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Sébastien Lecornu a annoncé ce 31 mai que le gouvernement fera part de son plan de relance des investissements dans les réseaux d'eau et d'assainissement et de lutte contre les fuites le 17 juillet prochain. A l'occasion de la deuxième réunion du comité de pilotage chargé de relancer l'investissement dans ces réseaux mis en place dans le cadre des Assises de l'eau, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté les résultats de la consultation lancée le 27 avril dernier auprès des élus locaux sur leurs attentes en matière d’eau et d’assainissement. Avec près de 2.500 contributions, dont 70% provenant de maires, " le formidable élan de participation dans les territoires ouvre la voie à une transformation de nos politiques publiques de l’eau dans les années à venir, avec l’ambition d’assurer la qualité du service rendu à un coût acceptable", s'est félicité Sébastien Lecornu. 64% des élus ont exprimé un besoin d’accompagnement de la part de l'Etat (montage de projets locaux avec de l’ingénierie technique, financière et juridique) et plus encore de simplification des procédures. 87% des répondants estiment que l’état de leur service est bon et seuls 12% des maires estiment que la situation de leur service se dégrade. Leur regard est plus nuancé sur le prix actuel de l’eau : si 61% le trouvent juste, 22% estiment qu'il ne suffit pas à faire face aux besoins d’investissement et 19% le jugent trop cher pour les usagers. Principal enseignement de la consultation, pour le ministère : 42% des élus font le constat d’un déficit de connaissance des réseaux d’eau et d’assainissement, un point sur lequel les Assises de l’eau devront apporter des réponses. Pour ce faire, un diagnostic détaillé a été établi à partir des données renseignées par les collectivités dans le système d’information sur les services publics d’eau et d’assainissement (Sispea) en 2016. "Il corrobore le déficit de connaissance pointé par les élus : seuls 50% des services d’eau et 40% des services d’assainissement publient leurs données, note le ministère. Même si cela représente plus de 75% de la population desservie, ces chiffres montrent la nécessité de consolider les données sur l’état de service." Malgré l'insuffisance de ces données, le ministère estime qu'un constat "sans appel" peut être fait sur les fuites d'eau, avec 1 litre sur 5 se perdant dans les réseaux. Si le rendement de ces derniers s'établit à 79,6%, en moyenne nationale, on observe de "forts contrastes" puisque seules 55% des communes peuvent justifier de leur conformité quand 37% ignorent leur situation et 7,5% se savent non conformes. Les résultats de la consultation et les axes identifiés par les groupes de travail vont désormais être au cœur de seize réunions locales organisées jusqu’à la fin de la première séquence des Assises de l’eau, le 17 juillet prochain.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 04.06.2018
Par un décret du président de la République publié le 1er juin dernier au Journal officiel, le philosophe Florian Augagneur, jusqu’ici conseiller scientifique à la Fondation pour la nature et l’Homme, a été nommé vice-président de la Commission nationale du débat public (CNDP). Ce spécialiste des questions environnementales travaillera donc ainsi aux côtés de la nouvelle présidente de la CNDP, Chantal Jouanno, et remplacera à cette fonction Jacques Archimbaud. Né en 1980, ce philosophe, diplômé de sciences politiques et de droit parlementaire, a été directeur des études au think tank Terra Nova de 2008 à 2012 et enseignant à Sciences Po Paris sur la période 2009-2013.
Acteurs Publics 04.06.2018
Vinci s'apprête à inaugurer Leonard, le centre pour mutualiser l'innovation entre ses différents métiers, des concessions autoroutières au BTP en passant par les services à l'énergie et l'immobilier. « Leonard existe depuis un an, mais il fallait attendre qu'il se structure, a expliqué mercredi le PDG du groupe, Xavier Huillard, lors d'une présentation du centre aux medias. Vinci a 3.200 business units, fait 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires et c'est un groupe très décentralisé. Nous avions besoin d'un lieu de réflexion transversale, également ouvert sur les start-up et tout l'écosystème extérieur ». On y réfléchira sur la mobilité du futur (véhicule autonome, le péage autoroutier sans barrière etc.), ou encore la ville de demain, sa logistique face au boom du e-commerce et sa densification. « Il faut faire entrer la lumière et la vie dans les sous-sols pour densifier la ville, qui devra être plus frugale, à l'instar de la manière dont a été récupérée la chaleur des groupes électrogènes de l'autoroute A86 pour chauffer des logements et une piscine à proximité », poursuit Xavier Huillard. Pas de budget ni d'objectif assigné à la nouvelle structure de Vinci. « On ne peut pas fixer d'objectif à l'innovation, estime le PDG, mais je serai heureux si, d'ici de cinq à dix ans, Leonard a fait émerger de nouvelles activités et a suscité des coentreprises entre les diverses sociétés du groupe. »
Les Echos 07.06.2018
Jusqu'ici la Société du Grand Paris faisait de la résistance aux tunnels en béton fibré, pourtant plus avantageux que le béton armé. Pour la première fois, elle annonce les autoriser à l'avenir. En plein essor, ce matériau est pourtant l'alternative montante au béton armé afin de fabriquer les éléments qui, assemblés, forment l'anneau du tunnel. Le béton de ces éléments préfabriqués (les « voussoirs ») est renforcé de fines fibres d'acier qui y sont coulées en lieu et place de la traditionnelle armature en acier. Cela présente plusieurs avantages. Tout d'abord, « il supprime la manutention liée aux armatures à poser dans le béton », explique Pascal Hamet, directeur du Grand Paris chez Eiffage. D'où un gain financier. « L'économie réalisée sur les voussoirs dépend du coût de la main-d'oeuvre locale et va le plus souvent de 10 % à 30 % », résume Charles Allen, consultant spécialisé en béton chez OTB Concrete et membre d'un groupe de travail de l'association mondiale des tunnels. En outre, « le béton fibré offre une meilleure résistance au feu ou à la corrosion et il est moins sujet aux fissures », constate Jérôme Stubler, président de Vinci Construction. Jusqu'ici, la SGP a imposé le béton armé pour tous les contrats attribués à ce jour pour le Grand Paris Express . « La France a des référentiels stricts, il faut les compléter en continuant les expérimentations et les tronçons du Grand Paris octroyés jusqu'à présent ont des dates de livraison très serrées », justifie Michel Deffayet, directeur du Centre d'études des tunnels (Cetu), l'émanation du ministère de la transition écologique normalisant les tunnels. Reste que reporter une solution technique pouvant générer des économies pose problème, surtout quand le Grand Paris Express est financé par de l'argent public. La situation devient d'autant moins tenable que les majors du BTP envisagent de demander des dérogations pour recourir au fibré sur certains des tronçons attribués pour lesquels les commandes de voussoirs n'ont pas encore été passées. La SGP ouvre pour la première fois la porte au béton fibré. « Forte des différentes démonstrations notamment internationales, la SGP considère aujourd'hui que l'usage du béton fibré peut-être intégré aux réponses aux appels d'offres », indique-t-elle. Le calendrier des lignes ayant été décalé, les prochains tronçons ont des dates de livraison plus lointaines, ce qui facilite cette révolution culturelle. Mais même pour les tronçons déjà attribués, « la SGP est prête à examiner les demandes de dérogations qui lui seraient faites », précise-t-elle. La ligne 16, dont le premier tronçon a été attribué à Eiffage en février et le deuxième est en cours d'appel d'offres, pourrait donc bien être la première de France en béton fibré.
Les Echos 07.06.2018
Lors d’un débat le 5 juin au Sénat sur le transport fluvial, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a expliqué par quelles voies l’enjeu de modernisation et de compétitivité de ce secteur en difficulté s’invitera dans le projet de loi sur les mobilités (LOM) bientôt présenté en conseil des ministres. Elle a souligné les besoins de financement du secteur qui atteignent plusieurs centaines de millions d’euros supplémentaires par an à trouver pour régénérer et moderniser l’infrastructure. Une proposition du COI suscite des inquiétudes : fermer à la navigation les 20% du réseau fluvial les moins circulés. Ce qui ne serait pas sans impact, craignent des sénateurs, sur l'aménagement du territoire, notamment en zone rurale et au niveau touristique. La ministre a tenté de les rassurer en précisant que cela ne se ferait pas sans analyser au préalable les besoins des territoires. Et que cette proposition d’une "politique de dénavigation" ne reviendrait pas à réduire les efforts d’investissements de VNF mais à concentrer les dépenses sur la sauvegarde des voies d’eau vitales et les plus dégradées, et à les ouvrir, comme le prévoit déjà VNF, au trafic de fret ou de tourisme faible voire inexistant "en fonction de la saisonnalité ou à la demande". Nul doute qu’elle fera débat si elle retenue dans le projet de loi. Tout comme feront débat la trajectoire financière de VNF, sa vulnérabilité pointée de longue date, ses besoins réels délicats à apprécier er le contrat d'objectifs et de performance avec l’État. La LOM devrait aussi procéder à des retouches relatives au domaine public fluvial et introduire la possibilité pour les communes de déléguer à VNF leur droit de préemption urbain (DPU) pour l’aider à être plus offensif sur la gestion de la voie d'eau. Au Sénat, la ministre a aussi souligné l’importance de la mise au gabarit des liaisons Bray-Nogent sur la Seine ou encore celle de Compiègne-Creil sur l’Oise. Elle est également revenue, tout comme l’a fait il y a deux mois la secrétaire d'État Brune Poirson devant les députés sur les travaux du canal Seine-Nord et le processus de régionalisation de la société de projet chargée de réaliser cette infrastructure, qui passera par la LOM. Concernant les dispositifs d’aide existants au transport fluvial, Elisabeth Borne s’est félicitée du récent feu vert reçu de la Commission européenne pour prolonger deux régimes d’aides, le plan d'aide à la modernisation et à l'innovation de la flotte fluviale (Pami) et le plan d'aide au report modal (Parm), que les collectivités peuvent abonder au niveau local (voir notre article dans l’édition du 20 septembre 2016). Tous deux ont été reconduits pour la période 2018-2022 : "Le premier permet d’accompagner la transition énergétique de la flotte fluviale de marchandises et le second d’accompagner les nouveaux trafics jugés stratégiques jusqu’à leur phase de maturité. Quant à la troisième aide connue, l’aide à la pince, elle sera prochainement confortée et s’appliquera tant au ferroviaire qu’au fluvial", conclut la ministre.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 06.06.2018
Concrètement, il s’inscrit dans la modernisation de la liaison routière depuis l’A75 vers Murat, puis vers Aurillac. Le contournement de Saint-Flour s’étendra sur 7,1 km et devrait être opérationnel d’ici 2020, rapporte La Montagne. Il aura pour mission de fluidifier la traversée de l’agglomération sanfloraine et de désenclaver le département. Le projet pourrait même aller plus loin, écrit La Montagne. La région Auvergne-Rhône-Alpes pourrait financer des sections de 2x2 voies sur la RN 122 entre Saint-Flour et Aurillac à la condition que l’Etat lui confie la maîtrise d’oeuvre. Le montant du projet est de 30 millions d'euros.
Constructioncayola.com 04.06.2018
Après plus de 25 ans de travaux, la construction de l’A89 reliant Lyon à Bordeaux touche à sa fin avec l’achèvement du dernier tronçon. Pour la réalisation de celui-ci, Vicat a livré des liants hydrauliques routiers LV-TS 38 produits à l’usine de Montalieu (38). Le chantier de l’A89 a compris la construction du viaduc de Sémanet d’une longueur de 208 m. Sur la dernière section, entre les communes de Limonest et de La Tour de Salvagny (69), 4,5 km de 2x2 voies, dont 2,5 km de tracé neuf ont été aménagés. Après avoir livré plus de 30 000 tonnes de liants hydrauliques routiers en 2012 pour la précédente section réalisée par Vinci, Vicat a de nouveau été choisi pour cette dernière opération. Les liants ont notamment été utilisés pour le traitement en place de la culée perchée du viaduc sur une hauteur de 15 m. Financés entièrement par APRR pour un montant de 146 M €, les travaux ont nécessité la création de 2,5 km d’autoroute et le réaménagement de près de 2 km des routes nationales N7 et N489. Chaque jour, environ 60 000 véhicules empruntent cette nouvelle liaison qui constitue, de manière plus large, le tout dernier maillon de la chaîne Transeuropéenne reliant Genève à Bordeaux.
Constructioncayola.com 04.06.2018
La région Bretagne, après l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, envisage de développer l'aéroport de Rennes, dont elle est propriétaire, mais souhaite pour ce faire que l’État lui rétrocède sept hectares de terrains. Avec 725.000 passagers en 2017 et une croissance annuelle de 13,1%, l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques "va bénéficier de l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes", assure Gérard Lahellec, vice-président chargé des Transports au conseil régional, qui table, à terme, sur une capacité de deux millions de passagers. Sauf que personne n'avait, selon lui, envisagé l'abandon de Notre-Dame-des-Landes, annoncé le 17 janvier dernier par le Premier ministre Édouard Philippe. "Le contrat de concession de l'aéroport de Rennes est devenu obsolète car il a été bâti en 2010, pour 15 ans, sur la foi de la réalisation de Notre-Dame-des-Landes, c'est-à-dire selon une approche prudente en fréquentation et en investissements", explique l'élu. Il faut donc, selon lui, "totalement reconsidérer les investissements à réaliser, d'autant que la croissance est l'une des plus importantes de France", poursuit-il. Le concessionnaire de Rennes-Saint-Jacques est la Société d'exploitation des aéroports de Rennes et Dinard, dont la CCI d'Ille-et-Vilaine est actionnaire à 51%, aux côtés de Vinci Airports (49%). Parmi les travaux envisagés, qui au total pourraient coûter selon l'élu environ 40 millions d'euros, la rénovation de la plus longue des deux pistes, qui mesure 2.100 m, pour accueillir des atterrissages "par tous les temps". Un coût évalué à 10 millions d'euros. Un agrandissement de l'aérogare est également jugé "indispensable", de même que l'extension des parkings, aujourd'hui "saturés", selon l'élu.
A.F.P. 06.06.2018
Ils ne restent plus que quatre candidats en lice : deux favoris, qui sont aussi les deux « sortants », Alexandre Saubot, ancien négociateur social du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ancien vice-président en charge de l'économie, de la fiscalité et du numérique ; et deux représentants de Medef territoriaux qui jouent le renouvellement face aux « sortants » : le lyonnais Patrick Martin et l'alsacien Olivier Klotz (président du Medef Alsace). En fait, le match pourrait être serré et l'on évoque déjà le spectre d'un deuxième tour lors de l'assemblée générale qui se tiendra à la Mutualité le 3 juillet. Alexandre Saubot est en tête, soutenu par la métallurgie, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). La Fédération bancaire française (FBF), qui avait soutenu Geoffroy Roux de Bézieux lors de la dernière élection, a tourné casaque et s'est rallié à la surprise générale à Alexandre Saubot. Pour la FBF, c'est « le candidat le plus rassembleur » et le plus « rassurant » ; Alexandre Saubot a aussi reçu hier un soutien de poids du président France d'Adecco Group, Christophe Catoire, issu de Prism'emploi, la fédération des professionnels et du recrutement. En face, Geoffroy Roux de Bézieux est un peu en retard mais il est soutenu cette fois par la Fédération française des Assurances (FFA - 33 voix), qui apprécie traditionnellement les patrons libéraux, par l'ANIA, la Fédération des industries agroalimentaires et par celle entreprises de services aux particuliers (FESP - 1 voix). L'ancien président de Croissance Plus et patron de The Phone House devenu Virgin a aussi la cote auprès des entrepreneurs du numérique qui considèrent que le profil plus moderne de cet entrepreneur des télécoms correspond mieux aux exigences d'une époque de transformations. « Le Medef a besoin d'un président charismatique qui incarne notre époque: c'est-à-dire la création de valeur, l'agilité entrepreneuriale et l'économie 4.0", a estimé Dominique Carlac'h dans le Figaro.Si la présidente du Syntec (16 voix), Viviane Chaine-Ribeiro le soutient aussi, à titre personnel, Syntec Numérique a annoncé mercredi 6 juin soutenir Alexandre Saubot.
La Tribune 07.06.2018
Les métiers spécialisés du bâtiment et de la métallurgie, dans une moindre mesure, sont les plus touchés par les cancers d’origine professionnelle, révèle une étude « non exhaustive » de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), présentée ce mercredi 6 juin à Marseille. Les résultats, divulgués à l’occasion du 35e Congrès de médecine et santé au travail, montrent que l’amiante est incriminé dans 42% des cas de cancers d’origine professionnelle étudiés, loin devant les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) -les composés se dégageant lors d’une combustion-, incriminés dans 6,5% des cas. Ces cancers d’origine professionnelle adviennent majoritairement dans les secteurs d’activité des travaux de construction spécialisés (16,2%), de la métallurgie (6,1%) et du commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (5,2%). Dans le détail, ils touchent majoritairement des personnes qui exercent les métiers qualifiés de la métallurgie, de la construction mécanique et assimilés (22,9%), des métiers qualifiés du bâtiment et assimilés (22,1%) et les conducteurs de machines et d’installations fixes (7,3%). « En ciblant les secteurs d’activité et les professions les plus à risque, on met en évidence des expositions qui ne seraient pas reconnues comme à risque cancérogène dans les tableaux de maladies professionnelles« , a expliqué le Pr Gérard Lasfargues, directeur général délégué au pôle Sciences de l’expertise de l’Anses. « C’est très important pour la réparation des victimes de ces maladies et aussi pour la prévention en entreprise », poursuit le responsable, dont le réseau est chargé de remodeler les tableaux des maladies professionnelles par le ministère du Travail. Si des maladies liées au benzène ou plomb ont « régressé », selon le professeur, la « poly-exposition à des substances chimiques dans des concentrations beaucoup plus faibles rend le lien avec des maladies qui vont survenir dix ou vingt ans plus tard extrêmement difficiles, d’où l’importance de ces études », souligne-t-il.
A.F.P. 06.06.2018
Dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC), la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a lancé, lundi 4 juin, un appel à projet “100 % inclusion” en faveur de l’insertion des personnes les moins qualifiées et les plus éloignées de l’emploi. Le jury chargé de sélectionner les projets innovants est présidé par le dirigeant de boulangerie Éric Kayser. Rappelons que le PIC, lancé en septembre dernier, doit permettre de former 1 million de jeunes décrocheurs et 1 million de demandeurs d’emploi. Il doit aussi renforcer la “garantie jeunes”, un dispositif créé sous le quinquennat Hollande et dédié aux jeunes désocialisés les plus éloignés de l’emploi. Le jury présidé par Éric Kayser se réunira chaque trimestre, à partir de septembre prochain, pour sélectionner les projets “capables d’identifier les jeunes et les demandeurs d’emploi, les remobiliser, les orienter et les accompagner vers l’emploi durable”, indique la ministre dans un communiqué. Cet appel à projets sera ouvert aux structures publiques comme privées et sera financé, sans enveloppe prédéfinie, sur les 15 milliards d’euros prévus, sur cinq ans, pour financer le PIC dans son ensemble. Éric Kayser, 53 ans, dirige la maison Kayser, qu’il a fondée en 1996 en ouvrant sa première boulangerie rue Monge, à Paris. Depuis, l’entreprise s’est exportée à l’international, avec des boutiques au Japon, au Maroc, à Hong Kong ou à New York.
A.F.P. 05.06.2018
Les villes néerlandaises de Lemmer et Delfzijl sont reliées par une section de voie navigable de 118 km répartis en trois canaux : le Prinses Mrgriet, le Van Starkenborgh et l’Ems. Cette infrastructure est importante puisqu’elle donne accès à la navigation commerciale et de plaisance aux provinces de Groningue et de Frise, mais relie également Rotterdam et Amsterdam au nord de l’Allemagne. Dans le cadre de la gestion et de la maintenance de cette voie qui comprend trente-quatre équipements mobiles, dont des ponts mobiles et des portes d’écluse, Spie a été chargée des travaux de rénovation et de conservation. Le contractant et gestionnaire Rijkswaterstaat étant très axé sur l’expérience des utilisateurs des voies navigables et la protection de l’environnement, ses partenaires doivent assurer et maintenir la fiabilité, la sécurité et la disponibilité des voies et équipements du réseau. Spie agira ici en qualité de sous-traitant de la société Van den Herik. Danny Boer, responsable du développement commercial chez Spie Nederland, indique que : « Si la sécurité et la disponibilité sont des aspects importants, nous intervenons également sur le plan de l’innovation et de la conception de solutions techniques durables, qui permettent de réduire la facture énergétique. »
Chantiers de France 01.06.2018
Suez annonce ce jour avoir signé cinq contrats au Chili, au Mexique et au Brésil. Ainsi, à Sao Paulo, la SABESP, organisme public en charge de la gestion de l'eau, vient de confier à Suez un contrat de réduction de fuites dans les réseaux d'eau, pour un montant de 1,2 million d'euros. Au Mexique, le groupe a signé un contrat avec la ville de Querétaro, d'une valeur de 2,3 millions d'euros. Celui-ci porte sur l'installation du système Aquacis, offrant une meilleure gestion technique et commerciale des services de gestion de l'eau. Santiago du Chili a confié à Suez les travaux de modernisation des infrastructures des stations de traitement des eaux résiduaires de Mapocho-Trebal et de la Farfana. À travers sa participation dans Aguas Andinas, Suez mettra en application le programme des Biofactorias. Ces deux stations deviendront 100% autonomes en énergie, produiront du gaz réinjectable dans le réseau de gaz urbain, des produits de compostage pour les agriculteurs et développeront un programme d'entreprenariat social. Suez indique avoir par ailleurs signé un contrat de services d'hydrologie pour une entreprise agricole au Chili. Le groupe a également renouvelé un contrat d'exploitation et de maintenance des installations du système hydrique pour un acteur de l'industrie minière à El Teniente, pour un montant de 13 millions d'euros. 'Le groupe Suez poursuit son développement en Amérique Latine en renforçant notamment sa position de leader dans les activités de concession et de traitement de l'eau. Le Groupe veut conquérir de nouveaux marchés, tels que ceux liés à l'émergence des mégalopoles et au dynamisme du secteur agricole et industriel', a déclaré Ana Giros, Directeur Général de la Business Unit Amérique Latine de Suez.
Boursorama.com 05.06.2018
Le Parlement bulgare vient de donner son aval à une possible relance du projet de construction d'une centrale nucléaire à Béléné, gelé depuis 2012, et auquel le gouvernement souhaite voir le fournisseur français Framatome participer. Par 172 voix contre 14 et deux abstentions, l'assemblée a formellement chargé le ministère de l'Energie d'entrer en pourparlers avec des investisseurs stratégiques en vue de la réalisation de ce projet d'une puissance de 2.000 mégawatts. Le Parlement a toutefois expressément souligné que le gouvernement ne serait pas habilité à proposer de garantie d'Etat ou d'achat d'électricité à taux préférentiel. Encouragée par l'UE et les Etats-Unis, inquiets de la dépendance du pays envers la Russie en matière d'énergie, la Bulgarie avait renoncé en 2012 à un projet russo-bulgare de construction de centrale à Béléné en raison d'un différend avec Moscou concernant son coût, et en l'absence d'investisseur d'un pays tiers. Après avoir payé en 2016 au total 601 millions d'euros au géant nucléaire russe Atomstroyexport en compensation de l'abandon du chantier, alors évalué à près de 10 milliards d'euros, Sofia se retrouve avec sur le bord du Danube une plateforme d'une valeur de 1,3 milliard d'euros et deux coeurs de réacteurs de 1000 MW chacun pour lesquels elle cherche un repreneur. Ce projet est très controversé en Bulgarie, de nombreux experts affirmant qu'il ne serait pas rentable car ni la Bulgarie, ni ses voisins n'auraient besoin de nouvelles sources d'énergie avant 2035.
A.F.P. 07.06.2018
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional Ile de France, qui interviendra sur le thème :
« Quelles réformes pour la France et pour l’Europe ? »
Maison des Travaux Publics
28 juin 2018 à partir de 8H00
Inscription :
https://www.latribune.fr/supplement-la-tribune-now/inscription/matinale-des-travaux-publics