvier 2025).
2025 démarre sur sa lancée 2025
2025 démarre sous le signe de la constance pour les Travaux Publics avec des niveaux d’activité et des prises de commandes comparables à ceux de 2024. Le secteur bénéficie de l’élan de 2024 mais les incertitudes demeurent prégnantes. Si la France est enfin parvenue à se doter d’un budget, celui-ci réduit les crédits consacrés aux infrastructures, au risque de pénaliser l’économie sur le long terme.
2024, une croissance qui résiste
L’activité des Travaux Publics progresse en 2024 mais à un rythme moindre que l’année précédente (+2,3% après +4,2% en 2023). Toutefois, après deux années de croissance, les inquiétudes se font plus fortes pour 2025, à contre-courant de l’effet positif du cycle électoral, compte tenu du contexte économique et politique. La dégradation du climat des affaires et l’insuffisance croissante de demande apparaissent ainsi dans les indicateurs d’opinion de janvier.
Regain d’activité en novembre
Après avoir montré des signes d’essoufflement, l’activité des Travaux Publics enregistre en novembre son meilleur mois de l’année 2024. Pour 2025 cependant, l’absence de Loi de finances renforce le risque d’attentisme des acteurs publics et crée un climat d’incertitudes peu propice aux investissements publics et privés. Cette instabilité institutionnelle et économique pèse sur la dynamique du secteur, qui n’affiche pas son élan habituel à un peu plus d’un an des prochaines élections municipales.
Une activité TP en pointillé
Après un mois de septembre morose, les résultats d’octobre affichent un rebond pour le secteur des Travaux Publics. Cette reprise reste toutefois placée sous le signe des incertitudes. Entre épisodes pluvieux et instabilité politique, les entreprises de Travaux Publics naviguent à vue, avec une gestion des chantiers rendue complexe et des projets à venir confrontés à une dynamique très incertaine.
Les TP, sous un ciel changeant
En septembre, l’activité des Travaux Publics s’est assombrie, pénalisée à la fois par des conditions météorologiques défavorables dans certaines régions mais aussi par un climat politique imprévisible et changeant. Le projet de Loi de finances pour 2025 en cours d’examen est porteur d’inquiétudes fortes pour les entrepreneurs du secteur sur leurs perspectives d’activité. Les coupes par l’Etat sur les budgets des infrastructures et les coups de rabots sur les ressources des collectivités laissent en effet craindre une fois de plus une politique de stop and go sur les investissements à venir.
Maintien de l’activité mais essoufflement des prises de commandes
En août, l’activité des Travaux Publics reste sur une dynamique positive. L’impact des Jeux Olympiques se fait peu ressentir sur la production, mais se reflète davantage dans les prises de commandes. À court terme, l’activité TP devrait toutefois rester robuste grâce au bon niveau des carnets de commandes. En revanche, les premières annonces de rabots budgétaires (fonds vert ou AFIT-F par exemple) pourraient entraîner dès 2025 une réduction significative des cofinancements de l’État qui se répercutera sur les investissements des collectivités locales.
Une début d’été favorable
Après un mois de juin en demi-teinte, l’activité des Travaux Publics commence le 3ème trimestre 2024 sur une note positive, et ce malgré les inquiétudes que la période pré-olympique soulevait. La situation politique en France et les premières annonces du budget 2025 refroidissent néanmoins les perspectives du secteur, marquant notamment un recul des ambitions en matière de transition écologique et d’infrastructures de transport.
L’activité en manque de souffle
En deçà des attentes du secteur, le mois de juin 2024 s’inscrit en baisse comparé à l’an dernier en termes d’activité, d’heures travaillées et d’effectifs. Les prises de commandes apportent néanmoins de la visibilité aux entreprises. Si au 2ème trimestre, le niveau de production TP reste globalement bon, l’activité montre quelques signes de ralentissement tandis que le 3ème trimestre s’annonce assez perturbé en raison de la période olympique ainsi que d’un climat politique instable
La pluie ne douche pas l’activité
Les précipitations records dans certaines régions n’entament pas la dynamique d’activité des Travaux Publics en mai. Le secteur bénéficie ainsi d’un printemps assez favorable en termes d’activité. Toutefois, sur le court terme, l’arrivée de la période estivale marquée par les Jeux Olympiques, suscite encore des inquiétudes tandis que sur le moyen terme, les répercussions économiques et sociales de l’instabilité politique consécutive à la dissolution de l’Assemblée nationale sont sources d’incertitudes.
Un début de printemps robuste
En légère amélioration par rapport à l’an dernier, l’activité TP reste robuste en ce début de printemps. Les prises de commandes, qui bénéficient des grands projets et du cycle favorable de la commande des
collectivités locales, soutiennent les perspectives globales du secteur. Toutefois, les mois à venir
risquent d’être impactés par les mauvaises conditions climatiques du mois de mai puis par le
ralentissement attendu en Ile-de-France à l’approche des Jeux Olympiques et les annulations budgétaires
de l’Etat.
Maintien de l’activité au 1er trimestre
Mieux orientée en mars, l’activité TP reste stable au cours du 1er trimestre 2024 comparé à l’an dernier et ce, malgré la récurrence des intempéries dans certains territoires. Toutefois, après un début d’année placé sous le signe de l’optimisme, les signaux annonciateurs d’une conjoncture plus perturbée sont de plus en plus manifestes, en lien notamment avec le retour annoncé de la rigueur budgétaire. Selon l’enquête d’opinion d’avril, l’ensemble des indicateurs avancés de la conjoncture sont ainsi orientés à la baisse et se rapprochent désormais de leur moyenne de longue période.
Atonie hivernale
En février, l’activité des Travaux Publics reste sur une tendance légèrement baissière, mettant en évidence une conjoncture hivernale moins favorable que prévue pour le secteur. Seules les prises de commandes portées par les besoins de modernisation du réseau ferroviaire demeurent bien orientées et apportent de la visibilité sur le long terme aux secteurs concernés. La confiance affirmée des entrepreneurs TP en début d’année est désormais à nuancer compte tenu notamment d’une contrainte budgétaire plus forte qu’anticipée du côté des Départements et de l’Etat.
Pause dans la dynamique d’activité
Les résultats d’activité de janvier apparaissent en demi-teinte. Les volumes de production et les heures travaillées fléchissent en ce début d’année 2024 sous l’effet notamment de conditions climatiques défavorables. La bonne tenue des carnets et l’optimisme des entrepreneurs de Travaux Publics à l’égard du 1er trimestre 2024 dans l’enquête INSEE du climat des affaires peuvent toutefois laisser espérer une pause passagère. L’évolution de la commande publique dans les prochains mois sera déterminante compte-tenu de certains signaux négatifs (annulations de crédits Etat, situation financière des départements).
2023, l’activité redémarre
Après son érosion en 2022, l’activité des Travaux Publics retrouve le chemin de la croissance avec une hausse estimée de sa production à +4,2% en 2023. En ce début d’année, la poursuite de projets structurants et l’impact positif du cycle municipal sur l’activité TP participent à l’amélioration du climat des affaires, notamment auprès de la maîtrise d’ouvrage publique. Toutefois, sur le reste de l’année, les effets de la crise immobilière sur l’investissement des clients privés et des départements pourraient fortement se ressentir, et freiner l’activité des entreprises qui exercent auprès de cette clientèle.
Des marchés portés par les grands projets
Si les intempéries sont venues perturber l’exécution de certains chantiers en novembre, elles n’ont pas fait fléchir le rythme de croisière des Travaux Publics et le secteur devrait terminer l’année avec une croissance de plus de 4%. La forte dynamique des prises de commandes est essentiellement liée à quelques très grands projets qui soutiendront l’activité au cours des prochaines années, mais les inquiétudes persistent pour 2024 concernant à la fois des situations financières tendues pour de nombreuses entreprises et les répercussions sur les activités TP de l’entrée en récession du secteur du Bâtiment.
Eté indien dans les Travaux Publics
Les tendances estivales se prolongent dans les Travaux Publics au mois d’octobre. Si les intempéries de novembre pourraient légèrement obscurcir l’activité du secteur sur la fin d’année, 2023 témoigne d’une croissance TP globalement plus vigoureuse que prévue sous l’effet de la dynamique d’investissement des métropoles et de la décélération du rythme de hausse des coûts de production. Pour 2024, les signaux demeurent à la stabilité générale de l’activité mais avec des orientations très contrastées selon les maîtres d’ouvrage.
L’activité se raffermit au 3ème trimestre
Après un 1er semestre sans trajectoire clairement définie, le 3ème trimestre permet au secteur des Travaux Publics de consolider sa production. L’évolution des prises de commandes est positive et les perspectives à court terme du climat des affaires s’améliorent légèrement. Cette approche générale du secteur appelle toutefois à de fortes nuances en fonction des marchés et des territoires sur lesquels les entreprises évoluent.
Amélioration estivale
Le secteur affiche un rythme d’activité encourageant durant la période estivale et les prises de commandes restent bien orientées. Toutefois, ce constat général masque de fortes disparités selon les métiers et les territoires, laissant encore de nombreuses entreprises sans visibilité. La dynamique de la commande publique reste en effet pour l’instant perceptible principalement dans les grandes aires urbaines et l’activité TP auprès de la clientèle privée pourrait à court terme pâtir du ralentissement de la construction immobilière.
L’activité se consolide
En juillet, le secteur des Travaux Publics continue sur sa lancée de juin, tant au niveau de la production que des prises de commandes. Très fragile jusqu’à présent, la croissance du secteur montre des signaux positifs, en lien avec les attentes d’investissement à cette période du cycle électoral. Pour consolider cette dynamique dans les prochains mois, une mise en œuvre rapide du volet mobilité des CPER et des arbitrages favorables à l’investissement public dans le cadre du PLF 2024 seront des éléments déterminants.
Un 1er semestre en manque de tonus
Après un mois de mai en repli, le secteur des Travaux Publics retrouve un peu de couleur en juin, avec un rebond des volumes de production. Toutefois, la dynamique sur l’ensemble du 2ème trimestre apparaît encore insuffisante : l’amélioration du mois de juin devra s’amplifier pendant les mois estivaux afin que les inquiétudes exprimées par les chefs d’entreprises sur leur activité future se dissipent.
Fléchissement de l’activité
Relativement stable depuis deux trimestres, l’activité des Travaux Publics finit par céder du terrain en mai 2023. Ce recul de la production témoigne d’ambitions encore trop timides en termes d’investissements en infrastructures : ceux-ci tardent à se matérialiser malgré les besoins affichés en matière de planification écologique et énergétique.
Une conjoncture encore hésitante
Alors que l’activité des Travaux Publics est dans une phase de stagnation depuis deux trimestres, le mois d’avril ne déroge pas à cette tendance. A l’image de l’économie française, la conjoncture des TP en ce début de printemps reste hésitante et sans tonus. Pourtant les besoins sont là, les enjeux réels et le secteur plus que jamais déterminé à devenir une locomotive de la transition écologique.
L’activité dans un « ventre mou »
Conséquence des incertitudes actuelles influençant la stratégie d’investissement de sa clientèle, l’activité des Travaux Publics se caractérise au 1er trimestre 2023 par son atonie. Avec une quasi-stabilité de la production, une légère érosion des heures travaillées, seul l’effet grands projets apporte pour l’instant une touche d’optimisme à moyen terme du côté de la demande. Si les Travaux Publics se montrent résilients, le secteur reste dans l’attente d’un coup d’accélérateur sur l’investissement accompagné d’un plan de financement des infrastructures sur le temps long pour sortir de cette croissance molle.
L’activité reste sur un plateau
Le volume d’activité des Travaux Publics reste sur un plateau en ce début d’année 2023, proche de son niveau de l’an dernier. Après une année 2022 morose, le sursaut d’activité espéré par le secteur ne s’opère pas. En outre, la hausse des prises de commandes, principalement portées par de grandes opérations à ce stade, devra s’accentuer et se généraliser pour redonner du souffle à l’activité. Le redémarrage de l’ensemble de la commande publique apparaît d’autant plus important que la dynamique de la clientèle privée pourrait ralentir en lien avec le coup de frein du marché immobilier.
Un démarrage au ralenti
Peu de changements interviennent en ce début d’année 2023 pour l’activité des Travaux Publics. Les facturations restent au ralenti, ce qui tarit les espoirs d’un redémarrage soutenu de l’activité. Si des projets structurants, tel que le métro toulousain, commencent à se concrétiser, c’est bien la dynamique globale des investissements de toutes tailles qui doit reprendre afin d’accélérer, dans tous les territoires, la transition écologique et répondre aux enjeux actuels relatifs à la mobilité, l’eau ou l’énergie.
2022, le choc inflationniste entrave l’activité TP
Contrainte par l’envolée des coûts (matériaux, énergie) qui a amputé son volume d’activité, la production des Travaux Publics se contracte de -6,4% en 2022 par rapport à 2021 en dépit du redressement de fin d’année. L’horizon reste gris car les efforts d’investissements espérés à cette période de mi-mandat se font toujours attendre. Dans ce contexte, une nouvelle érosion de l’activité TP est anticipée pour 2023, même si l’atténuation récente des tensions inflationnistes et la résistance de la situation financière des collectivités territoriales sont des signaux encourageants. Une véritable accélération du cycle d’investissement des pouvoirs publics reste toutefois déterminante pour inverser la tendance et éclaircir les perspectives du secteur.
Une très timide amélioration
Les Travaux Publics se dirigent vers une fin d’année 2022 un peu mieux orientée que le trimestre précédent, tandis que les tensions inflationnistes sur les coûts de production se relâchent sur les derniers mois et que le climat des affaires se réchauffe légèrement. Si ces signaux sont encourageants, ce redressement est bien trop timide et tardif pour que la contraction de la production des TP soit évitée en 2022. De plus, les incertitudes actuelles concernant l’évolution des prises de commandes et le niveau d’inflation des prochains mois, appellent à la prudence pour le début de l’année 2023.
Coup de froid sur les prises de commandes
La dynamique d’activité constatée à la rentrée de septembre n’est pas rompue en ce mois d’octobre et permet au secteur de reprendre son souffle. Toutefois, elle ne s’amplifie pas et ne permet pas le redressement espéré : quand bien même elle perdurerait jusqu’à la fin d’année, la production TP afficherait une baisse en euros constants de – 6,6% en 2022 par rapport à 2021. Quant aux perspectives d’activité future, le mois d’octobre remet en cause l’amélioration des marchés conclus observée depuis août et laisse les entrepreneurs des Travaux Publics sans visibilité pour 2023.
Erosion de la production au 3ème trimestre
Après un été maussade, le sursaut d’activité du mois de septembre est bienvenu mais trop modeste pour inscrire le 3ème trimestre 2022 dans une dynamique de croissance et lutter contre l’érosion progressive des volumes de production. Parallèlement, le secteur bénéficie ce trimestre d’un léger redressement des prises de commandes ; une reprise plus que jamais nécessaire face à l’attentisme des derniers mois mais qui reste à confirmer pour éclaircir véritablement les perspectives d’activité. Sur le volet de l’emploi salarié, les voyants sont à l’orange, conséquences d’une conjoncture incertaine couplée à des difficultés de recrutement grandissantes.
Une activité sans nouveau souffle
L’activité au mois d’août se maintient à un niveau stable par rapport aux mois précédents, mais en repli significatif en euros constants comparé à 2021. Le rebond ponctuel des marchés conclus ne permet pas au secteur de trouver le nouveau souffle attendu à cette période du cycle électoral. Au contraire, les signaux d’attentisme des collectivités locales sur leurs investissements se multiplient, en lien avec la montée de leurs charges de fonctionnement, et font peser des incertitudes qui viennent enrayer la dynamique de l’emploi permanent du secteur.
Attentisme estival
Les entreprises de Travaux Publics continuent d’être pénalisées en juillet par le fort niveau d’inflation du prix des matières premières et par l’absence de dynamique des prises de commandes des derniers trimestres qui pèsent sur le volume d’activité. De premiers signes d’essoufflement apparaissent également du côté de l’emploi ouvrier, la reprise de la dynamique habituelle des investissements locaux tardant à se concrétiser, dans un contexte global d’attentisme trouvant son origine dans les fortes incertitudes économiques et géopolitiques actuelles.
Un premier semestre marqué par le choc d’inflation
Une activité sans visibilité
Les difficultés s’accumulent en mai pour les entreprises de Travaux Publics : la dynamique des prises de commandes ne repart pas, réduisant la visibilité pour les prochains mois, tandis que la hausse des coûts de production accélère encore. Ce contexte fait peser de lourdes incertitudes sur la fin de l’année avec le risque d’un assèchement progressif des carnets de commandes et une baisse des volumes d’activité si les donneurs d’ordres, notamment publics, ne soutiennent pas une reprise rapide des investissements dans leurs infrastructures.
Recul de l’activité et des prises de commandes
Le mois d’avril confirme les inquiétudes pour l’activité des Travaux Publics : le conflit ukrainien renforce encore la hausse de coûts de production du secteur, ce qui commence à peser à la fois sur le volume d’activité et sur les prises de commandes, en forte baisse en avril. Le ralentissement économique, l’attentisme sur les investissements locaux et les incertitudes géopolitiques se cumulent et limitent ainsi la visibilité des entreprises sur leur activité pour le second semestre.
Une premier trimestre en retrait
Le 1er trimestre s’achève par un net recul d’activité pour les Travaux Publics en mars : cette baisse de régime, cumulée à une hausse sensible des coûts de production depuis le début de l’année, pèse sur la dynamique du secteur. Si le rebond des prises de commandes ramène provisoirement un peu d’optimisme du côté de la demande, la volatilité des prix des matériaux et des énergies rend les perspectives très délicates à anticiper pour les prochains mois.
La hausse des coûts pèse sur l’activité
Malgré un mois de janvier mieux orienté, l’activité des Travaux Publics manque encore de souffle en février, en partie lié à une absence de dynamique des prises de commandes mais surtout pénalisée sur les volumes par la forte inflation des coûts de production. Le déclenchement de la guerre en Ukraine à partir de la fin février devrait encore renforcer cette tendance, avec un renchérissement probable des prix de l’énergie et de certaines matières premières
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