Exemple : il est possible de prévoir une négociation tous les ans, tous les 2 ans, tous les 3 ans, tous les 4 ans, mais pas tous les 5 ans.
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Trouver votre ressource / Dialogue social et emploi des seniors : les apports de la loi de transposition du 24 octobre 2025
14/11/2025 • Article • FNTP
En complément du volet lié aux transitions et reconversions professionnelles, cette loi contient un certain nombre de mesures destinées à améliorer et faciliter l’emploi des salariés « expérimentés » (aussi appelés salariés « seniors ») qui sont détaillées ci-dessous.
La loi acte la création d’une nouvelle négociation obligatoire en entreprise portant sur « l’emploi, le travail et l’amélioration des conditions de travail des salariés expérimentés, en considération de leur âge ».
Cette nouvelle obligation concerne les entreprises et groupes d’au moins 300 salariés, dans lesquels sont constituées une ou plusieurs sections syndicales d’organisations représentatives.
Il s’agira donc d’un thème à aborder en plus des deux grandes négociations périodiques déjà prévues (rémunération, temps de travail et partage de la valeur ajoutée d’une part, égalité professionnelle et qualité de vie et des conditions de travail d’autre part).
Il sera possible d’aménager les modalités de la négociation sur ce thème au moyen d’un « accord de méthode ». Les entreprises et les groupes concernés pourront donc négocier sur les thèmes à aborder, mais également sur le calendrier et les lieux de réunions, les informations à communiquer au préalable, etc.
La périodicité des discussions fera partie des points ouverts à la négociation, mais avec la limite habituellement prévue en matière de négociation obligatoire : la négociation devra se tenir au moins tous les 4 ans (périodicité d’ordre public).
Exemple : il est possible de prévoir une négociation tous les ans, tous les 2 ans, tous les 3 ans, tous les 4 ans, mais pas tous les 5 ans.
À défaut d’accord collectif « de méthode » fixant les modalités de la négociation obligatoire, l’entreprise relèvera du régime supplétif défini par le code du travail.
Selon ce régime, les discussions sur les salariés expérimentés devront avoir lieu tous les 3 ans.
Cette négociation doit être précédée d’un diagnostic et porte sur les thèmes obligatoires suivants :
A ce stade, ces règles ne peuvent pas s’appliquer tant que le décret définissant la liste des informations nécessaires à la négociation dans le cadre de ce régime supplétif n’est pas paru.
Cette négociation peut également porter notamment sur :
La loi prévoit cette obligation de négocier également au niveau de la branche, au moins une fois tous les 4 ans. La Branche des travaux publics est en train d’étudier le moyen de se saisir de ce sujet.
La loi crée à titre expérimental, pour une durée de 5 ans à compter de la promulgation de la loi (soit jusqu’au 24 octobre 2030) un contrat de travail spécifique appelé « contrat de valorisation de l’expérience » (CVE). Ce contrat qui est un CDI, peut être conclu par toute entreprise et toute personne réunissant, au moment de l’embauche, les conditions suivantes :
Lors de la signature du contrat, le salarié remet à l’employeur un document de Caisse nationale d’assurance vieillesse mentionnant la date prévisionnelle à laquelle, le cas échéant, il remplira les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein. En cas de réévaluation ultérieure de cette date, il devra lui transmettre un document actualisé
Dans le cadre d’un CDI de droit commun, tant que le salarié n’a pas atteint l’âge de 70 ans, le fait qu’il remplisse les conditions d’âge légal de départ à la retraite et de durée d’assurance pour une retraite à taux plein ne suffit pas à justifier une mise à la retraite imposée par l’employeur. Son accord est nécessaire.
Dans le cadre du CVE, l’employeur pourra mettre d’autorité à la retraite le salarié, sans avoir besoin de passer par la procédure d’interrogation de droit commun, une fois que l’intéressé :
Cette mise à la retraite s’accompagne du versement d’une indemnité pour le salarié, soumise à une contribution patronale de 30 % exonérée jusqu’au 31 décembre 2028.
Si ni les conditions de cette mise à la retraite dérogatoire ni celles d’une mise à la retraite de droit commun ne sont réunies, la rupture du contrat par l’employeur s’analyse en un licenciement.
Le CVE s’ajoute aux autres dispositifs déjà existants pour les seniors, dont notamment le CDD senior.
Pour favoriser le maintien en activité des salariés expérimentés, la loi prévoit différentes mesures destinées à faciliter les aménagements de fin de carrière :
En pratique, l’indemnité serait en tout ou partie fractionnée et versée de manière anticipée chaque mois pour compenser la perte de rémunération liée au passage à temps partiel (ou à temps réduit). Lors du départ définitif du salarié à la retraite, si la totalité de l’indemnité n’a pas été affectée à cette perte de rémunération, l’employeur devra alors verser au salarié le reliquat.
Si vous souhaitez conclure un accord sur ce point dans votre entreprise, nous vous invitons à vous rapprocher de la FNTP via social@fntp.fr
La limitation à trois du nombre de mandats successifs de membre de la délégation du personnel au CSE (comité social et économique), qui s’imposait jusqu’à présent dans les entreprises d’au moins 50 salariés est supprimée.
Cette suppression est effective depuis le 26 octobre 2025.
Les membres du CSE restent élus pour quatre ans, mais ils peuvent désormais être réélus autant de fois qu’ils le souhaitent, sans limite de mandats.
La loi permet l’application de plusieurs dispositions des accords conclus par les partenaires sociaux sur l’assurance chômage sous réserve d’agrément ministériel :
21/11/2025 • 1 MIN • FAQ • FNTP
Le secteur des Travaux Publics est régi par des règles spécifiques en matière de congés payés. Face à la complexité des textes et aux particularités juridiques propres à notre branche, cette FAQ a pour objectif de répondre aux questions que se posent les entreprises concernant la gestion des congés payés. Par principe, les entreprises de Travaux Publics sont affiliées à la CNETP, c’est pourquoi cette FAQ s’y réfère exclusivement. Toutefois, il est important de préciser que pour les entreprises affiliées à une caisse du Bâtiment, les règles applicables restent identiques. Seules certaines modalités de gestion peuvent différer, notamment en ce qui concerne les congés payés acquis durant un arrêt de travail pour accident ou maladie d’origine non professionnelle.
21/11/2025 • Article • FNTP
Les récentes réformes législatives et réglementaires impactent directement le financement des congés payés. À compter du 1er janvier 2026, le taux de cotisation de la CNETP connaitra une nouvelle hausse, résultant exclusivement de la refonte des allègements généraux et de mesures sociales antérieures.
14/11/2025 • Article • FNTP
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27/10/2025 • 6 MIN • Article • FNTP
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