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Fait unique, l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et Régions de France ont tenu, le 10 avril 2018, une conférence de presse commune pour dire leur opposition au « logiciel purement jacobin » d’Emmanuel Macron. Dans leur ligne de mire : les contrats de maîtrise de la dépense de fonctionnement locale et la « recentralisation » de la formation et de l’apprentissage. François Baroin (LR), Dominique Bussereau (Ex-LR) et Hervé Morin (UDI), les présidents de l’AMF, de l’ADF et de Régions de France l’ont assuré lors de leur conférence de presse commune, aucune des collectivités qu’ils représentent ne signera avec l’Etat de contrat de maîtrise de la dépense de fonctionnement dans un plafond de hausse de 1,2 %. Une question de principe pour Hervé Morin qui vante le modèle fédéral de certains de nos voisins. Le patron de la Normandie prend tout de même soin de préciser que toutes les régions sont dans les clous du 1,2 %. Dominique Bussereau, exige, en vain pour le moment, des contreparties de l’Etat. De son côté, le patron de l’AMF, François Baroin (LR), ne s’engage pas au nom des villes et des intercommunalités visées par les contrats financiers. L’ancien ministre des Finances dénonce un jeu de dupe de l’Etat. Contrairement à l’engagement du Gouvernement, « 22 000 communes » verront, selon François Baroin leurs dotations baisser cette année par le jeu des mécanismes de péréquation. Le patron de l’AMF reprend volontiers l’expression de « pacte léonin », popularisée par son numéro deux, André Laignel (PS). Les collectivités « intermédiaires », qui ont un budget entre 70 à 150 millions d’euros, auront du mal à tenir le taux de 1,2 %, prévient-il par ailleurs. Conséquence, les trois grandes associations d’élus ont présenté ce 10 avril une « contre-circulaire », destinée selon Dominique Bussereau à tourner le dos aux oukases et au « patois technocratique » de Bercy. Toutes les requêtes précitées y sont rappelées. L’AMF, l’ADF et Régions de France réclament, en sus, la possibilité pour chaque collectivité de faire appel à un médiateur issu de « chambre régionale des comptes par exemple ».
La Gazette des communes 10-04-2018
Le conseil d’administration de l’association fédérant les petites villes de 2 500 à 25 000 habitants, qui se réunissait le 10 avril, a élu Christophe Bouillon, député Nouvelle Gauche de Seine-Maritime et maire honoraire de Canteleu, Président de l'APVF. Pierre Jarlier, sénateur honoraire du Cantal et maire (Parti radical) de Saint-Flour, devient président délégué de l’APVF, un nouveau statut au sein de l’association. Il formera ainsi, avec le nouveau président, “un binôme qui assurera une gouvernance équilibrée et pluraliste de l’APVF”, indique un communiqué. Rappelons qu’Olivier Dussopt, qui occupait les fonctions de président de l’APVF depuis 2014, a été nommé, le 24 novembre dernier, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Âgé de 49 ans, Christophe Bouillon, député de Seine-Maritime depuis 2007, a été maire de Canteleu (Seine-Maritime) de 2001 à 2014 et vice-président de la communauté d’agglomération de Rouen de 2001 à 2012. Titulaire d’une maîtrise de mathématiques et d’une autre en droit public, il est en outre, et entre autres, président de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) depuis 2015.
Acteurs Publics 11-04-2018
En remplacement de François Mitteault, un nouveau directeur de l’eau et de la biodiversité a été nommé, mercredi 11 avril, en Conseil des ministres. Thierry Vatin, directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Bourgogne depuis 2015, prend ainsi la tête de l’une des deux directions composant la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature du ministère de la Transition écologique et solidaire. L’autre étant la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP).
Acteurs Publics 11-04-2018
Avec 1 298 nouveaux projets, les investissements étrangers ont atteint en 2017 un niveau jamais égalé en dix ans. L’attractivité de l’économie française se confirme et les Américains retrouvent leur place de premiers investisseurs étrangers dans l'Hexagone. Le groupe chinois BYD s’apprête à investir 10 millions d'euros dans une usine d'assemblage de bus électriques à Beauvais (Oise), tandis qu’à l’autre bout de la France, la société allemande Sartorius Stedim Biotech, spécialisée dans la production de contenants biopharmaceutiques, injecte 33 millions d’euros sur son site d’Aubagne (Bouches-du-Rhône. Qui a dit que la France n’était pas attractive ? En moyenne, 25 décisions d’investissement sur notre territoire ont été recensées chaque semaine en 2017 ! Au total les investisseurs non-hexagonaux ont investi dans 1 298 projets l’an dernier, une hausse de 16 % sur un an. Jamais depuis dix ans, les investissements étrangers n'ont été aussi importants dans notre pays. Une dynamique qui profite à l’ensemble du territoire et soutient l’emploi. En effet, ces fonds étrangers ont permis de créer 26 400 emplois, une progression de 6 % et d’en conserver environ 7 000. "Cette progression du nombre de décisions d’investissement ainsi que du nombre d’emplois induits souligne le regain de confiance à l’égard d’une France en mouvement", note Christophe Lecourtier, directeur général de Business France. Autre fait notable, la France séduit de nouvelles entreprises puisqu’un tiers des décisions d’investissement est le fait de nouveaux acteurs sur le marché français. Une nouvelle dynamique confirmée lors du sommet Choose France, organisé à Paris au mois de janvier, au cours duquel 140 dirigeants de multinationales ont annoncé près de 3,5 milliards d’euros d’investissement et la création de plus de 2 000 emplois à un horizon de cinq ans. Les chiffres l’attestent, les investisseurs manifestent un regain de confiance pour la France.
A.F.P. 10/04/2018
Dans son ensemble, l’année 2017 s’est caractérisée pour Egis par une stabilité du chiffre d’affaires et l’amélioration de ses résultats. Il présente un chiffre d’affaires en légère augmentation de 1050 milliards d’euros et une croissance de son activité en France de +5,5%. Pour la seconde année consécutive, l’activité d’Egis a progressé en 2017 en France de près de 4,1%, notamment dans les domaines du rail, du bâtiment et de ‘l’aviation. Elle représente 46% du chiffre d’affaires de l’ingénierie qui atteint 799 millions d’euros. La prise de commandes de l’ingénierie avoisine une année de chiffre d’affaires avec parmi les projets remportés, la maitrise d’œuvre du barrage Ruiru II au Kenya, les nouveaux réacteurs EPR 1220 et 1221 au Royaume-Uni ou encore les lignes de tramway T3 et T4 à Casablanca (Maroc). Pour le montage-exploitation, à périmètre constant, la croissance est de 6% contribuant ainsi à la réalisation d’un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros, portée par une bonne performance des sociétés d’exploitation aéroportuaire. Comme le précise Nicolas Jachiet, président-directeur général d’Egis : « Dans un contexte de concurrence accrue, nous nous réjouissons en particulier de l’amélioration significative de notre résultat net, qui atteint cette année 39,6 M€. », soit une progression de 9,6 millions d’euros par rapport à 2016.
Constructioncayola.com 11-04-2018
Lors de son intervention au Congrès des réserves naturelles de France, Nicolas Hulot a présenté les grands axes de son projet de plan biodiversité attendu en mai prochain. Le ministre de la Transition écologique a invité tous les acteurs de la protection de la nature "à lui faire des propositions, à partager leurs idées, pour lutter contre les pollutions, pour inverser la tendance contre l’artificialisation des sols et permettre à la nature de gagner du terrain, ou encore pour protéger les forêts et les océans au niveau mondial"."Les réserves naturelles sont les jardins de la nature, a-t-il déclaré. Leurs gestionnaires sont à l’écoute du vivant, ils sont aussi les témoins de l’effondrement silencieux des oiseaux, de la disparition des insectes et du changement climatique. Je suis venu les écouter, pour construire avec eux des solutions pour inverser la tendance, pour que notre pays se réconcilie avec la nature". "Le réseau des réserves naturelles qui comprend 346 réserves, nationales et régionales, terrestres et marines, sont les premiers défenseurs de la biodiversité en France. Et notre pays concentre 10% de la biodiversité mondiale, en métropole et en Outre-Mer", a souligné le ministère dans un communiqué. "L’élaboration du Plan biodiversité s’inscrit dans un contexte où la France se place au cœur de l’agenda international en matière de biodiversité, indique-t-il. Paris accueillera en effet en 2019 la séance plénière de l’IPBES [le GIEC de la biodiversité, ndlr] ainsi que le G7 environnement, qui sera l’occasion de mobiliser les plus grandes puissances économiques sur les enjeux de biodiversité. La France s’est aussi portée candidate pour accueillir en 2020 à Marseille, le Congrès mondial de la Nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), afin d’en faire un évènement majeur de mobilisation de la société civile."
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 06-04-2018
Les conditions météorologiques de cet hiver ont mis à mal le réseau routier français, déjà fragilisé depuis plusieurs années par un manque d'entretien. Conséquence, de plus en plus de nids-de-poule apparaissent dans les rues. Et Paris n'échappe pas au phénomène, notamment à cause des crues et des gelées de cette année. "L'eau étant l'ennemi numéro un de la route", souligne Pierre de Thé, directeur de la communication de Routes de France. Face aux nombreuses critiques sur l'état dégradé des rues, la maire de Paris reconnaît dans une note adressée à la direction de la voirie que "cette situation fait peser un risque accru d'accident, en particulier pour les vélos et les deux-roues motorisés". Pour y remédier, une des élues du Conseil de Paris, Edith Gallois (vice--présidente du groupe UDI-MoDem) a donc proposé un "plan d'urgence de résorption des nids-de-poule". Mais si cela va satisfaire les usagers des routes - qui pourront alors circuler sans craindre de se blesser ou d'abîmer leur véhicule - "c'est la pire des solutions" juge sévèrement Pierre De Thé. Ce dernier, tout comme Stéphane Levesque, directeur de l'Union routière de France, et la FNTP, milite pour un entretien régulier des routes et non pour des "rustines". L'entretien régulier des routes est au cœur du problème. Et l'enjeu est de taille puisque la France compte un peu plus d'1,7 million de km de routes (tous types confondus). L'Etat en gère environ 20.000 (dont 9.000 km d'autoroutes et 11.000 km de nationales) et les collectivités locales le reste, c'est-à-dire plus d'un million km. Plusieurs facteurs ont conduit à cette dégradation générale des réseaux, à commencer par la baisse des budgets alloués aux collectifs locales pour l'entretien des routes. Depuis 2010, les entreprises de travaux publics ont vu leur chiffre d'affaires chuté de 30%, rappellent Pierre De Thé et Stéphane Leveque. Un phénomène accentué par la crise. Sans compter que la suppression de la DDE, en 2005, n'a pas arrangé la situation.
Batiactu.com 10/04/2018
Des "écarts de qualité" sur certaines soudures du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) ont été détectés fin mars, a annoncé le groupe EDF, sans pouvoir encore se prononcer sur les conséquences en terme de calendrier et de coût. Une expertise a été lancée pour analyser les causes et la nature de ces écarts, selon EDF. Elle permettra de définir les actions pour y remédier à proposer à l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), a précisé le groupe dans un communiqué. Suite aux écarts de qualité détectés, EDF a décidé de faire des "contrôles additionnels sur les 150 soudures concernées du circuit secondaire principal". L'expertise et l'ensemble des contrôles s'achèveront d'ici à la fin du mois de mai. "A l’issue de l'expertise en cours et de la démarche d'instruction qui sera retenue par l’ASN, EDF sera en mesure de préciser si le projet nécessite un ajustement de son planning et de son coût", précise EDF. Pour l'heure, le démarrage est prévu à la fin de l'année, pour une mise en service commerciale en 2019, soit déjà sept ans de retard, pour un coût de 10,5 milliards d'euros, montant qui a déjà triplé par rapport à ce qui était initialement prévu. C'est lors de la "visite complète initiale", une étape réglementaire préalable à la mise en service de l'installation, que ces écarts ont été détectés. "Conformément aux procédures industrielles", les soudures avaient déjà été contrôlées "par le groupement des entreprises en charge de la fabrication du circuit", qui les avait déclarées "conformes", "au fur et à mesure de leur réalisation", affirme EDF dans un communiqué. "Les équipes d'EDF et leurs partenaires industriels sont pleinement mobilisés et poursuivent l’ensemble des autres activités de montage et d'essais de l’EPR de Flamanville, notamment les essais d'ensemble", assure EDF, qui ajoute que la conception et l'étanchéité du bâtiment réacteur ont été récemment validés. En cours depuis 2007, le chantier de l'EPR a connu de nombreux déboires, en raison notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) exige que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024. L'EPR est un réacteur de troisième génération, conçu pour offrir une puissance et une sûreté améliorées.
A.F.P. 10-04-2018
Sapn et Arcadis viennent d’achever le deuxième lançage du nouveau tablier au viaduc de Guerville, un ouvrage situé sur l’autoroute A13. Une autre opération de lançage est programmée en juillet pour atteindre l’extrémité est du nouveau viaduc. Pour ce second tronçon de 153 m, 25 personnes ont été mobilisées sur le chantier pour déplacer les 2 250 tonnes d’acier de cette deuxième partie de tablier. Une opération a progressé de 10 m/h et qui s’est achevée avec la pose du tronçon sur la pile n°3 située sur les voies SNCF de la ligne Paris -Le Havre. Déclaré d’utilité publique en 2015, le projet de création d’un 3e tablier au viaduc de Guerville est inscrit au Plan de Relance Autoroutier mis en œuvre par le groupe Sanef. Figurant parmi les 20 projets engagés par le groupe, ce chantier emblématique représente un coût total de 47 M€ HT. Le projet a pour ambition de créer un tablier supplémentaire contigu aux deux tabliers existants afin de permettre la rénovation des deux tabliers actuels, qui nécessitent des travaux d’entretien.
Constructioncayola.com 11-04-2018
Thierry Dallard, récemment proposé par le gouvernement pour présider la Société du Grand Paris, aura du pain sur la planche. Alors que les industriels enchaînent les gros contrats pour mener à bien le projet du Grand Paris Express, les élus, eux, s’inquiètent. Dans un communiqué de presse du 10 avril, les présidents des sept départements franciliens, ainsi que la présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, demandent l'engagement d'un audit externe technique et financier du Grand Paris Express et de la Société du Grand Paris. Que reprochent-ils à cet établissement public d'Etat qui assure le pilotage de ce gigantesque projet ? "Les élus considèrent qu'ils n'ont pas été en mesure, faute de disposer de quelque information que ce soit, de jouer le rôle de contrôle et de codécision qui leur est pourtant reconnu par les statuts de la Société du Grand Paris. En bouleversant, sans aucune concertation avec les élus ni avec la population, le calendrier de réalisation du Grand Paris Express, et en passant sous silence les causes réelles de cette décision, l'Etat a rompu brutalement l'équilibre de gouvernance et la relation de confiance qui avaient, jusqu'ici, permis l'avancement du projet", accusent-ils.. Dans un courrier au président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, ils demandent donc la "tenue d'une séance exceptionnelle de ce conseil afin de procéder au lancement d'un audit technique et financier" des deux structures. Le nouveau calendrier proposé il y a quelques semaines par Édouard Philippe pour la réalisation du métro automatique du Grand Paris Express avait ainsi mécontenté la majorité des élus franciliens, toutes tendances politiques confondues. "Une expertise complète, menée par un prestataire indépendant, permettra de faire toute la lumière sur les raisons qui ont poussé l'Etat à revoir le calendrier du Grand Paris Express, mais que ce dernier refuse de nous transmettre", poursuivent les élus. Le nouveau planning, qui doit faciliter le bon déroulement des jeux Olympiques de 2024, repousse ainsi de plusieurs années la desserte de territoires enclavés et/ou en plein développement, comme le plateau de Saclay où l’État pilote un regroupement de grandes écoles, de centres de recherche publics et privés et d’entreprises de pointe. Lors de la séance du conseil de surveillance du 9 avril, les Présidents des Départements ont voté contre la nomination du nouveau président du directoire de la Société du Grand Paris, "signifiant ainsi leur désapprobation quant au fait qu'ils n'aient pas été associés à la sélection de ce nouveau président". S’il est confirmé, Thierry Dallard aura donc fort à faire pour les convaincre…
L’Usine Nouvelle 10-04-2018
Le Conseil d’Etat a rejeté ce mercredi les 7 requêtes déposées contre la déclaration d’utilité publique (DUP) de la ligne à grande vitesse (LGV) au sud de Bordeaux. Celle-ci devrait permettre de rallier Bordeaux à Toulouse (en 65 minutes) en 2024, Bordeaux à Dax (en gagnant 20 minutes) en 2027, et Dax à l’Espagne en 2032. Par un décret du 2 juin 2016, les travaux nécessaires à la réalisation de ces deux lignes ferroviaires ont été déclarés "d’utilité publique". Or plusieurs communes et intercommunalités riveraines du projet, associations de défense de l’environnement, représentants des terroirs viticoles traversés par la LGV, et simples particuliers avaient demandé au Conseil d’État l’annulation de ce décret. Ce dernier a rejeté leurs demandes et validé le projet en soulignant que la "procédure suivie a été régulière". Sur le fond, il reconnaît "l’intérêt public que présente ce projet pour l’aménagement du territoire", et estime que "les expropriations envisagées pour sa réalisation sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’opération". Enfin, il juge que "les coûts, les atteintes portées à la propriété privée et les risques pour les autres lignes de transport ne sont pas de nature à retirer aux lignes ferroviaires projetées leur caractère d’utilité publique, compte tenu en particulier des mesures prises afin de réduire les effets dommageables du projet, les atteintes à l’environnement, à l’agriculture, à la viticulture, à la forêt, aux monuments historiques et à la chasse". À Bordeaux, Alain Juppé s’est félicité de cette décision qui a ainsi validé "l’évaluation socio-économique du projet et son importance pour le développement du grand Sud-Ouest", selon un communiqué de la Métropole.
Sud-Ouest 11-04-2018
Les entreprises anticipent quelque 2,3 millions de projets de recrutements en 2018. Un chiffre en progression de 18,7 % par rapport à 2017, indique Pôle emploi dans son enquête annuelle sur les «Besoins en main-d'œuvre des entreprises» réalisée entre octobre et décembre 2017, publiée cette semaine. «Il s'agit d'une hausse inédite depuis le lancement de l'enquête (en 2002)», insiste Jean Bassères, le directeur général de Pôle emploi. Cette situation est d'autant plus encourageante que 63,9 % de ces intentions d'embauche visent des contrats durables (CDI et CDD de 6 mois). Tous les secteurs sont concernés par cette embellie avec, en tête de liste, les services, qui représentent 63 % des projets de recrutement en 2018. Les besoins en main-d'œuvre progressent aussi fortement dans les secteurs de la construction (+ 37 % des intentions d'embauches) et de l'industrie (+ 27 %) qui sont ainsi «particulièrement dynamiques», constate Pôle emploi. Se penchant sur les métiers les plus recherchés par les employeurs, l'étude cite les viticulteurs, les arboriculteurs, les agents d'entretien de locaux ou encore les serveurs de café et de restaurant. À noter également que les projets de recrutement sont en nette hausse dans les régions des Hauts-de-France (+ 28,2 %), des Pays de la Loire (+ 26,7 %), alors qu'ils sont un peu moins dynamiques en Corse (+ 10 %) ou encore en Bourgogne-Franche-Comté (+ 14,7 %). Il reste à voir, maintenant, si les employeurs trouveront suffisamment de candidats en cette période de forte tension sur le marché du travail. Rien n'est gagné d'avance. Les entreprises anticipent des difficultés pour près de la moitié des projets de recrutement (44,4 %) annoncés en 2018 contre 37,5 % en 2017, selon l'enquête. Ces difficultés à embaucher s'annoncent particulièrement fortes pour les petites entreprises. Mais aussi dans les secteurs de l'industrie (50,3 %) et de la construction (61,2 %)…
Lefigaro.com 11-04-2018
La dernière « Etude de rémunération nationale 2017 » du cabinet de recrutement Hays présente les grilles de salaires moyens en vigueur dans la construction. Dans un contexte de reprise, la mobilité joue en positif sur les rémunérations. Augmentation des mises en chantier et des permis de construire dans le bâtiment neuf mais aussi de l’activité dans la rénovation, croissance des travaux de génie civil, souterrains et de VRD (voirie et réseaux divers à tirée notamment par le Grand Paris : depuis la fin de 2015, la construction a repris des couleurs, observe la dernière « Etude de rémunération nationale » du cabinet de recrutement Hays. La reprise de l’activité est également perceptible en régions, la croissance étant plus rapide dans certaines d’entre elles avec l’ouverture de grands chantiers. « Cette conjoncture favorable se traduit par une forte demande de compétences (particulièrement pour les profils ayant plus de 7 ans d’expérience) aussi bien en production qu’en amont de celle-ci », écrit-il. Dans ce contexte, les salariés qui ont privilégié la stabilité au sein de leur entreprise n’ont pas connu d’évolutions de rémunération majeures. En revanche, ceux qui ont changé d’employeur ont obtenu une augmentation moyenne supérieure de deux points par rapport aux années précédentes. La partie variable, qui était relativement faible voire inexistante, devrait s’améliorer, estime l’étude. « En général, constate-t-elle, le secteur du bâtiment a offert jusque-là de meilleures progressions salariales » que celui des travaux publics, mais celui-ci « devrait suivre le mouvement dans les prochains mois. »
Chantiers de France 03-04-2018
EDF Energies Nouvelles, filiale d'EDF dédiée aux énergies renouvelables, a annoncé avoir remporté un contrat de fourniture d'électricité de long terme pour un projet éolien de 114 mégawatts (MW) au Brésil. EDF EN a remporté ce projet éolien dans le cadre d'une enchère fédérale brésilienne dans l'Etat de Bahia (est du pays), selon un communiqué. "La future installation bénéficie de nouveaux contrats d'achat d'électricité sur 20 ans signés avec 17 distributeurs d'électricité brésiliens", indique le document, sans préciser les modalités financières de ces contrats. La mise en service de ce projet est prévue en 2021. "Il générera assez d'électricité pour alimenter l'équivalent de la consommation électrique annuelle d'environ 290.000 foyers brésiliens", décrit le communiqué. EDF EN, présent au Brésil depuis trois ans, possède dans le pays 700 MW de capacités de projets éoliens et solaires, en construction ou en exploitation. Courant 2018, l'entreprise finalisera notamment la construction d'un parc éolien de 117 MW ainsi que la construction d'un complexe solaire de près de 400 MW. Le groupe EDF ambitionne de doubler ses capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2030, en France comme à l'international.
A.F.P. 10/04/2018
Ils ont été publiés le 10 avril et concernent la mise en place de services de ferroutage sur l’axe Méditerranée et l’axe Atlantique. Les contributions doivent être adressées d’ici le 16 juillet. Cette initiative « confirme la volonté des États de traiter la problématique des deux corridors, de favoriser le report modal, de développer et de renforcer ces services alternatifs au transport routier de marchandises », et leur « conviction » que « le fret ferroviaire, à plus forte raison sur ces grands axes, est une solution d’avenir », déclarent Élisabeth Borne et son homologue espagnol dans un communiqué commun. Un précédent appel sur le matériel roulant avait été lancé en 2017. Ses conclusions ont été publiées en janvier.
Contexte.com 11/04/2018
Le Niger va lancer "à la fin" 2018 les travaux de construction d'un oléoduc pour acheminer son pétrole brut destiné à l'exportation via le Tchad puis le Cameroun, a-t-on appris auprès du ministère nigérien du Pétrole. "Nous pensons que ces activités vont démarrer au plus tard à la fin de cette année" 2018, a indiqué à la télévision Foumakoye Gado, le ministre nigérien du Pétrole. L'oléoduc, initialement prévu en 2013, et long de plusieurs centaines de kilomètres, permettra d'évacuer le brut nigérien au Tchad voisin, puis acheminé - via l'oléoduc Tchad-Cameroun- jusqu'au port camerounais de Kribi. Pour augmenter sa production "d'or noir", qui est actuellement de seulement 20.000 barils/jour, le Niger a signé la semaine passée, un Accord d'exploitation d'un second puits pétrolier à la China national Petroleum corporation (CNPC), dans l'Agadem (sud-est nigérien), où cette société extrait le pétrole depuis 2011, selon le ministère nigérien du pétrole. L'exploitation du nouveau puits démarrera également "au plus tard à la fin" 2018" et permettra au Niger de produire 90.000 barils supplémentaires par jour, donc d'atteindre une production "globale de 110.000 barils par jour", a expliqué le ministre. Quelque "2,5 milliards de dollars" seront investis dans les nouvelles infrastructures de surface et "1 à 2 milliards de dollars" dans l'oléoduc, a-t-il chiffré.
A.F.P. 09-04-2018
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.