- L’accord doit comporter un préambule présentant un diagnostic économique sur :
- la situation économique justifiant d’une baisse d’activité durable n’étant pas de nature à compromettre sa pérennité ;
- les perspectives d’activité et les actions à engager pour rétablir l’activité de l’établissement ;
- les besoins en développement des compétences associés aux perspectives d’activité.
Sur ce diagnostic économique, la DGEFP (Direction Générale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) a précisé dans un entretien avec la FNTP qu’il doit être réaliste, complet et étayé de documents annexes.
- Sur la prise d’engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle des entreprises, ces engagements sont renforcés. En effet, contrairement à l’APLD mis en place durant la crise sanitaire, l’APLD Rebond met un accent particulier sur la formation. Les accords devront inclure des actions de formation définies par l’article L.6313-1 du Code du travail, telles que les actions de formation professionnelle, les bilans de compétences, la validation des acquis de l’expérience (VAE) ou encore l’apprentissage. L’employeur sera notamment tenu d’informer les salariés de l’ensemble des actions de formation proposées ainsi que des dispositifs de financement.
Enfin, le ministère du Travail a également indiqué que des modèles d’accords-types devraient être mis à disposition des entreprises afin de les accompagner au mieux dans leurs demandes.
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