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Le texte prévoit la création d'un nouveau prélèvement pour financer une offre de transport public dans les zones où celle-ci fait défaut. Opérateurs de transport public ou jeunes pousses spécialisées dans le covoiturage de proximité : le secteur de la mobilité attend avec impatience la loi d'orientation du même nom préparée par le gouvernement, car celle-ci devrait leur fournir de nouveaux marchés à conquérir. L'une des priorités du texte est en effet de remédier à « l'injustice » soulignée par la ministre Elisabeth Borne depuis quelques mois : aujourd'hui, sur 80 % du territoire représentant 30 % de la population, aucune collectivité publique n'est chargée d'organiser la mobilité. « Pas plus que nous n'acceptons de « zones blanches » en matière de numérique ou de santé, nous ne pouvons les accepter pour les transports, » assurait en décembre dernier la ministre. Le projet de loi prévoit donc « la couverture complète, d'ici 2020, du territoire national par des autorités organisatrices de mobilités ». Cette compétence sera exercée par une communauté de communes (le cas échéant regroupées pour l'occasion au sein d'un syndicat mixte), soit par la région. Et surtout, elle s'accompagnera d'une ressource financière : l'autorité organisatrice (AO) pourra instaurer à son profit, sur le territoire où elle aura compétence, un « versement mobilité », version modernisée du versement transport. Dans la version actuelle du texte, le taux est plafonné à 0,3 % de la masse salariale des entreprises pour les régions, 0,5 % si l'AO est un syndicat mixte. Appliqué sur des territoires essentiellement ruraux, ce prélèvement restera insuffisant pour mettre en place des systèmes de transport en commun classique, une ligne de bus par exemple. Pour desservir ces territoires, le gouvernement mise plutôt sur les nouvelles formes de mobilités , et en premier lieu le covoiturage courte-distance. Près d'une dizaine de jeunes pousses se sont positionnées sur ce créneau, et certaines d'entre elles, comme Karos, ont déjà signé des conventions avec des collectivités locales, afin d'organiser localement un réseau de covoiturage. Les ressources levées par les futures AO doivent permettre de financer ce nouveau type de transport collectif à bas coût. Mais les trois grands groupes français du secteur, Keolis, la RATP et Transdev, regardent avec attention les nouveaux marchés qui vont émerger. Ils ont enrichi leurs offres ces dernières années en s'ouvrant aux nouvelles mobilités, et sont également prêts à proposer du transport à la demande. Les principales plates-formes VTC guettent elles aussi les ouvertures possibles. Tout comme le loueur Ada, qui fait migrer son activité vers l'autopartage et cible les très petites villes avec un projet de plate-forme de mobilité « low cost » qui semble profilé pour les futures AO.
Les Echos 01-05-2018
Pascal Berteaud, polytechnicien, ingénieur général des ponts des eaux et des forêts, vient d’être nommé directeur général du Cerema. Il succède à Bernard Larrouturou, qui avait démissionné début décembre, alors que ses agents se mobilisaient contre les suppressions de postes et les coupes budgétaires inscrites dans la loi de finances pour 2018.
Lemoniteur.fr 02-05-2018
Loïc Taulemesse, âgé de 52 ans et ancien directeur de la région Atlantique de la filiale de Spie batignolles spécialisée dans les travaux routiers succèdera dans les prochains mois à Thierry Le Friant actuel directeur général de Malet et de Valérian. Il est également Président du CHSCT et membre du comité de direction de Malet ainsi qu’administrateur de la FRTP Nouvelle Aquitaine et président de sa commission sociale.
Lemoniteur.fr 30-04-2018
Un lobby européen des ponts va-t-il bientôt voir le jour ? Le projet semble en tout cas bien parti. En effet, le 23 avril dernier, le premier « Brigde working group » (littéralement « groupe de travail sur les ponts) auprès de la Fédération de l’industrie européenne de la construction (Fiec) s’est réuni à Bruxelles. Six pays européens étaient présents autour de la table : la France (représentée par le Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux et de réparation et renforcement des structures, le STRRES), la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas. Le but de cette première réunion : faire émerger la maintenance des ouvrages d’arts au niveau européen. «Chacun connaît ce problème dans son pays respectif, et rencontre des difficultés pour faire passer le message auprès des élus. Porter ce sujet au niveau européen, lui donnera davantage de poids », détaille Christian Tridon, président du STRRES. Plusieurs pistes ont émergées à l’occasion de cette réunion. Parmi elles, l’idée de constituer une vaste base de données européenne sur les ouvrages d’art a été mise sur la table. Cette collecte d’informations déboucherait sur un observatoire européen des ouvrages d’art. Cela constituerait un équivalent de l’Observatoire national des routes (ONR) que coordonne l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim) au niveau national. Pour rappel, on estime à près de 800 000 le nombre de ponts en Europe. Leur valeur neuve : 850 milliards d’euros.
Lemoniteur.fr 02-05-2018
Le quatrième loueur européen a lancé son programme de transformation numérique et, dans ce cadre, se lance dans le BIM (Building Information Modeling) au travers d’un partenariat avec BIM&CO. Cette société va assurer la mise en œuvre et la gestion de la bibliothèque d’objets BIM de Kiloutou. L’idée est de proposer une approche s’inscrivant dans le cahier des charges de l’équipementier tout en répondant aux attentes des utilisations afin de faciliter la conception de leur maquette numérique. « Nous créons les premiers éléments paramétriques et nous invitons notre communauté d’experts à tester les modèles », précise Valentin Malemanche, chef de projet chez BIM&CO. Le procédé permet de découper les objets complexes en objets simples, fonctionnels et faciles à mettre en œuvre dans une maquette numérique globale. Plus de quarante produits Kiloutou sont déjà disponibles au format Revit (.rfa) et IFC (.ifc).
Chantiers de France 27-04-2018
Faut-il créer une «agence des routes» pour mener à bien la rénovation du réseau national non concédé, mais aussi préparer le retour dans le giron public des autoroutes aujourd'hui gérées par le secteur privé ? Alors que la future LOM est en gestation et attend ses derniers arbitrages, c'est un sujet sur lequel travaille le gouvernement. Cette idée née lors des Assises de la mobilité est fortement soutenue par les services du ministère des Transports, ainsi que par plusieurs députés de la majorité. Ce nouvel établissement public baptisé "Routes nationales de France" (RNF) regrouperait les onze directions interdépartementales des routes (DIR), qui sont chargées d'entretenir le réseau national, et les autoroutes non concédées. Cette unification de services aujourd'hui répartis dans toute la France permettrait de gagner en efficacité, ainsi qu'en expertise. Cette nouvelle entité permettrait aux pouvoirs publics d'être mieux outillés pour évaluer la bonne application des contrats de concessions par les sociétés d'autoroutes. L'Asfa, l'association qui les représente, n'y est pas opposée sur le principe. Comme les DIR le font aujourd'hui, le nouvel établissement public assurerait la maîtrise d'oeuvre des chantiers de «plan de désenclavement complet» que la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a annoncé en décembre dernier dans le cadre de la LOM. Et pour financer ces travaux, RNF bénéficierait d'une recette affectée : la future contribution supplémentaire que le gouvernement compte demander au transport routier. Benoît Simian, député LREM de la Gironde, membre du COI et rapporteur spécial du programme «infrastructures et services de transports » y est très favorable. La route génère globalement 41 milliards d'euros de recettes mais on ne dépense pour elle que 12 milliards. Dans le même temps, le réseau non concédé se dégrade. La future agence permettrait d'y remédier, et un financement léché permettrait une meilleure acceptation par le transport routier. La création de RNF est néanmoins loin d'être actée car Bercy est opposé à toute idée de recettes affectées. Matignon devrait trancher prochainement.
Les Echos 03-05-2018
Après plus de dix années dans le rouge, la France est enfin «en bonne position» pour sortir de la procédure pour déficit excessif ouverte contre elle depuis 2009 car son déficit devrait rester inférieur à 3,0% de son PIB en 2018 et 2019, a estimé le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici. Après 2,6% en 2017, le déficit français atteindra 2,3% en 2018, puis 2,8% en 2019, estime l'exécutif européen dans ses prévisions de printemps. «Je me réjouis que la France soit désormais en bonne position pour sortir de la procédure pour déficit excessif dans quelques semaines», a commenté Pierre Moscovici. «C'est l'aboutissement de 10 ans d'efforts de redressement», a-t-il ajouté. Ces trois exercices sous la fameuse «barre des 3,0%», après plusieurs années de dérapage, prouvent aux yeux de la Commission que la correction budgétaire de Paris est durable. C'est le 23 mai que l'exécutif européen devrait annoncer de manière officielle la sortie de cette procédure, selon une source européenne.
Le Figaro 03-05-2018
Le 25 avril à Ljubljana, Violeta Bulc, commissaire européenne aux Transports, a remis à Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports et à Patrick Jeantet, pdg de SNCF Réseau, la convention de financement de 177 M€ pour le déploiement sur la LGV Paris-Lyon du système de signalisation ferroviaire européen « ERTMS niveau 2 ». Dans le cadre du programme « Mécanisme d’Interconnexion en Europe » 2014-2020, la Commission européenne va subventionner les travaux de déploiement de l’ERMTS niveau 2 sur la LGV Paris Lyon à hauteur de 116,9 M€, soit 40 % du coût des investissements nécessaires au déploiement de l’ERTMS et une partie des postes de signalisation à remplacer. Cette technologie va permettre d’accroitre les capacités de circulation sur cette ligne, alors qu’elle est aujourd’hui la plus circulée d’Europe, concentrant un tiers du trafic TGV national et accueillant des liaisons transeuropéennes majeures. La ligne va ainsi être équipée du système de signalisation européen – ERTMS (European Rail Traffic Management System) – le plus évolué. Ce système de signalisation ferroviaire appelé « ERTMS niveau 2 » permet la gestion en temps réel de l’espacement entre les trains, améliorant ainsi la capacité de la ligne et sa régularité tout en répondant à l’objectif d’interopérabilité entre les différents réseaux ferrés européens. Il est destiné à remplacer à terme les 27 systèmes de signalisation ferroviaire en service au sein de l’Union européenne. Le projet permettra d’offrir plus de circulations (16 trains/h au lieu de 13) et plus de régularité grâce à des installations modernisées et une gestion des circulations centralisée et optimisée au sein d’une « tour de contrôle ferroviaire ». L’installation de l’ERTMS sur la LGV Paris-Lyon est un défi pour SNCF Réseau car ce sera la 1re fois que le gestionnaire le mettra en place sur une ligne en exploitation, sans interruption de trafic.
Constructioncayola.com 02-05-2018
Alstom devrait approvisionner les trois lignes du futur métro automatique du Grand Paris a annoncé la Société du Grand Paris (SGP). Concrètement, les trains seront commandés par la SGP mais financés à 100% par Ile-de-France Mobilités (ex-Stif), l'autorité organisatrice des transports régionaux. Le contrat, qui est encore en cours de négociation et doit être bouclé à l'été, devrait dépasser le milliard d'euros, selon des sources proches du dossier. Le marché concerne le design, la conception, la fabrication et la mise en service du nouveau matériel roulant, qui sera capable de rouler jusqu'à 110 km/h. Alstom devrait fournir jusqu'à 133 rames longues de 108 m -de six voitures chacune, pouvant transporter un millier de personnes- pour la ligne 15 du Grand Paris Express, et jusqu'à 50 rames deux fois plus courtes -de trois voitures- pour les lignes 16 et 17. La ligne 15 est déjà en construction au sud de Paris, sa mise en service devant se faire progressivement entre 2024 et 2030. Elle doit à terme faire un cercle autour de la capitale, en passant notamment par Champigny-sur-Marne, Créteil, Villejuif, Boulogne-Billancourt, Nanterre, La Défense, Saint-Denis Pleyel, Bobigny et Val-de-Fontenay, avec une antenne vers Noisy-Champs. Les lignes 16 et 17, elles, doivent relier Saint-Denis Pleyel au Bourget puis à Aulnay-sous-Bois, Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs d'une part, et à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle d'autre part. Elles doivent également ouvrir par étapes entre 2024 et 2030. Alstom était donné favori pour ce marché. Selon le magazine Ville, Rail & Transports, il était opposé à l'espagnol CAF, ses grands concurrents habituels Bombardier et Siemens n'ayant pas déposé d'offres. Les automatismes doivent faire l'objet d'un contrat séparé, de même que les équipements embarqués d'information voyageurs (vidéosurveillance, information voyageurs et sono) et de télécommunication.
L'Express 02-05-2018
Le bilan électrique 2017 de RTE pour la région Nouvelle-Aquitaine conforte sa première place en France pour sa production d’énergie solaire (2,5 TWh). La mise en service de la centrale photovoltaïque de Cestas, la plus importante active à ce jour, a boosté la part du solaire dans le mix énergétique local. Mais les énergies renouvelables restent encore marginales, bien qu’en forte progression, comme le confirme le délégué régional de RTE, Eric Pharabod : « le nucléaire avec les centrales de Civaux et de Blaye représente 83% de la production en Nouvelle-Aquitaine. Mais les plus fortes hausses de production sont enregistrées sur le solaire (+7%) et l’éolien (+30%) par rapport à 2016. L’hydraulique est en retrait, mais cela est dû au manque de précipitations en 2016. Les bioénergies se développent rapidement sur tout le territoire (+12%) ». Avec 13000 km de lignes aériennes, et 858 km de lignes souterraines, RTE poursuit sa politique d’enfouissement sur les secteurs sensibles, notamment ceux qui ont été touchés par les tempêtes. La production régionale couvre globalement 137% de la consommation, sauf lors des pics de froid (comme en janvier 2017), où l’énergie est importée (Espagne et Pays du Nord). L’essentiel des investissements de RTE ne va pas aux nouvelles lignes, sauf pour les quelques centrales éoliennes et solaires en projet. Mais les travaux restent conséquents sur le réseau existant, qu’il s’agit d’adapter et rendre plus souple « nos travaux consistent surtout à sécuriser les lignes, souvent anciennes, comme dans les Pyrénées, et de réadapter le réseau afin qu’il puisse accueillir de fortes modulations de flux. Et aussi de développer fortement les technologies numériques sur ces lignes », explique Eric Pharabod. En pratique, les lignes doivent pouvoir se refroidir suffisamment rapidement pour faire transiter, à moindre perte, du courant dont la production variable dépend du vent, du soleil, et des intempéries (hydraulique). Au total, RTE a investi 133 millions d’euros dans son réseau néo-aquitain en 2017 et compte investir 550 millions d’euros d’ici 2022. Près de 25% des investissements bénéficient à l’économie locale : entreprises de TP et réseaux électriques notamment.
Lemoniteur.fr 03-05-2018
Le projet de construction, par Siemens-Gamesa, de deux usines de pièces d'éoliennes offshore avec 750 emplois à la clé au Havre est menacé, a-t-on appris de sources concordantes. "Clairement il n'est pas exclu que le projet soit complètement annulé si la renégociation des tarifs de rachat entre le gouvernement et les industriels "n'aboutit pas", a indiqué Cédric Turnaco directeur de la communication de Siemens Gamesa en France. Le gouvernement a annoncé mi avril qu'il allait renégocier les tarifs de rachat de l'électricité produite par six parcs éoliens en projet. Les deux usines du Havre doivent fournir trois de ces parcs prévus au large de l'île d'Yeu/Noirmoutier, de Saint-Brieuc et de Dieppe-Le Tréport en Seine maritime. Conséquence de cette renégociation, la signature du protocole de réservation de l'espace sur le port du Havre prévue au premier trimestre est "retardée" et le dépôt de permis de construire pour les deux usines que Siemens Gamesa espérait concrétiser au 1er semestre également, a précisé M. Turnaco. Si les négociations aboutissent, il est "possible" que le projet soit "redimensionné" à la baisse. "Aujourd'hui on travaille sur le projet initial qui prévoit une usine de pale et une usine de nacelles et la création de 750 emplois mais si à l'issue des négociations le gouvernement et nos clients, Iberdrola et Engie, nous disent c'est plus possible parce qu'on veut réellement aller très très loin dans la réduction de nos tarifs, on sera obligés de regarder", ajoute M. Turnaco. Par ailleurs la Région Normandie "ne facilite pas notre projet, surtout pour notre usine de pales", a aussi indiqué M. Turnaco. "Aujourd'hui, il semble que la collectivité veuille privilégier le site de Cherbourg et Général Electric au détriment du projet havrais", a déploré le député PCF de Seine maritime Jean-Paul Lecoq. GE a lancé en mars 2017 la construction d'une usine de pales à Cherbourg et promis la création de 550 emplois directs.
A.F.P. 27-04-2018
Alors que la reprise se confirme et que les carnets de commandes se remplissent, la pénurie de main-d'œuvre risque de freiner la reprise. Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, 1,5 million de salariés hautement qualifiés pourraient manquer d'ici à 2030, ce qui représenterait une perte de revenus estimée à 175 milliards d'euros pour l'économie française. À l'inverse, la France pourrait connaître un surplus de plus de 1,7 million de salariés dont le niveau de formation est peu élevé. Au niveau mondial, ce sont 85 millions de travailleurs qualifiés qui pourraient faire défaut d'ici à 2030, soit un manque à gagner estimé à 6 900 milliards d'euros, c’est-à-dire environ trois fois le PIB annuel de la France… Pour parvenir à ces estimations, Korn Ferry a évalué l'écart entre l'offre à venir des compétences (en prenant en compte les différents niveaux d'études des individus) et la demande des entreprises dans trois secteurs clés (services financiers, industrie et télécommunication). Cette étude devrait renforcer la détermination du président Macron à mener à son terme la réforme du système de formation pour remédier à l'inadéquation croissante entre les profils et les besoins du marché du travail.
Le Figaro 03-05-2018
À partir de 2020, chaque salarié verra son compte personnel de formation (CPF) crédité de 500 euros par an, et ce jusqu'à un plafond de 5000 euros. Les moins qualifiés auront droit à 800 euros par an (jusqu'à 8000 euros). La réforme emmenée par Muriel Pénicaud a des arguments séduisants. Jusqu'ici, le CPF était abondé en heures. Au printemps 2018, 5,7 millions de comptes étaient ouverts. Que pourra-t-on s'offrir avec l'argent mis à disposition ? La formation devra forcément avoir un but "professionnel". Mais les possibilités s'élargissent car les listes dans lesquelles il fallait obligatoirement piocher vont être supprimées. Tout salarié aura donc accès à un large panel de diplômes et certifications dans tous les domaines. Sans compter, comme auparavant, la validation des acquis de l'expérience (VAE), le bilan de compétence, les formations à la création d'entreprise, et le permis de conduire. "Il y a aura aussi des moocs, et cela, c'est une révolution", signale Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Dans les faits, il faudra souvent, pour arriver à couvrir le coût de la formation, mettre la main à la poche, ou bien réussir à embarquer son employeur dans un co-financement, si son projet correspond aux priorités stratégiques de l'entreprise. Pour les personnes ayant besoin d'une formation très longue, liée à un vrai virage professionnel, il existera un système parallèle, remplaçant le congé individuel de formation (CIF) : le CPF transition. On ignore à ce stade quels moyens financiers lui seront dédiés, et combien de personnes pourront en bénéficier.
L'Express 03-05-2018
Au Royaume-Uni, Egis profite des déboires de Carillion. Le géant du BTP britannique, mis en faillite en janvier dernier, cède la place à l’ingénieriste français, qui a récupéré le 23 avril l’exploitation et la maintenance de l’autoroute M40, au nord-ouest de l’Angleterre. C’est un chassé-croisé, puisqu’Egis avait déjà assuré les mêmes services au démarrage de l’autoroute, entre 1997 et 2007, avant que Carillion prenne le relais. Le montant du contrat, prévu jusqu’en janvier 2027, n’a pas été communiqué. « Nous avons repris les 95 salariés employés par Carillion sur ce projet », précise en revanche Rik Joosten, directeur exécutif de la business unit montage, exploitation et nouveaux services d’Egis. La filiale de la Caisse des dépôts, travaillera « en étroite collaboration » avec UK Highways M40 Limited, l’entreprise britannique concessionnaire de l’autoroute pour une durée de 30 ans, de 1997 à 2027. Le contrat porte sur la majorité de l’autoroute M40, soit une distance de 123 km, composée de 2×3 voies. Egis assurera « la gestion du réseau, les inspections de sécurité, la maintenance périodique et cyclique, l’intervention en cas d’accident et d’urgence et la maintenance hivernale ». Au Royaume-Uni, l’ingénieriste précise déjà jouer « un rôle actif dans la société d’exploitation et de maintenance de l’autoroute M25, Connect Plus Services ». Egis travaille aussi depuis dix ans, « de manière indépendante ou avec ses partenaires », sur des projets en Irlande qui représentent plus de 470 km d’autoroutes et de routes nationales à péages, sans oublier les trois principaux tunnels autoroutiers du pays, dont celui de Dublin, l’un des plus longs d’Europe (4,5 km).
Lemoniteur.fr 02-05-2018
mardi 5 juin 2018, de 14h00 à 17h00,
à la Maison des Travaux Publics au 3 rue de Berri, 75008 Paris
Au programme de cette rencontre :
14h15 – 15h30
La force de l’exemple, moteur du changement
Sélection de retours d’expérience de mesures d’évitement et de réduction d’atteinte à la biodiversité, présentés par les maîtres d’ouvrage, les entrepreneurs de Travaux Publics et les bureaux d’étude.
15h30-17h00
Table ronde « Mieux connaître pour mieux protéger : une évolution nécessaire pour améliorer la mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction »
Entre évitement et réduction, il n’y a qu’un pas : éclairages sur le guide d’aide à la définition des mesures ERC
De l’importance du suivi dans le temps : comment évaluer l’efficacité des mesures ?
Tirer les leçons et en partager le fruit : quel rôle pour le Centre de ressources génie écologique ?
Pour tous renseignements, contactez Stéphanie HUYNH : huynhs@fntp.fr - 01 44 13 32 36