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« À ce jour, personne n’imagine que le choix se portera sur le scénario 1 du rapport du comité d’orientation des infrastructures, sauf à Bercy. Selon moi, nous allons vers un scénario 2 amélioré, à condition de trouver les 600 M€ par an. Augmenter la TICPE (Taxe interieure de consommation sur les produits énergétiques) a ses limites, surtout dans le contexte actuel de la hausse du carburant. Quant à la directive Eurovignette, sa révision n’est pas encore aboutie. Il va donc falloir qu’une décision politique soit prise avant l'été 2018. Mais je pense que les arbitrages de loi d'orientation sur les mobilités ne sont pas encore faits », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP après avoir rencontré, le 28 mai le Premier ministre, Édouard Philippe, à Matignon. « Le Premier ministre a été rassurant sur les questions de calendrier du Grand Paris Express. Mais pour la FNTP, c’est moins une question de délai, qui est déjà serré, que d’avoir des garanties sur un programme et un financement. Nous avons besoin d’une perspective programmée et financée », ajoute Bruno Cavagné. « Je ne doute pas de la volonté politique sur ce dossier mais le problème demeure l’agenda législatif. Il y a embouteillage, estime Bruno Cavagné. Devant l’afflux de textes prévus dans l’Hémicycle avant la coupure estivale (loi Agriculture et Alimentation, loi Pacte, loi ELAN, la 2e lecture pour la réforme ferroviaire, la loi Constitutionnelle, loi Asile), je demeure sceptique sur le rythme du calendrier. » « Pendant les 4 mois où nous avons travaillé sur le conseil d’orientation des infrastructures, nous avons travaillé très vite, nous avons été abreuvés de dossiers pour qui la plupart venait de Mobilités 21. Beaucoup des travaux de la commission Mobilités 21, présidée par Philippe Duron, ont été rangés sur des étagères et, à la vérité, il ne s’est pas passé grand-choses entre 2013 et 2018. La position de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France est toujours aussi fragile », signale Bruno Cavagné.
Pour mémoire, le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures remis en janvier 2018 à Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, propose trois scénarios possibles de dépenses en faveur des infrastructures sur 20 ans, de 2018 à 2037 :
• Le 1e, celui de l'« orthodoxie financière », vise pour les années 2018-2020, une moyenne de 2,4 Md€ par an avec la volonté de se traduire par la poursuite de la pause décidée pour les grands projets et une restauration seulement partielle du patrimoine.
• Le 2e affecte 600 M€ supplémentaires chaque année par rapport au scénario 1 et oblige la mise en œuvre des priorités de régénération des infrastructures et d’amélioration des mobilités du quotidien.
• Le 3e prévoit de mobiliser 3,5 Md€ par an d’ici à 2022, puis plus de 4 Md€ par an jusqu’en 2037.
Les 4 projets politiquement sensibles (le canal Seine-Nord, le tunnel alpin Lyon-Turin, la liaison Charles-de-Gaulle Express et l’aéroport Notre-Dame-des-Landes) ont été exclus du périmètre de la mission.
Cities.newstank.fr 30.05.2018
Dans la foulée de la création de sa Banque des territoires, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a annoncé, le 30 mai 2018, que son actuel directeur général adjoint, Olivier Sichel, avait été nommé, en outre, directeur général de ce nouveau guichet unique de l’institution financière. La Banque des territoires a pour but de lutter contre la fracture territoriale et ambitionne de mobiliser 20 milliards d’euros par an.
Acteurs Publics 31.05.2018
Valérie Pécresse, Présidente de la région Île-de-France, a annoncé la nomination du conseiller régional (UDI) et maire de Sceaux, Philippe Laurent, comme délégué spécial en charge du Grand Paris Express. Dans ce cadre, celui-ci pilotera la délégation en charge du suivi de la réalisation du futur métro francilien, long de 200 kilomètres. Rappelons que ce projet prévoit la construction de 4 nouvelles lignes de métro automatique et le prolongement de la ligne 14. Des difficultés techniques et l’allongement des coûts ont amené le gouvernement à modifier le calendrier, priorisant la réalisation de certaines infrastructures – notamment celles nécessaires aux jeux Olympiques de 2024 – et retardant la livraison d’autres.
Acteurs Publics 31.05.2018
En marchés publics, il existe un plafond en dessous duquel les contrats peuvent être passés sans formalités préalables (l’acheteur devant simplement prendre quelques précautions de bon sens). Au-dessus de ce seuil, un marché à procédure adaptée (Mapa) doit être conclu. Ce seuil a déjà connu un certain nombre de rebondissements. Relevé de 4 000 à 20 000 euros par un décret de 2008, il était retombé à 4 000 euros après le célèbre arrêt « Perez » rendu par le Conseil d’Etat en 2010. Le montant a ensuite été fixé à 15 000 euros par décret fin 2011, puis enfin à 25 000 euros depuis octobre 2015. Or ce 24 mai, en dévoilant au salon VivaTech son volant de mesures baptisées « Actions startups » destinées à aider les jeunes pousses, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au Numérique, a annoncé étudier un rehaussement à 100 000 euros de ce seuil. Il s’agirait de remédier aux difficultés, « pour les start-up, de pouvoir faire leurs preuves, dans des schémas souples, avec le secteur public sur la pertinence de leur solution ». Le dossier de presse précise que cela se ferait « dans le cadre d’une expérimentation sur trois ans » et qu’il s’agirait de faciliter l’acquisition de « produits innovants auprès des PME ». Sur Twitter, le secrétaire d’Etat parle de « contractualiser plus facilement avec l’Etat », mais vise plus largement les « marchés publics […] pour les PME innovantes ». Difficile donc à ce stade de cerner quel serait le périmètre de cette mesure : achats de l’Etat seulement, ou de toutes les personnes publiques ? Achats de fournitures, ou aussi de services et de travaux ? Interrogé par « Le Moniteur », le secrétariat d’Etat n’a pas souhaité à ce stade donner davantage de précisions. Si ce relèvement du plafond des marchés sans formalités venait à se concrétiser, il faudra aussi en définir les bénéficiaires. S’agira-t-il des seules PME, ou de tout opérateur proposant une offre innovante ? Et qu’est-ce que l’innovation ? Autant de questions qui méritent des éclaircissements.
Lemoniteur.fr 29.05.2018
Le Grenelle de l’Environnement avait prévu une aide de 2,5 milliards d’euros de l’État en faveur des projets de transport collectif en site propre (TCSP), consommée en partie par trois premiers appels à projets, dont le dernier bouclé en décembre 2014. Élisabeth Borne a confirmé, le 29 mai, le lancement prochain du quatrième et dernier appel à projets, sans toutefois préciser de date ni de montant. Il sera élargi aux « solutions de mobilité durable nouvelles » et adressera en priorité la desserte des quartiers de la politique de la ville. Cet objectif figurait déjà dans la convention d’objectifs 2016-2020 signée entre les ministères des Transports et de la Ville en février 2017.
Contexte 30.05.2018
L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) vient d'annoncer avoir adopté une "quinzaine de mesures" pour permettre la relance immédiate des "mises en chantier" de logements sur l'ensemble du territoire. "Depuis quatre ans, la rénovation urbaine est à l'arrêt, l'ambition originelle s'est perdue. La bureaucratie a progressivement pris le pas sur la dynamique de projets", affirmait Jean-Louis Borloo dans son rapport remis mi-avril au gouvernement, appelant à sa "relance immédiate". "Suivant la ligne tracée par le président de la République", qui a exprimé "sa volonté d'aller plus vite dans la concrétisation des projets", l'Agence présidée par Olivier Klein, l'ancien maire PS de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a annoncé avoir adopté vendredi en conseil d'administration une "quinzaine de mesures". "Elles vont permettre de répondre plus rapidement aux attentes des habitants et des élus", qui sont nombreux à s'être plaints de blocages conduisant à une quasi-paralysie du nouveau programme lancé en 2014, a indiqué l'agence dans un communiqué. Tout découle en réalité de la décision d'Emmanuel Macron de doubler l'enveloppe du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) pour la porter à 10 milliards d'euros, a expliqué le directeur général de l'ANRU, Nicolas Grivel. L'objectif fixé par le président de République est de "sortir d'ici six mois les premiers projets", a précisé le ministère de la Cohésion des territoires. Sept milliards seront apportés par l'Action logement, le reste par les bailleurs sociaux, à hauteur de deux milliards, l'Etat prenant à sa charge un milliard. Un montant finalement comparable aux 12 milliards du premier programme.
A.F.P. 28.05.2018
Le gouvernement français travaille à une «vignette» pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, a déclaré lundi la ministre des Transports Élisabeth Borne. Cette contribution, évoquée depuis l'été 2017 par le gouvernement, devrait en effet être abordée dans la loi orientation mobilité: le texte doit être présenté «dans les prochaines semaines» en Conseil des ministres, a précisé la ministre lors d'une rencontre à Paris avec des journalistes de la future Association des journalistes des transports et des mobilités. «On est plutôt sur une vignette temporelle», au jour, semaine, mois ou année, a-t-elle déclaré. De son côté, l'entourage de la ministre a précisé que cette vignette «fait partie des pistes» évoquées par le Conseil d'orientation des infrastructures qui a remis son rapport au gouvernement le 1er février dernier en vue de préparer la prochaine programmation des infrastructures. «Cela fait donc partie des réflexions du gouvernement qui sont en cours sur le sujet, et aucune mesure n'est décidée à ce jour», nuance-t-on toutefois dans l'entourage de Mme Borne. L'idée d'une vignette pour les transporteurs routiers évoquée par la ministre des Transports «n'est pas une mauvaise piste» ; il revient à Élisabeth Borne «d'en donner les modalités», a également déclaré mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. «Ils sont des utilisateurs importants de nos infrastructures routières», a-t-il ajouté pour justifier leur participation «à l'entretien et au fonctionnement mais aussi à l'investissement pour permettre des infrastructures de meilleure qualité». Il a néanmoins assuré que cette vignette ne toucherait «absolument pas les particuliers». En avril, deux fédérations d'entreprises de transports, la FNTR et TLF, avaient rappelé leur «refus strict de toute contribution supplémentaire, quelle que soit la forme de la taxation».
A.F.P. 29.05.2018
Sur le port de Cherbourg, les deux dernières passerelles croisière historiques vont être remplacées par une passerelle neuve. Les travaux d’assemblage et d’aménagement débutent fin mai. D’un montant de 1,9 M€, le projet se légitime par le trafic croisière haussier du port de Cherbourg : +25% en 2017 soit 130 000 passagers. En 2018, ce sont 43 paquebots qui sont attendus dont une dizaine d’escales inaugurales. La nouvelle passerelle fera 65 ml. Il s’agit d’une structure métallique et vitrée permettant aux croisiéristes de bénéficier d’une vue sur le quai. Le choix de sa couleur, gris anthracite, a été fait en lien avec les Bâtiments de France puisque la gare maritime est classée. Pouvant monter jusqu’à 9,7m au-dessus du niveau du quai, elle permettra d’accueillir, dans la salle des bagages du terminal transatlantique, les passagers de tout type de paquebots, y compris l’Harmony of the Seas, qui compte parmi les plus grands paquebots au monde. Sa ligne en forme de L en adoucit la pente et facilitera ainsi le transport de l’ensemble des passagers, quelle que soit leur mobilité. Fin mai, les premiers éléments de la passerelle seront acheminés depuis l’usine de fabrication Adelte située en Espagne et seront assemblés sur le quai. En parallèle de ces opérations se dérouleront des travaux de génie civil nécessaires à la mise en service de la passerelle : déplacement d’un bollard de terre (bitte d’amarrage) et création d’un caniveau technique pour l’alimentation électrique de la passerelle. Ces travaux seront réalisés par l’entreprise Vinci (sous-traitant d’Adelte) à partir du 28 mai prochain. Il sera ensuite procédé à des essais et une formation des personnels d’exploitation avant la mise en service de la passerelle.
Constructioncayola.com 24.05.2018
Le retard dans l'aménagement en deux fois deux voies de la RCEA, axe surnommé « la route de la mort » dans l'Allier et en Saône-et-Loire, nécessite « une remise à plat du dossier », voire d'en faire un « chantier prioritaire », estime la Cour des comptes. « L'enjeu principal de ce chantier est devenu celui de la sécurité et non plus seulement de l'aménagement du territoire », indique-t-elle dans un référé daté du 16 mars et rendu public mardi, rappelant que le projet de « relier la façade atlantique à la vallée de la Saône par une route à deux fois deux voies » remonte à... 1983 ! Selon la Cour, en dépit d'une « priorité continûment affirmée par les pouvoirs publics depuis trente-cinq ans, l'aménagement de la RCEA (route Centre-Europe-Atlantique) est encore loin d'être terminé », en particulier sur sa section est, soit environ 90 kilomètres dans l'Allier et 150 kilomètres en Saône-et-Loire, où il « pourrait prendre encore une douzaine d'années ». Or le développement « considérable » de la circulation des poids lourds, notamment étrangers, sur cet axe en fait une section où « les accidents sont particulièrement graves, ce qui lui a valu d'être qualifiée par les médias de route de la mort », poursuit la Cour. Selon les magistrats, le retard s'explique par la priorité donnée à la construction de l'autoroute A89, qui traverse la France plus au sud, et par « une volonté politique variable dans le temps et dans l'espace », avec au bout du compte « des affectations annuelles de crédits qui n'étaient pas au niveau des ambitions affichées ». « Le degré de priorité (de la RCEA) est bien pris en compte dans les investissements sur le réseau routier national », ont rétorqué les ministères de la Transition écologique et des Transports dans une réponse à la Cour datée du 15 mai.
Le Point 29.05.2018
Les travaux de remise en état de deux routes départementales traversant la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) vont commencer, près de deux mois après le début des opérations d'expulsions sur le site. Ils doivent durer environ deux semaines", a annoncé le conseil départemental de Loire-Atlantique. Ces travaux de remise en état concernent l'ex "route des chicanes", la D281, mais aussi la route départementale 81, hauts lieux d'affrontements entre opposants et forces de l'ordre. L'ancienne route des chicanes, fermée à la circulation depuis novembre 2012, avait fait l'objet d'une première remise en état depuis début février sous la protection des forces de l'ordre, et le chantier n'avait pris fin que quelques jours avant le lancement des opérations d'expulsions sur le site de 1.650 hectares. La D281 a depuis subi d'importantes dégradations, tout comme la départementale 81, autre axe nord-sud, du fait notamment des nombreuses barricades érigées par les opposants et détruites par les gendarmes mobiles. La décision de conduire ces travaux dès jeudi a été prise en concertation avec le premier ministre Edouard Philippe et avec la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein, a indiqué le président (PS) du conseil départemental, Philippe Grosvalet, cité dans un communiqué. "Dès lors que la chaussée aura été remise en état par les services du Département et que l'Etat m'indiquera que la sécurité des usagers sera garantie, je lèverai l'arrêté d'interdiction à la circulation", a assuré M. Grosvalet. "C'est une bonne nouvelle pour les habitants qui vont pouvoir retrouver leur liberté de circulation : il reviendra à l'Etat de veiller à ce que cette liberté ne soit pas de nouveau entravée dans le futur". Depuis le lancement le 9 avril des opérations d'expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, 39 squats ont été détruits ou évacués, en deux temps, sur les 97 recensés par les autorités.
A.F.P. 30.05.2018
Nancy va abandonner la technologie hybride Bombardier à l’origine de nombreux dysfonctionnements sur son réseau de transports en commun, pour lui préférer un tramway sur rails. Les élus de la Métropole du Grand Nancy ont approuvé le 25 mai, le projet de renouvellement/extension de la ligne unique sur laquelle ce matériel circule depuis 2001. L’agglomération lorraine est la dernière dans l’Hexagone à disposer de ce système dit de «transport sur voie réservée» (TVR), capable de se déplacer sur un rail central comme sur route. Arrêté à Caen en décembre 2017, il dispose d’une autorisation de circuler jusqu’en 2022. En ouverture des débats, le président du Grand Nancy, André Rossinot (Parti radical) a évoqué, «un projet structurant pour la Métropole pour les décennies à venir» tout en reconnaissant «un contexte défavorable lié à des contraintes budgétaires indépendantes de notre volonté». Pour l’agglomération qui a engagé les études préalables en 2014 avec Egis Rail, l’enjeu est double. Il s’agit de porter la capacité de la ligne 1 de 45 000 à 70 000 voyageurs par jour tout en continuant à desservir le plateau de Brabois, sans rupture de charge, autrement dit sans transfert des passagers vers un second mode de transport. Le plateau constitue en effet l’épicentre du développement urbain, économique et universitaire de l’agglomération au sud-ouest: un campus universitaire biologie-santé y ouvre en septembre prochain, le technopole va s’étendre sur place, les plateaux techniques du centre hospitalier projettent de s’y regrouper, etc. La technologie TVR présentait l’avantage de franchir la forte déclivité de la montée vers Brabois, contrairement au tramway limité à des pentes inférieures à 8,5 %. Les élus devront donc trancher entre deux options, d’ici à décembre prochain: un nouveau tracé empruntant les lacets de l’avenue du Général-Leclerc à Vandœuvre-lès-Nancy ou un tunnel s’ouvrant par le campus Sciences. «Nous devons relever un défi technologique, car il n’existe pas ailleurs en France de tramway qui grimpe avec une pente aussi importante sur une aussi longue distance», a exposé Christophe Choserot, vice-président de la Métropole et délégué aux études sur le renouvellement de la ligne 1. L’actuelle montée entre le carrefour du Vélodrome et le terminus totalise 5,5 kilomètres. Le dossier de déclaration d’utilité publique (DUP) devrait être rédigé en janvier 2019 en vue de l’organisation de l’enquête publique à l’été suivant. Les travaux pourraient démarrer en 2020, dans la perspective d’une mise en service à l’horizon 2023. Importante inconnue à ce stade, l’enveloppe de 250 millions d’euros provisionnée par le Grand Nancy demeure insuffisante pour financer l’ensemble du projet estimé à 380 millions d’euros.
Lemoniteur.fr 28.05.2018
Dans le BTP, le nombre d'emplois temporaires a progressé de 4,9% en avril 2018 représentant, au total, 13,5% des intérimaires. Le secteur reste loin derrière l'industrie qui rafle plus de la moitié des effectifs (50,2%) et les services (15,5%). Tous secteurs confondus, trois intérimaires sur quatre sont des ouvriers qualifiés ou non. Ils représentent respectivement 35,4 % et 39,9% des effectifs. Ces chiffres sont issus du baromètre Prism'emploi. Tous secteurs confondus, les chiffres de l'intérim sont en hausse de 5% en avril 2018, une croissance qui dure depuis 42 mois désormais. Le baromètre de Prism'emploi souligne malgré tout une décélération en avril. En effet, au premier trimestre 2018, l'intérim enregistrait une hausse de 8,8%, un chiffre qui descend à 7,8% en comptant le mois d'avril. Par rapport à avril 2017, une majorité des régions ont vu leur nombre de travailleurs temporaires augmenter. Les deux régions les plus dynamiques sont le Centre-Val de Loire (+ 9,8 %) et Bourgogne-Franche-Comté (+ 11,8 %). En revanche, l'Occitanie (-0,7 %) et la Normandie (-1,4 %) sont les deux seules régions qui reculent. En comparaison avec les quatre premiers mois de 2017, le début d'année 2018 a vu l'effectif intérimaire grandir dans chaque région de France. Une hausse qui va de 15,1 % en Bourgogne-Franche-Comté à 2,5 % en Île-de-France.
Batiactu.com 25.05.2018
Réunis à Strasbourg en session plénière, les députés du Parlement européen ont approuvé à une écrasante majorité (456 pour et 147 contre) la révision de la directive encadrant le statut des travailleurs détachés. «Après 27 mois d'intenses négociations, nous y sommes finalement arrivés!», s'est félicitée Élisabeth Morin-Chartier, corapporteur du texte. Les travailleurs détachés sont des personnes venues d'un pays de l'UE pour travailler de façon temporaire dans un autre, comme la France ou l'Allemagne, et qui payent des cotisations dans leur pays d'origine avec de nombreux abus à la clé. La réforme «permettra d'améliorer leurs conditions tout en assurant une concurrence plus loyale entre les entreprises européennes qui vont devoir se concurrencer sur leurs compétences et non pas sur le moins-disant social», insiste la députée européenne. Première mesure phare: les employeurs devront verser la même rémunération aux travailleurs détachés qu'aux travailleurs locaux. Ce qui signifie qu'en plus du salaire minimum, ils devront leur payer les autres avantages, comme les primes, prévus par les conventions collectives qui s'appliquent aux locaux. Par ailleurs, les employeurs ne pourront plus déduire du salaire les frais d'hébergement, de nourriture et de transport. Enfin, la durée maximale du détachement sera limitée à 12 mois, avec une prolongation possible de 6 mois. Une mesure qui reste avant tout symbolique puisque la durée du détachement est de moins de quatre mois en moyenne. Les États membres disposeront de deux ans à partir de cet été pour transposer cette nouvelle directive - qui exclut le secteur des transports - dans leur droit national.
Le Figaro 29.05.2018
Ils sont encore six en lice pour succéder à Pierre Gattaz. Une seule femme, Dominique Carlac’h, est officiellement candidate face à cinq hommes : Olivier Klotz, Patrick Martin, Frédéric Motte, Geoffroy Roux de Bézieux et Alexandre Saubot. Lundi 28 mai, ils devaient être auditionnés par le conseil exécutif du Medef, sa direction élargie, qui compte 45 membres. Ce dernier rendra public son avis, le 11 juin. S’il n’est que consultatif, ce choix donnera déjà une bonne indication pour la suite, même si des surprises peuvent avoir lieu. En 2013, déjà candidat, M. Roux de Bézieux était ainsi arrivé en tête du vote, avec une voix d’avance sur Pierre Gattaz, mais il s’était ensuite désisté en sa faveur. Quatre des candidats – MM. Martin, Motte, Roux de Bézieux et Saubot – sont actuellement membres de cette instance. S’ils ne peuvent pas prendre part aux auditions de leurs concurrents, ils ont statutairement la possibilité de se prononcer. L’élection pour la présidence du Medef n’est en effet pas une élection directe : ce ne sont pas les chefs d’entreprise qui votent pour le patron des patrons mais l’assemblée générale du Medef composée de grands élus représentant les fédérations. Actuellement, 556 membres ont une voix délibérative, sur les 591 que compte cet organe. Le rapport de force y est très largement en faveur des fédérations professionnelles qui y disposent de 375 sièges contre 170 pour les territoires (dix « personnalités qualifiées » et le président du Medef ont également une voix). Les organisations territoriales ont d’autant plus de mal à peser qu’elles sont divisées. Longtemps, le poids de chacune des fédérations professionnelles était un secret bien gardé. Aujourd’hui, l’organisation patronale accepte de communiquer dessus. Parmi les plus grosses, c’est l’UIMM qui dispose du plus de sièges à l’assemblée générale (34). Suivent les assurances (33), la banque (30), le bâtiment (20), le commerce et le Syntec (16), les travaux publics (14), la Fefis (industries de santé, 13), l’intérim (12), l’automobile et l’électricité (10). A elles seules, elles cumulent 208 voix, assises, comme pour les autres fédérations, sur leurs cotisations. « C’est un peu censitaire quand même », reconnaît un candidat. Le nouveau président, qui exercera ses fonctions de façon bénévole, comme ses prédécesseurs, sera élu, le 3 juillet. Pour l’emporter, il lui faut la majorité absolue, et que les deux tiers des votants aient pris part au scrutin. Si aucun candidat ne l’obtient, un second tour est organisé le même jour. Le vainqueur entame alors un mandat de cinq ans désormais non renouvelable, une disposition introduite par Pierre Gattaz.
Le Monde 28.05.2018
La BEI et l’Ukraine ont signé un protocole d’accord pour développer un projet de sécurité routière urbain à hauteur de 4,25 M€. Le programme Urban Road Safety permettra de soutenir des projets municipaux dans cinq grandes villes d’Ukraine : Dnipro, Kharkiv, Kiev, Lviv et Odessa. Le projet financera des investissements d’infrastructure liés à l’amélioration de la sécurité routière en milieu urbain, développera des solutions informatiques pour une gestion du trafic sûre et efficace et développera des installations pour les cyclistes et les piétons.
Constructioncayola.com 24.05.2018
La Réunion pilote actuellement la création d’un nouveau pont sur la Rivière des Galets. Ce nouvel ouvrage a pour but de supprimer le dernier goulet d’étranglement de l’île, sécuriser le trafic d’une des voies les plus importantes de l’île et ouvrir la circulation aux modes doux. Il vient remplacer deux ponts déjà existants sur la Rivière des Galets, qui relient les communes de Saint Paul et du Port. Le premier, datant de 1939, est un ouvrage métallique inadapté au trafic actuel. Le second, en béton, date de 1975. Ce troisième pont mesurera donc 430 m de long, 33 m de large, et reposera sur 6 appuis dont 4 en rivière et 2 culées. Il comportera 2 x 3 voies auxquelles viendra s’ajouter une voie dédiée aux vélos et aux piétons sur le tablier aval. Les voies de raccordement aux extrémités de l’ouvrage seront réalisées sur 500 m de part et d’autre du nouveau pont. A la différence des deux ponts existants, les fondations profondes de la nouvelle structure sont dimensionnées pour résister aux phénomènes climatiques majeurs ainsi qu’à l’abaissement général du lit de la rivière. Construit en béton armé, l’ouvrage d’art sera équipé de deux tabliers en charpente métallique. Sa réalisation s’accompagnera de la construction de deux bassins en béton armé pour le traitement des eaux de ruissellement de la chaussée sur chaque rive. Le chantier a été confié à un groupement constitué de Demathieu Bard, associé à Colas (GTOI/Colas Project International), Soletanche Bachy et Matière. Les partenaires ont pour mission de construire l’ouvrage dans l’espace laissé libre entre les deux ponts existants. Ils resteront en service tout le temps des travaux puis le pont métallique de 1939 sera déposé, dans le cadre d’un autre marché, lorsque le nouveau pont sera opérationnel. La sécurité du chantier est assuré par un chenal de 30 m de largeur et de 500 m de long, qui permet d’absorber les risques en cas de crues. Creusé en plusieurs semaines, il peut gérer une grue biennale de 200 m3/s. Il se prolonge sur 100 mètres en aval de la zone pour permettre de rétablir le fil d’eau dans sa configuration naturelle. Ses bordures sont protégées par des gabions et des enrochements pour réduire les risques d’érosion. La traversée du chenal s’effectue via un pont métallique spécialement conçu pour les travaux, pouvant supporter le poids d’engins d’exceptions tel que l’Hydrofraise, une machine de forage pour les fondations profondes dont le poids est d’environ 110 t. Les fondations profondes des appuis par barrettes en béton armé et la paroi moulée protégeant la berge en rive droite ont été réalisées dès le début des travaux.
Constructioncayola.com 31.05.2018
mardi 5 juin 2018, de 14h00 à 17h00,
à la Maison des Travaux Publics au 3 rue de Berri, 75008 Paris
Au programme de cette rencontre :
14h15 – 15h30
La force de l’exemple, moteur du changement
Sélection de retours d’expérience de mesures d’évitement et de réduction d’atteinte à la biodiversité, présentés par les maîtres d’ouvrage, les entrepreneurs de Travaux Publics et les bureaux d’étude.
15h30-17h00
Table ronde « Mieux connaître pour mieux protéger : une évolution nécessaire pour améliorer la mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction »
Entre évitement et réduction, il n’y a qu’un pas : éclairages sur le guide d’aide à la définition des mesures ERC
De l’importance du suivi dans le temps : comment évaluer l’efficacité des mesures ?
Tirer les leçons et en partager le fruit : quel rôle pour le Centre de ressources génie écologique ?