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Selon le rapport Global Infrastructure Outlook du cabinet indépendant Oxford Economics publié ce 26 juillet, «le coût de la fourniture d’infrastructures pour soutenir la croissance économique mondiale et commencer à réduire l’écart en matière d’infrastructures entre les pays» devrait s’élevait à 94.000 milliards de dollars d’ici 2040, soit l’équivalent environ de 40 fois le PIB de la France. L’organisation a ainsi passé en revue les besoins en investissements dans 50 pays et sept secteurs économiques. Pour déterminer les besoins en investissements, les auteurs du rapport s’appuient notamment sur les dernières projections démographiques de l’ONU qui indiquent que la population mondiale pourrait s’élever à 9,2 milliards d’habitants en 2040 selon le scénario central. Il pourrait donc y avoir environ 2 milliards d’habitants en plus par rapport à 2015. Mais cette hausse démographique n’est pas équitablement répartie entre les villes et les campagnes. Si la population rurale devrait être stable dans les 20 prochaines années, celle des villes devrait connaître une hausse de 46%. Un tel accroissement démographique dans les zones urbaines devrait entraîner des investissements massifs dans les infrastructures pour réduire notamment les phénomènes de congestion déjà bien présents dans certains pays. Les auteurs du rapport ont souligné que pour combler l’écart entre les tendances actuelles et les besoins réels, le niveau des investissements rapporté au PIB mondial devrait s’élevait à 3,5% au lieu de 3% actuellement. Et au regard des projections du bureau d’études spécialisé dans les prévisions économiques, l’écart entre les tendances actuelles et les besoins ne risque pas de s’améliorer.
Selon les estimations des experts, 18.000 milliards de dollars sur les 94.000 nécessaires ne seraient pas financés si les tendances actuelles des dépenses se poursuivent. Tous les ans, il faudrait 3.700 milliards de dollars par an dans les infrastructures au niveau mondial pour répondre aux demandes d’une population en pleine expansion. Les besoins en termes d’investissements présentent des variations importantes d’un continent à l’autre. L’Asie devrait être la région qui nécessite le plus d’investissements d’ici 2040 d’après les montants évoqués par les spécialistes, suivie de l’Amérique. Dans le document, la France est reconnue pour la qualité de ses infrastructures. Par ailleurs, les spécialistes ont souligné que la France dépense davantage dans les infrastructures, en pourcentage de PIB que la moyenne européenne: 2,56% du PIB en France contre 2,26% en Europe. «On s’attend à ce que la France atteigne 99% de ses besoins prévus en matière d’investissement, avec seulement de petits écarts prévus de 410 millions de dollars par an jusqu’en 2040 dans les secteurs des télécommunications».
Le constat du cabinet britannique rejoint celui du dernier classement mondial de la compétitivité établi par le forum économique mondial. Parmi les 138 pays étudiés, la France se classait en quatrième position au niveau mondial pour ses infrastructures routières la plaçant au même niveau que l’Allemagne ou la Suisse.
Agnès ROBLOT-TROIZIER, professeur de droit public à l’Ecole de droit de la Sorbonne, membre de la commission du découpage électoral, a été désignée déontologue de l’Assemblée nationale.
Peggy LOUPPE, ingénieur en génie industriel qui a rejoint la SNCF en 2006, et qui était dernièrement directrice transformation digitale interne, prend les rênes de la transformation de SNCF Réseau auprès du PDG Patrick Jeantet.
« Vinci va bien, Vinci se projette, Vinci se transforme » : le PDG du groupe de BTP et de concessions, Xavier Huillard, n’a pas caché sa satisfaction à l’occasion de la présentation de ses comptes pour le premier semestre. Le résultat opérationnel de Vinci avoisine ainsi 1,8 milliard d’euros, en hausse de 8,2 % par rapport à celui constaté un an auparavant, pour un chiffre d’affaires de 18,5 milliards, en progression de 5,1 % et de 3,6 % à base comparable. Le résultat net part du groupe a même crû de 11,9 %, à 1,03 milliard. Ces résultats sont supérieurs aux attentes du marché. Le groupe a en premier lieu profité de la « bonne dynamique » de sa branche concessions, dont le chiffre d’affaires a augmenté de 11,8 %, à 3,2 milliards d’euros. L’activité de Vinci Airports a bondi de 46 %, en raison, entre autres, de l’extension de son périmètre en 2016 (Aerodom, aéroport de Lyon-Saint-Exupéry). Par ailleurs, la branche contracting de Vinci a connu une amélioration avec un chiffre d’affaires total de 15,1 milliards, en progression de 2,8 %. Au-delà de ces grands pôles d’activité, le groupe témoigne de la reprise en France, qui représente 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 6 %. Fort de ses « bonnes performances » du premier semestre, Vinci a confirmé sa perspective d’une hausse de son chiffre d’affaires et de ses résultats cette année. Son PDG a confirmé le vif intérêt de Vinci pour le groupe aéroportuaire ADP alors que le gouvernement planche sur un programme de cessions de 10 milliards d’euros de participations. « Ce qui est indéniable c’est que l’aéroportuaire nous intéresse. Ce qui est indéniable c’est que nous croyons en cet actif qu’est ADP, la preuve c’est que nous sommes actionnaires depuis 2007 », a déclaré Xavier Huillard. Le PDG de Vinci, qui détient déjà 8 % du capital d’ADP, a toutefois souligné le manque de visibilité quant aux intentions des pouvoirs publics, sachant que l’Etat a une part majoritaire (50,6 %). A ce titre, il a jugé « illusoire de se positionner tant qu’on ne sait pas ce que va faire l’Etat ». En attendant, la volonté de développement de Vinci dans le domaine aéroportuaire est plus que jamais d’actualité, au vu de la récente désignation de Vinci Airports comme « concessionnaire pressenti » pour l’aéroport de Kobe, au Japon.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) recommande une hausse de 17% en 2018 du montant de la CSPE, une taxe appliquée sur la facture d’électricité permettant notamment de financer le soutien aux énergies renouvelables, selon une délibération publiée vendredi 28 juillet 2017. Cette taxe, la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), sert à couvrir les charges des missions de service public de l’opérateur historique EDF, dont celles liées au rachat à un prix bonifié de l’électricité d’origine renouvelable et les tarifs sociaux. Selon la CRE, l’Etat devra compenser EDF à hauteur de 7,93 milliards d’euros au titre 2018. Dans le détail, 69% de ce montant correspond au soutien aux énergies renouvelables, dont 39% pour le solaire photovoltaïques et 19% pour l’éolien, 18% correspond à la péréquation tarifaire dans les zones non interconnectées (outre-mer, etc.), 9% au soutien à la cogénération (production de chaleur et d’électricité), 2% aux tarifs sociaux et 1% au soutien à l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz. L’an dernier, le montant de la CSPE était resté stable à 22,5 euros par mégawattheure consommé, contrairement à la recommandation de la CRE. Cela représentait 16% environ de la facture d’électricité. Depuis l’an dernier, c’est au Parlement de fixer l’évolution de la taxe, dans le cadre de l’adoption de la loi de Finances.
Le groupe de BTP et de concessions Eiffage a annoncé, le 19 juillet 2017, que sa société autoroutière APRR avait dégagé un chiffre d’affaires consolidé hors construction de 603,5 millions d’euros au deuxième trimestre 2017, contre 575,7 millions d’euros pour la période correspondante de 2016. Des chiffres qui traduisent ainsi une progression de 4,8% au second trimestre 2017, souligne Eiffage dans un communiqué. «Le trafic total, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, a connu une hausse de 5,2% par rapport à la même période de 2016, poursuit Eiffage dans le même communiqué. Le trafic des véhicules légers a pour sa part progressé de 5,8%, stimulé par des conditions calendaires favorables liées au positionnement du week-end de Pâques.» De son côté, le trafic des poids lourds a augmenté de 2,5%.
Le gouvernement a annulé des crédits de l’Etat destinés aux collectivités territoriales pour 2017 d’un montant d’environ 300 millions d’euros. Un décret a été signé à la fin de juillet, au lendemain de la conférence des territoires qui s’est tenue le 17 au Sénat. Le président de la République, Emmanuel Macron, s’était alors engagé devant les associations d’élus à ne pas baisser brutalement les dotations aux collectivités en 2018 ; les présentes coupes portent sur l’exercice 2017. « Les annulations porteront sur des projets non engagés et ce sont les préfets qui procéderont opération par opération pour éviter de pénaliser les dossiers les plus porteurs d’enjeux, dit-on au ministère de la cohésion des territoires. Les programmations 2018 permettront de revenir sur les opérations qui seraient ainsi décalées. » Interrogé mercredi 2 août à l’issue du conseil des ministres, Christophe Castaner a avancé pour sa part qu’il s’agissait « de mesures d’annulation de crédits sur des opérations non réalisées, pas de baisses de dotations disponibles pour accompagner les collectivités locales ». Et le porte-parole du gouvernement d’ajouter : « Il s’agit pour l’essentiel de crédits non engagés, non mobilisés, donc c’est un exercice plus comptable que politique. » Les réductions de crédits touchent notamment la politique des territoires, « avec l’annulation de 46,5 millions d’euros sur la politique de la ville » et l’aménagement du territoire pour un montant de 35 millions, a dénoncé Olivier Dussopt, président de l’Association des petites villes de France (APVF), pour qui cette coupe est « une trahison et une déception ». Les autres annulations portent sur la mission « relations avec les collectivités territoriales » pour 216 millions d’euros.
Depuis son annonce, le 19 juillet 2017, devant les parlementaires, confirmant «la pause du Lyon-Turin», projet de ligne à grande vitesse, les propos de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, suscitent des réactions, notamment en Italie. Cette confirmation de la «pause» de ce grand projet a justement été évoquée ce vendredi 28 juillet, par la ministre française au course d’une visite à Rome, avec son homologue, Graziano Delrio. Cette dernière a demandé à l’Etat français davantage de précisions. De son côté, Mario Virano, DG de Tunnel euralpin Lyon- Turin (TELT), l’opérateur franco-italien chargé de la réalisation puis de la gestion de l’infrastructure, souligne qu’il est légitime qu’un Gouvernement issu d’une nouvelle majorité politique prenne le temps de faire le point sur un dossier hérité des gouvernements qui l’ont précédé. Toutefois, il précise qu’il n’imagine pas que cette pause soit une remise en cause de la décision de construire ce tunnel, alors qu’il existe un traité entre les deux pays, ratifié par les parlements nationaux. D’après lui, ce temps d’arrêt ne pourrait concerner que la partie des accès français au tunnel international. Par ailleurs, Stéphane Guggino, délégué général du Comité pour la Transalpine, rappelle que «l’existence d’un traité international ratifié par les parlements des deux pays, et les budgets importants promis par Bruxelles rendent très improbable un coup d’arrêt durable.» « Près de 1,5 milliard d’euros ont déjà été dépensés, 20 kilomètres de galeries ont déjà été creusés et, en France, 400 personnes travaillent déjà sur le tunnel.» Avant de conclure : «Pour le moment, le financement est vu année après année, explique Stéphane Guggino. Rentrer dans une loi de programmation de financement pluriannuelle permettrait une sécurisation du projet sur le long terme.» Dans le but aussi de rassurer la Commission européenne, qui exige également des éclaircissements sur ce sujet. Rappelons qu’après le long marathon législatif du Lyon-Turin, terminé en janvier 2017 pour la réalisation du tunnel de 57 kilomètres reliant Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et Suse (en Italie), 81 marchés de génie civil ont été lancés le 21 juin 2017 à l’Hôtel de Région d’Auvergne-Rhône-Alpes, situé à Lyon. Ils représentent un montant total de 5,5 milliards d’euros.En détails, ces 81 appels d’offres sont répartis sur 12 chantiers : 9 pour les travaux divisés en zones géographiques (entre les connexions aux lignes historiques en France et en Italie) et trois pour les activités connexes (valorisation des matériaux d’excavation, sécurité, installations et équipements), nous avait confié un porte-parole de TELT le 20 juin 2017.
Longue de 187 km, la ligne C transporte chaque jour 540 000 voyageurs en Ile-de-France. Ses différentes branches convergent vers un tunnel centenaire à 2 voies, via lequel 20 trains passent en heure de pointe entre Champ de Mars et Bibliothèque François-Mitterrand. Affaibli par le temps, ce dernier est en rénovation depuis plusieurs décennies. Lancés en 1996, les premiers travaux d’été de la ligne C consistaient au confortement des tunnels Voltaire et Malaquais, situés entre les gares Musée d’Orsay et Saint-Michel-Notre-Dame. Cet été, SNCF Réseau poursuit ses efforts en procédant à la création de piliers, via la technique du jet grouting, afin de renforcer les fondations fragilisées par les variations du niveau de la Seine. Le jet grouting consiste à injecter un coulis autodurcissant à haute pression dans le sol afin de créer des colonnes de support dotées de performances comparables à des fondations en béton. Cet été, 100 m de tunnel seront renforcés par 213 colonnes de jet grouting d’1m30 de diamètre et d’une longueur variant de 3m50 à 4m50. En parallèle, SNCF Réseau procèdera au renforcement de l’assise des tunnels du tronçon entre Paris-Austerlitz et Avenue Henri-Martin, et Paris-Austerlitz et Javel, ils incluent aussi des opérations de modernisation des voies, d’accessibilité des quais, de rénovation et d’embellissement des gares.
La cour administrative d’appel de Nantes a validé le projet de parc de 80 éoliennes en mer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), rejetant un dernier recours déposé par des associations environnementales. «La requête de l’association pour la protection du site et de l’environnement de Sainte-Marguerite et de l’association Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et associés est rejetée», a indiqué la cour. «On s’en doutait un peu puisque le rapporteur public nous a dit qu’on n’avait pas d’intérêt direct à agir et qu’il n’avait donc pas à se prononcer sur le fond du dossier», a réagi Alain Doré, coordinateur du collectif regroupant ces associations, qui n’avait pas encore pris connaissance de l’arrêt rendu par la cour. Cette requête visait à faire annuler la première décision administrative autorisant l’exploitation de ce parc offshore, délivrée en 2012 par les ministères de l’Ecologie et de l’Industrie à la société attributaire de l’appel d’offres, une filiale du groupe EDF. En première instance, le 9 juillet 2015, le tribunal administratif de Nantes avait déjà rejeté la demande d’annulation formulée par les associations. Le collectif «Défense de la mer» avait également contesté en justice l’autorisation d’installer et d’exploiter ce parc éolien en mer, délivrée en mars 2016 au titre de la loi sur l’eau par la préfecture de Loire-Atlantique. Mais la cour administrative d’appel de Nantes, seule compétente en France depuis janvier 2016 pour statuer, en premier et dernier ressorts, sur les litiges relatifs aux installations de production d’énergie renouvelable en mer, avait rejeté cette requête le 15 mai. Le collectif n’a par contre pas déposé de recours contre la dernière autorisation administrative nécessaire à la construction et à l’exploitation du parc, à savoir la concession d’utilisation du domaine public maritime pour une durée de 40 ans, approuvée par arrêté préfectoral le 7 avril. Plus aucun contentieux ne fait ainsi obstacle à la mise en service du parc éolien d’une capacité totale de 480 mégawatts, prévue à l’horizon 2021, bien que les opposants aient toujours la possibilité de saisir le Conseil d’Etat, mais sur des questions de droit uniquement. Selon le projet, les 80 éoliennes seront localisées sur le banc de Guérande, sur une surface globale de 78 km² située entre 12 et 20 km des côtes.
Dans le cadre du projet de loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnances pour réformer le code du travail, le Sénat a autorisé, jeudi 27 juillet, le gouvernement à mettre en place un barème des dommages et intérêts alloués aux prud’hommes en cas de licenciement. Les sénateurs ont toutefois modifié le dispositif qui leur était proposé en précisant que le barème n’inclut pas l’indemnité de licenciement, et en excluant les licenciements entachés par une faute de l’employeur d’une exceptionnelle gravité. Par ailleurs, s’agissant du licenciement, les sénateurs ont modifié le projet de loi, notamment en supprimant la reconnaissance d’un droit à l’erreur de l’employeur, qui serait autorisé à rectifier dans la lettre de licenciement les irrégularités de procédure et de motivation mineures, droit qui avait été introduit par commission sénatoriale des affaires sociales. Ils ont aussi adopté l’habilitation du gouvernement à prendre par ordonnance des mesures pour réduire les délais de recours en cas de rupture du contrat de travail et confirmé la diminution d’au moins de moitié du délai de contestation portant sur la régularité ou la validité d’un licenciement pour motif économique. De même, les sénateurs ont autorisé le gouvernement à modifier par ordonnance les dispositions relatives au licenciement pour motif économique. Ils ont notamment confirmé la notion de périmètre national pour apprécier les difficultés économiques, qu’avait prévu leur commission.
Le gouvernement compte publier les ordonnances réformant le code du travail au Journal officiel (JO) «autour du 25 septembre» pour une entrée en vigueur immédiate, a-t-on appris auprès du cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. La première phase de concertation avec les partenaires sociaux étant terminée, le ministère du Travail est désormais en phase de rédaction des ordonnances. Les arbitrages seront présentés aux organisations syndicales et patronales pendant la semaine du 21 août, lors de rencontres bilatérales de deux à trois heures avec le cabinet de Mme Pénicaud. Les ordonnances seront ensuite envoyées au Conseil d’Etat et aux instances consultatives pendant la semaine du 28 août. Les cinq instances paritaires - Commission nationale de la négociation collective (CNNC), Conseil d’orientation des conditions de travail (Coct), Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop), Conseil supérieur de la prud’homie et Conseil supérieur de l’égalité professionnelle - seront consultées pendant la semaine du 4 septembre. Les ordonnances seront adoptées en conseil des ministres pendant la semaine du 18 septembre, puis publiées au Journal officiel «autour du 25 septembre». Les ordonnances entrent en vigueur le lendemain de leur publication mais doivent faire l’objet d’un projet de loi de ratification pour être pérennisées. Ce calendrier correspond à celui ébauché à l’oral par le cabinet de la ministre lors des échanges avec les partenaires sociaux.
La primauté des accords de branche sur la loi pourrait aussi concernée les contrats à durée déterminée (CDD) dans le cadre de la réforme du Code du travail. C’est en tout cas l’une des pistes à laquelle réfléchit le gouvernement, réflexion dont le bilan sera dévoilé à la fin de l’été. Objectif : «tenir davantage compte de la diversité des situations», a expliqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors de l’examen au Sénat du projet de loi d’habilitation permettant au gouvernement de légiférer par ordonnances. Mais l’idée de passer par des accords de branche – soit un texte établi par les représentants des salariés et des employeurs pour les entreprises du même secteur d’activité -, et non plus par la loi, pour fixer les modalités des CDD est diversement reçue. Du côté des organisations patronales, on approuve. Côté syndicats de salariés, la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Véronique Descacq, défend aussi la primauté des accords de branche. La syndicaliste y voit le moyen d’obtenir une «meilleure prise en compte des réalités professionnelles» et l’occasion de «limiter les contrats courts», sources de précarité chez les salariés. Mais les autres centrales ne sont pas forcément d’accord ; leur opposition de fond demeurant sur le CDD en lui-même que son éventuelle réforme par les accords de branche. «Le CDD doit rester une modalité exceptionnelle», rappelle Céline Verzeletti, membre du bureau confédéral de la CGT. Quant à une éventuelle réforme des CDD, la syndicaliste ne cache pas ses craintes : «Pour le gouvernement, plus les règles sont souples, plus l’entreprise est libre, et plus elle est productive. Nous pensons le contraire : les règles doivent rester fixées par la loi, et protéger les droits des salariés.» Et d’ajouter : «Ce n’est pas en multipliant les CDD qu’on va produire d’avantage. Précarisés, les salariés consomment moins.» La CFE-CGC, syndicat des cadres, exprime aussi ses doutes quant à une telle réforme. Le CDD par accord de branche «n’est pas satisfaisant», a expliqué l’un de ses secrétaires nationaux, Gilles Lecuelle, en charge du dialogue social pour la centrale. «On va créer une incohérence», estime-t-il, expliquant : «Chaque branche pourra déterminer son utilisation du CDD. Les salariés vont être perdus, les conditions vont varier selon la branche. Ce n’est pas ça simplifier le Code du travail.» Et de rappeler lui aussi que, sauf en cas de délais courts, «le CDI doit rester la norme».
C’est par un tweet que le milliardaire Elon Musk a assuré avoir un accord verbal pour la construction d’un tunnel hyperloop entre New York City et Washington DC. L’hyperloop, ce train à très -très-haute vitesse se déplaçant dans un tube, devrait relier les 2 villes en 29 minutes ! Il desservirait les villes de Philadelphie et de Baltimore. Construire un tunnel de 321 km de long ne serait pas une mince affaire et réclamerait des investissements financiers, humains et matériels colossaux, mais l’homme d’affaire est déjà en train de se faire la main sur la fabrication des tunnels avec un ouvrage reliant son domicile à ses bureaux en Californie… pour ne plus perdre de temps dans les embouteillages spectaculaires de Los Angeles. Pour cela, il a créé The Boring Company qui sera sûrement à la manoeuvre pour projet NYC-DC et ses centaines de kilomètres de tunnel. Reste à avoir un accord écrit pour lancer l’opération. Un accord sur lequel Elon Musk s’est dit optimiste.
Un système de métro léger sera opérationnel à l’île Maurice à partir de septembre 2019, a annoncé officiellement le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth. «C’est un rêve qui devient réalité pour la nation mauricienne», a déclaré M. Jugnauth à la presse à l’issue d’une cérémonie marquant la signature d’un accord entre le gouvernement mauricien et le conglomérat indien Larsen and Toubro. Le métro léger doit relier la capitale Port-Louis à la ville de Curepipe, dans le centre de l’île, sur un tracé de 26 km. Le coût du projet est estimé officiellement à 18,8 milliards de roupies mauriciennes (460 millions d’euros). Il sera financé par un don indien de 9,9 milliards de roupies (240 millions d’euros) et la différence par une ligne de crédit à des conditions avantageuses ouvertes par le même gouvernement indien. Les travaux débuteront en septembre 2017 et un premier segment entre Port-Louis et Rose Hill, sur 13 km, doit être opérationnel à partir de septembre 2019. La deuxième partie du tracé, entre Rose Hill et Curepipe, le sera en septembre 2021. Ce projet a été au centre de beaucoup de controverses dans l’île. L’association Plateforme anti Metro (PAM), qui a manifesté lundi devant le Parlement à Port-Louis, estime que le métro créera davantage de problèmes de circulation, au lieu de réduire les embouteillages chroniques à l’entrée et à la sortie de la capitale le matin et dans l’après-midi. Mais le nouveau gouvernement avait finalement jugé le projet trop coûteux.Ce projet a été relancé l’année dernière après la décision du gouvernement indien d’accorder une aide financière.
Le géant russe du nucléaire Rosatom a annoncé la signature d’un contrat en vertu duquel il va construire deux nouveaux réacteurs dans le sud de l’Inde, à la centrale de Kudankulam. Ce contrat signé entre Atomstroïexport, filiale du conglomérat public russe, et l’opérateur nucléaire indien NPCIL, porte sur les travaux de préparation du chantier et la fourniture d’équipements pour les réacteurs 5 et 6 de cette centrale dans l’Etat du Tamil Nadu. La Russie va fournir un crédit de plus de quatre milliards de dollars pour la construction de réacteurs 5 et 6 qui doivent permettre à l’Inde de réduire sa dépendance aux importations pour sa consommation d’électricité.
Toulouse les 11 et 12 octobre 2017
Thème : Le renforcement des structures de génie civil.
Contact et réservation :
Karine Lhuillier
06.11.49.31.48
Mail : lhuillier.karine@laposte.net