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Que reste-t-il de la loi d’orientation des mobilités (LOM) ? La question est paradoxale, puisque le texte du projet de loi qui sera porté par Élisabeth Borne n’est pas encore écrit. Il doit être présenté en Conseil des ministres le 16 mai, mais sa date de discussion à l’Assemblée, vraisemblablement à la rentrée 2018, est encore incertaine, tant le calendrier législatif du gouvernement est chargé. Un document préparatoire liste 224 mesures susceptibles de nourrir le projet de loi ou de donner lieu à des « adaptations réglementaires », explique l’un des orchestrateurs de ces réflexions au ministère des Transports. Il a été présenté par la ministre Élisabeth Borne lors d’un séminaire de la DGITM, le 16 mars. Ces dispositions sont le résultat du processus d’agrégation qui s’est déroulé ces derniers mois : aux mesures déjà dans les cartons de la DGITM et de sa ministre de tutelle, Élisabeth Borne, se sont ajoutées celles retenues à l’issue des Assises de la mobilité et les préconisations du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Le tout ayant ensuite fait l’objet de discussions conduites par la DGITM avec les parties prenantes du secteur, des parlementaires, et au niveau interministériel. Comme prévu, elles n’intègrent pas de mesures liées au « nouveau pacte ferroviaire », qui font l’objet du texte ad hoc, mélangeant habilitation d’ordonnances et articles de loi, bientôt débattu à l’Assemblée. Le tableau n’évoque pas non plus la programmation pluriannuelle des infrastructures, qui fera l’objet d’un volet distinct. Le document reprend à son compte les idées du COI pour faire contribuer les usagers de la route au financement des infrastructures. Il valide l’idée d’une « vignette temporelle nationale » sur les poids lourds et les véhicules utilitaires légers (VUL), celle d’une « contribution kilométrique pour les poids lourds » et « éventuellement les VUL » à la discrétion des régions « sur tout ou partie des réseaux routiers national, départemental et métropolitain, après concertation et accord des gestionnaires de voirie concernés ». Il s’agit aussi de faciliter l’instauration de péages urbains. Le ministère des transports envisage d’ « élargir la possibilité de mise à péage à de nouveaux types de voies » et sur les ouvrages d’art de l’État et des collectivités, sous conditions. Il est question également de créer « des structures de projet permettant à des collectivités et à l’État de conduire des projets d’infrastructures financés au moyen d’une ressource affectée » et d’élargir « la palette d’outils contractuels de réalisation d’infrastructures » indépendamment des possibilités de mise à péage. Le projet prévoit également la création d’un établissement « Routes de France », « chargé de l’entretien, de l’exploitation, de la gestion et du développement du réseau routier national, et de veiller à la cohérence et à l’efficacité du réseau routier dans son ensemble ». Toutes ces dispositions relèvent majoritairement des intentions du ministère des Transports, même si elles ont fait l’objet de discussions interministérielles. Par nature, le ministère des Finances ne tient pas à augmenter les dépenses, et Emmanuel Macron et Édouard Philippe se sont engagés à ne pas augmenter les prélèvements obligatoires. Les arbitrages de Bercy et Matignon pourraient donc avoir raison d’une partie des ambitions d’Élisabeth Borne et de son administration.
Contexte Transports 22-03-2018
À l’assemblée nationale, le groupe d’études sur “les enjeux de la ruralité” a tenu sa première réunion constitutive le 14 mars. Un groupe populaire auprès des députés, puisque 175 d’entre eux ont répondu présents. La députée La République en marche (LREM) de Côte-d’Or Yolaine de Courson en est la présidente.
Acteurs Publics 22-03-2018
Le groupe d’études sur les énergies vertes, réunissant une cinquantaine de députés et chargé de plancher sur la montée en puissance d’énergies nouvelles moins polluantes, est désormais coprésidé par le député La République en marche (LREM) de l’Isère Jean-Charles Colas-Roy et son homologue Les Républicains du Jura Jean-Marie Sermier.
Acteurs Publics 20-03-2018
Remplaçant Alain Monteil, devenu directeur des routes de la région Île-de-France [lire notre article sur le sujet], un nouveau directeur territorial du bassin de la Seine vient d’être nommé à l’établissement public Voies navigables de France (VNF). Il s’agit de Dominique Ritz, qui était conseiller auprès du directeur général des infrastructures, des transports et de la mer au sein du ministère des Transports depuis octobre 2017.
Acteurs Publics 20-03-2018
« En ce début 2018, la reprise se poursuit dans le bâtiment », a noté la Fédération française du bâtiment jeudi 22 mars lors d’une conférence de presse. « Après une hausse confirmée à près de 5% en volume l’année dernière, les chiffres disponibles sur les premiers mois de 2018 s’avèrent plus qu’encourageants, malgré des conditions climatiques assez difficiles », a-t-elle analysé. Les mises en chantier ont ainsi progressé de 6,5% sur les trois mois achevés fin janvier, et même de 15,7% pour les surfaces non résidentielles hors locaux agricoles, tandis que sur le marché de l’amélioration-entretien, le début d’année s’inscrit « dans la bonne lignée de la fin 2017 ». En 2017 la reprise a ainsi permis au secteur du bâtiment de créer 19.900 postes, dont 9.300 salariés et 10.600 intérimaires, se réjouit la FFB. Si « la baisse des demandeurs d’emploi dans la construction s’avère soutenue », des « difficultés d’embauche commencent à peser sur la vie des entreprises », note-t-elle toutefois. En outre, certaines tendances en « amont de la filière inquiètent », comme un recul des ventes de logements qui « s’accélère sur la période récente ». La fédération patronale s’inquiète en outre du « grand flou qui règne autour de la future loi en faveur de la transition énergétique ». « Les paramètres de la prime qui doit remplacer le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) ne sont toujours pas connus, pas plus que l’avenir » du label Reconnu garant de l’environnement (RGE), relève-t-elle. Et en attendant les « effets positifs » du projet de loi sur le Logement baptisé Elan (évolution du logement et aménagement numérique), qui devraient ne se concrétiser que dans « trois ou quatre ans », les entreprises pourraient connaître un « trou d’air ». En revanche, les annonces récentes du gouvernement relatives à l’apprentissage et à la formation « vont dans le bon sens », estime la FFB.
A.F.P. 22-03-2018
La RATP a attribué le lot 4 de la ligne 14 sud arrivant à l’aéroport d’Orly au groupement NGE (mandataire)-Salini Impregilo. Avec ce projet d’un montant de 203 millions d’euros, NGE intervient sur huit lots dans le cadre du Grand Paris, et est mandataire de trois d’entre eux. D’une durée estimée à 5 ans et demi, le chantier consiste en la réalisation d’un tunnel foré au tunnelier de 4 km, d’une tranchée couverte de 330 m de long permettant l’accès au futur site de maintenance des métros de Morangis, ainsi qu’en plusieurs puits d’accès et ouvrages annexes. Il présente plusieurs complexités dont le planning et sa proximité avec l’aéroport d’Orly. En effet, l’entrée en action au premier trimestre 2019 du tunnelier, servant à réaliser le tunnel foré, contraint à un démarrage rapide du chantier. Orso Vesperini, directeur général adjoint de NGE ajoute : « Le lot 4 de la ligne 14 est également pour NGE l’occasion de déployer ses concepts innovants en matière de gestion des terres, de topographie ou de béton projeté, et d’utiliser l’expertise dont dispose le groupe au niveau de la formation spécialisée en travaux souterrains dans un contexte de pénurie des ressources. »
A.F.P. 19-03-2018
A Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, deux chantiers d’envergure se font face. D’un côté celui de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, dont la mise en service est prévue pour 2024. De l’autre, le prolongement de la ligne 4 du métro qui ancrera ici son terminus en 2021. Ce 20 mars, l’avancée des travaux de la ligne 4 était présentée à Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, Patrick Devedjian, président du département des Hauts-de-Seine, Philippe Maffre, sous-préfet d’Antony et de Boulogne Billancourt, et Catherine Guillouard, P-DG de la RATP. Car le chantier de cette ligne – prolongement de 2,7 km, dont 1,8 km de tunnel et deux stations nouvelles – s’apprête à entrer dans une nouvelle phase. En effet, à Bagneux, les travaux de génie civil viennent de s’achever au niveau du futur terminus, et se termineront dans les six mois au niveau de l’arrière gare. Attribuée à un groupement mené par Demathieu Bard, cette partie du chantier s’étend sur 1 kilomètre. Le tunnel cadre a été réalisé à ciel ouvert, la station se trouvant à moins de 10 mètres de profondeur. Les quais et les accès se dessinent. Le tunnel a pris forme. Les couloirs qui mèneront à la ligne 15 du Grand Paris Express sont déjà en place (il ne restera qu’un mur à détruire d’ici à 2024). Reste désormais à équiper ces espaces, poser les voies (étape qui commencera dans le mois qui vient selon la P-DG de la RATP), et aménager la station et les quais. Plus en amont, l’autre partie du chantier court sur 800 mètres depuis Montrouge. Cette fois, le tunnel est un ouvrage voûté, creusé en souterrain entre 15 et 25 mètres de profondeur, du fait du tissu urbain très dense en surface et des zones de carrières. Le groupement pour les travaux de génie civil est ici mené par Spie Batignolles a encore un an et demi de travail sur cette partie. Le prolongement de la ligne 4 est un chantier à 430 millions d’euros, dont une centaine de millions pour le génie civil. La Région apporte 60% du financement, soit environ 250 millions d’euros. L’Etat participe à hauteur de 25% (110 millions) et le département des Hauts-de-Seine complète. La desserte des deux futures stations Verdun sud, à Montrouge, et Bagneux permettra à 37 000 voyageurs supplémentaires d’être à moins de 30 minutes du cœur de la capitale, contre 45 minutes à 1 heure actuellement.
Lemoniteur.fr 20-03-2018
"L'état de droit est de retour" à Notre-Dame-des-Landes vient d’assurer le secrétaire d'Etat à la Transition écologique Sébastien Lecornu, lors d'une visite sur l'ex-"route des chicanes" traversant la ZAD, deux mois après l'abandon du projet d'aéroport par le gouvernement. "Le Premier ministre avait fixé une feuille de route très claire le 17 janvier dernier dans laquelle l'axe routier était un point important. Vous avez pu constater qu'il avait été dégagé, les services du département ont commencé les travaux, mieux que ça ils les ont pratiquement terminés", a déclaré le ministre, "venu constater" sur cette route que le calendrier était tenu. "Il y a juste une bande de roulement à terminer qui a été dégradée. Le président du département m'a assuré que les travaux allaient reprendre dès le début de la semaine prochaine. On tient les délais", s'est-il félicité en déambulant sur cette départementale, avec la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein, et le maire de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Paul Naud. L'Etat a donné jusqu'au 31 mars, date à laquelle prend fin la trêve hivernale, aux occupants de la ZAD pour régulariser la situation et déclarer des projets agricoles individuels. Ceux qui ne le font pas seront expulsés, a réaffirmé Sébastien Lecornu.
A.F.P. 21-03-2018
La réforme de l'apprentissage prévoit que l'orientation revienne désormais plus largement aux régions et moins à l'Education nationale, avec en toile de fond la concurrence entre les lycées professionnels et les CFA. Pour être apprenti, il faut parfois se décider bien tôt, en quatrième ou troisième, et faire le choix d'une filière qui souffre d'un tenace déficit d'image, dans un pays biberonné aux grandes écoles et à l'excellence universitaire. N'est-ce pas le PDG de Veolia, une grande entreprise qui a pourtant recours à de nombreux apprentis, qui un matin sur les ondes a expliqué qu'il n'avait pas poussé ses enfants à être apprenti car ils étaient "brillants" ? Antoine Frérot a ensuite présenté ses excuses. "Les parents doivent comprendre que placer leurs enfants dans un CFA n'est pas un échec mais un investissement dans l’avenir", a lancé mercredi, le président de la République, Emmanuel Macron, en visite dans un CFA à Tours. Mais, comme le résume, Marie-Agnès Monnier, secrétaire nationale du Snes-FSU: "l'apprentissage, c'est toujours pour les enfants des autres". "Un ado, le lundi il voit une série à la télé il veut être ambulancier, le mercredi il discute avec son cousin il veut faire de l'informatique", explique cette psychologue qui exerce à Rouen. Depuis des années, sur cette question de l'orientation, entreprises et Éducation nationale se regardent en chiens de faïence. Derrière flotte l'idée que profs et conseillers d'orientation n'en font jamais la promotion, ne connaissent rien au monde de l'entreprise, et préfèrent de toute façon envoyer les élèves en lycée professionnel - ils restent élèves - plutôt qu'en CFA. Présentée en février, la réforme, qui dépossède les régions au profit des branches professionnelles pour le pilotage des CFA, a prévu en revanche de leur confier l'orientation. Mais, tout n'est pas encore calé. Le jour de la présentation, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation, a parlé de "coopération" entre les deux. Conseiller régional de Normandie qui a participé à la concertation sur la réforme, David Margueritte, explique qu'il veut une "orientation immersive", afin que les jeunes puissent "tester des métiers". L'idée que l'orientation soit faite par les régions est "une vieille idée", relève Marie-Agnès Monnier, qui en fait un "casus belli". "Il faut que les jeunes soient traités de la même manière sur tout le territoire", estime-t-elle. "Ce qui peut inquiéter, c'est que les régions mettent les moyens qu'ils veulent", renchérit Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis (Anaf). Il se dit d'ailleurs "déçu" sur ce volet, jugeant qu'une journée d'information "ce n'est pas assez ambitieux". Le ministre de l'Éducation, qui planche sur une revalorisation de la filière professionnelle, insiste sur "la fluidité" des parcours, assure qu'il n'y a pas d'opposition à faire entre les lycées professionnels et les CFA et vante la "complémentarité". Mais, "le problème qu'on a, c'est celui de l'orientation et celui de la concurrence entre le CFA et le lycée professionnel", rappelait récemment le député LR Gérard Cherpion, devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée. Mme Monnier explique que "les employeurs demandent des gamins autonomes". En lycée professionnel, "il y a un travail d'aide à la maturité", assure-t-elle, insistant sur l'importance de donner aux élèves "un bagage" scolaire pour "rebondir". Au total, les psychologues (ex-conseillers d'orientation, maintenant psychologues éducation, développement, orientation) du second degré sont environ 4.000, selon Mme Monnier, qui ne cache pas son inquiétude pour le devenir des CIO (centre d'information et d'orientation), qui dépendaient jusqu'à présent de l'Education nationale.
A.F.P. 16-03-2018
L’agence Eurovia Québec Mauricie crée actuellement un pont de glace pour déconstruire un pont au-dessus de la rivière Champlain, située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, en Mauricie. Une méthode de démolition très particulière... Le processus a déjà été utilisé avec succès par le passé sur un cours d’eau de plus petite envergure. Elle consiste à augmenter la glace naturelle en utilisant de l’eau pure jusqu’ à ce que l’épaisseur soit suffisante pour supporter le poids d’une pelle mécanique de dimension adéquate. Dans un second temps, celle-ci épaissit la glace avec de la neige rapportée sur la rivière et arrosée lors de sa mise en place. Une fois que l’épaisseur souhaitée est atteinte, l’équipe amorce la démolition par le tablier de béton, puis s’attaque à la charpente d’acier à l’aide de cisailles qui sont positionnées sur la rive ou directement sur la glace, selon la section en cours de démolition. Enfin, les fondations sont déconstruites tout en maintenant le pont de glace afin de protéger la rivière et son environnement. Une fois le chantier terminé, la neige apportée sur le pont de glace est retirée pour éviter tout risque d’embâcle (amoncellement de glace pouvant former des barrages temporaires et provoquer des inondations au printemps). Ainsi, le cours d’eau est protégé puisque les débris liés à la démolition sont directement récupérés sur la glace.
Constructioncayola.com 19-03-2018
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com