Investir dans les infrastructures pour réussir la transition écologique

Investir aujourd’hui pour éviter des surcoûts futurs

Le coût de l’inaction est 5 fois supérieur au coût de l’investissement nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (TECV). Ces investissements sont générateurs de croissance et d’emplois à court terme et s’inscrivent dans un objectif de développement durable. Ils correspondent aussi à une attente forte des citoyens.
 

Les infrastructures, solutions pour la croissance verte

Des solutions sont disponibles dès aujourd’hui pour :

• Développer les infrastructures nécessaires à des transports bas-carbone, en implantant par exemple les bornes de recharge des véhicules électriques, en développant l’intermodalité et les transports collectifs.
• Construire et maintenir des infrastructures de production et de distribution d’énergie bas-carbone, maintenir le parc nucléaire, développer les énergies renouvelables et les raccorder aux réseaux.
• Réparer et protéger les territoires, lutter contre les inondations et l’érosion littorale, prévenir les mouvements de terrain.
• Économiser les ressources, résorber les fuites d’eau, rendre plus économe l’éclairage public.
• Préserver la biodiversité et améliorer le cadre de vie, restaurer les continuités écologiques, réduire les nuisances telles que le bruit ou les pollutions de l’air et de l’eau.
   

Des investissements finançables

Près de 8 milliards d’euros (0,4 point de PIB) par an d’investissements additionnels seront nécessaires à horizon 2030, dont 5,5 milliards d'euros pour les réseaux linéaires. Pour réussir la transition écologique avec les infrastructures d’ici 2030, 0,4% du PIB supplémentaires doivent être investis chaque année.
 

De nouvelles sources de financement à mobiliser

4 grands principes permettront aux décideurs publics de mobiliser les financements nécessaires à la transition écologique :

• Développer la fiscalité écologique (contribution climat-énergie) et flécher une part de son produit vers les infrastructures de la transition écologique.
• Augmenter l’autofinancement des infrastructures via une part accrue de paiement par l’usage (politiques tarifaires, péages, recettes annexes).
• Faciliter le financement privé en rendant les infrastructures pour la croissance verte plus attractives pour un investisseur (via des mécanismes carbone, une valorisation des économies réalisées …).
• Relancer les investissements grâce à la dette publique (obligations vertes, politique monétaire utilisée directement pour des investissements d’avenir).