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Erigée en priorité du quinquennat, la Transition écologique se taille la part du lion dans le « Grand plan d’Investissement » présenté lundi 25 septembre par le Premier ministre Edouard Philippe. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ce plan quinquennal élaboré sur la base d’un rapport de l’économiste Jean Pisani-Ferry, se montera à 57,1 milliards d’euros. Dont 20 seront entièrement dédiés à la rénovation thermique des bâtiments (9 mds d’euros), à la rénovation des infrastructures et aux transports durables (4,1 mds d’euros), et au développement des énergies renouvelables (7 mds d’euros).
Mais la Transition écologique ce n’est pas que la performance énergétique, c’est aussi le transport durable. Et pour cela, même si on est loin d’un « un plaidoyer général », comme le reconnaît le rapporteur, Jean Pisani-Ferry, les infrastructures ne sont pas oubliées dans le « GPI ». Ainsi, 700 millions d’euros supplémentaires seront fléchés vers l’entretien du réseau national routier. Pour 2018, 100 millions d’euros ont été ajoutés au budget de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (Afitf) pour la rénovation des routes nationales, portant l’enveloppe dédiée à 475 millions d’euros.
Ensuite, par rapport au montant de référence de 2017 (375 millions d’euros) ce seront 150 millions d’euros qui seront ajoutés chaque année entre 2019 et 2022, pour atteindre un montant de 525 millions d’euros. Le réseau ferroviaire et l’augmentation de moyens alloués à la régénération du réseau dans le cadre du contrat de performance entre SNCF Réseau et l’Etat intègrent également le GPI. Entre 2018 et 2022, « l’accroissement des dépenses de rénovation par rapport à 2017 atteint 2,1 milliards d’euros ». Portés par l’opérateur public, 240 millions d’euros seront débloqués en 2018. Enfin, si un volet « soutenir le déploiement du très haut débit » est bien inscrit dans le GPI, il n’y a pas l’ombre de crédit supplémentaire. En effet, sur les 3,3 milliards d’euros de subventions que l’Etat devait accorder dans le cadre du plan France très haut débit, 300 millions d’euros n’ont pas encore été engagés. Ils intègrent ainsi le GPI. Une discussion doit par ailleurs être initiée avec les collectivités locales, les partenaires publics et privés et les opérateurs afin de déterminer les besoins d’investissements après 2022, afin de finaliser la couverture en très haut débit.
Olivier DUSSOPT a été réélu Président de l’Association des petites villes de France, lors des 20èmes assises de l’institution qui se déroulent actuellement dans les Pyrénées-Atlantique. Le député de l’Ardèche occupait déjà cette fonction depuis juin 2014 ; son mandat durera trois ans.
Jean-Marc VIE, maître des requêtes au Conseil d’Etat, jusqu’ici secrétaire général adjoint, est nommé secrétaire général de l’Arafer.
Vinci Construction annonce la création de Vinci Construction Maritime et Fluvial, une nouvelle entité née du rapprochement des entreprises EMCC, Dodin IDF, SNV, CTS, Tournaud et Aerolac, actuellement filiales de Vinci Construction spécialisées dans les travaux maritimes et fluviaux. De cette façon, Vinci Construction Maritime et Fluvial se positionne sur l’ensemble des activités de construction portuaires, maritimes et fluviales. Elle aura entre autres pour mission d’accompagner le marché en forte croissance des énergies marines renouvelables. Elle englobe les différents métiers de ses filiales : dragage, déroctage, battage, génie civil fluvial et maritime, tout en développant de nouvelles spécialités comme les travaux subaquatiques. Très bien implantée en France, elle s’attellera à croître fortement à l’international où elle s’est illustrée sur des projets majeurs comme le port de Kingston en Jamaïque ou celui de Cotonou au Bénin.
A l’occasion de son 120ème anniversaire, l’entreprise familiale a présenté différentes innovations combinant à la fois respect de l’environnement, performance et économies. Elle a par exemple mis à l’honneur l’Enrovol, un béton bitumeux pour sols de bâtiments d’élevages avicoles ou encore la solution Solaroad, proposée pour les pistes cyclables, qui transforme la lumière du soleil en électricité. Au sujet de l’innovation, Paul Bazireau, président du directoire de Charier explique : « Partant du principe que les bonnes idées viennent du terrain, nous sommes en permanence à l’affût de méthodes innovantes. Nos salariés représentent un véritable vivier d’idées à exploiter, que ce soit sur les méthodes de travail ou de management. Cette démarche novatrice et collaborative permet également aux salariés de s’impliquer dans un travail d’équipe. » L’entreprise a par ailleurs été récompensée à deux reprises du prix de l’innovation par la FNTP. Elle l’a reçu d’abord en 2015 pour son application numérique Nomade, dédiée à la bonne gestion des chantiers et en 2017 pour son procédé Satis, sous-couche bio-sourcée à base de chanvre et de chaux. Enfin, Charier a profité de l’occasion pour afficher son ambition pour le projet du Grand Paris qui nécessite d’ores et déjà la participation de nombreux acteurs du marché.
La convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence va commencer à se faire ressentir nettement sur le portefeuille des automobilistes. Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a annoncé une hausse de 10 % des taxes sur le diesel en 2018. « Je vous le confirme. C’est la volonté d’avoir une convergence entre l’essence et le diesel », a expliqué Christophe Castaner au micro de RMC et BFMTV. Cette mesure fiscale, prévue dans le prochain projet de loi de finances devrait alourdir de 7,6 centimes par litre les taxes sur le diesel, et ce rien que pour l’année 2018. Concernant l’essence, la fiscalité va elle aussi augmenter mais à un rythme moins rapide. Les taxes vont s’accroître de 3,9 centimes en 2018, un écart qui s’explique par la volonté de rapprocher le traitement fiscal des deux carburants. « On est dans ces eaux-là », a confirmé le porte-parole du gouvernement. La méthode employée par l’actuel gouvernement diffère de ce qui avait été fait sous François Hollande. En fait, les taxes sur le diesel vont augmenter de 2,6 centimes de plus par an que celles sur l’essence. Jusqu’à présent, les taxes augmentaient sur le diesel, mais baissaient sur l’essence. La montée en puissance de la contribution climat énergie, également connue sous le nom de taxe carbone, explique le reste de la hausse.
L’État va passer des contrats avec 319 grosses collectivités, qui devront s’engager à limiter la hausse annuelle de leurs dépenses de fonctionnement à 1,2 %. L’attribution d’une fraction de TVA aux régions est maintenue et devrait leur rapporter près de 100 millions d’euros de plus qu’en 2017. Mais le gouvernement ne reconduit pas le « fonds de soutien au développement économique » de 450 millions d’euros qui leur avait été attribué l’année dernière. Une décision qui « brise totalement et brutalement la confiance entre l’État et les régions et constitue un véritable casus belli », estime Régions de France.
Les besoins pour parachever le « coeur » du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) atteignent 500 milliards d’euros pour la période 2021-2030, évalue la Commission dans un bilan la politique des RTE-T, publié lors de la conférence Connecting Europe des 21 et 22 septembre, à Tallinn. Elle s’appuie notamment sur les estimations des États. Selon nos informations, l’exécutif doit présenter des conclusions sur les priorités en matière d’investissement lors du Conseil des ministres des Transports du 5 décembre, en vue des débats de 2018 sur le nouveau cadre financier pluriannuel 2021-2027.
Actée lors du Comité interministériel de la sécurité routière d’octobre 2015, l’augmentation du nombre de radars automatiques et des contrôles avait eu une première incidence budgétaire dans le PLF 2017 : le plafond des recettes du compte d’affectation spéciale (CAS) « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » avait alors été relevé de 419 à 429 millions d’euros. Dans le budget 2018, la progression est plus spectaculaire encore : le plafond passe à près de 480 millions d’euros. L’intégralité de cette hausse est affectée à la section « contrôle automatisé » du CAS, qui bénéficiera de 308 millions d’euros contre 249 en 2017. Quant à l’excédent de recettes (au-delà du plafond précité) versé aux trois bénéficiaires que sont l’Afitf, les collectivités et le désendettement de l’État, il ne diminuera pas, assure le gouvernement, confiant dans la « dynamique » du volume d’amendes infligées aux automobilistes. Pour l’heure, on ne connaît pas la part qui sera attribuée à l’Afitf. En 2017, elle a été d’environ 400 millions d’euros.
C’est ce qu’on peut constater sur la plateforme des projets du fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), hébergée par la Banque européenne d’investissement et mise à jour le 19 septembre. Le projet est « approuvé » mais le montant des fonds investis n’est pas encore public. Selon les règles du FEIS, il ne peut pas aller au-delà de 50 % du coût total du projet. L’aménagement de cette 2 x 2 voies de l’Allier à la Saône-et-Loire représente un « chantier de plus d’un milliard d’euros », estimait le ministère des Transports en mars 2016. Il a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique publiée dans le JO du 22 avril 2017.
La centrale de Chinon fait l’objet d’un chantier extrêmement coûteux portant sur le démantèlement du réacteur A2. Le premier en France. Le chantier, qui va s’étaler sur 25 ans, a débuté l’an dernier et représente un coût total de 3 milliards d’euros. Arrêté depuis 1985, le réacteur A2 (près de 30 m de haut) va être le premier de ce genre en France à être démantelé. La première étape, débuté il y a plusieurs années, consistait à évacuer le combustible radioactif et à déconstruire les installations non contaminées comme la salle descommandes. A ce jour, c’est le démantèlement des parties en contact direct avec le combustible qui débute. Cette étape cruciale s’achèvera avec la découpe de la cuve du réacteur au moyen de robots télécommandés depuis une plateforme à proximité. Selon Estelle Desroches, directrice des projets de démantèlement pour les réacteurs graphite à EDF «il y a des milliers de tonnes de béton à évacuer».
Egis, la Société du Grand Paris (SGP) et leurs partenaires ont reçu un « BIM d’or » dans la catégorie « Projet d’infrastructures ». Décernée par Le Moniteur et Les Cahiers Techniques du Bâtiment, ce prix veut mettre en lumière le travail collaboratif qu’ils ont engagé autour du BIM (Building information modelling) sur la future ligne 16 du Grand Paris Express. Sur les chantiers du futur métro automatique, la SGP s’est fixé comme objectif de remettre les maquettes numériques et les données concernant les différentes lignes à leur propriétaire, le Syndicat des transports d’Île-de-France, pour en faciliter l’exploitation et la maintenance. Sur la ligne 16 (projet pilote en matière de BIM), Egis assure le « BIM management » des architectes et des ingénieristes, des maîtres d’oeuvre de la ligne 16 (Tractebel Engineering France, Chartier Dalix, Berranger & Vincent, Beckmann-N’Thépé, Duthilleul- Arep, Atelier Schall) et des systèmes de la 15, de la 16 et de la 17 (Setec), ainsi que celle de trois gares de Saint-Denis Pleyel (Kengo Kuma & Associates), du Bourget (Portzamparc) et de Clichy-Montfermeil (Miralles Tagliabue EMBTet Bordas+Peiro). Cette approche servira de référence au travail de pré-normalisation du BIM dans le domaine des infrastructures.
Le producteur de matériaux est en train d’installer une plateforme de traitement et de valorisation de déchets inertes sur sa carrière de Saint-Vigor d’Ymonville, près du Havre. Un emplacement qui la destine à recevoir les déblais des chantiers du Grand Paris. Lafarge investit 14,5 millions d’euros dans une opération qui vise à revitaliser la cimenterie voisine et à augmenter les capacités d’accueil de déblais de construction de cette carrière. Sur cette enveloppe, 6,5 millions d’euros seront dépensés dans l’installation d’une une grue de déchargement et dans la fabrication d’un quai sur le site d’extraction, 8 millions iront à la modernisation de l’usine de broyage et de son appontement bateau sur la Seine. La carrière de Saint Vigor d’Ymonville a déjà récupéré près de 45 000 tonnes de déblais l’an passé. Cette année, elle prévoit de prendre en charge 100 000 tonnes de rebuts locaux et régionaux. Acheminés par bateau pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et assurer la tranquillité des riverains, une partie des déchets du Grand Paris seront valorisés à Saint-Vigor en réaménagement de la carrière.
Sur le site, www.mediation-aeroport-du-grand-ouest.fr, les trois personnalités choisies début de juin publient un point d’étape de leur mission qui doit s’achever par la remise de leur rapport final au plus tard le 1er décembre. Mais la préfète, Anne Bocquet, l’ancien président de l’autorité environnementale et toujours membre du Cese, Michel Badré, et Gérard Feldzer, spécialiste d’aéronautique et chroniqueur radio, ne livrent rien, à ce jour, de leurs avis sur le transfert de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique sur le site de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord de l’agglomération nantaise. Ils ne laissent rien entrevoir de ce qui sera, dans un peu plus de deux mois, leur avis et peut-être leur proposition au gouvernement. Pas d’avis donc des trois missionnés mais un bilan qui fait état de 80 rendez-vous, de près de 200 personnes ou structures rencontrées, du côté des opposants comme des partisans du projet de transfert.
En cumul depuis le début de l’année, le travail temporaire progresse de 8,1%. Au mois d’août, la progression était présente dans tous les secteurs à l’exception du BTP. Toutes les régions sont en hausse notamment en Bretagne (+15,1 %), Bourgogne-Franche-Comté (+14,5 %), Nouvelle-Aquitaine (+11,9 %), Auvergne Rhône-Alpes (+11,1 %), Occitanie (+10,7 %), Centre-Val-de-Loire (+10,4 %) et Grand-Est (10,0 %). Au cours des 8 premiers mois de l’année, l’emploi intérimaire enregistre une hausse de 8,1 % par rapport à la même période de 2016.
C’est une première depuis le début de l’année. Le chômage s’est accru en août pour la deuxième fois consécutive, alors qu’il n’avait cessé d’alterner hausse et baisse, au fil des sept premiers mois de 2017. Selon les statistiques rendues publiques mardi 26 septembre par le ministère du travail et par Pôle Emploi, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a progressé, le mois dernier, de 22 300 en métropole, où il s’établit désormais à un peu plus de 3,54 millions (3,8 millions si l’on inclut les outre-mer). Une évolution qui va à rebours d’autres indicateurs témoignant d’une vigoureuse reprise des embauches dans le secteur privé. Ces chiffres donnent le sentiment d’être en décalage avec le dynamisme de l’économie française. Selon l’Insee, l’emploi salarié a bondi de 81 400 au deuxième trimestre, fonction publique incluse (+0,3 %). En un an, le nombre de postes créés s’accroît de 303 500, dont 276 500 dans le secteur privé. Tout se passe comme si ces recrutements étaient insuffisants pour absorber l’arrivée des nouveaux entrants sur le marché du travail – et donc faire reculer le chômage, tel qu’il est mesuré par Pôle Emploi.
Un certain nombre de conventions collectives prévoient un plus par rapport à la loi en matière de congé maternité. Se pose la question du devenir de ces dispositions sectorielles, qui ne relèvent pas de l’égalité professionnelle homme-femme stricto sensu, avec la réforme du Code du travail introduite par ordonnances. De son côté, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes s’est voulue rassurante. « Le congé maternité reste tel quel pour les femmes salariées dans le Code du travail, la durée ne varie pas, l’indemnisation ne varie pas», a affirmé Marlène Schiappa. C’est vrai pour le congé maternité légal, mais pas pour les droits supplémentaires accordés par les branches, a-t-elle cependant reconnu. Au ministère du travail, on affirme que ces accords vont continuer à s’imposer aux entreprises : « toutes les garanties collectives dont les mesures concernant les congés maternités restent dans le champ de la branche », précise-t-on dans l’entourage de Muriel Pénicaud. Mais la rédaction de ce point manque à tout le moins de clarté car manifestement, pour Marlène Schiappa, ces règles ne s’imposeront plus aux entreprises si elles trouvent un accord avec des syndicats représentant au moins la moitié des salariés. Ce verrou majoritaire suffira-t-il quand on sait que le sujet de l’égalité femmes-hommes peine à trouver sa place sur le terrain, où les syndicalistes ont nombre d’autres priorités à traiter, a fortiori quand l’entreprise est peu féminisée ?
L’exécutif l’a indiqué ces dernières semaines : la montée en compétences de la population active figure parmi ses grandes priorités. Cela doit contrebalancer le volet flexibilité attaché à la réforme du Code du travail. « L’accent sera mis sur les formations qualifiantes, assez transversales pour ne pas être attachées à un métier, et de longue durée pour gratter des points de chômage structurel », assure-t-on de source proche du dossier. Un calcul rapide aboutit à une moyenne de 5.500 euros par formation, ce qui permet effectivement d’envisager des certifications au bout. Sans compter que les régions seront certainement « incitées » à mettre la main à la poche pour faire effet de levier. De même que les partenaires sociaux, via le 1 % légal des entreprises. Ce sera l’un des sujets épineux des négociations qui vont bientôt s’ouvrir sur la réforme de la formation professionnelle. « On met déjà beaucoup d’argent », met en garde un responsable syndical. En présentant son plan d’investissement pour les compétences, qui a déjà son acronyme « PIC », l’exécutif soulignera sans doute qu’il s’agit bel et bien d’un effort supplémentaire. Les 15 milliards du plan d’investissement pour les compétences représentent-ils un saut quantitatif pour les crédits de formation professionnelle du ministère du Travail ? Oui, assure-t-on de source proche du dossier. Même si elle sera dépensée de manière progressive, l’enveloppe représente 3 milliards par an en moyenne de 2018 à 2022. Si l’on s’en tient aux 4 milliards de crédits pour la formation professionnelle et l’apprentissage inscrits au budget 2017, l’effort apparaît effectivement conséquent.
La CFE-CGC, la centrale des cadres et des ingénieurs emmenée par le très radical François Hommeril, appelle désormais très officiellement à se mobiliser par tous les moyens contre les ordonnances Pénicaud. Elle répond en ce sens positivement à l’appel lancé par Philippe Martinez, le patron de la CGT, à «un syndicalisme uni» contre la loi Travail. Et la centrale n’y va pas de main morte pour justifier sa position pour le moins surprenante. «Les ordonnances travail font peser un risque grave sur la situation des salariés, précise-t-elle dans un communiqué, reprenant ce que son président pense et décline depuis le début de l’été. Elles facilitent la précarisation et la destruction des emplois et créent les conditions de la dégradation des conditions de travail. Par son déséquilibre en faveur d’une flexibilité incontrôlée, cette loi marque un recul sans précédent qui n’aura aucun impact positif sur l’emploi et l’économie».
Engie s’est associée avec le fonds d’investissement basé à Dubai Abraaj pour développer un programme éolien en Inde. Abraaj et Engie ont identifié conjointement un portefeuille prometteur de futurs projets éoliens, dans plusieurs États clés, représentant un total de plus de 1 GW de capacités. Alliant l’expertise d’Abraaj dans le secteur des énergies propres à l’expérience opérationnelle d’Engie, ce partenariat entend répondre à la demande importante et croissante d’énergie propre de la part du gouvernement indien ainsi que des entreprises du pays. Pour financer ce type d’investissement, Engie peut compter sur la sensibilité croissante des institutionnels aux questions d’environnement. L’ex-GDF-Suez a en effet procédé hier à l’émission de sa troisième « obligation verte « (Green Bond) d’un montant total de 1,25 milliard d’euros. Avec cet emprunt découpé en trois tranches, le total obligataire émis par Engie en Green Bond depuis 2014 atteint 5,25 milliards d’euros. Cet emprunt contribuera au financement du développement du groupe dans des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de préservation des ressources naturelles, mais aussi des investissements de R&D dans ces domaines et des prises de participations dans des projets du fonds à impact social d’Engie « Rassembleurs d’Energies «. Avec une maturité moyenne de 13,1 ans et un coupon moyen de 1,36 % pour les trois tranches émises hier, Engie profite des conditions de marché propices pour étendre la durée moyenne de sa dette à des conditions favorables.
Le président de la République Emmanuel Macron vient de rappeler l’engagement de la France et de l’Italie dans la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, lors d’un sommet à Lyon avec le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni. «Nous sommes l’un et l’autre pleinement engagés», a assuré le chef de l’État lors d’une conférence de presse conjointe. «Il faudra développer sur le plan stratégique cet axe au-delà du tunnel de base», a-t-il ajouté en annonçant la création d’un groupe de réflexion sur les interconnexions à la ligne. «Ce projet, on ne peut pas le faire réussir avec les idées d’il y a 20 ans», quand il a été imaginé ; il faut «l’adapter aux modes de mobilité contemporains», des mobilités «plus écologiques, plus intelligentes», a précisé M. Macron. Le président du conseil italien Paolo Gentiloni s’est pour sa part félicité que le Lyon-Turin «sorte renforcé» de ce 34e sommet. «En Italie, nous avons travaillé évidemment sur toutes les interconnexions de l’ouvrage, pour réduire l’impact sur l’environnement et nous allons continuer à voir dans cet ouvrage une infrastructure nécessaire à l’unité ferroviaire européenne», a-t-il dit. En juillet, la ministre des Transports Élisabeth Borne avait affirmé que le Lyon-Turin était concerné par la «pause» dans les constructions de nouvelles infrastructures annoncée par M. Macron, en faisant état toutefois de la «spécificité» de ce projet «financé à 40% par l’Union européenne mais aussi à 35% par l’Italie»