L’entrée dans une année « blanche » pour les investissements de l’Etat, aboutirait à une baisse significative des crédits de l’AFIT. Le bloc communal verrait aussi ses investissements ralentir, sous l’effet conjugué du cycle électoral et des contraintes budgétaires. Les grands opérateurs présenteraient des trajectoires contrastées : une dynamique soutenue dans l’énergie, tandis que les secteurs des transports connaîtraient une évolution plus hétérogène. Du côté du secteur privé, une reprise modérée semble engagée, notamment dans le logement individuel, mais reste conditionnée à l’évolution des taux d’intérêt. Ainsi, la divergence des trajectoires d’investissement entre maîtres d’ouvrage, notamment pour l’État et le bloc communal, devrait ainsi avoir des effets différenciés selon les métiers et la structure de clientèle des entreprises de travaux publics.
L’investissement public apparaît aujourd’hui comme une des principales victimes du flou budgétaire et politique, avec des arbitrages incertains qui freinent la mise en œuvre des programmes, le financement et le lancement de nombreux projets. Le risque est que ces tensions budgétaires et politiques continuent de peser au-delà de 2026, pénalisant sur le long terme l’investissement et par conséquent la croissance potentielle.
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