Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Jusqu’en novembre, les chiffres de l’activité 2017 n’étaient pas à la hauteur des attentes, avec seulement + 0,8 % de croissance depuis janvier.
Comment l’expliquez-vous ?
Nous avons effectivement observé une différence entre ces chiffres et le ressenti des entreprises qui, globalement, avaient et ont du travail.
Il y a sans doute eu un peu d’attentisme de la part des collectivités locales avec les élections présidentielle et législatives, mais elles recommencent à investir. Ces données s’expliquent aussi par un décalage dans les facturations. Celles du troisième trimestre correspondaient à des travaux programmés précédemment. Celles du Grand Paris Express (GPE) n’ont commencé à tomber qu’en novembre.
Pensez-vous que la croissance atteindra 2,5 % sur 2017, comme prévu ?
C’est possible, oui. Il y a une très forte accélération au dernier trimestre et nous attendons encore les chiffres définitifs de novembre et ceux de décembre. Nous allons également intégrer des facturations du Grand Paris Express, arrivées sur la fin de l’année.
En 2018, vous misez sur une croissance de 4 %. Qui profitera de cette dynamique ?
Tous les métiers devraient repartir.
Le GPE continuera à booster l’activité et participera à hauteur de 1,2 % à la reprise. De façon générale, les aires urbaines et métropoles seront assez dynamiques, contrairement au monde rural. Ce dernier réinvestira un peu certes, mais si nous voulons qu’il se porte vraiment mieux, il est nécessaire de l’aider. La cohésion territoriale est un sujet essentiel : les Assises de la mobilité ont mis en lumière le besoin de désenclavement de certains territoires et les prochaines Assises de l’eau devront aussi mettre au débat les questions de fracture territoriale et réfléchir à des systèmes de péréquation.
Les Assises de la mobilité se sont achevées en décembre, mais le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), auquel vous participez, est toujours au travail. Que doit attendre le secteur de votre rapport et de la future loi d’orientation ?
La dernière réunion du COI est prévue le 30 janvier. Nous rendrons le rapport sans doute au tout début du mois de février. Nous avons réalisé 60 auditions et étudié une soixantaine de projets [hors grands chantiers, NDLR], partout en France. Nous en proposerons une hiérarchie, avec différents scénarios et des pistes pour subventionner l’Agence de financement des infrastructures de transports de France. J’espère que nous aurons une réelle ambition pour la mobilité.
Et la vraie révolution, c’est que le COI a vocation à durer. Il regardera ce qu’il se passe effectivement, suivra l’évolution et la réalisation des projets. Ce qui obligera à faire ou à expliquer pourquoi les choses n’avancent pas.
La profession en ressentira-t-elle les effets dès 2018 ?
La loi d’orientation sur les mobilités sera présentée au Parlement au printemps.
Il faut ensuite prendre le temps de l’étudier, l’amender, la voter. Les choses commenceront à bouger à l’automne, à mon avis. Le but est de se mettre en ordre de marche pour 2019, avec une programmation quinquennale pour les infrastructures et les financements associés.
Le Moniteur 26-01-2018
En remplacement de Françoise Lavarde, ingénieure générale des Ponts, des eaux et des forêts, qui occupait la fonction de secrétaire générale de la Commission nationale du débat public (CNDP) depuis 2013, Matthieu Dewas a été nommé pour la remplacer en tant que directeur de cette même CNDP.
Acteurs Publics 22-01-2018
Le Premier ministre Edouard Philippe a lancé, le 18 janvier, une mission pour simplifier les normes s'appliquant aux collectivités locales. Cette mission est confiée à Alain Lambert, ancien ministre, président du Conseil national d'évaluation des normes, et à Jean-Claude Boulard, maire du Mans (Sarthe). Ils sont chargés d'identifier, en coordination avec les ministères, des simplifications du stock de normes applicables aux collectivités.
Actu-environnement.com 25-01-2018
Colas Ltd, filiale britannique de Colas, annonce le rachat de la société Allied Infrastructure Management, spécialisée depuis 20 ans dans l’entretien et les services aéroportuaires au Royaume-Uni. Allied Infrastructure Management propose des solutions complètes pour protéger, entretenir et restaurer les infrastructures. La société intervient notamment sur les bases de la Royal Air Force ainsi que sur les aéroports d’Heathrow (Londres) et de Manchester. Elle réalise chaque année un chiffre d’affaires de 14 M€ et emploie une centaine de salariés. Avec cette acquisition, Colas élargit sa gamme de produits, services et solutions dans ce domaine. Allied Infrastructure Management Ltd pourra également proposer son offre de services à l’ensemble des filiales du groupe Colas.
Constructioncayola.com 24-01-2018
Après l'annonce d'un plan national vélo, lors de la clôture des Assises de la mobilité en décembre dernier, les Départements et Régions cyclables (DRC) ont été reçus au cabinet de la ministre des Transports le 11 janvier. Objectif : réaffirmer le caractère stratégique du Schéma national des véloroutes et voies vertes dont ils soutiennent la réalisation dès l'origine. "Nous attendons beaucoup du plan national vélo annoncé par la ministre des Transports. Mais la pratique du vélo ne se développera sur le territoire que si nous disposons d'infrastructures sécurisées et il est pour cela nécessaire que l'Etat conforte la place du Schéma national des véloroutes et voies vertes", a déclaré Chrystelle Beurrier, présidente des Départements et Régions cyclables (DRC), après avoir été reçue au cabinet d'Elisabeth Borne le 11 janvier. Au 1er janvier 2017, 62% des 22.000 kilomètres du Schéma national étaient réalisés, parmi lesquels 8.600 kilomètres d'EuroVelo – le schéma des véloroutes européennes – réalisés à 77%. Les DRC souhaitent que l'Etat puisse stimuler les réalisations du Schéma national vélo par le financement de sections emblématiques. D'après leurs calculs, il faudrait que l'Etat apporte de l'ordre de 210 millions d'euros d'ici 2030 pour réaliser les 8.400 km qui manquent au schéma national, soit 650 km par an. En intervenant en cofinancement à hauteur de 25% auprès de collectivités, l'Etat devrait fournir 20 millions d'euros par an. Alors que la France est concernée par 10% du schéma européen EuroVélo, les DRC réclament aussi "une prise en compte prioritaire" des itinéraires européens au niveau des régions et des ministères concernés pour accélérer leur réalisation à l'horizon 2020.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 24-01-2018
Filiale de concessions autoroutières d'Eiffage, APRR a vu son trafic total augmenter de 3,2% en 2017, à 23,81 millions de km parcourus. Une accélération de tendance a été constatée au 4e trimestre (+ 4%). 'Le trafic est impacté négativement par les effets calendaires (année 2016 bissextile), mais à l'inverse a bénéficié de l'intégration de deux nouvelles sections, l'une sur l'A75 à Clermont-Ferrand et l'autre sur l'A48/A480 à Grenoble', explique APRR. Le mouvement était en 2017 essentiellement tiré par les poids lourds (+ 5,9% à 3,69 millions de km parcourus), plutôt que par les véhicules légers (+ 2,8% à 20,12 millions de km parcourus). Des tendances qui sont montées en puissance en fin d'année (+ 8,2% et + 3,2% respectivement). Le CA hors construction d'APRR a atteint, l'an passé, 2,4 milliards d'euros, soit une hausse de 4,2%. Au T4, la progression globale a atteint 5,1%.
CercleFinance.com 23-01-2018
La France n'a pas tenu ses objectifs d'émissions de gaz à effet de serre en 2016, selon le premier bilan provisoire publié par le ministère de la Transition écologique, des résultats qui «appellent à une réaction», indique le ministère. Après avoir atteint «sans marge» son objectif de 2015, la France a émis 463 millions de tonnes de gaz à effet de serre (en équivalent CO2) en 2016, soit 3,6% de plus que ce qui était prévu, le dérapage venant essentiellement des secteurs du transport et du bâtiment. Cet écart s'explique essentiellement par des éléments conjoncturels, comme le faible prix des produits pétroliers «qui incite à la consommation», et l'indisponibilité de certaines centrales nucléaires «qui a provoqué un recours accru aux centrales» fonctionnant à base d'énergies fossiles comme le charbon ou le gaz, selon le document mis en ligne par le ministère. Toutefois, «certains indicateurs sectoriels s'écartent dès 2015 de la trajectoire», notamment dans le bâtiment et les transports, relève-t-il. Il s'agit du «premier écart à la trajectoire», définie dans la Stratégie nationale bas carbone, qui fixe chaque année un «budget carbone» à respecter afin d'atteindre une baisse de 27% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2028 par rapport à 2013, et - 75% d'ici 2050. Ces résultats impliquent que la France «ne peut pas avoir un regard prétentieux» vis-à-vis du reste du monde, a estimé le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. «Nous avons nous-mêmes nos propres contradictionset un renforcement des actions apparaît donc nécessaire pour rester en phase avec nos objectifs» et compenser la «sur-émission de 2016», indique le ministère. Les émissions de gaz à effet de serre françaises proviennent essentiellement des transports (29%), de l'agriculture (20%) et du bâtiment (19%), et tous ont engendré plus d'émissions que ce qu'ils auraient dû. La palme revient au secteur du bâtiment, dont les émissions ont dérapé de 11%, les ménages ayant eu plus recours aux énergies carbonées pour chauffer leurs logements. Dans les transports, les émissions sont 6% supérieures à ce qui était attendu, et 3% trop élevées dans l'agriculture. À l'inverse, celles issues de l'industrie sont globalement conformes aux attentes, tandis que celles venues de l'énergie et des déchets sont inférieures au plafond prévu.
Laviedesreseaux.fr 23-01-2018
La mission sur les finances locales conduite par le sénateur Alain Richard et l'ex préfet Dominique Bur enchaîne les auditions. Le 17 janvier, elle recevait les responsables de l'Assemblée des communautés de France (AdCF). Ce 24 janvier, ce sera au tour des représentants de Villes de France de lui faire part de leurs positions. L'objectif, pour les experts, est d'"approfondir" le thème de la refonte de la fiscalité locale, sur lequel le Premier ministre leur a demandé de réfléchir. Ils ont des idées déjà précises. Ils ont en effet identifié deux pistes : l’attribution aux communes et aux communautés de "fractions d’impôts nationaux", tels que l'impôt sur le revenu et la TVA, ainsi que "la réallocation ou l’aménagement d’impositions existantes", comme la taxe sur le foncier bâti. C'est ce que la mission indique dans une "note de problématique" qu'elle a remise notamment aux associations d'élus locaux et que l'AdCF a publiée discrètement la semaine dernière. La "réallocation ou l’aménagement d’impositions existantes" pourrait se traduire par "la descente" de la taxe foncière sur les propriétés bâties des départements vers le bloc communal, ou encore "le fléchage vers les communes concernées de la part du produit de l’impôt sur le revenu acquittée par les propriétaires bailleurs au titre des loyers versés par les locataires", indique la mission. Celle-ci exclut catégoriquement le recours exclusif aux dotations de l'Etat pour combler le manque à gagner d'environ 22 milliards d'euros qui, pour le bloc communal, sera consécutif à la réforme de la taxe d'habitation. Les exigences constitutionnelles d'autonomie financière ne seraient pas respectées. Toutefois, un recours partiel pouvant aller jusqu'à "environ 9 milliards d'euros" lui paraît possible. La mission ne ferme pas la porte à cette option, même si elle sait que les élus locaux y sont très hostiles. "La création de nouvelles impositions locales paraît difficilement conciliable avec l'objectif d'allègement de la fiscalité pesant sur les ménages", estime par ailleurs la mission.
Caissedesdepotsdesterritoires 23-01-2018
Les travaux de déboisement nécessaires aux travaux préparatoires du Grand Contournement ouest de Strasbourg avaient été suspendus en raison d’imperfections dans le dossier de compensation proposé par le maître d’ouvrage. Suite aux nouveaux correctifs, la reprise des travaux est envisagée. En octobre 2017, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, et Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, avaient pris la décision de suspendre les travaux de déboisement nécessaires aux travaux préparatoires, en raison d’imperfections dans le dossier de compensation proposé par le maître d’ouvrage. L’Etat, sur la base de l’avis du CNPN, des nouveaux correctifs proposés par le maître d’ouvrage ainsi que de l’analyse de ses services, devrait délivrer l’autorisation unique environnementale pour permettre la réalisation de l’autoroute. Les nouvelles prescriptions prévoient un renforcement et une pérennité assurée des mesures compensatoires par le porteur de projet, notamment pour les zones humides. Par ailleurs, l’impact environnemental de l’aménagement foncier agricole devra être maîtrisé et limité au maximum pour la biodiversité présente dans ces espaces. Dans des conditions, la déclaration d’utilité publique a été prorogée de 8 ans et les travaux nécessaires à la conduite du chantier préparatoire débloqués. Les deux ministères précisent qu’une "vérification du bon respect par le concessionnaire des engagements pris sera faite régulièrement par un comité de suivi, présidé par le préfet. L’avancement des travaux de l’infrastructure en cours fera l’objet d’une présentation de suivi au CNPN sous un an".
Constructioncayola.com 23-01-2018
Les collectivités de Guadeloupe, Région, Département, et présidents des communautés d'agglomérations, se sont mis d’accord pour "un plan bi-annuel d’actions prioritaires sur l'eau potable ", dont le montant s’élève à 71 millions d'euros, afin de mettre fin à la vétusté du réseau. Cette somme, demandée par les élus locaux réunis récemment, doit financer des travaux d'urgence pour solutionner le problème de l'eau en Guadeloupe, où le réseau de distribution, totalement vétuste (50% de la production d'eau part dans les fuites sur le réseau, avant même d'être arrivé au robinet), oblige un approvisionnement alterné des foyers du territoire. Le plan global d'investissement sur l’eau et l’assainissement en Guadeloupe est estimé à 600 millions d'euros. Faute de compétences précisement attribuées, les collectivités refusaient de prendre en charge la réparation du réseau, très couteuse. "La maîtrise d’ouvrage des travaux prioritaires que vous avez définis" devrait "être portés par la Région et le Département", a proposé Ary Chalus, le président de la Région, lors d'une réunion jeudi à Basse-Terre. Un groupe, composé des signataires de l'accord aura pour mission "de mener une expertise des travaux proposés", à hauteur de 71 millions et de "suivre l'avancement du programme des travaux". La Région a annoncé mettre sur la table 30 millions d'euros ainsi qu'un programme de travaux en "maîtrise d'ouvrage régionale". De son côté, le Département, déjà à l'origine de travaux depuis 3 ans, a annoncé par la voix de sa présidente, Josette Borel-Lincertin, que "le conseil départemental accompagnera résolument ce plan, avec son expertise et avec ses moyens".
A.F.P 19-01-2018
Edouard Philippe va mener à partir de cette semaine une consultation autour du Grand Paris Express, le projet de métro du Grand Paris, afin d'ajuster le calendrier à la "réalité" technique et budgétaire du projet, a confirmé le Premier ministre ce 23 janvier. Le chef du gouvernement s'est rendu à la mi-journée à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) sur un chantier où un tunnelier s'apprêtait à creuser un des tunnels des futures lignes autour de Paris. Pressé de clarifier le calendrier de réalisation de ce nouveau métro, le Premier ministre a redit qu'il était "hors de question de ne pas faire ce projet" malgré les coûts et surcoûts "considérables" pointés récemment par la Cour des comptes. "J'ai commencé une série d'échanges avec les élus qui sont tous très légitimement très attachés à ce dossier, mais notre objectif c'est de poser des bases solides sur (...) la façon dont ce projet va être mené à son terme", a-t-il déclaré au terme de la visite du tunnelier, posé au fond d'une vaste fosse d'une vingtaine de mètres. "Nous sommes en train de travailler, avec les ministres, avec les élus, pour faire en sorte que ce sur quoi nous nous engageons soit le plus conforme possible à la réalité du projet", a-t-il souligné. Selon Matignon, Edouard Philippe doit commencer à recevoir des élus "cette semaine". Mais le cabinet du chef du gouvernement n'a pas souhaité dire combien de temps cette consultation durerait ni quand le nouveau calendrier du projet serait dévoilé. Les arbitrages gouvernementaux étaient initialement attendus cette semaine. Avec 200 km de lignes et 68 stations, le Grand Paris Express doit révolutionner les transports en commun entre Paris et sa banlieue et surtout de banlieue à banlieue, avec notamment une ligne circulaire. Ce projet pharaonique, un des fers de lance de la candidature victorieuse de Paris aux JO 2024, nécessite d'excaver "l'équivalent de huit pyramides de Gizeh", a souligné le Premier ministre mardi, en présence de la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse. Cette dernière a fait part de sa "satisfaction" que le chef du gouvernement reconnaisse le caractère "indispensable" du projet, avec une "parole qui l'engage évidemment pour l'avenir". "Maintenant je ne vous cache pas mes inquiétudes (...). Evidemment je crains des retards, des tronçons de lignes abandonnées, donc le travail ne fait que commencer pour convaincre que l'intégralité du projet vaut la peine et d'essayer de trouver des moyens de faire des économies ou revoir les coûts à la baisse", a-t-elle ajouté. Chiffré à 19 milliards d'euros lors du débat public en 2010, le super-métro devrait finalement coûter au moins 35 milliards, selon la Cour des comptes.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 24-01-2018
Selon la société Altares, le nombre de procédures collectives engagées l'an dernier a reculé de 4,6 %. Certes, les défaillances sont toujours à un niveau relativement élevé - il y en a eu 55.175 en 2017 -, mais il s'agit du chiffre le plus faible depuis 2007, année qui avait précédé la crise. De la même façon, le nombre d'emplois mis en danger par ces défaillances est tombé à 166.500, ce qui n'était pas arrivé depuis une décennie. Toutes les régions ont connu un recul des sinistres touchant les entreprises, à l'exception notable de Provence-Alpes-Côte d'Azur. « Les indicateurs sont bons et la situation est très encourageante », juge Thierry Millon, directeur des études chez Altares. « L'an dernier, l'environnement international a été meilleur, tant dans les pays développés que dans les pays émergents, ce qui a permis aux exportateurs d'augmenter leur business », remarque-t-il. En ce qui concerne le marché intérieur, « la consommation des ménages a continué à être dynamique » , poursuit l'expert. Cela explique que les défaillances dans le commerce de détail d'habillement, par exemple, aient beaucoup baissé. Le nombre de sauvegardes, de redressements et liquidations judiciaires de ce secteur, qui revient de loin, a chuté de 17 %. Le reflux est ét notable dans la construction, l'industrie, les services aux entreprises ou encore les transports, sauf les taxis, soumis à la concurrence d'Uber.
Les Echos 25-01-2018
Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé être candidat à la tête du Medef et espère prendre ainsi la succession de Pierre Gattaz, dont le mandat prendra fin début juillet. « J’ai décidé de me porter candidat à l’élection à la présidence du Medef qui aura lieu le 3 juillet prochain pour porter la voix des entrepreneurs », assure Geoffroy Roux de Bézieux dans un message publié sur son site de campagne, et relayé sur son compte Twitter. « Le gouvernement nommé en 2017 est conscient de la place centrale de l’entreprise et décidé à réformer. Notre rôle doit évoluer du Medef de combat au Medef de propositions. Nous devons être à la fois l’avant-garde des entrepreneurs et l’aiguillon des réformes ». Il estime que « le Medef, qui repose surtout sur une organisation post-1945, celle d’une époque où les entreprises étaient toutes sur un modèle taylorien, doit évoluer ». Au titre de ses priorités, l’entrepreneur veut « mettre en avant les questions de compétitivité, de dialogue social et économique, de fiscalité ». Il promet aussi, s’il est élu, d’organiser au cours des six premiers mois « des États généraux du Medef, pour donner davantage de place aux territoires, aux jeunes et aux femmes » et se fixe pour objectif qu’à terme le Medef « vive à 100 % des cotisations volontaires des entreprises adhérentes, qu’elles soient directes ou indirectes, contre 70 % aujourd’hui ». Il s’agit cette fois-ci du quatrième candidat à se lancer officiellement dans la course à la succession de Pierre Gattaz, après Patrick Martin, patron du Medef Auvergne-Rhône-Alpes, Frédéric Motte, patron du Medef Hauts-de-France, et Jean-Charles Simon, ancien directeur général du Medef.
A.F.P. 23-05-2018
Les PME refusent de reprendre la négociation sur la formation professionnelle et le Medef "n'est pas loin" de cette position, ont annoncé les deux organisations, engagées dans un bras de fer contre les régions sur la réforme parallèle de l'apprentissage. "On n'a eu aucun éclaircissement", a dit Jean-Michel Pottier, à l'issue d'une réunion bilatérale au ministère du Travail, convoquée après l'annulation par le patronat d'une précédente séance de négociation sur la formation professionnelle, prévue le 19 janvier. La réunion suivante de négociation était programmée le 26 janvier, mais elle n'aura pas lieu, a-t-il assuré. "Nous sommes pressés de reprendre la négociation, mais les conditions ne sont pas réunies pour qu'on puisse le faire", a-t-il expliqué, car le ministère n'a apporté "aucune réponse" à ses questions. De son côté, le Medef a été plus nuancé à sa sortie du ministère, se donnant la fin des rencontres au ministère, prévue jeudi, pour se décider. "On a encore besoin d'éclairage. Pour autant, la décision sera prise quand tout le monde sera reçu", a déclaré Florence Poivey, cheffe de file du Medef, dont la position "n'est pas loin" de celle de la CPME.
Le Figaro 24-01-2018
Les groupes de BTP français Eiffage et britannique Kier ont annoncé lundi qu'ils reprenaient le contrat de leur partenaire en faillite Carillion pour la construction de la deuxième ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) du Royaume-Uni HS2. "Eiffage et Kier poursuivent la réalisation de la LGV HS2 à parité", ont annoncé dans un communiqué les deux sociétés partenaires, retenues avec Carillion l'an passé pour des travaux sur le projet HS2 portant sur 1,4 milliard de livres sterling (1,6 milliard d'euros). Les trois sociétés alliées s'étaient vues confier en juillet par le ministre britannique des Transports deux des sept lots de travaux de génie civil nécessaires à la construction de la ligne à grande vitesse Londres-Birmingham, qui doit être opérationnelle en 2026 et permettra de relier la capitale à la métropole du centre de l'Angleterre en cinquante minutes. Mais Carillion a été brutalement placée en liquidation judiciaire lundi 15 janvier, soulevant de nombreuses questions sur l'avenir des 43.000 employés dans le monde dont près de 20.000 au Royaume-Uni, ainsi que sur la viabilité des projets auxquels participait le groupe. Eiffage et Kier ont précisé qu'ils étaient désormais alliés au sein d'une coentreprise à 50/50 pour accomplir les tâches prévues, à savoir notamment des travaux de terrassement et d'ouvrages d'art dans des zones rurales des Midlands, au centre du tracé, sur une zone représentant 80 km de voie ferrée. La phase de conception de ces travaux est en cours, avant la construction proprement dite. L'ensemble du projet doit durer de quatre à cinq ans.
A.F.P. 23-01-2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com