Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Le Grand Plan d’investissement (GPI) de 57 milliards d’euros sur la durée du quinquennat est à présent en ordre de marche. Le secrétariat général pour l’investissement (SGPI), qui remplace le Commissariat général à l’investissement, a été confié le 3 janvier à Guillaume Boudy, chargé de coordonner le GPI. Le même jour, le Premier ministre, Edouard Philippe, a envoyé à ses ministres une circulaire détaillant les modalités de mise en œuvre. Au programme : financement, gouvernance et calendrier. Le GPI poursuivra quatre grandes priorités, rappelle le Premier ministre : "l’accélération de la transition écologique, l’édification d’une société de compétences, l’ancrage de la compétitivité de notre économie sur l’innovation et la construction de l’Etat de l’âge du numérique, qui contribuera à baisser structurellement la dépense publique". Ces quatre priorités sont déclinées en 25 initiatives comme prévu dans le rapport de préfiguration de Jean-Pisani Ferry, remis le 25 septembre 2017.
Pour rappel, sur les 57 milliards d’euros (avec le concours d'institutions comme la Caisse des Dépôts et la Banque européenne d'investissement), 20 doivent aller à la transition écologique, 15 à l’édification d’une "société de la compétence" (autrement dit à la formation), 13 à la compétitivité et l’innovation et 9 à la construction d’un "Etat de l’âge numérique". Sur l’ensemble, pas moins de 10 milliards pourront ainsi être mobilisés par les collectivités (que ce soit à travers l'efficacité énergétique des bâtiments publics, les transports durables et de proximité, le déploiement de maisons de santé, le numérique, la dématérialisation des services publics...). Un milliard d'euros est prévu pour l’outre-mer. Le financement des 25 mesures est "assuré par l’ouverture des crédits budgétaires pour l’année 2018, au profit des 25 initiatives déclinant les axes du GPI, dans la loi de finances initiale pour 2018 et la loi de financement de la sécurité sociale". Par rapport au programme d’investissements d’avenir, dont le GPI prend le relai (les 10 milliards d’euros du PIA 3 étant même absorbés dans le GPI), le Premier ministre avait souhaité dès le départ "responsabiliser" les ministres concernés. Les crédits sont en quelque sorte labellisés "GPI" dans le budget de chaque ministère. Mais "les crédits du GPI inscrits sur le budget de l’Etat ne seront pas soumis à la régulation budgétaire et bénéficieront d’une exonération de mise en réserve", est-il précisé.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 08-01-2018
Grégoire Koenig est nommé conseiller en charge des relations avec le Parlement et les élus, à compter du 8 janvier 2018, indique un arrêté paru au Journal Officiel du 6 janvier. Il succède à ce poste à Charlotte Leroy. Depuis 2014, Grégoire Koenig exerçait les fonctions de directeur de cabinet du président et du directoire de la Société du Grand Paris. Il avait auparavant travaillé notamment au Conseil régional d'Île-de-France et à la mairie de Paris.
Actu-transport-logistique.fr 08-01-2018
La ministre des Transports Elisabeth Borne a en effet demandé à la SNCF de procéder à un audit de ses grandes gares et de proposer des correctifs, après les nombreux incidents qui ont provoqué la colère de dizaines de milliers de passagers ces derniers mois. Elle avait convoqué le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, et le responsable du réseau, Patrick Jeantet, pour une « réunion de travail » afin de tirer les leçons, notamment, de la succession de pannes dans les gares parisiennes de Montparnasse et Saint-Lazare en décembre. Fin juillet déjà, une défaillance de la signalisation avait paralysé Montparnasse pendant trois jours, en plein chassé-croisé estival. SNCF Réseau est ainsi prié de fournir « un diagnostic complet sur l’ensemble des systèmes d’alimentation électrique, de signalisation, et sur les postes informatiques de toutes les grandes gares parisiennes […] ainsi que sur les principales gares en région », a précisé le ministère dans un communiqué. « L’objectif est ainsi de mieux anticiper les points de fragilité du réseau, et de mobiliser les investissements nécessaires pour y remédier, en tenant compte des travaux d’ores et déjà prévus dans les quinze prochaines années en Ile-de-France et en région », a-t-il ajouté. Cet audit devra être finalisé d’ici à la fin mars, et des « propositions d’actions, notamment sur les investissements prioritaires dans ces grandes gares, proposées pour fin avril 2018 ».
A.F.P. 08-01-2018
Le géant français du BTP expérimente la plate-forme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes pour agglomérer l'ensemble des données de ces chantiers. Réalisé en partenariat avec Accenture, ce nouvel écosystème numérique devra favoriser la circulation de l'information avant, pendant et après le chantier. L'enjeu est de circonscrire les aléas, l'un des premiers facteurs qui explique les retards de livraison. Bouygues Construction ne découvre pas le numérique. Depuis une dizaine d'années, l'entreprise, à l'instar de l'ensemble du secteur du BTP, utilise une maquette numérique, appelée « Building Information Modeling » (BIM). Une image virtuelle, qui symbolise le chantier, rassemble tous les éléments du bâtiment : la surface des pièces, la taille des matériaux ou encore les tuyaux des fluides. Tous les acteurs y contribuent. Une fois le BIM achevé, 80 % du travail est réalisé . « Mais les données nous ont poussés vers l'étape d'après le BIM », lance Daniel Rigout. Après un an de paramétrage et d'évolutions, la plate-forme est en phase d'expérimentation .
Les Echos 09-01-2018
Une PME de l'Ain mère d'un robot désamianteur (Brunet), une start-up (Morphosense) qui surveille la santé des ponts, barrages ou tunnels avec des capteurs de vibrations et de déformations, le groupe Colas qui teste un exosquelette pour soulager les ouvriers des routes... Les Travaux Publics, mastodonte de 35 milliards d'euros, dont 60 % consacrés à l'entretien des ouvrages, évoluent. Mais pas assez vite : « seulement un millième de ce chiffre d'affaires est consacré à la R & D », explique Jean-Marc Cornut, président sortant de la Fédération régionale des Travaux Publics de Rhône-Alpes. Exemple : le recyclage des enrobés de chaussée. « On plafonne à 30 % alors que, techniquement, on saurait monter à 70 % », dit-il. C'est la double peine pour un secteur déjà pas réputé très créatif, et dépendant à 70 % de l'investissement public. Les collectivités sont rétives à la prise de risques, tant financiers que juridiques. Il faut renverser la logique, proposait Michel Grevoul, directeur des achats de l'Etat, aux Assises de la mobilité en décembre dernier, en « stimulant la R & D via l'achat public pour faire émerger des solutions nouvelles, plus performantes et porteuses de gains de coût ». « Car le futur d'un monde décarboné ne se construit pas avec des infrastructures conçues comme il y a vingt ans », renchérit Jean-Marc Cornut. Surtout pour des ponts, chemins de fer, tunnels, autoroutes, réseaux de gaz, d'eau ou d'électricité « qui doivent durer de cinquante à cent ans. Il faut être plus écologique, plus économe en matières premières, plus connecté. Mais aussi plus rapide à la construction et moins cher... Le Club ETI TP, qui rassemble dix entreprises indépendantes, vient de lancer « un appel à projets national auprès des start-up pour réinventer les Travaux Publics ». Pouvoirs publics et professionnels réfléchissent aux moyens d'amadouer les collectivités « avec un cadre sécurisant, car l'innovation soulève de nombreuses questions juridiques , souligne David Zambon, directeur de l'Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim). La boîte à outils existante paraît « plutôt complète, mais très sous-utilisée » par les donneurs d'ordre, selon des conclusions des Assises de la mobilité. En haut de la panoplie des instruments recommandés : les variantes dans les marchés publics, grâce auxquelles les candidats proposent des solutions différentes de celles retenues par le maître d'ouvrage. Or seulement 2 % des appels d'offres le permettent, selon une étude de l'Idrrim en 2015. La Société du Grand Paris, qui gère une énorme série de chantiers liés au métro, « a mis en place un dispositif incitatif , explique Bernard Cathelain, référent innovation au sein du directoire. Résultat : 400 propositions de variantes en 2017, pour trois marchés d'un montant de 2,5 milliards d'euros. Les attributions sont en cours. Et l'innovation fait aussi partie des critères, « pour 5 à 10 % de la note technique, laquelle représente la moitié de la note finale ». Une des idées récurrentes : utiliser du béton fibré et non armé, « procédé économe en métal qui a fait ses preuves en Amérique ». Avant de déployer de nouvelles techniques, l'expérimentation est indispensable. Mais elle dure plusieurs années dans les Travaux Publics.
Les Echos 10-01-2018
La poursuite de la reprise du marché des infrastructures en France constitue une bonne nouvelle pour les groupes de BTP et les fabricants de matériaux de construction français, indique Bryan Garnier, en citant les dernières données communiquées par la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). L'intermédiaire financier souligne que les prises de commandes ont reculé de 3,6% en novembre sur un an, en raison d'une base de comparaison élevée en 2016, mais les commandes affichent une hausse de 5,5% sur les 11 premiers mois de 2017, ce qui est de bon augure pour les prochains mois. Vinci et Eiffage, qui réalisent environ 30% de leur chiffre d'affaires en France, seront les plus avantagés par cette tendance, souligne Bryan Garnier, qui ajoute que Bouygues devrait également tirer son épingle du jeu, malgré un portefeuille plus international.
Agefi 10-01-2018
Le groupe de construction NGE annonce la création de TSO Signalisation, nouvelle filiale spécialisée dans les activités de signalisation ferroviaire. Elle sera rattachée à sa filiale ferroviaire TSO.TSO Signalisation, filiale à 100% de TSO, est dédiée depuis le 1er janvier 2018 aux activités de signalisation ferroviaire, jusque-là confiées à TSO Caténaires. La nouvelle entité continuera à développer les activités d’installation et de renouvellement des équipements de signalisation des voies ferrées, initiées depuis près de 5 ans par TSO Caténaires. "Nous intervenons avec succès depuis plusieurs années dans le domaine de la signalisation ferroviaire pour fournir à nos clients des prestations techniques de qualité. Aujourd’hui, la création de TSO Signalisation marque une étape importante, qui s’inscrit dans la continuité de notre feuille de route, et qui doit nous permettre de mieux répondre à l’évolution des besoins de nos clients", souligne Philippe Paillet, président de TSO Signalisation.
Constructioncayola.com 11-01-2018
Afin de laisser la place nécessaire aux travaux de réalisation de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, une partie des quais de Boulogne sera fermée pour une durée de 34 mois entre le pont de Sèvres et le pont Renault. Dans un futur proche, un tronçon de la route départementale D 1 accueillera la gare Pont-de-Sèvres à Boulogne-Billancourt. Cette dernière verra transiter chaque jour quelque 95 000 voyageurs. D’ici là, pour que les travaux se poursuivent au mieux, la D 1 sera fermée à la circulation entre le pont de Sèvres et le pont Renault pendant 34 mois. Cette précaution va permettre de préparer l’arrivée du tunnelier et de mener à bien les travaux d’excavation du tunnel de la ligne 15 sud du Grand Paris Express à cet endroit.
Le Parisien 04-01-2018
Alors que se déroule cette semaine à Matignon l’ultime phase de consultation des élus en vue d’un arbitrage annoncé « entre le 15 et le 30 janvier », les deux principales associations d’opposants à NDDL, l’Acipa et le CéDpa, ont indiqué le 8 janvier qu’elles retiraient le recours contre la DUP déposé en mai 2016, qui devait donner lieu à une audience au Conseil d’État le 12 janvier. « Il ne nous semble pas opportun de perturber une décision politique sans doute imminente », et le dossier a évolué avec le rapport des médiateurs remis en décembre, expliquent-elles.
Contexte 09-01-2018
Les ruptures conventionnelles collectives ont pour but de sécuriser les plans de départs volontaires largement utilisés depuis de nombreuses années par les employeurs mais seulement encadrés par la jurisprudence. Avec ce nouvel outil juridique - c'est un aspect crucial -, l'entreprise peut désormais procéder à des restructurations de ce type même si elle est en bonne santé financière pour, par exemple, s'adapter à l'évolution du marché du travail ou de la concurrence. Elle ne doit donc pas, comme avec un plan de départs volontaires classique, démontrer l'existence de difficultés économiques. Concrètement, une RCC vise seulement les salariés volontaires. Elle doit être définie par un accord collectif d'entreprise approuvé par les syndicats représentant au moins 50 % des suffrages exprimés. Cet accord détermine notamment le nombre maximum de départs envisagés ainsi que les indemnités de rupture que toucheront les salariés concernés et qui ne devront pas être inférieures aux indemnités légales. Nul doute que les syndicats vont négocier dur pour obtenir un chèque de départ conséquent… Des mesures visant à faciliter le reclassement externe des salariés via, par exemple, des actions de formation, doivent également être prévues. L'accord doit ensuite être homologué par les services déconcentrés du ministère du Travail (les Dirrecte) qui doivent notamment vérifier «l'absence de discrimination entre les salariés de l'entreprise», selon les termes des ordonnances. Soit la mise en œuvre d'un plan ciblant spécifiquement les seniors en vue de les remplacer par des jeunes. L'accord peut enfin être contesté devant le tribunal administratif par les syndicats ou les salariés dans un délai de deux mois seulement. De leur côté, les syndicats de salariés redoutent que les entreprises abusent de cette nouvelle procédure et craignent notamment que les RCC constituent des «pré-PSE», pour préparer le terrain aux fameux «plans de sauvegarde de l'emploi» (PSE) obligatoires dans les entreprises de plus de 50 salariés qui veulent licencier au moins 10 personnes. Des arguments que rejettent toutefois bon nombre d'experts juridiques.
Le Figaro 08-01-2018
C'est sur le thème «Orientation des jeunes : quelles solutions?» que le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a choisi d'ouvrir sa première consultation citoyenne. Celle-ci inaugure la plateforme de consultation participative en ligne, lancée en début de semaine. Parmi les six thèmes sélectionnés pour nourrir cette consultation, les internautes pourront soumettre leurs idées en réponse aux questions telles que «Comment mieux accompagner les jeunes dans leurs parcours?», «Comment faciliter l'insertion professionnelle des jeunes?» ou encore «Comment l'offre de formation peut-elle permettre un réel choix d'orientation?». Chacun peut apporter sa contribution en quelques clics à l'adresse suivante : https://participez.lecese.fr. Cette consultation vise à alimenter le projet d'avis sur «L'orientation des jeunes» qui sera soumis au vote de l'assemblée plénière du Cese le 11 avril. En optant pour cette méthode inédite au Cese, l'objectif des rapporteurs, Laure Delair (groupe des organisations étudiantes et mouvements de jeunesse) et Albert Ritzenthaler (groupe CFDT), est d'associer toutes les parties prenantes, dont élèves, enseignants, parents, «afin d'améliorer l'orientation et savoir comment créer des conditions favorables pour que chacun.e puisse construire son avenir sereinement», indique l'institution. Durant toute la durée de la consultation, des événements seront organisés sous la forme d'ateliers-relais. Le premier se déroulera jeudi au Cese avec des lycéens.
Le Figaro 09-01-2018
Les partenaires sociaux, qui se réunissent jeudi 11 janvier pour la première fois, vont plancher sur une feuille de route transmise mi-décembre par le gouvernement. S'ils trouvent un consensus, ils augmentent les chances que leurs propositions soient reprises par le gouvernement. Quoiqu'il advienne de ces rencontres, la ministre du Travail sait d'ores et déjà ce qu'elle souhaite trouver dans le projet de loi comprenant également la réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage, qui sera présenté au printemps. L'un des sujets forts concerne le sort des salariés démissionnaires. L'attente est forte. Pourront-ils, comme le candidat Macron l'avait promis, bénéficier de l'allocation chômage? Oui, à en croire Muriel Pénicaud, qui le 7 janvier dernier défendait le "culot" du gouvernement, qui s'autorisait à élargir ainsi l'accès aux droits. Mais cette promesse sera très certainement encadrée de nombreuses conditions. Seuls les salariés ayant un projet professionnel pourraient, tous les cinq ans, percevoir une indemnisation "plus courte" et "plafonnée" suggère le document de travail. Autre sujet en débat : la possibilité pour les indépendants d'obtenir, eux aussi, un droit au chômage. Une question complexe et potentiellement coûteuse. Il n'est pas franchement certain non plus qu'un consensus soit trouvé sur la question de l'explosion des contrats courts et de la lutte contre la précarité. Le gouvernement assure qu'il a dans ses cartons un système de bonus-malus qu'il pourrait imposer aux entreprises si les partenaires sociaux n'inventent pas un dispositif suffisant. Le gouvernement va-t-il imposer de lourds sanctions aux chômeurs ? Enfin, patronat et syndicats vont plancher sur la très polémique question du contrôle des chômeurs. Emmanuel Macron tient depuis longtemps à muscler l'arsenal existant. Pour Muriel Pénicaud, il faut des sanctions "plus dures et plus cohérentes". Là encore, une entente paraît complexe tant les avis divergent entre des syndicats comme la CGT ou FO opposés à tout ce qui accréditerait l'idée selon laquelle les chômeurs seraient des fraudeurs et un Medef, emmené par Pierre Gattaz, qui affirmait récemment vouloir la mise en place d'un "contrôle journalier des chômeurs", avant d'évoquer finalement un contrôle "mensuel". Seule la question de la gouvernance du régime pourrait unir les partenaires sociaux. Les cartes sont fortement rebattues puisque le gouvernement supprime la cotisation salariale allant au financement de l'assurance chômage. La CSG étant maintenant destinée à financer le régime, l'État aura pleinement son mot à dire.
L'Express 11-01-2018
Vinci poursuit sa diversification dans la gestion des aéroports. Après le Portugal, le Japon, la France, le Chili et le Cambodge, Vinci devrait poser ses valises à Belgrade en Serbie. Vinci a en effet été retenu par le gouvernement de Serbie comme concessionnaire pressenti de l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade. La signature du contrat est attendue au premier trimestre. D’une durée de 25 ans, il recouvre le financement, l’exploitation et la modernisation du terminal, ainsi que du système de pistes existant. Vinci n’a pas communiqué sur le montant de l’opération, qui pourrait être autour de 500 millions d’euros selon les analystes, sans compter les investissements prévus sur la durée de la concession. Comme avec ses autres aéroports, l’enjeu pour le groupe de BTP sera d’optimiser les recettes de la plate-forme. De manière générale, le trafic des aéroports gérés par Vinci (Portugal, Japon, France, Chili, Cambodge, etc.) connaît une forte croissance : +12,2% au troisième trimestre 2017, contre +1,1% seulement pour les autoroutes françaises du groupe. Les aéroports offrent aussi l’avantage d’étendre la maturité du portefeuille de concessions.
Le Revenu 09-01-2018
Grâce à une île artificielle, deux entreprises, l’une hollandaise et l’autre danoise, envisagent d’alimenter en énergie verte 80 millions d’habitants. Imaginez une île de 6,5 km² entièrement dédiée à la production d’électricité verte. C’est le projet spectaculaire de deux entreprises, l’une hollandaise, Tennet, et l’autre danoise, Energinet (les équivalents d’Enedis, ex-ERDF) . Leur idée est d’implanter sur cette nouvelle terre une plateforme de production d’électricité renouvelable, baptisée North Sea Island, qui serait recouverte de panneaux solaires et entourée de 7000 éoliennes offshore. Le lieu du site ? Un gigantesque banc de sable situé au milieu de la Mer du Nord, à 100 kilomètres des côtes britanniques et à 150 kilomètres de celle du Danemark. La profondeur y est très réduite (entre 15 et 36 mètres), facilitant ainsi la construction. Selon le Copenhagen Post , la facture s’élèverait au maximum à 1,2 milliard d’euros. Un montant huit fois moins élevé que le coût actuel de l’EPR de Flamanville, estimé à 10 milliards d’euros. Grâce aux vents puissants qui soufflent l’hiver et à l’ensoleillement durant la période estivale, les promoteurs du projet estiment que l’île pourrait fournir une puissance électrique de 30 gigawatts. Soit deux fois celle du parc éolien européen. De quoi subvenir aux besoins de 70 à 100 millions d’habitants - plus de 10% de la population totale en Europe - dans six pays : Royaume-Uni, Belgique, Danemark, Allemagne, Pays-Bas et Norvège. À titre de comparaison, l’actuel plus grand parc éolien se situe au large de l’estuaire de la Tamise, au Royaume-Uni: il dispose d’une capacité électrique de 630 mégawatts et s’étend sur une surface de 122 kilomètres carrés. Les compagnies TenneT et Energinet ne l’envisageraient pas avant 2027, si tout se passe bien. Le temps de trouver d’autres partenaires, d’avoir l’appui des États concernés, d’obtenir le feu vert des associations environnementales et de trouver le financement.
Laviedesreseaux.fr 04-01-2018
Le 23 décembre dernier, la péninsule du Sinaï, en Egypte, est entrée dans une nouvelle ère. S-960, le 3e des 4 tunneliers Herrenknecht Mixshields mandatés sur le projet, a achevé le percement de deux nouveaux tunnels routiers bitubes sous le canal de Suez, à Ismaïlia. Les tunnels, voués à relier Port-Saïd à Ismaïlia, et donc rapprocher la péninsule du Sinaï du coeur de l’Egypte, doit ouvrir de nouvelles opportunités économiques au pays et à ses usagers. Au lieu de passer 5 jours dans les longues files d’attente de voitures pour emprunter le ferry, traverser le canal de Suez via ses tunnels ne prendra à l’avenir que 10 minutes ! Le projet, inauguré par le président égyptien H.E. Abdel Fattah al-Sisi le jour de Noël, consistait à creuser deux gigantesques tunnels routiers bitubes sous le canal de Suez. Au total, 4 tunnels donc ont été excavés en l’espace d’un an et demi. Les revêtements sont quasiment achevés, deux d’entre eux construits au nord d’Ismaïlia s’apprêtent à rentrer en exploitation. Les deux autres se situent sous le chenal sud de Port-Saïd. Le 23 décembre, le 3eme tunnelier Herrenknecht S-960, arborant un diamètre de 13,02 m, a percé le dernier tunnel à Ismaïlia. Il fait partie d’un cartel de 4 tunneliers Herrenknecht (S-958 – S-961) mis en action sous la supervision des groupements Arab Contractors / Orascom et Petrojet / Concord / CMC. Ces 19 derniers mois, les machines ont creusé 15,3 km de galeries en toute sécurité près des villes égyptiennes d’Ismaïlia et de Port-Saïd à des profondeurs allant jusqu’à 60 m et sous 6 bars de pression. Pour assurer un parfait soutien des opérateurs sur le terrain, Herrenknecht AG a formé 40 ingénieurs égyptiens à Schwanau et mis à disposition des équipements fournis par les filiales VMT, MSD, Formwork, H+E et TMS.
Constructioncayola.com 08-01-2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com