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Selon l’Association des gestionnaires privés d’infrastructures ferroviaires (Agifi) qui compte cinq membres, titulaires de contrats de concession ou de marchés de partenariat, comme Eiffage ou Eurotunnel, on doit prendre en compte le fait que, lors de la réalisation de grandes infrastructures, les compagnies privées respectent mieux plannings et budgets que la puissance publique lorsqu’elles ont la maîtrise d’ouvrage. A l’appui de cette thèse , une étude conduite par EY. La France comptera fin 2017, trois lignes de TGV nouvelles, bâties en partenariat public-privé (PPP) pour un montant total d’investissements s’élevant à 12 milliards d’euros. Le premier projet - Bordeaux-Tours - a été livré à l’heure et avec un budget respecté, pour les deux autres (contournement Nîmes-Montpellier et Le Mans-Rennes), ce n’est pas encore tout à fait gagné, SNCF Réseau et les groupements de constructeurs n’étant pas d’accord sur une série (limitée) de surcoûts. Pour Christophe Pélissié du Rausas, Président de l’Agifi, tirer un bilan de l’efficacité de ce système de PPP pour le développement du réseau ferré avec un si petit panel est compliqué. C’est la raison pour laquelle l’Agifi a demandé à EY de passer au crible la ponctualité et le respect des budgets comparés pour des grands projets d’infrastructures, selon que la maîtrise d’ouvrage a été réalisée par le secteur public ou en PPP. Pour y parvenir, EY a analysé des travaux d’universitaires du monde entier et pour des infrastructures de tous types : routes, barrages, voies ferrées… Dans le domaine des transports, sur 258 projets étudiés, la plupart du temps gérés par la puissance publique, 90 % n’ont pas respecté le budget initial, le dépassement étant en moyenne de 28 %. Des études menées en Grande-Bretagne et en Australie montrent que 73 % des projets gérés par le public dépassent les budgets, contre 20 % pour les PPP. Pour ce qui est des retards, les ratios sont sensiblement les mêmes. Pourquoi les PPP ou les projets bâtis en concession respectent-ils mieux délais et budget ? Les PPP obligent à une vision a priori de l’ensemble des risques. Pour EY, on sort de la logique bien connue où les acteurs privés font preuve d’un « optimisme biaisé » qui les conduit à minorer les implications financières et à présenter un calendrier favorable afin d’emporter un appel d’offres, et où les acteurs publics pratiquent une « désinformation stratégique » qui consiste à minimiser les prévisions de coûts et à augmenter les bénéfices prévisionnels des projets afin d’en faciliter l’approbation. L’étude met également en avant que les partenaires privés des PPP ont une vision plus pragmatique et plus flexible, mais qu’ils sont aussi capables d’industrialiser l’ensemble de la fabrication : « Dans le cas d’une ligne de TGV, pour laquelle il est nécessaire de bâtir 200 ou 300 ouvrages d’art, il est évident qu’il est plus efficace de les confier tous à un seul opérateur, qui pourra imaginer des plateformes pour produire des éléments en série et gérer les soucis d’exécution collectivement plutôt que de lancer un appel d’offres par projets. » Pour Christophe Pélissier du Rausas, cette étude doit pousser les pouvoirs publics à réfléchir aux PPP de façon moins idéologique et plus pragmatique...
L’Opinion
Marc Papinutti, président du directoire de la Société du canal Seine-Nord Europe, ancien directeur général de Voies navigables de France, ancien collaborateur de M. Jean-Louis Borloo, devrait être nommé directeur de cabinet de Mme Elisabeth Borne, ministre des Transports.
Aly Adham a été élu président du Syndicat des Equipements de la Route, suite à l’Assemblée Générale du 18 mai dernier. Impliqué dans les métiers des équipements de la route depuis plus de 32 ans, il succède à Jean-Bernard Conrad.
La Correspondance économique
L’attractivité de la France s’est nettement améliorée en 2016, l’Hexagone enregistrant un bond des implantations étrangères sur son sol, selon le baromètre annuel du cabinet EY. L’an dernier, 779 projets d’implantation ou d’extension ont été recensés, soit 30% de plus qu’en 2015. Ces projets ont généré 16.980 emplois supplémentaires, un chiffre en hausse de 24% par rapport à l’année précédente. «La France voit son image se normaliser», a commenté Marc Lhermitte, partenaire d’EY, soulignant que le niveau de satisfaction des investisseurs étrangers sur la France retrouvait son niveau d’avant-crise. Le pays reste ainsi à la troisième place dans le classement des pays attirant le plus grand nombre de projets d’implantations internationales en Europe, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Au total, 5.845 projets ont été enregistrés dans l’ensemble des 43 pays d’accueil européens, soit 15% de plus qu’en 2015. Le Royaume-Uni a accusé un petit infléchissement «dû aux premières hésitations après le référendum du Brexit», avec une hausse plus faible que la moyenne (7%) du nombre d’implantations étrangères, mais reste quand même sur la première marche du podium. L’Allemagne, pour sa part, confirme son rôle de «coeur industriel, stable et exportateur de l’Europe», avec en 2016 une hausse de 12% du nombre de projets, selon EY. Selon Marc Lhermitte, la France a bénéficié de la «reprise européenne». Par ailleurs, le climat économique plus favorable a incité les entreprises à ouvrir des «centres de relation clients et des agences commerciales» dans le pays, dont l’offre d’implantations dans le domaine des services correspond à la vague actuelle d’investissements.
Le Figaro avec A.F.P.
La France dispose, en matière d’Energies Marines Renouvelables (EMR), d’un double potentiel géographique et industriel de premier plan. Sur l’aspect géographique, elle dispose, avec plus de 11 millions de km² de surface maritime, du 2ème domaine maritime au Monde, réparti sur 3 façades maritimes au centre de l’Europe (Manche-Mer du Nord, Atlantique et Méditerranée) et une présence dans tous les Océans du monde, grâce à la part non négligeable de l’ultramarin. Sur la dimension industrielle, la France est reconue dans le monde entier pour son expertise dans des domaines de compétences clés des EMR : l’énergie, l’Oil & Gas, le naval, les matériaux composites ou encore les installations en mer. De plus, elle dispose de zones portuaires particulièrement accueillantes et adaptées à l’implantation d’infrastructures industrielles de pointe. Les appels à projets successifs de l’Agence Nationale de la Recherche et de l’ITE France Energies Marines connaissent leurs premiers résultats, et la France montre la voie dans le domaine de la recherche de méthode de caractérisation de sites, d’impacts environnementaux ou d’outils de conception des technologies. Les sites pilotes dans le domaine de l’hydrolien ou de l’éolien offshore flottant ont eux aussi le soutien de l’Etat et de l’ADEME, par la mobilisation du même programme financier, qui vise à faire émerger des consortiums dont le franchissement crucial de l’étape de démonstration vers l’étape d’industrialisation propulsera la vocation mondiale. L’attribution récente de quatre projets ambitieux de fermes pilotes d’éoliennes flottantes (Faraman, Leucate, Gruissan, Groix) témoigne de ce dynamisme, qui fait déjà des émules en Asie du sud-est, où la France multiplie ses actions stratégiques de collaborations économiques. L’ensemble de ces signaux positifs démontrant que l’ambition technologique et industrielle française en matière d’énergies marines est réaliste et prometteuse.
La Tribune
Elisabeth Borne, X-Ponts, a une grande expérience des rouages de l’État et du domaine des transports. Avant de devenir PDG de la RATP en mai 2015, elle fut en 2014 directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie. Autant dire qu’elle connaît mieux les arcanes de ce ministère que son ministre de tutelle. Outre un passage au cabinet de Lionel Jospin à Matignon, puis à la SNCF, elle fut, de 2008 à 2013, directrice générale de l’urbanisme à la mairie de Paris, à une époque où le cabinet du maire était dirigé par un certain Mathias Vicherat, aujourd’hui DGA de la SNCF. «Et où travaillait également François Poupard, l’actuel patron de la DGITM». D’ailleurs, Elisabeth Borne va exercer sa tutelle sur la RATP, ex-entreprise qu’elle a dirigée et apposera sa signature sur le texte de nomination de son successeur à paraître au Journal officiel. Elle aura aussi la tutelle sur la SNCF, groupe partenaire de la RATP (via Systra), mais aussi rival sur un certain nombre de dossiers : le métro du Grand Paris, la gestion des futurs trams d’Île-de-France, un certains nombre de marchés étrangers. Ce tropisme RATP de la ministre peut éventuellement faire grincer des dents chez des opérateurs concurrents. A la SNCF, la nomination d’Elisabeth Borne a été apprise avec incrédulité. Surprise, Guillaume Pepy connaît bien Nicolas Hulot», indique-t-on au siège de la SNCF. Dès lors, elle pourra être tentée de demander au ministre de tutelle d’arbitrer certains sujets. Toute la question sera de voir comment le duo Hulot-Borne va fonctionner. On imagine que, face à l’inexpérimenté Nicolas Hulot, Elisabeth Borne, ministre et non secrétaire d’État, saura défendre son pré carré. D’autant que son caractère est bien trempé. Mais une part du rapport de force se jouera aussi de cabinet à cabinet. Celui de Nicolas Hulot sera dirigé par Michèle Pappalardo, une femme expérimentée qui connaît parfaitement le fonctionnement du ministère autant que les sujets qui relèvent de celui-ci. Celle qui venait d’être nommée présidente de la 7e chambre de la Cour des comptes (qui a compétence sur les transports), a été responsable du Commissariat général au développement durable de 2008 à 2011.
Le climat des affaires s’est amélioré en mai, atteignant un niveau inédit depuis cinq ans dans le secteur du bâtiment et progressant aussi dans le commerce de gros et de détail, a annoncé mardi l’Insee. L’indicateur, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprises des principaux secteurs d’activité, s’est établi à 105 points contre 104 en avril, se situant au-dessus de sa moyenne de long terme, qui est de 100 points, a indiqué l’institut statistique dans un communiqué. C’est dans l’industrie du bâtiment que la progression est la plus notable, l’indicateur gagnant deux points et dépassant sa moyenne de long terme (100), pour la première fois depuis mars 2012.
Le Figaro
D’ici 2019, 5,5 milliards d’euros de marchés seront lancés, ont annoncé les dirigeants de Tunnel Euralpin Lyon-Turin (TELT), maître d’ouvrage du projet. Mario Virano, directeur général, Maurizio Bufalini, directeur de la division Technique, Marie-Pierre Cordier, directrice juridique, Alessandro Jannetti, directeur administration et finances et Jean-François Corté, président de la Commission des Contrats, ontprésenté les aspects techniques, financiers, réglementaires, et les délais des appels d’offre différenciés par dimensions et par typologie lors d’une manifestation «TELT at Work» à Turin (Italie). Les 81 appels d’offres seront répartis sur 12 chantiers : 9 pour les travaux divisés en zones géographiques (entre les connexions aux lignes historiques en France et en Italie) et 3 pour les activités connexes (valorisation des matériaux d’excavation, sécurité, installations et équipements). 45 marchés de génie civil seront divisés en 4 volets (jusqu’à 5 millions, entre 5 et 500 millions, entre 500 millions et 1,3 milliards d’euros) et 36 alloués à la maitrise d’oeuvre. Ces 81 appels d’offres impliqueront environ 20 000 entreprises. «Les PME des territoires concernés par les grands ouvrages attendent généralement les travaux en sous-traitance ; l’idée ici était de mettre en place des marchés justement adressés à ces entreprises. C’est pour cela que nous avons décidé d’éditer un nombre élevé de marchés pour qu’il soit de valeur réduite et donc plus intéressant pour les PME. Il y aura également de la place pour les entreprises locales au-delà de la sous-traitance, en effet TELT est en train de lancer un grand nombre de contrats jusqu’à 50 millions, en plus de ceux beaucoup plus grands jusqu’à 1,3 milliards», a déclaré Mario Virano.
Reconstruire les dessous de Paris dans tous ses états, tel est le nouvel objectif d’Anne Hidalgo. Un an après avoir révélé les 22 lauréats de l’appel à projets à projets «Réinventer Paris», la maire de la capitale a dévoilé au Pavillon de l’Arsenal, ce 23 mai, en grande pompe, les 34 sites choisis dans le cadre de la saison 2 du concours international. Cette seconde édition, impulsée par Jean-Louis Missika, maire adjoint chargé de l’Urbanisme et de l’Architecture, a pour particularité «d’explorer le potentiel des sous-sols» parisiens en présence d’aménageurs, promoteurs, architectes et bailleurs sociaux. Parmi les partenaires qui ont accepté de s’ouvrir à cette «méthode originale d’aménagement» figurent EFIDIS, Paris Habitat, Renault, RIVP et la SNCF. Les manifestations d’intérêts pourront être livrées jusqu’au 15 novembre prochain. Une première sélection s’opérera début 2018 alors que le jury de sélections annoncera les résultats à l’automne 2018. La maire, Anne Hidalgo a affirmé que «deux ans après le premier appel à projets urbains, les dessous de Paris sont aussi une richesse incroyable. Nous ne pouvons pas nous en passer.»
«L’objectif, c’est 2 millions de trajets quotidiens à vélo à l’horizon 2021», a annoncé Stéphane Beaudet, vice-président en charge de transports, contre 650.00 aujourd’hui, soit 1,6% de l’ensemble des déplacements franciliens. La région Île-de-France a décidé de privilégier «la pratique utilitaire du vélo» plutôt que les itinéraires de loisirs. Pour inciter les Franciliens à ces déplacements quotidiens, le plan prévoit le lancement d’un appel à projets sur trois ans, «autour d’un ou plusieurs territoires à fort enjeu régional pour développer la pratique cyclable en prenant en compte l’ensemble des besoins des usagers». «Il s’agit de passer d’une logique de guichet (à subventions) à une logique de projets de territoire», a déclaré M. Beaudet, qui ne souhaite plus financer quelques mètres de pistes cyclables épars, mais développer plus largement la pratique du vélo. Comment la Région compte réussir ? «En répondant à l’attente des cyclistes» en matière de sécurité des pistes cyclables (éclairage, fin des coupures urbaines...), de parkings, de panneaux pour mieux se repérer ou de services (information, réparations, locations, etc.). Valérie Pécresse avait lancé une consultation publique auprès des cyclistes franciliens en septembre 2016.
A.F.P.
Les Ailes pour l’Ouest, l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise et le Collectif d’habitants de Saint-Aignan-de-Grandlieu demandent «audience» au Premier ministre, Edouard Philippe, pour discuter des récentes déclarations sur NDDL. Notamment celles de Nicolas Hulot sur des «alternatives», qui ont eu le don d’énerver les pro-aéroport. Les trois associations viennent d’adresser un courrier au Premier ministre. Elles lui rappellent que les électeurs de Loire-Atlantique ont voté «oui» au transfert, que la justice a tranché à de multiples reprises, et que Bruxelles a classé sans suite le contentieux au regard du droit européen de l’Environnement. «Les déclarations du ministre de la Transition écologique, appelant à «de nouvelles alternatives» qui ont déjà été étudiées lors du débat public, par la commission du dialogue ou par le conseil général de l’environnement et du développement durable, sont inacceptables. Elles vont à l’encontre de celles du président de la République qui avait appelé au «respect de la consultation». Toute médiation qui viserait à étudier ces alternatives serait inacceptable pour les 500 000 personnes qui ont voté (à 55 % pour le transfert de l’aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes) puisqu’elles ont été considérées comme irréalistes. Ce serait perçu par les citoyens respectant la démocratie comme un gage donné à la violence et à l’occupation illégale.»
Ouest-France
Assouplissement du temps de travail, flexibilité pour les entreprises, ordonnances… Le président de la République reçoit, mardi 23 mai, les partenaires sociaux pour évoquer les pistes de sa réforme. C’est le point névralgique de la réforme voulue par M. Macron. En France, les conditions de travail résultent de différents accords ou lois, mais selon une hiérarchie bien précise. Au sommet de cette « hiérarchie des normes » : la Constitution, puis la loi, qui fixe, dans le code du travail, un socle de droits et de normes qui s’appliquent à tous (durée légale du temps de travail, salaire minimal, égalité professionnelle entre hommes et femmes, etc.). Il existe ensuite des branches, qui regroupent des entreprises d’un même secteur d’activité, et qui peuvent signer des accords ou des conventions collectives. Ces derniers peuvent modifier le temps de travail ou le seuil des salaires, mais seulement si leurs dispositions sont plus avantageuses pour les salariés que le code du travail. Enfin, les entreprises peuvent elles-mêmes signer des accords en interne, mais ils ne peuvent pas être moins avantageux que l’accord de branche. Macron veut étendre la négociation en entreprise à tous les domaines La loi El Khomri a déjà inversé cette pyramide mais uniquement pour le temps de travail. Un accord d’entreprise peut donc, depuis son entrée en vigueur, être moins avantageux qu’un accord de branche ou que le code du travail. Pour être validé, il doit toutefois recueillir l’assentiment des syndicats représentant plus de 50 % des salariés (30 % auparavant). M. Macron souhaite que cette inversion s’applique à tous les domaines, comme le salaire par exemple. Pour valider les accords d’entreprise, il compte également permettre aux employeurs de convoquer un référendum sur la base d’un accord minoritaire.
Le Monde
Le secteur des énergies renouvelables a employé 9,8 millions de personnes dans le monde en 2016, quasiment le double par rapport à 2012, vient d’annoncer l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) basée à Abou Dhabi. Dans son rapport intitulé «Énergies renouvelables et emplois ? Bilan annuel 2017», l’Irena souligne que quelque cinq millions de personnes étaient employées par le secteur en 2012. Le chiffre a quasiment doublé en quatre ans grâce à «la baisse des coûts et l’adoption de politiques favorables, qui ont stimulé les investissements et l’emploi.» «Au cours des quatre dernières années, par exemple, le nombre d’emplois dans le secteur photovoltaïque et le secteur éolien a plus que doublé», a affirmé le directeur général de l’Irena, Adnan Amin. Le nombre d’employés du secteur des énergies renouvelables, hors hydraulique, a atteint les 8,3 millions en 2016. S’il on compte les emplois directs dans les grands projets hydrauliques, le chiffre atteint les 9,8 millions d’emplois, précise le rapport. La Chine, le Brésil, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et l’Allemagne sont les pays qui comptent le plus grand nombre d’emplois dans le secteur selon l’Irena.
Le Parisien
Le fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF) vient d’annoncer sa volonté de confier 20 milliards de dollars au fonds américain Blackstone pour financer la construction d’infrastructures aux Etats-Unis. Blackstone va créer un véhicule qui sera à terme doté de 40 milliards de dollars en fonds propres pour investir dans des projets d’aéroports, d’autoroutes ou d’oléoducs sur le territoire américain. « Entre les fonds propres logés dans ce véhicule et la dette que nous allons lever, nous devrions pouvoir investir plus de 100 milliards de dollars en projets d’infrastructures, principalement aux Etats-Unis », précise le communiqué commun. A 20 milliards, l’investissement de l’Arabie saoudite serait supérieur de 25 % au plus grand fonds jamais levé dans les infrastructures (15,8 milliards, un fonds de Global Infrastructure Partners). « Cet investissement potentiel reflète notre confiance dans les projets ambitieux de construction d’infrastructures aux Etats-Unis lancés par le président Trump et l’opportunité stratégique pour le PIF des rendements à long terme », a déclaré Yasir Al Rumayyan, directeur général du fonds public saoudien. Du pain bénit pour Donald Trump, qui a promis un programme de grands travaux de 1.000 milliards de dollars pendant la campagne mais n’avait jamais clairement indiqué comment il entendait le financer.
Les Echos
La première usine d’incinération des déchets de Mexico va fournir de l’électricité pour le métro en traitant 1,6 million de tonnes de déchets par an. Véolia vient d’annoncer avoir remporté, à l’issue d’un appel d’offres public du Gouvernement de la ville de Mexico, un contrat de 886 millions d’euros pour concevoir, construire et gérer pendant 30 ans la première usine d’incinération des déchets en Amérique Latine. La construction de l’usine devrait débuter en 2017 et durer trois ans. Le démarrage de l’activité est prévu en 2020. Cette unité traitera près de 1,6 million de tonnes de déchets ménagers par an, soit près d’un tiers des ordures de la ville. Cette usine géante est une véritable rupture en matière de gestion des déchets en Amérique Latine, où les pratiques sont plutôt à l’enfouissement en décharge. La vapeur générée par l’incinération va faire tourner des turbines qui permettront de produire quelque 950.000 MWh par an qui alimennteront le métro de la ville.
Le Parisien
195 mètres de haut pour des pales de 80 mètres de long : 32 éoliennes, véritables monstres des énergies renouvelables, viennent d’être activées au Royaume-Uni et produisent de l’électricité pour les britanniques depuis la baie de Liverpool. Installé par Dong Energy, société danoise derrière le projet, ce parc éolien produirait au total 258 megawatts, chaque révolution d’une éolienne produisant 29 heures d’électricité pour une maison. Néanmoins, le gouvernement britannique a rappelé que s’ils devaient continuer à développer ces sources d’énergie renouvelable, les prochains parcs privilégieraient la puissance brute par rapport au nombre de tours, pour la simple raison des coûts d’installation et d’entretien. La qualité plutôt que la quantité est une stratégie rentable dans le monde éolien, étant donné que les tours sont obligatoirement reliées à des stations proches par de nombreux câblages sous-marins, et que tout ceci génère des frais d’entretien qui font que moins il y en a, moins ça va coûter, plus l’investissement énergétique sera rentable rapidement. Notons enfin que si l’installation est massive, elle n’est pas la première au Royaume-Uni, qui avance donc une capacité de près de 5.3 gigawatts uniquement sur ses parcs éoliens placés en mer, soit la plus grosse production mondiale. Et cette production devrait encore progresser et augmenter de plus de 50%, avec 8 nouveaux projets du même genre en cours de construction.