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Auditionnée en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat, Elisabeth Borne a précisé le contour des prochaines Assises de la mobilité. Les Assises vont devoir « identifier les attentes à l’horizon 2030 » et « faire émerger de nouvelles solutions ». Citoyens, entreprises, ONG, associations, élus seront entendus et la démarche sera pilotée par une intance à laquelle participeront des parlementaires. Parallèlement, seront conduits « des audits techniques de nos réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux ». Les premières orientations des Assises seront présentées aux autorités organisatrices des transports. Tout devra être bouclé en décembre. Et la loi d’orientation, comme cela a été annoncé par Emmanuel Macron le 1er juillet, sera présentée au premier semestre 2018. Elle comportera, précise la ministre « une vision à moyen terme des infrastructures et une programmation, année par année, des projets et des financements de l’Etat sur une période de cinq ans ». De plus, un comité d’orientation pérenne devra assurer le suivi, pour que les bonnes idées des Assises ne se perdent pas en route. Ce qui a été un peu le cas, regrette la ministre, des suites données à la Commission Mobilité 21. Après « deux quinquennats dont la politique des transports a été dominée par des grands plans d’infrastructure », « le traitement des noeuds ferroviaires ou routiers, la modernisation et le développement des services associés » sont les nouvelles priorités. Pour les grands projets, c’est la pause. Même le tunnel Lyon – Turin fait l’objet du réexamen général. Elisabeth Borne le rappelle, le tunnel est financé à 40 % par l’Union européenne et à 35 % par l’Italie. Et donc « il faut en parler aux partenaires ». Malgré cela, on le suspend. Le Canal Seine Nord aussi est réinterrogé. A la grande inquiétude des députés des Hauts-de- France, même s’ils n’en sont pas partisans. Car, remarque Barbara Pompili, élue de la Somme, et présidente de la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, ce projet a eu « un effet d’éviction » : on l’attend, lui seul, parce qu’il n’y en a plus d’autre. Si on le retire, le risque est grand de désespérer les habitants d’une région qui souffre. Certes, une pause n’est pas un retrait. Mais les grands projets, même sauvés, ne sortiront sans doute pas indemnes du réexamen. Elisabeth Borne souligne que ce sont « souvent des projets qui sont sur le feu depuis des décennies et sont très datés dans leur conception ». La suspension permettra de repartir des besoins auxquels ils sont censés répondre. Et de les « remettre sur le métier ». Aucune indication pour l’instant sur le sort de quelque projet que ce soit. C’est à l’issue des Assises, avec la loi de programmation, que l’on saura où l’on va à travers la réorientation vers les transports de la vie quotidienne annoncée par Emmanuel Macron le 1er juillet. Enfin, la contrainte budgétaire pèsera sur les choix à venir. Le total des engagements pris par l’Etat pour les grandes infrastructures au cours des cinq prochaines années atteint 18 milliards d’euros. En face, 11 milliards de ressources identifiées. Soit un manque de sept milliards, auxquels s’ajoute un besoin de trois milliards pour l’entretien des réseaux routiers ou fluviaux. Soit un manque de dix milliards d’euros sur le quinquennat. Sans compter toute la part de la modernisation ferroviaire qui accroît la dette de SNCF Réseau (+16 milliards en six ans)…
François Baroin, sénateur-maire LR de Troyes est le seul candidat à sa succession à la présidence de l’Association des maires de France (AMF), dont les instances seront renouvelées en novembre, a indiqué l’AMF.
Muriel Pénicaud vient de nommer le député européen Jean Arthuis représentant spécial de la Ministre du Travail chargé du développement d’Erasmus pro pour l’apprentissage. Il devra « identifier les freins à la mobilité au niveau national et européen », ainsi que « formuler des propositions d’action pour favoriser la mobilité des apprentis » avec un objectif : porter le nombre d’apprentis à 15 000 d’ici 2022.
L’Observatoire de la commande publique, mis en place par la Caisse des Dépôts et l’Assemblée des communautés de France (ADCF), livre ses résultats concernant le premier semestre 2017. D’après ces données, la commande publique connaît une reprise modeste : +2,5% par rapport à la même période en 2016. Cette reprise apparaît tirée par les marchés de services, même si les marchés de travaux du secteur local semblent également se maintenir. Telle est la principale information livrée par l’Observatoire de l’évolution de la commande publique, mis en place par la Caisse des Dépôts et l’Assemblée des communautés de France (ADCF). Si à la fin du premier trimestre 2017, aucune amélioration n’était perceptible comparée au premier trimestre de l’année précédente, on observe une inflexion à la fin du premier semestre 2017 qui pourrait annoncer une reprise, toutefois à confirmer. On se souvient que le deuxième trimestre 2016 avait été marqué par l’entrée en vigueur de la réforme des marchés publics et connu un «coup de frein» inhabituel (voir ci-dessous notre article du 21 février). Avec 20,8 milliards d’euros, les résultats du seul deuxième trimestre 2017 font apparaître une hausse de près de 17% de la commande publique publiée par rapport au premier trimestre, et de 9% si on compare les chiffres à ceux de l’an passé à la même période, signe d’un probable effet de rattrapage. Cette évolution semble être nourrie, au deuxième trimestre 2017 par les marchés de travaux (+18%). En réalité, la valeur de ces derniers reste quasiment stable, si on la compare à celle de la même période l’année dernière. Le volume cumulé de ces marchés publiés à la fin du premier semestre 2017 demeure en diminution globale (-4,5%), à 15,1 milliards d’euros. Cependant, ces données cachent des évolutions contrastées. En effet, une notable progression des marchés des collectivités locales au sens large (EPCI à fiscalité propre, syndicats et entreprises publiques locales inclus) est constatée au deuxième trimestre 2017 : +0,9 milliard d’euros, soit +21% par rapport au trimestre précédent. Ceci permet d’atteindre, quasiment, le volume cumulé constaté à la fin du premier semestre 2016. Ce sont en fait les marchés de travaux de l’Etat, des hôpitaux et des bailleurs sociaux qui pèsent sur la tendance baissière globale.
Le produit par habitant de la fiscalité directe augmente avec la taille de la commune. C’est le constat fait par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) dans sa dernière étude sur la fiscalité directe locale en 2016. « Alors que la moyenne de la fiscalité directe est seulement de 580 euros par habitant dans les communes de moins de 200 habitants en 2016, elle atteint 1 149 euros par habitant dans les communes de 100 000 habitants et plus, soit près du double », observe la DGCL. Pour la taxe d’habitation, le produit par habitant progresse avec le nombre d’habitants dans les communes. L’an passé, il est ainsi passé de 198 euros par habitant dans les communes de moins de 200 habitants à 416 euros par habitant dans les communes de 100 000 habitants et plus. La mise en place de la réforme de la taxe d’habitation - décidée par Emmanuel Macron et visant à être supprimée pour 80 % de la population - devrait donc impacter de manière très différentes les finances des ménages et des territoires (lire Maire info des 10 et 12 juillet). Le foncier bâti a également crû avec le nombre d’habitants mais il s’est stabilisé à partir de 20 000 habitants, entre 330 et 340 euros par habitant alors que, à l’inverse, le produit par habitant de la taxe sur le foncier non bâti a été « nettement plus élevé » dans les petites communes, avec 79 euros par habitant. Pour le foncier bâti, la taxe d’habitation mais aussi pour la contribution foncière des entreprises, cela s’explique à la fois par des bases et des taux d’imposition globalement croissants avec la taille de la commune. Plus généralement, en 2016, le produit de la fiscalité directe des collectivités locales s’est élevé à 88,1 milliards d’euros, soit une hausse de 2,6 % après une progression de 4,2 % en 2015. Celle-ci est liée principalement à la croissance du foncier bâti (+5 %, après +3,8 % en 2015). En revanche, les impôts économiques ont ralenti (+1,8 %, après 4,1 % en 2015) et la taxe d’habitation a été « presque stable » (+0,4 %) après la « forte hausse » de 2015 (+5,6 %). Par ailleurs, la DGCL observe que la baisse de DGF de 1,9 milliard d’euros en 2016 a impacté de manière très variable les communes : « La diminution moyenne est de 29 euros par habitant pour le secteur communal, mais 11 % des communes ont perdu plus de 35 euros par habitant tandis que 7 % des communes ont vu leur DGF augmenter ».
Le gouvernement a confirmé, ce 20 juillet, que les communes et les communautés bénéficieront à partir de l’an prochain d’un dégrèvement en contrepartie de la suppression partielle de la taxe d’habitation. Ce mode de compensation assure une stricte neutralité de la réforme, ce qui devrait rassurer les élus locaux. La suppression pour 80% des Fran- çais de la taxe d’habitation, progressivement à partir de 2018, sera accompagnée d’»un mécanisme d’exonération qui permet la compensation financière pour les collectivités sans leur faire perdre la liberté de taux», a promis le président de la République dans son discours, à l’occasion le 17 juillet de la Conférence nationale des territoires. Les réunions de la conférence qui auront lieu tous les six mois «permettront [...] de bien s’assurer que les évolutions dans cette période de la base et donc les habitants nouveaux que vous auriez sont bien compensés dans ladite évolution», avait-il dit aussi à l’attention des maires et pré- sidents de communauté qu’il savait inquiets sur ce sujet. «Ce droit de regard tous les six mois qui constitue une garantie pour nous est réconfortant», avait réagi dans l’heure suivante, à l’occasion d’une confé- rence de presse des associations d’élus locaux, Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine. Toutefois, «le président de la République n’a pas prononcé le mot ‘dégrèvement’ qui nous aurait rassuré pour le court terme», avait-il fait remarquer. Evoquer «une exonération» au lieu d’un «dégrèvement» comme l’a fait le chef de l’Etat ne revient pas du tout au même.
La création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires et le déploiement du très haut débit seront les deux grands chantiers que Jacques Mézard devra mener dans les semaines et les mois à venir. Intervenant devant la commission de l’aménagement du territoire du Sénat, le 25 juillet, le ministre a indiqué que les opérateurs numériques allaient lui faire des propositions «pour le 31 juillet» afin que le gouvernement puisse définir «les orientations et des objectifs précis pour la fin du mois de septembre». Quant à la création de l’agence, ses contours seront définis «dans les tout prochains mois». A côté de cette agence des territoires, l’autre grand sujet d’interrogation des élus est le calendrier du déploiement du numérique. Les déclarations d’Emmanuel Macron le 17 juillet ont plutôt semé le trouble. Sur ce point Jacques Mézard s’est montré très précis sur la «feuille de route». «Notre pays est en retard», a-t-il commencé par dire. «Installer le très haut débit dans tout le territoire est une vraie mesure de lutte contre la fracture territoriale.» L’Arcep va communiquer «dans les heures qui viennent» sur la situation, a-t-il précisé. Les opérateurs devront faire des propositions «pour le 31 juillet» afin que le gouvernement puisse définir des «orientations et des objectifs précis pour la fin du mois de septembre». Le ministre veut agir dans trois directions. Tout d’abord «accélérer le déploiement sur les zones denses» dans lesquelles moins de 3 millions de lignes ont été installées sur un objectif de 12,7 millions. Concernant le déploiement dans les RIP, fin 2016, 800.000 lignes avaient été réalisées en FITH sur un objectif de 7,3 millions d’euros. Enfin, s’agissant des «15% de la population soit environ 2 à 3 millions de prises qui ne sont actuellement pas concernés par la dynamique de déploiement, nous devons trouver une solution d’ici 2020». «C’est non seulement une préoccupation. Mais c’est un devoir», a souligné le ministre. Le délai de 2020 conduit à privilégier «une accélération du modèle actuel». La fragilité dans les zones Amii (appels à manifestation d’intentions d’investissement) gérées par SFR et Orange «nécessite qu’on mette en place un suivi beaucoup plus serré contraint et opposable». Le ministre a brandi la double menace du «constat de carence» si les engagements n’étaient pas respectés et de l’entrée des concurrents (Free et Bouygues). Une dernière menace à utiliser cependant «avec précaution». Pour les 15%, le ministre propose de passer par un «bouquet de solutions», notamment en recourant à la 4G. Ce qui implique que les opérateurs de téléphonie mobile construisent des poteaux supplémentaires. Plus de 10.000 sont nécessaires, a calculé le ministre, dans les bourgs, les territoires ruraux, mais aussi sur les routes et les voies ferrées.
La ministre des Transports Elisabeth Borne a surpris tout le monde en annonçant le 20 juillet dernier une «pause» dans le cadre du projet ferroviaire Lyon-Turin. Pour son maître d’ouvrage TELT, cette pause n’implique pas une «suspension» des travaux. «Ce n’est pas une suspension de l’activité, c’est-à-dire des chantiers de reconnaissance qui sont engagés. Il s’agit d’engager une réflexion pour poser le cadre général de la pérennisation des financements à moyen et long terme», déclare une porte-parole de TELT, société en charge de la réalisation de l’ouvrage. «On reste sur le calendrier qui a été annoncé», à savoir que les appels d’offres pour la poursuite du chantier doivent être lancés à partir de 2018, précise TELT. Interrogée par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale le 19 juillet dernier, Elisabeth Borne avait déclaré que le Lyon-Turin «fait partie des projets qui sont concernés par la réflexion et la pause qui ont été annoncés par le président de la République». Elle avait toutefois rappelé le caractère européen du projet qui bénéficie des subventions de l’UE (40% du financement total) et est financé à 35% par l’Italie. Il n’en a pas fallu davantage pour semer la panique parmi les élus partisans du projet. La députée de Savoie Emilie Bonnivard avait par exemple demandé à Emmanuel Macron de «confirmer l’engagement de l’Etat» dans la mise en oeuvre du projet. Eric Fournier, maire de Chamonix et viceprésident du conseil régional Auvergne Rhône-Alpes avait quand à lui exhorté le gouvernement de «clarifier sa position».
L’agence de l’eau Seine-Normandie vient de lancer la troisième édition d’un appel à projets visant à lutter contre les fuites dans les réseaux de distribution d’eau potable. Doté de 40 millions d’euros (dont 10 millions d’euros au maximum pour les projets en milieu urbain), avec un taux d’aide maximal de 50% et un plafond de 2 millions d’euros par projet ou par collectivité territoriale, il cible deux types d’actions : le remplacement ou la réhabilitation de canalisations par des travaux structurants et pérennes pour les collectivités rurales et urbaines, avec pour ces dernières un critère d’innovation en matière de lutte contre les fuites, et la sécurisation des équipements de défense externe contre l’incendie, connectés au réseau d’eau sous pression en secteur urbain. Organisé en deux sessions (2 octobre et 1er décembre 2017), l’appel à projets cible les collectivités ou les établissements de coopération intercommunale du bassin Seine-Normandie compétents en assainissement et eau potable et, en milieu urbain, ceux qui sont compétents en défense extérieure contre l’incendie (Deci). Un jury composé de l’agence de l’eau et d’un administrateur de l’agence, membre du conseil d’administration ou de la commission des aides, examinera les dossiers au regard du cahier des charges et sélectionnera les plus performants pour l’environnement. En raison d’un court délai de réponse et de conditions d’éligibilité sévères, le premier appel à projets de ce type lancé par l’agence fin 2015 n’avait permis de financer qu’une dizaine de projets correspondant à une aide globale de 1,5 million d’euros. Mais le deuxième, lancé mi-2016 avec des critères assouplis et un taux d’aide rehaussé, a rencontré beaucoup plus de succès. Il a permis de financer une centaine de projets, pour un montant d’aide globale de 30 millions d’euros.
Après une légère baisse de l’emploi intérimaire en mai dernier, il évolue de nouveau à la hausse en juin avec une croissance de 8,5% portée particulièrement par les secteurs des transports et de l’industrie. Dans le BTP il est plutôt en baisse ce mois-ci par rapport à mai. Globalement, tous les secteurs affichent des hausses de l’emploi intérimaire en juin même si le BTP a perdu -3,8 points de croissance par rapport au mois de mai. De nouveau au premier semestre 2017, cette évolution est plus significative dans le secteur des transports (+15,1% par rapport à 2016). Au mois de juin, l’industrie présente +3,1 points de croissance en comparaison avec le mois précédent et les transports +4,6 points. Au niveau des catégories socio-professionnelles, les cadres et professions intermédiaires sont toujours plus nombreux en juin en raison notamment du développement de projets nécessitant des expertises opérationnelles. En revanche, les effectifs d’ouvriers qualifiés et de postes d’employés se situent en dessous de la croissance moyenne avec des hausses respectives de +7,3% et +4,3%. Le mois de juin présente même des chiffres en progression chez les ouvriers non qualifiés par rapport à 2016 avec une hausse de +10,4%. Pour conclure, cette dynamique du mois de juin est orientée à la hausse dans toutes les régions même si par rapport à 2016, l’Ile-de-France perd -0,4%.
Depuis les déclarations du Premier ministre, Edouard Philippe, le 8 juillet 2017, sur le projet de réforme dédié au «Compte pénibilité», désormais appelé «Compte professionnel de prévention», les réactions se poursuivent dans la foulée de celles de la CFDT ou de la CGT Construction. Cette fois-ci, c’est la FNTP qui s’exprime, le 18 juillet 2017, dans une note «Flash TP» à l’attention de ses adhérents. Elle affirme notamment avoir pris connaissance «d’un projet de décret qui prévoirait un nouveau délai de rectification de la déclaration des facteurs d’exposition à la pénibilité au titre de l’année 2016». Cette rectification pourrait s’effectuer, sans application des pénalités correspondantes, jusqu’au 5 ou 15 janvier 2018 selon l’échéance de paiement des cotisations applicable aux employeurs (au lieu du 30 septembre 2017). Par ailleurs, la FNTP affirm equ’elle restera «très attentive au contenu de l’ordonnance qui, seul, nous permettra de connaître le détail concret de la réforme». La Fédération revient également sur les grandes lignes de la réforme annoncée par le gouvernement sur le sujet. «La FNTP a mené une action constante depuis l’adoption du compte pénibilité en janvier 2014 pour dé- montrer aux pouvoirs publics la complexité ingérable du dispositif», signale-t-elle. «Malgré les simplifications et les reports obtenus en 2016, ce dispositif restait inapplicable, coûteux et pénalisait les efforts de nos entreprises en matière de prévention. (…) Le nouveau Gouvernement a prévu dans le projet de loi d’habilitation pour réformer le marché du travail une disposition lui permettant de réformer le compte pénibilité par voie d’ordonnance.» D’après les déclarations du Premier ministre, «les modalités de déclaration et de prise en compte de l’exposition à la pénibilité et les points accordés à ce titre pour les 4 premiers facteurs de pénibilité (activités hyperbares, travail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif), complétés de 2 autres facteurs (températures extrêmes et bruit) resteraient inchangés», rappelle la FNTP. De plus, le fonctionnement du compte sur ces facteurs demeurerait identique et les points acquis resteraient, en principe garantis. Par contre, «les quatre derniers facteurs (charges lourdes, postures, vibrations et risques chimiques) qui posaient le plus de difficultés dans notre profession devraient être refondés», pointe la FNTP. Leur prise en compte reposerait sur un constat médical, mais n’obligerait plus à un suivi individuel, impossible à mettre en œuvre. De plus, la prise en compte de ces facteurs se ferait via les tableaux de maladies professionnelles. Enfin, «les salariés bénéficiaires de droits à départ anticipé à la retraite seraient ceux pour lesquels une maladie professionnelle a été reconnue et dont le taux d’incapacité permanente excède 10% sans condition spécifique quant à une durée d’exposition», détaille la FNTP.
Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, le répète à l’envie : les PME et TPE ne doivent pas être les oubliées de la réforme sur le code du travail. Les artisans, commerçants et professions libérales, réunis dans l’U2P, ont organisé une conférence de presse pour rappeler le gouvernement à ses promesses. Les représentants de l’U2P craignent deux choses : une augmentation importante des indemnités légales de licenciement, comme l’a annoncé la ministre du Travail (on parle d’un doublement), et un plafond des dommages et intérêts aux prud’hommes trop élevé par rapport aux capacités financières des TPE. L’U2P n’était d’ailleurs pas demandeuse d’ un barème aux prud’hommes , contrairement aux grandes entreprises, et lui préfère de très loin une autre mesure, plus importante à ses yeux : celle des vices de forme dans la procédure de licenciement, qui ne pourraient plus être retenus contre l’employeur. L’U2P a deux autres sujets prioritaires. Le premier concerne les seuils, notamment ceux liés au passage de 10 à 20 salariés que l’U2P voudrait tout simplement supprimer. Un point que le ministère du Travail a volontairement écarté de sa réforme, estimant qu’il était traité, en creux, par la nouvelle organisation du dialogue social que préfigure le projet de loi. Mais c’est justement la partie de la réforme qui reste la plus délicate et donc la plus floue à ce stade. L’U2P plaide aussi pour que les TPE puissent déroger aux accords de branches sur les sujets qui ne sont pas de leur domaine réservé. Un changement de pied par rapport aux positions traditionnelles de l’artisanat. Le projet de loi prévoit bien cette capacité à négocier dans l’entreprise sur des sujets tels que les primes, les tickets restaurant - en somme tout ce qui a trait à la rémunération, hors salaire - mais tout le problème réside dans la validation de ces accords, notamment dans les TPE. Qui négocie? Qui valide l’accord ? Pour l’U2P, l’employeur, jusqu’à 20 salariés, doit pouvoir proposer directement à ses salariés des aménagements qui soient « équivalents » à ceux que prévoit la branche.
Setec participera à la conception des lots C2 et C3 de la phase 1 de la LGV Londres-Birmingham (HS2) au Royaume-Uni repré- sentant un montant de travaux de près de 1,6 milliard d’euros. Les entreprises Carillion, Eiffage et Kier organisées en joint-venture intégrée viennent de se voir attribuer la conception-réalisation de deux lots de la phase 1 de la future ligne ferroviaire à grande vitesse HS2 (High Speed 2) qui reliera Londres à Birmingham en 2026. Une Design Joint Venture réunissant les sociétés Arcadis UK (mandataire), setec et Cowi sera en charge de la conception. Après avoir réalisé la conception de la LGV Bretagne-Pays de la Loire entre Le Mans et Rennes, de la LGV entre Nîmes et Montpellier, de la LGV Rhin-Rhône branche Est et de la LGV Est Européenne, setec confirme ainsi sa position d’ingénierie de référence dans le domaine des grands projets d’infrastructures ferroviaires et sa capacité de projection sur la scène internationale. La conception des lignes à grande vitesse nécessite de rassembler de multiples compétences dans les domaines du génie civil, des équipements ferroviaires ou du management de projet. Les deux lots de génie civil (C2 et C3) sont situés au centre du tracé, dans les zones rurales des Midlands. Ils représentent un total de 80 kilomètres de ligne ferroviaire pour un montant total de près de 1,6 milliard d’euros (1,4 milliard de livres). Ils comprennent des travaux de terrassements, ouvrages d’art et rétablissements de communication (Toarc) qui représentent au total 23 millions de m3 de déblais, 14 viaducs, 86 ouvrages d’art et plus de 5 kilomètres de tranchées couvertes.
Le consortium composé de Vinci airports, d’Orix, spécialisé dans les services financiers intégrés et de Kansai Airports, société concessionnaire de deux aéroports dans la région japonaise du Kansai est pressenti pour être le futur concessionnaire de l’aéroport de Kobe au Japon. Il s’agit d’un contrat de concession de 42 ans qui doit être attribué au début de l’automne en vue d’une reprise de l’exploitation à compter du mois d’avril 2018. Ce ne sera pas le premier pour le groupe Vinci au Japon puisque depuis avril 2016, il est concessionnaire pour une durée de 44 ans de l’aéroport international du Kansai et de celui d’Osaka Itami. Ouvert en 2006 et construit sur une île artificielle dans la baie d’Osaka, l’aéroport de Kobe pourra bénéficier des ressources des deux premiers aéroports pour développer son trafic et améliorer son service. En effet, le consortium a l’ambition d’exploiter les trois aéroports de la région du Kansai.
Toulouse les 11 et 12 octobre 2017
Thème : Le renforcement des structures de génie civil.
Contact et réservation :
Karine Lhuillier
06.11.49.31.48
Mail : lhuillier.karine@laposte.net