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Le ministère des Transports a écarté l'idée d'une nouvelle vignette automobile pour financer l'entretien des routes, après une information du Parisien selon laquelle cette piste était à l'étude. "Il n'a jamais été envisagé d'instaurer une vignette sur les automobilistes", a indiqué un porte-parole du ministère des Transports. Le Parisien expliquait qu'un comité d'experts avait été chargé par la ministre des Transports Elisabeth Borne de plancher sur l'état des routes françaises. "Parmi les pistes envisagées pour trouver l'argent nécessaire à leur entretien : la création d'une nouvelle vignette automobile", poursuivait le journal sans citer ses sources. Le montant à récupérer par le biais de cette vignette est estimé entre 3 et 5 milliards d'euros par an, chiffrait-il, soit entre 75 euros et 125 euros par automobiliste. "De très nombreuses propositions sont formulées dans le cadre des Assises nationales de la mobilité par de très nombreux acteurs, qui n'engagent pas le gouvernement", a encore indiqué le ministères des Transports à l'AFP. Le gouvernement présentera "en février ses orientations pour une nouvelle politique de mobilité", a-t-il précisé. Fin 2016, l'association 40 millions d'automobilistes avait interpellé l'Etat sur la dégradation des routes françaises, en mettant en avant les enjeux de sécurité routière. Selon elle, la baisse de 27% par an depuis 2011 des crédits accordés pour l'entretien courant par l'État et les collectivités était une des raisons de ces routes et infrastructures "trop fortement dégradées".
A.F.P. 18-12-2017
Vinci Autoroutes
Paul Maarek et Blaise Rapior ont été respectivement nommés, président et directeur général d'Escota. Le premier remplace Sébastien Morand, quant au second il intégre par la même le comité de direction de VINCI Autoroutes. Dans un communiqué, VINCI précise que la nomitation du nouveau président "permettra une implication croissante de Paul Maarek au sein de la Digital Factory, dont il est le directeur, dans le but d’accélérer la transformation digitale de VINCI Autoroutes."Paul Maarek, ingénieur des Travaux Publics de l'Etat, a été nommé en 2014, directeur général adjoint d'Escota et membre du comité de direction de VINCI Autoroutes puis directeur général d'Escota. C'est donc, Blaise Rapior qui le remplace, lui qui a rejoint VINCI Autoroutes en 2015 en tant que directeur du contrat de concession d'Escota.
Le Figaro 14-12-2017
Canal Seine-Nord
Laurent Pichard au conseil de surveillance de la société de projet – Nommé au conseil d’administration de VNF il y a quelques jours, le chef du bureau des transports à la direction du Budget remplace également Vincent Chip au conseil de surveillance de la Société du Canal Seine-Nord Europe, indique un arrêté publié le 20 décembre.
Contexte 21-12-2017
Bercy vient de remettre au Parlement un rapport sur "le coût pour les collectivités territoriales des mesures d'exonération et d'abattement d'impôts directs locaux". En inscrivant, en octobre de l'année dernière, la réalisation de ce rapport dans le projet de loi de finances pour 2017 (à l'article 14, devenu l'article 33 lors de la promulgation de la loi), les députés voulaient faire toute la lumière sur "le coût réel de la perte de recettes pour les collectivités" qu'engendrent les exonérations d'impôts locaux décidées par le Parlement, comme l'avait expliqué le député François Pupponi, auteur de la disposition. Ce rapport confirme que les collectivités subissent un important manque à gagner, en raison de la compensation partielle par l'Etat des exonérations de fiscalité directe locale. Au fil du temps, cette compensation s'est érodée. En effet, la plupart des compensations d’exonérations sont calculées en ne prenant pas en compte l'évolution des taux fixés par les collectivités. Le taux constaté au moment de la mise en place de l’exonération sert de référence. En outre, les compensations d'exonérations de fiscalité locale font partie des concours financiers de l’Etat. Depuis 2008, elles ont été progressivement intégrées aux "variables d’ajustement" qui permettent, à l'intérieur d'une enveloppe de dotations constante ou en en baisse, de financer la croissance de certaines dotations (notamment celles qui ont un objectif de solidarité). Parmi les allocations compensatrices, celles qui concernent des exonérations de taxe sur le foncier bâti apparaissent particulièrement faibles.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 20-12-2017
Vingt-quatre communes franciliennes ont entériné leur mise en retrait du syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif), souhaitant ainsi réfléchir à une évolution de la gestion de l'eau potable sur leur territoire, actuellement déléguée au groupe Veolia. Les conseils des trois établissements publics territoriaux (EPT) Est Ensemble (est de Paris), Plaine commune (nord-est) et Grand Orly Seine Bièvre (sud-est), se sont réunis mardi 19 décembre au soir pour entériner leur non-réadhésion au Sedif, qui gère l'eau potable de plus de quatre millions de Franciliens. Cette non-réadhésion se fera toutefois en douceur. Les trois territoires ont voté pour la mise en place d'une convention signée avec le Sedif qui leur donne deux ans pour réfléchir à une autre gestion de l'eau et éventuellement réadhérer à l'issue de cette période, ont indiqué les territoires. Ce vote découlait de la loi Notr sur l'organisation territoriale, qui, en remplaçant les anciennes intercommunalités par les EPT, a rendu nécessaire pour ces EPT de se prononcer sur leur adhésion au Sedif avant la fin 2017. Certains élus ont souhaité profiter de cette occasion pour remettre en cause la gestion de l'eau sur leurs territoires, déléguée depuis près de 100 ans au groupe privé Veolia.
A.F.P. 20-12-2017
Le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, a rendu le 14 décembre son rapport d’activité pour l’année 2017. Selon lui, "marginale il y a cinq ans, la culture de la médiation est en train de s’installer dans notre pays". Depuis 2010, année de la création de cette institution, ce sont plus de 10.000 entreprises et acheteurs publics qui ont fait appel à la médiation des entreprises. Les saisines sont passées de 100 en 2010 à 1.070 en 2016. L’année 2017 se caractérise par une croissance encore plus importante de ces saisines. Le nombre de saisines devrait en effet atteindre 1.200 d’ici la fin de l’année 2017. Les TPE/PME sont les principales utilisatrices de ce service (93% des saisines). Les trois quarts des médiations se soldent par une résolution amiable du litige.
Télécharger le rapport sur le site du ministère des Finances :
https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2017/RA2017_Mediateur_Entreprises.pdf
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 18-12-2017
KPMG publie la 11e édition de son étude annuelle sur les tendances clés du BTP mondial. 200 dirigeants ont participé à l’enquête. Il apparaît que l’innovation et l’adoption rapide des nouvelles technologies conduisent à un renouvellement des générations. Les nouvelles technologies ont séduit 94% des décideurs du BTP qui prévoient l’intégration de l’innovation ou de l’usage des données dans leurs plans stratégiques. Mais une véritable feuille de route n’est mise en place que pour 52% des acteurs interrogés. Ils sont encore 57% à s’estimer "suiveurs" voire "en retard" dans l’adoption de stratégies technologiques innovantes. Autre chiffre préoccupant, seules 8% des entreprises disposent d’un système d’information totalement intégré pour mener leur gestion de projet. En bref, 62% des entreprises du BTP ont encore souvent recours à des systèmes de reporting nécessitant l’intervention manuelle de leurs collaborateurs. L’usage des nouvelles technologies s’avère par ailleurs un élément déterminant dans la capacité des entreprises du BTP à attirer et conserver les talents. Pourtant, 4% d’entre elles utilisent ou prévoient d’utiliser des robots.
Constructioncayola.com 19-12-2017
Amorcée l'an dernier, la reprise a accéléré dans le secteur du bâtiment en 2017, tirée par le logement neuf, avec une croissance de l'activité estimée à 4,7%, mais elle devrait ralentir l'an prochain, estime la Fédération française du bâtiment (FFB). Les différents segments d'activité ont connu une croissance supérieure à ce que le secteur avait estimé pour cette année, a précisé la FFB mardi lors d'une conférence de presse. Le logement neuf constitue le principal vecteur de cette croissance, avec une production en hausse de 12,8% en 2017 comparé à l'an dernier, selon les premières estimations publiées par la fédération patronale. La reprise dans le secteur non-résidentiel est également confirmée, avec une croissance de 3,7%. Cette hausse d'activité est allée de pair avec un redressement de l'emploi dans le secteur, où 20.000 postes ont été créés en 2017 (+1,7% sur un an), soit 9.000 salariés et 11.000 équivalents temps plein dans l'intérim.
A.F.P. 19-12-2017
Le 14 décembre dernier, Spie batignolles TPCI et Dodin Campenon Bernard ont achevé le percement de la branche amont de la galerie d’amenée d’eau sur le chantier de la nouvelle centrale hydroélectrique EDF de Romanche-Gavet. Débuté en 2013, le chantier consiste à creuser une galerie d’amenée d’eau de 9 700 m, laquelle aura nécessité 550 000 heures de travail et l’évacuation de 170 000 m3 de roche sur les deux branches (aval et amont). Implanté sur la commune de Livet et Gavet, ce chantier représente le plus grand projet d’aménagement hydroélectrique actuel en France. La future centrale est vouée à remplacer 6 centrales et 5 barrages existants. Spie batignolles TPCI, mandataire du groupement, est depuis 2011 en charge des travaux de creusement et de génie civil de la galerie d’amenée, de la cheminée d’équilibre et du puits blindé, des cavernes et de toutes les galeries attenantes. La galerie d’amenée, d’une longueur totale finale de 9,4 km après excavation de la galerie de liaison entre les deux branches, est destinée à transporter l’eau du barrage de Livet jusqu’à la centrale positionnée sur la commune de Gavet, en passant par le sommet du puit blindé. C’est grâce à la chute de 280 mètres et aux 40 m3/s de débit, entre le sommet du puit et la centrale, que l’électricité sera produite. Dans le cadre de son excavation, cette galerie a été divisée en deux branches, amont et aval, séparées par une galerie de liaison creusée à l’explosif. Les deux branches ont été creusées par les équipes de Spie batignolles TPCI à l’aide de deux tunneliers à roche dure, de type Gripper, de 4,70 m de diamètre : Rosali pour la branche aval et Lilorosa pour la branche amont. Rosali, parti de galerie de liaison vers Gavet, a fini l’excavation de la branche aval en février dernier, avec près de 70 000 m3 de roche extraits. Aujourd’hui, c’est Lilirosa qui vient d’effectuer sa dernière avancée en perçant la galerie côté Livet. La livraison de la centrale Romanche-Gavet est programmée pour 2020.
Constructioncayola.com 19-12-2017
Le prolongement de la ligne 14 du métro parisien sera mis en service à l'été 2020, avec un peu plus de six mois de retard, à cause d'une importante fuite d'eau en 2016, a-t-on appris auprès de la RATP. La mise en service du prolongement vers le nord de la ligne 14, entre la gare Saint-Lazare et la mairie de Saint-Ouen, est repoussée de fin 2019 à l'été 2020. Une importante fuite d'eau a inondé la future station Porte de Clichy, dont les travaux sont réalisés par les entreprises de BTP Eiffage Génie civil et Razel-Bec, lors des intempéries de juin 2016, et les travaux de consolidation ont retardé le chantier de 14 mois. La RATP a présenté le nouveau calendrier aux élus Le prolongement de la ligne 14 vers le nord est très attendu, car il doit permettre de désengorger la ligne 13, saturée. Sa mise en service était initialement annoncée pour 2017. A ce jour, deux tiers des tunnels ont été creusés par les tunneliers, soit un peu plus de quatre kilomètres. La pose des équipements ferroviaires a commencé : rails, alimentation électrique, signalisation, télécommunications.
A.F.P. 19-12-2017
Le groupe Engie a énoncé plusieurs propositions pour réduire les impacts de son projet de parc éolien en mer du Tréport (Seine-Maritime). Engie a remporté en consortium en 2014 l'appel d'offres pour la construction de ce parc éolien en mer de près de 500 mégawatts, qui prévoit d'installer 62 éoliennes de 8 mégawatts chacune. Mais ce projet est contesté en Normandie, notamment par les pêcheurs locaux qui critiquent la zone choisie, la plus poissonneuse du Tréport. Engie et ses partenaires, le groupe ibérique EDPR et la Caisse des Dépôts, doivent désormais obtenir le feu vert de l'AFB pour lancer le projet. Censée se prononcer fin novembre, l'Agence a repoussé sa décision et a auditionné Engie en fin de semaine dernière, après l'avis défavorable du parc naturel marin des estuaires picards. Durant cette audition, Engie "a répondu à toutes les questions et a proposé des solutions techniques" aux inquiétudes soulevées, a indiqué le groupe. "Le parc naturel marin avait remis 95 mesures et l'ensemble a été accepté", détaille encore Engie. Ces mesures portent sur le suivi de certaines espèces animales ou végétales. Engie a ainsi proposé de relever de 15 mètres les éoliennes afin de minimiser les risques de collision avec les oiseaux, mais aussi d'arrêter les travaux d'installation des pieux servant aux fondations des éoliennes pendant les 4 mois correspondant à la période de nidification des espèces marines. Enfin, le groupe va utiliser une technique permettant de réduire de 50% le relargage de métaux lourds dans l'eau lié à la corrosion des pieux. Par ailleurs, Engie s'est engagé à renforcer les moyens du groupe d'intérêt scientifique, censé suivre la mise en place de ces mesures. Son budget passera de 650.000 euros à 8 millions d'euros, a indiqué Engie.
A.F.P. 18-12-2017
Dans un entretien paru dans « Ouest France », Anne Boquet, Michel Badré et Gérard Feldzer, les experts nommés pour une médiation sur le projet d'aéroport Grand Ouest qui ont remis leur rapport à Matignon le 13 décembre , laissent entendre que leur préférence va à l'agrandissement de Nantes-Atlantique. « La mission ne conteste pas le projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes. Il n'est pas devenu mauvais alors qu'il aurait été bon auparavant, expliquent-ils. Avec l'aérogare au milieu de deux pistes, c'est confortable et Vinci a bien fait son travail. C'est un aéroport pour le trafic low-cost, simple et efficace. Mais pas celui du XXIe siècle ». Tout est dans ce « mais »... qui ne tarde pas à refaire surface. A une question sur la « légitimité démocratique » de NDDL - approuvé par 55 % des personnes lors d'un référendum local, les médiateurs répondent : « La légitimité démocratique est forte, avec un engagement de la parole de l'Etat. Mais nous montrons qu'il y a une alternative à Notre-Dame-des-Landes ». Si « aucune solution n'est simple et parfaite », Anne Boquet, Michel Badré et Gérard Feldzer estiment avoir répondu aux objections que les partisans de NDDL opposent au maintien de l'aéroport actuel. A savoir : le bruit, l'environnement sur le lac de Grand-Lieu et le coût de l'opération. Quid de l'indemnisation de Vinci en cas d'abandon de NDDL ? Quelle que soit l'option finalement retenue, il y aura nécessairement une négociation avec Vinci puisque ce groupe de BTP et de concessions gère Nantes-Atlantique et aussi détient le contrat pour NDDL. Les médiateurs, qui affirment avoir « travaillé sans idée préconçue », admettent que le principal problème de l'option Nantes-Atlantique « c'est le bruit », tandis que le gros point noir de NDDL, c'est « le risque d'étalement urbain ».
Les Echos 21-12-2017
Le 13 décembre dernier, la Société du Grand Paris et l’Etablissement public territorial (EPT) Plaine Commune ont signé une convention pour l’emploi sur les territoires traversés par le Grand Paris Express. Il s’agit de la 7e convention de ce type et la deuxième en Seine-Saint-Denis. Le 7 décembre dernier, en effet, une convention similaire avait été signée avec l’EPT Terre d’Envol. Le 14 décembre, une convention d’une durée de 5 années a également été signée avec Grand Paris Seine Ouest. Selon ces conventions, dans chacun des marchés de génie civil, une part de 5% des heures travaillées sur les chantiers est réservée aux personnes éloignées de l’emploi (demandeurs d’emploi de longue durée, professionnels de plus de 50 ans, travailleurs en situation de handicap, bénéficiaires du RSE, moins de 26 ans...). En outre, la Société du Grand Paris a également inscrit dans ses marchés de travaux une part minimale de 20% à faire exécuter par des PME, en cotraitance ou en sous-traitance. D’autre part, dans le cadre de la convention de partenariat, la Société du Grand Paris participera au financement du projet de développement de l’emploi mené par le territoire à hauteur de 60 000 euros par an, pendant au moins cinq ans. Rappelons que les territoires de Plaine Commune et de Paris Terre d’Envol sont situés sur les futures lignes 16 et 17 du Grand Paris Express, pour lesquels les marchés de génie civil n’ont pas encore été attribués. Sur son territoire à Aulnay-sous-Bois, Paris Terre d’Envol doit accueillir le centre d’exploitation Aulnay qui devrait générer plus de 400 emplois à terme. À l’ouest, le marché qui a été attribué au groupement Horizon (Bouygues et Soletanche Bachy) représente un engagement d’au moins 210 470 heures d’insertion. Le groupement s’est également engagé à sous-traiter ou co-traiter un peu plus de 102 M€ de travaux à des PME.
Constructioncayola.com 18-12-2017
Le gouvernement souhaite renforcer l'efficacité des sanctions contre les entreprises détachant des salariés. Seules 37 % de celles sanctionnées paient aujourd'hui leur amende, déplore-t-on dans l'entourage de Nicole Pénicaud. Le ministère du Travail va créer une nouvelle sanction forfaitaire dont le non-paiement pourrait entraîner la suspension d'activité, qui s'ajouterait au dispositif existant. Un empilement pour le moins étrange car l'entreprise qui s'acquitterait de la seconde amende pourrait continuer à travailler en France même si elle n'a pas payé la première. Si le gouvernement n'évoque pas la possibilité d'une substitution, il reconnaît que « ce sera sans doute une marge de négociation avec la Commission ». Tout en ajoutant qu'avec la possibilité de suspendre l'activité, « le système post ordonnance 7 sera beaucoup plus puissant pour lutter contre la fraude ». Selon les dernières statistiques disponibles, le nombre de salariés détachés en France a progressé de près de 25 % en 2016, comme en 2015. L'intensification des contrôles s'est poursuivie, avec 453 amendes prononcées pour un montant de 2,4 millions d'euros.
Les Echos 20-12-2017
La négociation qui s’ouvre jeudi est la conséquence de la fusion de l’Arrco avec l’Agirc, le régime de retraite complémentaire des cadres.C’est l’une des conséquences de la fusion de l’Agirc-Arrco finalisée le 17 novembre : la mort programmée, au 1er janvier 2019, de l’Agirc – le régime de retraite complémentaire des cadres du privé – entraîne la fin du principal support qui permettait, via son affiliation, de dire qui est cadre ou non. Or, ce statut, accordé à des salariés qui sont en responsabilité ou qui dirigent une équipe, implique des droits supplémentaires en termes de retraite, de prévoyance, de durée de période d’essai, de préavis…L’enjeu est important car rien qu’à l’Agirc, on compte 3,7 millions de cotisants. Un chiffre en augmentation régulière. « Cette négociation peut conduire à modifier les catégories avec lesquelles on se représente le monde du travail et qui servent à définir et à institutionnaliser les hiérarchies salariales, relève Arnaud Mias, sociologue et professeur à Paris-Dauphine. Depuis plus de vingt ans, les transformations du salariat et des organisations du travail ont profondément bouleversé la position du personnel d’encadrement dans les entreprises. L’élargissement constant du groupe “cadres et encadrement” (sa progression numérique) est allé de pair avec une forme de banalisation, dans un grand nombre de branches professionnelles. » L’objectif est de profiter de l’occasion pour dépoussiérer un accord national interprofessionnel datant de 1983 afin de tenir compte des évolutions, notamment liées au numérique. Plusieurs sujets pourraient être abordés : télétravail, droit à la déconnexion...
Le Monde 20-12-2017
Le tunnelier qui creuse sous les Alpes la galerie de reconnaissance de la future liaison ferroviaire Lyon-Turin, est à l'arrêt, pour la seconde fois de l'année, a-t-on appris auprès de Telt, société franco-italienne chargée de l'ouvrage. "Le tunnelier est en maintenance pour deux mois. La réouverture est prévue en janvier", indique Alain Chabert, directeur général adjoint pour la France de Telt. Des interventions sont notamment en cours sur la roue de coupe de plus de 11,5 mètre de diamètre qui tourne devant l'engin. Ce dernier avait déjà été à l'arrêt l'hiver dernier, de décembre à février, en raison de la "traversée d'un incident géologique, une brèche de houiller, un matériau un peu boueux. Ceci "afin de traverser très délicatement cette zone très difficile", ajoute M. Chabert. Et il assure que ces deux incidents ne remettent pas en cause le calendrier et le budget (391 millions d'euros) du percement de cette galerie de reconnaissance de 9 kilomètres sur l’axe et au diamètre du tube Sud du futur tunnel. "Un tunnelier est l'objet de maintenance pendant environ un tiers de son temps d'activité", ajoute-t-on chez Telt. Depuis son installation à Saint-Martin-la-Porte (Savoie) en juillet 2016, le tunnelier Federica n'a percé que deux kilomètres. Il en reste donc sept à creuser pour cette galerie, dont l'achèvement été attendu pour 2019. Telt compte creuser 400 mètres/mois à la réouverture du chantier, soit une durée de travaux d'environ 17,5 mois. Côté italien, la galerie de reconnaissance de La Maddalena à Chiomonte, longue de 7 km, qui servira notamment d’accès au chantier du tunnel de base, est terminée.
A.F.P. 20-12-2017
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com