Mieux vivre et se déplacer en ville | FNTP
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Mieux vivre et se déplacer en ville

Les métros, tramways ou bus à haut niveau de service améliorent la mobilité et l’accessibilité dans les zones urbaines et d’emplois. 1 Français sur 4 a déjà dû refuser un emploi ou une formation faute de moyen de transport. Les équipements publics, aménagements urbains ou espaces verts, sont aussi des éléments-clés du bien-être des citoyens et de l’attractivité d’une ville.

Fin 2015, 952 km de lignes de métro et RER et 783 km de lignes de tramway irriguent les villes françaises. Il faut ajouter à cela plus de 11 000 km de pistes cyclables et voies vertes qui contribuent à la mobilité bas carbone et de nombreuses lignes de bus (plus de 1 500 en Île-de-France). 

Etat des lieux du patrimoine des réseaux de transport collectif urbain

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Source : Chiffres clés des transports Edition 2018. Commissariat Général au Développement Durable. 2018. 

Améliorer la mobilité du quotidien

Donner à chacun la possibilité d’accéder à un emploi avec un temps de trajet raisonnable est primordial. Des infrastructures de qualité contribuent à cet enjeu : la moitié des Français parcoure en effet  plus de 15 kilomètres pour aller travailler. De plus, développer des modes de transport doux et plus respectueux de l’environnement, contribue à l’amélioration du cadre de vie et de la santé des citoyens.

Le Grenelle de l’environnement prévoyait 2,5 milliards d'euros d'aides aux collectivités pour le développement des réseaux de transports collectifs en site propre (TCSP) d'ici à 2020. Cependant, après 3 appels à projets réalisés, seulement 1,8 milliards d’euros d’aides ont été octroyées aux collectivités. 700 millions d’euros manquent ainsi encore à l’appel.

Adapter les infrastructures aux mobilités de demain

De nouveaux services de mobilité se développent (covoiturage, services de bus, voiture partagée…) mais ils doivent être encouragés grâce à des infrastructures adaptées : aires de covoiturage, voies dédiées, gares routières ou parc relais sont encore bien souvent en nombre insuffisant dans les villes et leurs périphéries. L’essor des bus « Macron » contribue par exemple à mieux relier certains territoires, mais 45% des communes desservies ne disposent pas en 2016 d’une gare routière.

Cartographie des arrêts desservis par les services librement organisés

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Source : « Rapport annuel - Marché du transport par autocar et gares routières ». ARAFER. 2016.

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