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L’industrie routière voit le bout du tunnel après des années de crise et l’activité reprend des couleurs depuis l’an dernier. Pourtant, chez Routes de France, la prudence est toujours de mise en raison d'une croissance relativement faible attendue sur 2018 (+2,5%) et de nombreuses incertitudes qui laissent encore l’activité dans la brume, comme le confient Pierre Calvin, président de l’organisation professionnelle, et Jean-Pierre Paseri, président de la commission économique. La route de demain s’imagine dès aujourd’hui. Mais pour y parvenir, les professionnels ont besoin de plus de visibilité. C’est l’un des messages qu’a souhaité transmettre Routes de France à l’issue de son assemblée générale, le 14 juin. Comme en 2017 (+2%), le volume d’activité devrait progresser cette année. L’organisation professionnelle mise ainsi sur une croissance de 2,5% (5,5% en chiffre d’affaires et 3% d’inflation). Une bonne nouvelle après plusieurs années de crise, marquée par une baisse considérable des investissements publics. Au regard du début de l’année, ces objectifs devraient être largement tenables. « Dans la dernière enquête d’avril, nous étions légèrement au-dessus de ces chiffres (+6,7% depuis début 2018, en chiffre d’affaires) », confie Jean-Pierre Paseri, président de la commission économique de Routes de France. Mais le mois de mai fera baisser la moyenne, prévient-il : « Nous serons en légère baisse compte tenu des ponts, et notamment de la semaine des 8 et 10 mai (jour de l’Ascension) ». Les carnets de commandes, eux, sont très bien orientés. A fin avril, il était en hausse de 7,6% par rapport à un an plus tôt. Pour faire face à la croissance de l'activité, l’une des priorités 2018 sera de recruter et de former des cadres comme des ouvriers. Car pendant la crise, les effectifs ont baissé et il est urgent d'attirer des jeunes vers les métiers de la route.
Lemoniteur.fr 18.06.2018
En remplacement de Thierry Dallard, nommé récemment président du directoire de la Société du Grand Paris, le conseil d’administration de l’Union des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts, vient d’élire Sandrine Gourlet à sa présidence. L’Unipef est une association et un syndicat réunissant plus de 2 000 ingénieurs des Ponts, des eaux et des forêts et proposant notamment à ses membres des offres d’emploi, un réseau de correspondants, une assistance syndicale, ainsi que la mise à disposition d’un annuaire recensant les compétences et l’expérience de chaque ingénieur des Ponts, des eaux et des forêts (Ipef).
Acteurs Publics 15.06.2018
Les négociateurs du Parlement et du Conseil européens ont trouvé le 19 juin un compromis sur le troisième volet du paquet "Energie propre" proposé par la Commission fin novembre 2016. La nouvelle législation prévoit un objectif d'efficacité énergétique de 32,5% d'ici 2030, avec une clause de révision en 2023, par rapport au niveau de 1990. C'est plus que ce que proposait l'exécutif européen (30%) mais en-deçà de la cible du Parlement (35%). Dans le cadre de l'accord de Paris, l'UE s'est engagée à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030. En matière d'efficacité énergétique, elle s'était pour l'instant dotée d'objectifs jusqu'en 2020 (20% d'économies d'énergie comparé aux estimations de consommation pour 2020). L'accord sur l'efficacité énergétique, qui devra encore être approuvé par les Etats membres et les eurodéputés, contraint les Etats membres à accroître leurs économies d'énergie de 0,8% chaque année pour la période 2021-2030. "Cette disposition pourrait encourager la rénovation des bâtiments et l'utilisation de technologies de chauffage et de refroidissement plus efficaces", souligne le Parlement européen. Un second accord conclu le 20 juin concernant la gouvernance de l'union de l'énergie oblige en outre chaque Etat membre à présenter "un plan national intégré en matière d'énergie et de climat" d'ici le 31 décembre 2019 puis d'ici le 1er janvier 2029 et ensuite tous les dix ans. Le premier plan devra couvrir la période 2021-2030, en prenant également en compte une perspective à long terme, et les plans suivants devront couvrir la décennie suivante. "Ces plans nationaux intégrés en matière d'énergie et de climat incluront des objectifs, contributions, politiques et mesures au niveau national pour chacune des cinq dimensions de l'union de l'énergie : décarbonisation, efficacité énergétique, sécurité énergétique, marché intérieur de l'énergie et recherche, innovation et compétitivité". De plus, les Etats membres devront préparer des stratégies à long terme déterminant leur vision politique jusqu'en 2050.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 20.06.2018
Les six premiers projets de parcs éoliens en mer français vont pouvoir se poursuivre mais l'Etat va réduire de 15 milliards d'euros le soutien public dont ils vont bénéficier, a annoncé Emmanuel Macron le 20 juin lors d'un déplacement à Plévenon (Côtes-d'Armor), près de la zone où l'un des parcs doit être construit. Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014, estimant qu'ils étaient trop élevés. En cas d'échec de ces négociations, le gouvernement menaçait d'annuler les résultats de ces appels d'offres, une option qui inquiétait les industriels et les élus locaux. L'accord trouvé va permettre à l'Etat d'"économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public", a déclaré le président de la République. Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et de l'île de Noirmoutier (Loire-Atlantique), et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW) et doivent entrer en service progressivement à partir de 2021. "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs (de rachat de l'électricité qui sera produite par ces parcs) de 30%", a détaillé le chef de l'Etat, devant des industriels et des élus. Les tarifs accordés en 2012 et 2014 étaient compris entre 180 et 230 euros par mégawattheure produit, mais ces dernières années le coût de l'éolien en mer a fortement baissé en Europe, s'approchant à plusieurs reprises des 100 euros/MWh. Nicolas Hulot s'est réjoui de ces annonces via Twitter : avec des tarifs qui passent "de 200 euros /MWh à 150 euros/MWh", "la puissance de deux réacteurs nucléaires va être installée dans les prochaines années", a-t-il souligné. Le lancement de ces six parcs va aussi créer "des emplois pour nos territoires", insiste le ministre de la Transition écologique.
A.F.P. 20.06.2018
A ce jour, seule la région Bretagne a fait officiellement savoir qu'elle signera un contrat avec l'Etat, prévoyant la trajectoire de ses dépenses de fonctionnement pour les trois prochaines années, a affirmé Hervé Morin, président de Régions de France, lors d'une conférence de presse organisée le 20 juin au siège de l'association. A dix jours de la date butoir prévue pour la signature des contrats, la majorité des autres exécutifs régionaux n'ont pas encore officiellement arrêté leur décision. Plusieurs d'entre eux attendent de l'Etat un geste contre leur signature. La région des Pays de la Loire espère ainsi "un engagement du Premier ministre" sur "le contrat d'avenir concernant l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui ne se fera pas. Les deux signatures sont très liées", a précisé un vice-président de la région. De même, Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, espèrerait obtenir contre sa signature "un engagement de l'Etat sur les investissements", a confié Hervé Morin. Être "constructif" et établir "des relations de confiance avec l'Etat" : cet état d'esprit a poussé les exécutifs régionaux à "mandater" le président de Régions de France pour proposer "la semaine dernière" à l'exécutif "une convention-cadre" avec l'Etat, s'inspirant d'une démarche réellement "contractuelle". Dans ce document, les régions s'engagent à respecter l'objectif de progression annuelle de leurs dépenses de fonctionnement à 1,2% sur la période 2018-2020". De son côté, l'État prend l'engagement de "mettre en œuvre l'ensemble des engagements financiers inscrits dans les contrats de plan État-région". De plus, il promet de présenter au plus tard à l'automne prochain des propositions permettant de combler le "trou d'air" consécutif à la non-reconduction en 2018 du fonds de compensation de 450 millions d'euros qui a été créé sous le quinquennat de François Hollande, en raison du transfert des compétences départementales en matière d'économie vers les régions. Toutes les régions sont prêtes à signer cette convention-cadre. Mais, "nous avons eu jeudi dernier pour réponse une fin de non-recevoir", a déclaré Hervé Morin. Selon lui, "un certain nombre" de présidents de région ont depuis considéré qu'il leur était "impossible de signer".
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 20.06.2018
Les marges des entreprises françaises repartent à la baisse. C'est en tout cas ce que prévoient les économistes de l'Insee dans leur dernière note, publiée cette semaine. Pour eux, à la fin de l'année, le taux de marge s'élèverait à 31,7 % de la valeur ajoutée dégagée par les entreprises, contre 32,1 % fin 2017. La hausse du prix du pétrole a rogné les marges. Autre explication avancée par l'Insee : « Les gains de productivité resteraient faibles cette année tandis que les salaires réels croîtraient vigoureusement, ôtant 0,2 point en moyenne par trimestre au taux de marge ». Grâce à la baisse du chômage et en raison des difficultés de recrutement éprouvées par les entreprises, les salaires devraient en effet accélérer cette année, sauf dans la fonction publique. L'Insee anticipe une hausse de 2,1 % du salaire moyen par tête dans le secteur privé. Pour les salariés, étant donné le regain d'inflation, les gains de pouvoir d'achat sont faibles et on est loin d'une envolée des salaires. Mais pour les entreprises, cette hausse des salaires ampute en partie les marges. Certes, à la fin de l'an dernier, l'industrie continuait, elle, à dégager des marges au plus haut depuis le début des années 2000, mais ce n'était pas le cas des services. Quoi qu'il en soit, alors que le taux de marge moyen des entreprises françaises était sur une pente ascendante depuis 2013, il est désormais inférieur à sa moyenne de la période 1988-2007 , qui s'établit à 32,6 %. Que va-t-il se passer ensuite ? Pour l'institut COE-Rexecode , proche du patronat, avec la réduction du CICE (pour les salaires inférieurs à 2,5 SMIC) dont le taux est repassé de 7 % à 6 % début 2018, « la restauration graduelle des conditions de la compétitivité des coûts salariaux est interrompue ». Et la transformation du CICE en baisse de charges en début d'année prochaine va renchérir le coût du travail.
Les Echos 20.06.2018
Présenté comme le premier téléphérique urbain de France, l'engin desservant les deux rives de la Penfeld, la rivière de Brest, a fêté le 15 juin dernier son millionième passager transporté. Mais ce moyen de transport si particulier a parfois connu des déboires, en plus des critiques. C'est en décembre 2011 que le conseil communautaire de Brest Métropole a voté à l'unanimité en faveur du projet. En octobre 2014, suite à la procédure d'appel d'offres, le marché de conception-réalisation est attribué au groupement d'entreprises Bouygues - BMF - Hallet Vilette Architectes - DCSA - Setec. Puis les travaux d'infrastructures se sont déroulés de juillet 2015 à octobre 2016, avant que l'installation fraîchement sortie de terre soit ouverte au public le 18 novembre 2016. Mais la première année d'exploitation du téléphérique de Brest a connu des hauts et des bas. Ce moyen de locomotion, certes innovant, a représenté un investissement de 19,1 millions d'euros, pour un coût d'exploitation-entretien d'environ 800.000 €. Côté recettes, le téléphérique génère plus de 623.000 €. Exploité par Keolis Brest, il a bénéficié de travaux de fiabilisation lui garantissant d'être conforme aux exigences du contrat. Car l'engin a subi des problèmes techniques, allant de la panne de capteur à l'ouverture anormale des portes alors que la cabine était en l'air. En août 2017, un évènement plus grave est survenu : pendant une opération de maintenance, une cabine s'est décroché et a chuté d'environ 4 mètres, heureusement sans faire de blessés. Si bien que depuis que les "défauts de jeunesse" du système ont été corrigés, le pourcentage de départs de cabines assurés est de l'ordre de 99%, selon un communiqué de Brest Métropole. La sous-préfecture du Finistère table sur un temps de fonctionnement du téléphérique de 6.200 heures par an.
Batiactu.com 18.06.2018
Une nouvelle péripétie judiciaire dans le long dossier du Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO) vient d'être écrite par le tribunal administratif de Toulouse. Les juges ont, en effet, annulé la déclaration d'utilité publique (DUP) des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) signée, en janvier 2016, par le préfet d'Occitanie, Pascal Mailhos. Ces aménagements représentent un des volets de la première phase du GPSO et visent, pour l'essentiel, à améliorer la desserte quotidienne, anticiper l’augmentation du trafic et accueillir la grande vitesse au cœur de Toulouse en connexion avec le réseau de transport urbain et interurbain. Selon Claude Semin, qui coordonne les associations d'opposants à la LGV depuis Toulouse jusqu'à Bordeaux, cette décision est liée à « la rentabilité non assurée » du projet toulousain qui avait d'ailleurs reçu un avis défavorable de la commission d'enquête publique. Elle intervient un an après celle du tribunal administratif de Bordeaux qui, en juin 2017, avait annulé pour les mêmes raisons la DUP concernant les aménagements ferroviaires du Sud de Bordeaux (AFSB). « C'est une double victoire. Les deux bouts du projet GPSO sont aujourd'hui bloqués» estime Claude Semin, qui ne cache pas son objectif de parvenir à faire également « casser », selon son expression, la DUP du tronçon des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un objectif qui s'annonce plus difficile. En effet, le mercredi 11 avril 2018, le Conseil d'état avait rejeté tous les recours en annulation déposés contre la DUP des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax par de nombreuses communes et intercommunalités riveraines du projet, des associations de défense de l’environnement, des représentants des terroirs viticoles traversés ainsi que des particuliers. Les magistrats parisiens avait notamment écarté les critiques mettant en cause l’utilité publique du projet de LGV, celles fondées sur l’insuffisance de l’évaluation économique et sociale ainsi que sur celle de l’étude d’impact, qui constituent le dossier d’enquête publique. Il avait estimé en outre que cette dernière s’était déroulée "dans des conditions régulières". L'Etat a annoncé, hier, son intention de faire appel du jugement du tribunal administratif de Toulouse devant la cour d'Appel, comme il l'avait déjà fait pour celui de Bordeaux.
La Dépêche 19.06.2018
L’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen a lancé en 2011 son mastère spécialisé « Expert en ouvrages maritimes et portuaires ». À partir de la rentrée prochaine, les stagiaires auront accès à un nouvel équipement unique en France : un canal à houle de 40 mètres inauguré le 5 juin dernier dans l’enceinte même de l’école. Ce tube vitré simule des vagues de différentes forces, permettant de quantifier l’impact du changement climatique, notamment la montée du niveau marin sur les côtes et les infrastructures. La formation accueille de nombreux étudiants étrangers (les cours sont donnés entièrement en anglais) et forme des diplômés immédiatement opérationnels. L’année comprend six mois en entreprise et 60 % des enseignements reposent sur des interventions de professionnels de la construction et d’équipes spécialisées dans les thématiques du génie civil et du génie portuaire. Les élèves doivent également effectuer un projet grandeur nature et répondre à un appel d’offres EPCI. La formation est labellisée par le pôle Mer Bretagne Atlantique.
Chantiers de France 18.06.2018
D'après les derniers chiffres communiqués par la Direction générale du travail (DGT), la carte d'identification du BTP, créée pour faciliter les contrôles de l'inspection du travail dans le cadre de la lutte contre le travail illégal, a été distribuée, ou va bientôt l'être, à près de 1,3 million de salariés en France (1.281.110 exactement). "Le nombre de cartes délivrées depuis huit mois est à mettre en regard avec les 1,145 million de salariés que compte le BTP", précise la DGT. Un peu plus de 100.000 entreprises ont fait des demandes de carte. "Toutes les personnes qui travaillent sur des chantiers, y compris les salariées détachés et les salariés intérimaires, doivent être titulaires de la carte du BTP", rappelle la DGT. Un QR code permet aux inspecteurs, via un smartphone, de savoir si le salarié concerné est bien "rattaché ou lié" à un employeur. Toutefois, un chiffre communiqué par la DGT pose question : 'seulement' 68.728 cartes ont été délivrées à des salariés détachés. Or, d'après les statistiques officielles publiées en février 2018, ils étaient 122.420, dans le BTP, a intervenir en France en 2017. A noter que ce chiffre ne concerne que les travailleurs détachés ayant été déclarés sur la base de données officielle Sipsi. Ainsi, en supposant que le nombre de salariés de ce type, en 2018, soit comparable à celui de 2017, au moins un sur deux ne dispose pas de la carte BTP, alors qu'il le devrait. Sans compter les salariés détachés qui ne sont pas même déclarés sur la base Sipsi. L'amende encourue en cas de fraude est de 2.000 € par salarié en plus des sanctions prévues pour travail illégal ou fraude au détachement. La DGT nous informe d'ailleurs qu'au premier trimestre 2018 plus de 8.000 contrôles ont été menés. "Les contrôles conjoints, notamment avec l'Urssaf, se multiplient." Pour rappel, en 2017, 1.034 amendes ont été émises en recouvrement pour un montant de 5,9 millions d'euros, et 16 fermetures temporaires d'établissement.
Batiactu.com 20.06.2018
Vinci Highways, filiale de Vinci Concessions, vient de mettre en service la section 2 de la voie express principale de Lima au Pérou. Il s’agit d’un tronçon à péage de 9 km qui dessert les pôles économiques de la capitale péruvienne. Cette nouvelle section vient compléter les 16 kilomètres de voies existantes de la première section. Elle permettra de fluidifier le trafic, de diminuer les temps de parcours des quelque 40 000 véhicules quotidiens et d’améliorer la mobilité au sein d’une agglomération de 10 millions d’habitants, la cinquième plus grande métropole d’Amérique Latine. Les travaux, réalisés par Vinci Highways, concessionnaire jusqu’en 2049 de l’infrastructure, ont été finalisés en 15 mois. Le chantier prévoyait la construction de 13 viaducs et d’un tunnel de 2 km passant sous la rivière Rimac. 5 000 compagnons ont été mobilisés pour ce projet.
Constructioncayola.com 19.06.2018
La Commission européenne vient d’annoncer le 14 juin qu’elle approuvait un nouveau plan d’investissement de 165 M€ en Croatie pour élargir 28 km de l’autoroute Y d’Istrie exploitée par la compagnie Bina-Istra. Ces investissements seront financés par l’allongement de la durée de concession, sans augmentation des tarifs de péage. La concession de Bina-Istra prendra fin en 2032 au lieu de 2027.
Constructioncayola.com 19.06.2018
Vinci annonce que sa filiale Spiecapag a remporté un important contrat sur le projet de gazoduc Coastal Gaslink au Canada. Le contrat porte sur la construction d'un gazoduc de plus de 166 km dans la région de Vancouver, en Colombie Britannique. Il porte sur un montant de 900 millions de dollars canadiens (environ 585 millions d'euros). Le montant du contrat se répartit à hauteur de 60% pour Spiecapag et 40% pour Macro Pipelines Inc. ' Notre capacité à effectuer des travaux dans des environnements montagneux, avec de fortes pentes, nous a permis de remporter ce marché important. Celui-ci offrira en outre des opportunités commerciales à des entreprises et fournisseurs locaux qualifiés, tout au long du tracé du gazoduc, et permettra la création d'environ 900 emplois directs ', explique Bruno Guy de Chamisso, Directeur général de Spiecapag.
A.F.P. 20.06.2018
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional Ile de France, qui interviendra sur le thème :
« Quelles réformes pour la France et pour l’Europe ? »
Maison des Travaux Publics
28 juin 2018 à partir de 8H00
Inscription :
https://www.latribune.fr/supplement-la-tribune-now/inscription/matinale-des-travaux-publics