Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Elisabeth Borne, Ministre chargée des Transports, a reçu ce matin le rapport qu’elle avait demandé au Conseil d'orientation des infrastructures (COI), en préparation de la Loi d’orientation des mobilités qui sera débattue au printemps. Bruno Cavagné, président de la FNTP, vice-président du COI « se réjouit que les 3 mois de travail collectif du Conseil aient permis de définir les scénarios de ce que doit être une politique publique d’infrastructures qui réponde aux ambitions du Président de la République, Emmanuel Macron, en matière de mobilité». S’il est clair que le scénario 1 ne répond à aucune des priorités définies comme urgentes -à savoir l’amélioration de la qualité de service pour les populations et pour l’économie, la réduction de la pollution, celle des inégalités territoriales-, Bruno Cavagné défend le scénario 3 : « c’est celui qui insuffle une réelle ambition à notre politique de mobilité et qui répond à l’urgence des attentes de nos territoires et aux besoins des populations ».
Pour rendre possible ce scénario, la loi d’orientation des mobilités devra faire des choix en matière de financement. S’il est important de réaffecter des recettes complémentaires en faveur de la politique des mobilités (via la TICPE et/ou un rééquilibrage entre la part payée par les contribuables et celle payée par les usagers), Bruno Cavagné rappelle « qu’il est fondamental d’accorder aux collectivités locales la liberté d’innover dans le financement de leurs politiques d’infrastructures en leur permettant de dégager de nouvelles recettes (via les péages urbains par exemple) ».
Le président de la FNTP souligne également que « pour réussir la politique d’infrastructures de la France, on ne pourra faire l’impasse ni sur une réflexion sur le rôle que doivent jouer les partenariats public-privé, ni sur une réforme des procédures ».
Dans l’attente des arbitrages du Président de la République Emmanuel Macron, attendus dans le courant du mois, Bruno Cavagné et la FNTP resteront particulièrement mobilisés sur ce sujet.
Communiqué de presse FNTP 01-02-2018
Gilles Carrez présidera un groupe de travail chargé de faire des « propositions concernant l'augmentation des ressources affectées à la SGP ». Et à « expertiser les besoins d'emploi de la SGP, conformément aux recommandations de la Cour des comptes ».
Ville, Rail et Transport 31-01-2018
Eric Berger est nommé président du Conseil économique social et environnemental régional d'Ile-de-France, en remplacement de Jean-Louis Girodot. Etudes commerciales et de sciences économiques, il a accompli toute sa carrière dans le secteur des travaux publics à l'export (20 ans) et en France. Il a été, pendant 10 ans, président de la Fédération régionale des travaux publics d'Ile-de-France (FRTP IDF). Il est administrateur de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Depuis 2015, il était président du Medef Ile-de-France.
Businessimmo.com 01-02-2018
Un rapport sur l'avenir des transports en France remis jeudi 1er février au gouvernement plaide pour la rénovation en priorité des grandes gares, la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires, mais par étapes échelonnées sur vingt ans, ainsi que pour l'amélioration de la desserte routière des petites villes. L'exécutif doit désormais trancher d'ici quelques semaines entre les trois scénarios retenus par le Conseil d'orientation des infrastructures en vue de la rédaction du projet de loi d'orientation des mobilités, qui doit être présenté en avril. Le scénario le plus économe reviendrait à investir 48 milliards d'euros en vingt ans, permettant d'entretenir a minima le réseau existant, un scénario médian, d'un montant de 60 milliards d'euros, de mener à bien de nouveaux chantiers et un troisième, à 80 milliards d'euros, d'engager une politique ambitieuse - mais coûteuse - en la matière. Cette dernière hypothèse serait celle "qui insuffle une réelle ambition à notre politique de mobilité et qui répond à l'urgence des attentes de nos territoires", a déclaré dans un communiqué Bruno Cavagné, vice-président du Conseil et président de la Fédération nationale des Travaux Publics. L'ex-député socialiste Philippe Duron, qui a dirigé les travaux, a cependant dit à Reuters que le deuxième scénario était convenable. Ce dernier représenterait 600 millions d'euros d'investissements supplémentaires par an. Le Conseil d'orientation, réunissant élus et experts, a été installé en septembre à la suite de la "pause" décidée par Emmanuel Macron dans les grands projets d'infrastructure. Selon l'exécutif, il manquait en effet dix milliards d'euros dans les caisses de l'Etat sur le quinquennat - sept milliards pour financer les chantiers promis précédemment et trois milliards pour l'entretien du réseau existant. "Le temps des grands projets promis sans vision d'ensemble et sans financement est terminé", a redit la ministre des Transports, Elisabeth Borne, à qui le rapport à été remis. "Il ne s'agit clairement pas de dépenser moins, (...) nous aurons même à investir plus, à mettre davantage de moyens pour nos infrastructures mais l'enjeu est aussi et d'abord d'investir mieux", a-t-elle également déclaré, sans donner plus d'indices sur sa préférence entre les trois hypothèses. Le Conseil propose notamment de consacrer deux milliards d'euros au cours des dix années à venir pour la desserte des petites villes via la route et plus de neuf milliards d'euros en vingt ans pour l'amélioration des noeuds ferroviaires. Il suggère également d'investir entre 300 millions d'euros et 400 millions d'euros dans un plan qui aurait pour but d'accélérer le développement des mobilités dites "douces", à commencer par le vélo. Les lignes ferroviaires entre Paris et la Normandie ou celle à grande vitesse entre Bordeaux et Dax, dans le Sud-Ouest, demeurent prioritaires aux yeux des élus et des experts mais leur réalisation ne pourra se faire, selon eux, que par phases, en fonction des différents tronçons et des scénarios. Suivant la mission qui lui a été confiée, le Conseil ne s'est en revanche pas prononcé sur trois projets majeurs, qui font l'objet de débats distincts à haut niveau : la liaison ferroviaire entre Lyon et Turin, en Italie, le canal Seine-Nord et le réseau de transports du Grand Paris. Plusieurs pistes de financement sont avancées, comme le redéploiement d'une partie de la taxe sur les produits pétroliers, l'instauration d'une vignette pour les poids lourds et certains véhicules utilitaires et la révision d'une niche fiscale accordée aux transporteurs routiers et aux taxis.
Reuters 01-02-2018
De la gestion de l'eau potable aux aménagements pour prévenir les crues: face à la multiplication de leurs missions, les comités de bassins, en charge de définir la politique de l'eau, dénoncent une hausse des prélèvements de l'Etat sur leurs budgets. "Pour répondre aux défis qui sont gigantesques" en matière de gestion de l'eau, "nous souscrivons aux ambitions du gouvernement mais dans le même temps, on nous prive des moyens d'intervenir par un prélèvement sans précédent de l'Etat", a critiqué le président du comité de Seine-Normandie, François Sauvadet, lors d'une réunion à Dijon avec ses homologues des autres bassins. Selon eux, environ 25% du budget des agences de l'eau pour 2018 - de l'ordre de 2 milliards d'euros - est prélevé par l'Etat ou transféré vers l'Agence française de la biodiversité, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ou encore les Parcs nationaux. Les agences de l'eau, financées en majorité par la redevance figurant sur la facture du consommateur, mettent en oeuvre la politique de l'eau et ont pour mission de contribuer à réduire les pollutions de toutes origines et de protéger les ressources en eau et milieux aquatiques. Ces prélèvements sur leurs budgets ont des conséquences concrètes, a alerté Martial Saddier, président du bassin Rhône-Méditerranée, citant la non-réhabilitation d'une station d'épuration sur deux ou l'impossibilité d'investir dans des aménagements destinés à limiter les crues.
A.F.P. 01-02-2018
Les tarifs des péages d'autoroutes augmenteront de 0,87 à 2,04% pour les voitures particulières sur les principaux réseaux à partir du 1er février, soit sensiblement plus qu'en 2016 et 2017, années où la hausse moyenne avait été limitée à 1%. Les automobilistes devront débourser 2,04% supplémentaires sur le réseau des Autoroutes de Rhône-Alpes (AREA) et 2% sur les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), détenus par Eiffage, selon un communiqué d'APRR. La Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) et la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) demanderont 1,39% supplémentaire, indique un arrêté paru mercredi au Journal Officiel. Sur le réseau géré par Vinci, les tarifs pour les véhicules légers augmenteront de 1,34% sur les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et les Autoroutes Esterel-Côte d'Azur (Escota). Ils progresseront de 1,33% sur le réseau Cofiroute. En ce qui concerne les autres classes de véhicules, les tarifs seront en hausse de 0,59% à 2,92% sur les réseaux des concessionnaires historiques. Les variations sont plus importantes sur les autres réseaux. Le pourcentage de hausse des tarifs prend en compte diverses composantes, comme le niveau de l'inflation, l'augmentation de la redevance domaniale pour le financement d'infrastructures de transport et les travaux non prévus dans les contrats. Mais des associations de défense de consommateurs et des représentants de transporteurs routiers dénoncent les hausses de tarifs des concessionnaires.
A.F.P. 31-01-2018
A l’occasion de la cérémonie des vœux d’ATMB (Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc), Thierry Repentin, président de l’entreprise a annoncé un investissement de 41 millions d’euros cette année au service notamment de la sécurité et de l’environnement. Il a également dévoilé quelques-uns des grands projets prévus. En 2017, plusieurs projets d’ATMB pour la préservation de l’environnement ont vu le jour tels que l’utilisation de véhicules électriques au tunnel du Mont Blanc et sur l’autoroute ou encore l’installation de bornes de recharge électriques. Pour cette année, l’entreprise axe sa politique environnementale sur la qualité de l’air, la biodiversité et la lutte contre le bruit. Elle contribuera par exemple à financer une nouvelle portion de la véloroute voie verte « du Léman du Mont-Blanc ». En février, une étude sera par ailleurs lancée pour construire un écopont à Vougy. De plus, ATMB et l’Etat de Genève continueront à travailler sur le projet d’écopont à Viry qui verra le jour en 2019. Afin de lutter davantage contre le bruit, un programme, comprenant la construction d’écrans acoustiques ou des travaux d’isolation directement sur les habitations, se poursuivra jusqu’en 2021 sur la RN205. En 2018, la zone de Passy sera équipée sur 400 m, complétant ainsi les 15 km d’écrans actuellement répartis sur le réseau. Côté sécurité, cette année dans le tunnel du Mont Blanc aura lieu la rénovation d’une portion de 555 m de la dalle de roulement. Sur l’A40, des travaux de renouvellement de chaussées seront effectués au niveau de Vuache et Bois d’Arlod sur 17 km et sur diverses portions de la RN205 pour un total de 5 km. Enfin, pour accueillir au mieux ses clients, ATMB lancera cet été des travaux de réaménagement de l’aire bidirectionnelle de Bonneville. Accessible dans les deux sens de circulation, cette dernière, représentant un investissement de 20 millions d’euros, remplacera les deux aires actuellement en service.
Constructioncayola.com 30-01-2018
L’ESITC Caen, le Cerema (centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et la DGPR (direction générale de la prévention des risques), ont signé une convention de partenariat, avec le soutien de la DGITM (direction générale des infrastructures, des transports et de la mer) pour la construction et l’exploitation d’un canal à houle. L’élévation du niveau de la mer est l’une des principales conséquences du réchauffement climatique. Elle pourrait atteindre près d’un mètre d’ici 2100, selon les estimations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Le phénomène concerne près d’un tiers des communes françaises, alors que dix des plus grandes villes du monde se trouvent au bord de la mer et que 60% de la population vit à moins de 150 km du rivage. À ce titre, il est nécessaire de se doter d’outils d’analyse capables d’évaluer l’évolution de certains phénomènes hydrauliques induits par le changement climatique; en particulier, l’évaluation des performances des structures de défense maritime et portuaire. Dans un projet commun de canal à houle, l’ESITC Caen, le Cerema et la DGPR espèrent comprendre les phénomènes complexes qui conditionnent les évolutions du littoral et la stabilité des structures soumises aux sollicitations marines. Le projet permettra également la calibration de modèles numériques complémentaires. Par ses dimensions hors normes, le canal à houle aura pour mission de quantifier de manière plus fiable les phénomènes hydrauliques propres aux structures maritimes et côtières, la résilience des ouvrages soumis à l’action de la houle et la stabilité des profils de côte.
Constructioncayola.com 26-01-2018
Les travaux d’embectage sur Caen-Ouistreham devraient débuter à l’automne (8M€ PNA / 2M€ CCI Caen Normandie). Très attendus par les acteurs du port de Caen-Ouistreham, ils visent à conforter, voire augmenter, le trafic commercial de manière sensible. A Cherbourg, les deux dernières passerelles croisière ’historiques’ seront bientôt remplacées par une passerelle neuve, opérationnelle au mois de juin. Coût de l’investissement : 1,6 millions d'euros. En 2018, PNA et la CCI Ouest Normandie, délégataire du port de pêche de Cherbourg, mettront en œuvre un plan de restructuration de la halle à marée. A ce titre, l’ancienne gare routière sera transformée en magasin d’armement. En complément, des travaux d’aménagement des accès à la zone produits mer sont en cours et devraient être bouclés au printemps. Ils représentent un investissement de 1,5 millions d'euros. Côté EMR, la construction de l’usine de pales de LM Windpower a débuté en février 2017. Celle de l’usine d’hydroliennes d’Open Hydro Naval Energies a démarré en mars. Elles seront achevées dans le courant du premier trimestre 2018. A partir de là, les industriels pourront débuter l’installation des chaines de production et les recrutements. En revanche, la construction de la base de maintenance à Ouistreham reste suspendue à la fin des recours. Cette base s’inscrit dans un projet plus global d’aménagement de l’avant-port. Enfin, les travaux de réfection du centre opérationnel de sécurité de Ouistreham viennent de débuter. Le bâtiment actuel, situé sur le terre-plein des écluses, a été construit en 1964. Il regroupe les activités des officiers de port de la capitainerie et des personnels d’exploitation des ouvrages de PNA, ainsi que la téléconduite des ouvrages mobiles pour les ports de Caen-Ouistreham et Cherbourg. Vétustes, ces locaux seront rénovés. Coût de l’investissement : 1,29 millions d'euros.
Constructioncayola.com 31-01-2018
Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse est "sauvé", a estimé jeudi à l'AFP le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc après l'avis positif du Conseil d'orientation des infrastructures, tout en critiquant le "saucissonnage" envisagé pour les travaux. "Je suis globalement satisfait que le projet soit sauvé, mais les modalités de la réalisation peuvent être améliorées. Le projet n'est pas abandonné, il est même retenu. C'est un point fondamental", s'est-il félicité. Le Conseil d'orientation propose, dans un rapport remis au gouvernement, de fractionner la réalisation des infrastructures envisagées, en étalant les travaux dans le temps. Les travaux de la section Agen-Toulouse pourraient être engagés sur la période 2033-2037 avec le premier scénario, en 2028-2032 avec le deuxième (à condition de ne pas construire Montpellier-Béziers) et en 2023-2027 avec la troisième hypothèse. Et Bordeaux-Agen viendrait plus tard. Une priorité serait donnée à l'aménagement des sorties de Bordeaux et Toulouse, puis au tronçon Agen-Toulouse. Pour le maire LR de Toulouse, à la tête de quatrième agglomération de France, en forte expansion démographique, "il est proposé de décaler la réalisation et c'était assez inéluctable. La date de 2024 était devenue obsolète, impossible à réaliser", a-t-il souligné. Mais il a critiqué le "saucissonnage" du projet. "Je n'accepterai jamais que l'on fasse les aménagements ferroviaires des deux agglomérations (Toulouse et Bordeaux) sans commencer le chantier de la ligne Bordeaux-Toulouse". Pour lui, cela doit se faire "concomitamment". "Le fait de scinder (les travaux) en deux tronçons aboutit à un horizon de réalisation complète de 2037, ce qui me parait trop lointain", a poursuivi M. Moudenc. "Deuxième insatisfaction", le conseil n'a pas retenu "nos propositions alternatives" qui pourraient pourtant, selon lui, "financer le chantier d'un seul tenant". La ministre des Transports Elisabeth Borne doit annoncer ses choix fin février, un calendrier de réalisation de tous ces projets devant être inscrit dans une loi d'orientation des mobilités, promise pour avril. Le Parlement aura ensuite le dernier mot. L'aire urbaine de Toulouse, accueille notamment le siège mondial d'Airbus et compte 1,2 million d'habitants. Le projet de LGV vise à mettre Toulouse à un peu plus de trois heures de Paris contre 4 heures et 20 minutes actuellement, depuis l'ouverture récente de la LGV Paris-Bordeaux. "La mobilisation de l'ensemble des forces vives de l'Occitanie a payé", ont ajouté plusieurs élus de la région Occitanie, dont la présidente de région Carole Delga (PS). "Une nouvelle étape de notre mobilisation débute aujourd'hui. L'équation n'est plus technique ou financière mais bien politique, ce qui renvoie aux choix que devront faire dans les prochaines semaines le gouvernement et les parlementaires dans la cadre de la future loi d'orientation des mobilités", selon eux. "Nous redemandons que ces choix politiques prennent en compte les grandes difficultés de déplacement des 6 millions d'habitants de l'Occitanie", une des régions les plus dynamiques de France en termes d'emplois et d'habitants.
A.F.P. 01-02-2018
gouvernement va engager immédiatement la réalisation de nouveaux tronçons du métro du Grand Paris, stratégiques dans la perspectives des jeux Olympiques de 2024, selon un courrier de la ministre des Transports Elisabeth Borne aux élus franciliens. La Société du Grand Paris (SGP) - l'établissement public chargé de réaliser le super-métro de la région parisienne - va modifier son budget 2018 afin de pouvoir lancer la construction des prolongements nord et sud de la ligne 14 et du tronc commun des lignes 16 et 17 entre Saint-Denis Pleyel et Le Bourget RER, a-t-elle annoncé dans cette lettre datée de mardi. La ligne 14, décrite par Mme Borne comme la "colonne vertébrale du réseau", doit relier Pleyel - où sera installé le village olympique - à l'aéroport d'Orly, et ce tronc commun Pleyel à plusieurs sites olympiques, non loin du centre des médias des JO. Pour les autres lignes du Grand Paris Express, Elisabeth Borne a précisé comment s'organisera la concertation annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe lorsqu'il a reçu les élus vendredi, "afin d'arrêter leur calendrier réaliste de livraison et leurs coûts". Deux groupes de travail devront s'occuper, dans la première quinzaine de février, du "calage d'un planning consolidé réaliste" du projet - avec l'aide du Centre d'étude des tunnels - et de l'identification des "solutions de renforcement et d'adaptations de dessertes" nécessaires en cas de trop gros retard de l'arrivée du métro là où d'importants projets d'aménagement sont en cours. Une nouvelle réunion avec les élus devra permettre de faire un bilan avant que le gouvernement n'arrête un nouveau calendrier, lequel sera présenté lors d'un conseil de surveillance de la SGP en mars, a expliqué la ministre. Un troisième groupe de travail présidé par le député LR Gilles Carrez cherchera parallèlement les moyens d'augmenter les ressources de la SGP, a-t-elle annoncé.
A.F.P. 31-01-2018
La CGT a sévèrement critiqué jeudi la proposition d'ouvrir l'apprentissage à tout âge, contenue dans un rapport publié mardi, estimant qu'il s'agissait du "retour d'un contrat de type première embauche étendu à toutes les classes d'âge!". Elle juge que ce rapport issu de la concertation lancée mi-novembre "c'est l'incitation à être apprenti sans limite d'âge, à entrer ou sortir de formation à tout moment de l'année avec un contrat de travail allégé". Mais aussi "des protections liées à la santé et sécurité pour les mineurs encore assouplies, un droit du travail encore allégé et une rémunération largement en dessous du Smic...", ajoute-t-elle. "C'est, dix ans après que les salariés et la jeunesse l'aient combattu, le retour d'un contrat de type première embauche étendu à toutes les classes d'âge!", s'indigne-t-elle. "Tout cela est inacceptable et très loin de ce qu'a porté la majorité des organisations avec la CGT dans la concertation", estime-t-elle. Le gouvernement a prévu d'annoncer les pistes retenues pour la réforme de l'apprentissage mi-février. Pour l'instant la ministre Muriel Pénicaud a d'ores et déjà indiqué qu'elle comptait reprendre quatre mesures ou orientations de ce rapport: mieux "éclairer" les jeunes sur l'apprentissage, pouvoir y entrer "toute l'année", "valoriser" les maîtres d'apprentissage et garantir le financement, mais n'a pas donné plus de détail. La concertation sur l'apprentissage lancée mi-novembre a été écourtée fin décembre en raison d'un bras de fer entre les régions et le Medef sur la question du pilotage et du financement. En représailles, le Medef a bloqué la négociation menée parallèlement sur la formation professionnelle. Celle-ci doit reprendre vendredi matin. La CGT interroge: "ne serait-ce pas un camouflet de dialogue social orchestré par le gouvernement et le patronat?" FO s'est aussi dit opposée aux propositions d'ouverture de l'apprentissage au-delà de 25 ans, car cela "concurrencera les contrats de professionnalisation et les embauches en CDI". La CFTC a, elle, jugé au global les mesures "concrètes, opérationnelles et souvent frappées au coin du bon sens", dans un communiqué publié jeudi. "La mise en oeuvre de bon nombre d'entre elles conduirait à ce que l'apprentissage devienne enfin, au-delà des effets d'annonce, une voie d'excellence au profit des jeunes comme des entreprises", souligne-t-elle.
Boursorama.com 01-02-2018
Après quelques débats houleux avec Matignon, le ministère du travail est sur le point de mettre fin à la guerre de gouvernance qui oppose le tandem Medef-CPME aux Régions. Le compromis, selon des sources concordantes, passerait par des conventions d'objectifs et de moyens, selon le vocable retenu à ce stade, permettant aux parties prenantes de négocier, en bonne intelligence, des schémas directeurs de développement des centres de formation d'apprentis (CFA) et des lycées professionnels sur le moyen terme. Mais sans retomber dans la bureaucratie du système de cartes scolaires actuel. Le pont de crispation est parti du projet porté par le ministère du travail : mettre à bas le circuit horriblement complexe de financement de l'apprentissage en instaurant une taxe d'alternance unique (d'environ 0,8% de la masse salariale), à la seule main des partenaires sociaux. Ce faisant, on passerait d'une logique administrée à une logique de marché dans laquelle chaque CFA serait financé en fonction du nombre d'élèves en contrat. La réaction des Régions n'a pas tardé. Soucieuses de conserver le pilotage de l'apprentissage, une de leurs compétences historiques, et notamment un droit de veto sur l'ouverture des CFA pour s'assurer qu'aucun territoire ne soit laissé pour compte, elles ont claqué la porte de la concertation avant Noël , la qualifiant de « mascarade ». Le fil du dialogue s'est renoué à l'issue d'une rencontre avec Matignon , mais pas au point d'apaiser les tensions, le Medef et la CPME ayant décidé de geler la négociation de la formation professionnelle , parallèle à celle de l'apprentissage. Tout cela sous l'oeil de l'Elysée au fur et à mesure que la querelle a pris une tournure politique : les grandes entreprises ont reçu un soutien des numéros un de FO et de la CFTC, les Régions celui des artisans de l'U2P ou des chambres consulaires. A l'issue d'une série de rencontres bilatérales la semaine dernière, les deux camps se sont au moins retrouvés sur un point : l'urgence à trancher. C'est désormais en bonne voie, même s'il reste à préciser le contenu exact des conventions d'objectifs et de moyens, et le dégré de pouvoir « coercitif » laissé aux Régions.
Les Echos 28-01-2018
Depuis le 1er janvier 2018, Veolia, à travers sa filiale réunionnaise Runéo, est à nouveau en charge des contrats de gestion des services publics de l’eau potable et de l’assainissement de la ville de Saint-Pierre (82 000 habitants) pour une durée de 11 ans. Avec pour objectif de proposer aux consommateurs de la commune des services toujours plus performants, respectueux de l’environnement et accessibles à tous, une attention particulière a été portée à la relation clientèle et à l’accompagnement des consommateurs. Aussi, le nouveau contrat de service public de l’eau potable met l’accent sur la proximité en proposant un accueil clientèle entièrement réaménagé autour d’un espace conseils. Mettant le digital au service des élus, du terrain et des usagers, il bénéficie de l’Hypervision 360, un service innovant de contrôle et de pilotage qui agrège toutes les informations liées au service de l’eau en temps réel : les données des capteurs, les systèmes d'alerte et les ordres d'interventions, pour une gestion prédictive des opérations. Le nouveau contrat de service public d’assainissement de la commune de Saint-Pierre disposera quant à lui de moyens supplémentaires pour la maintenance des réseaux de collecte des eaux usées et de technologies innovantes pour le traitement des mauvaises odeurs. La valorisation matières y est à l’honneur puisque100% des « boues » d’épuration seront désormais transformées en compost dans une démarche d’économie circulaire. Pour une exploitation durable des installations, Runéo renforcera ses mesures de limitation des consommations d’énergie, de réactifs et d’émission de gaz à effet de serre. Et prévoit un contrôle du bon fonctionnement des 17 000 installations d'assainissement non collectif.
Laviedesreseaux.fr 28-01-2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com