Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Le gouvernement souhaite "modifier les missions, l'organisation, la gouvernance et la forme juridique" de la SNCF sans toutefois remettre en question son "caractère public", selon le projet de loi qui permettra le recours à des ordonnances pour accélérer la réforme du secteur ferroviaire. Présenté au Conseil des ministres par la ministre des Transports Elisabeth Borne, le texte doit être débattu en avril à l'Assemblée nationale et en mai au Sénat. Il comprend huit articles, énumérant sur quatre pages les points à réformer. "L'objectif est simple, c'est un meilleur service public ferroviaire au meilleur coût pour les usagers et pour les contribuables. C'est aussi une SNCF plus efficace, plus unifiée et ayant tous les atouts dans l'ouverture à la concurrence", a résumé Mme Borne à l'issue du Conseil des ministres. Au grand dam des syndicats qui menacent d'une grève dure, le gouvernement entend en particulier "modifier le cadre de la négociation sociale d'entreprise, ainsi que les conditions de recrutement et de gestion des emplois des salariés du groupe public ferroviaire". L'exposé des motifs évoque directement le point ultra-sensible de "l'arrêt des recrutements au statut (de cheminot) des nouveaux agents". Le texte prévoit aussi la transposition dans la loi française du "quatrième paquet ferroviaire", l'ensemble de textes européens régissant l'arrivée de la concurrence, et ses aspects techniques et sociaux. "Comme la concertation débute, le projet de loi ne fait qu'indiquer le cadre de la réforme. Au fil de la concertation, dès qu'un sujet aura suffisamment avancé, il sera introduit par amendement dans le débat parlementaire à la place des ordonnances", a expliqué Mme Borne, qui a pour objectif l'adoption de la "loi pour un nouveau pacte ferroviaire" avant l'été. La ministre a déjà indiqué vouloir ouvrir les TER à la concurrence dès 2019 pour les régions intéressées, les autres ayant encore la possibilité de confier leurs trains à la SNCF jusqu'en 2023.
A.F.P. 14-03-2018
Arnaud Leroy devrait prendre la tête de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, dont le siège est à Angers. Il succédera à Bruno Léchevin, ancien syndicaliste et ex-Médiateur de l'énergie, qui avait été nommé en 2013 par François Hollande. Le 7 mars, les députés lui ont posé une salve de questions avant d'émettre un avis favorable à sa nomination.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 09/03/2018
Le mandat de Philippe Hirtzman étant arrivé à son terme, le conseil d’administration de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a nommé son nouveau président parmi ses membres, à savoir Alain Dorison. Sa nomination vient tout juste d’être publiée au Journal officiel du 9 mars. Rappelons que l’Ineris, créé en 1990 et rattaché au ministère de la Transition écologique et solidaire, a pour mission de contribuer à la prévention des risques liés aux activités économiques pesant sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, et sur l’environnement. Alain Dorison, 64 ans, était jusqu’à présent président du comité de l’inspection du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET).
Acteurs Publics 12/03/2018
Gros travaux en vue sur les réseaux autoroutiers gérés par le géant Abertis, qui contrôle Sanef en France. Le groupe espagnol a en effet annoncé ce mardi 13 mars son intention d’investir 4 milliards d’euros d’ici à 2020, dont 1,75 Md € au Brésil et 750 M€ dans l’Hexagone, qui est son premier marché (plus de 2000 km de réseau), comme au Chili, a détaillé lors d’une conférence de presse le directeur général d’Abertis, José Aljaro, en précisant qu’une grande partie de ces sommes sera consacrée à des « dédoublements de voies ». Enfin, 500 M€ iront en Italie et 250 M€ au reste des marchés d’Abertis, parmi lesquels 100 M€ en Espagne, son deuxième marché. Le président d’Abertis, Salvador Alemany, a refusé de commenter les rumeurs sur une possible entente entre l’italien Atlantia et l’espagnol ACS, actuellement engagés dans une bataille d’OPA, pour se répartir son groupe à l’amiable. « Jusqu’à preuve du contraire, ils ont pour l’instant l’intention d’être en compétition sur le marché », a-t-il affirmé. Le processus « pourrait s’achever en mai (…) si aucun élément disruptif n’apparaît », comme un accord entre Atlantia et ACS, une OPA d’un troisième groupe ou une procédure judiciaire, a prudemment assuré Salvador Alemany. L’OPA d’Atlantia, lancée en mai 2017, achoppe notamment sur le sort de la société de satellites Hispasat, contrôlée par Abertis. Hispasat gère l’essentiel des communications gouvernementales espagnoles et elle est à ce titre considérée comme stratégique par Madrid, qui exige de donner son feu vert à toute opération impliquant son passage sous contrôle étranger. Abertis devait demander mardi après-midi à ses actionnaires réunis en assemblée générale l’autorisation de vendre cette société. L’objectif est de la céder à l’opérateur du réseau électrique espagnol Red Eléctrica, mais celui-ci n’a pas encore présenté d’offre formelle, a annoncé Salvador Alemany. Si Red Eléctrica présente finalement une offre, « nous déciderions s’il faut la mener à bien ou s’il est préférable d’attendre la fin du processus des OPA », a-t-il dit.
A.F.P. 13/03/2018
La Compagnie nationale des commissaires enquêteurs (CNCE) monte au créneau pour défendre cette spécificité française qu'est l'enquête publique. Le 8 mars, elle est intervenue aux Rencontres nationales de la participation à Lille sur le thème de sa dématérialisation et de l'usage de l'électronique lors des enquêtes publiques, une pratique qui décolle depuis peu après avoir été le fait de collectivités pionnières ou de commissaires enquêteurs aguerris. Hormis cela l'inquiétude domine dans les rangs de cette association organisée sous la forme d'une fédération d'associations territoriales. Parlementaires et élus locaux sont tour à tour interpellés sur le devenir de ce moment fort de la procédure de décision sur un projet intéressant le public qu'est l'enquête publique. Les critiques dont elle fait l'objet la campent dans une image de procédure du passé, considérée comme une formalité obligatoire qui intervient trop tardivement, dure longtemps et coûte cher. L'expertise et la responsabilité des commissaires enquêteurs sont parfois mises en cause - deux points sur lesquels la CNCE réagit dans son dernier bulletin : "Contrairement à ce que certains pensent leur mission première n'est pas d'expertiser le projet, avant tout ils sont des chefs d'orchestre de l'enquête, des honnêtes hommes ou femmes de bon sens auquel revient la mission de s'assurer que les administrés ont pu s'informer et s'exprimer, puis de synthétiser dans leur rapport les résultats de l'enquête. Dès lors, rien d'étonnant à ce qu'ils ignorent parfois les subtilités d'une réglementation ou n'aient pas la connaissance d'éléments techniques pointus et spécifiques liés au projet". Autre rôle : servir de rempart aux élus locaux. Face à des administrés mécontents ou en mal d'informations sur un projet, l'élu renvoie souvent vers le commissaire enquêteur, qui fait tampon et calme les ardeurs. La présidente de la CNCE, Brigitte Chalopin, dénonce un faux procès et des mises en cause injustifiées "qui visent à réduire le champ d'application de l'enquête publique, voire à la supprimer au bénéfice d'un élargissement de la concertation préalable ou d'une procédure allégée comme la simple mise à disposition du public, ce qui porterait gravement atteinte à la démocratie participative, ne ferait qu'accentuer la conflictualité environnementale et multiplier les crises violentes du type Sivens et constituerait une régression du droit de l'environnement".
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 12/03/2018
« Les interdictions de circulation sont très frustrantes » estime la commissaire européenne aux Transports dans un entretien au quotidien allemand Mitteldeutsche Zeitung. Elle rappelle sa proposition de 2017 en faveur d'un « système de péage électronique européen [urbain] permettant des péages flexibles et différenciés ». Il permettrait d’exonérer les véhicules les moins polluants, solution à laquelle réfléchit la Ville de Paris. En attendant la réaction de Berlin à la décision de la Cour administrative fédérale sur le diesel, Violetta Bulc invite l’Allemagne « à profiter du débat actuel pour agir au niveau européen et prendre des mesures communes ». Dans une étude et des rapports techniques publiés l'année dernière sur les systèmes de péages urbains en Europe, la Commission souligne que la décision de réglementer l'accès aux villes relève de la subsidiarité.
Contexte 14/03/2018
Sanef, la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France, va-t-elle changer d'actionnaire ? Abertis, le propriétaire espagnol de la société concessionnaire d'autoroutes française, est la cible d'une offre commune de plus de 18 milliards d'euros lancée par les groupes italien Atlantia et espagnol ACS. En s'entendant, ils mettent ainsi fin à de coûteuses surenchères sur l'exploitant d'autoroutes espagnol. Le gouvernement espagnol s'était inquiété de voir l'un des principaux gestionnaires autoroutiers du pays passer sous contrôle étranger si l'offre d'Atlantia, contrôlé par la famille Benetton, était retenue. Or cette offre conjointe, qui sera opérée via Hochtief, la filiale allemande d'ACS, garantit à l'Espagne un droit de regard réel sur l'avenir d'Abertis. Selon les termes de cet accord, Atlantia détiendra 50% et une action de la nouvelle entité qui sera le propriétaire final d'Abertis. S'y ajoutera une participation indirecte supplémentaire par le biais d'une entrée au capital de Hotchief à hauteur d'environ 25%. "C'est une approche coopérative, qui résout beaucoup de problèmes", a déclaré à Reuters une source proche des négociations. Bien que cet accord ne réponde pas aux ambitions initiales d'Atlantia, qui souhaitait exercer un plein contrôle sur un géant mondial des infrastructures de transport, l'entreprise italienne pourra se développer en France, en Espagne, en Allemagne et en Amérique latine. C'est la première incursion d'ACS et de Hotchief dans le secteur des concessions autoroutières et les deux groupes trouveront dans Abertis un solide partenaire financier. La bataille pour Abertis opposait depuis octobre la famille Benetton, qui contrôle Atlantia, à l'homme d'affaires espagnol Florentino Perez, président du Real Madrid et principal actionnaire d'ACS. Les banques Credit Suisse, BNP Paribas, JP Morgan et UniCredit ont procédé à un montage financier de 14 milliards d'euros pour cette opération, ont dit deux autres sources. Dans des communiqués distincts, Atlantia et ACS expliquent que Hotchief va d'abord formuler une offre de 18,2 milliards d'euros sur Abertis avant de transférer ce dernier dans un véhicule détenu à hauteur de 30% par ACS et à près de 20% par Hochtief. Un pacte d'actionnaires et un contrat de long terme entre les trois groupes fixera les règles de gouvernance.
Reuters 15-03-2018
Construit entre 1952 et 1954 par l’entreprise Coignet à Tréguier dans les Côtes d’Armor, le pont Canada fait l’objet d’un chantier de réhabilitation menée par l’entreprise Freyssinet. Le pont Canada est un ouvrage en arcs en béton armé constitué d’un tablier suspendu. Avec une portée de 153 mètres il occupait, à l’époque le 2ème rang mondial. Sa flèche est de 26 m et sa longueur totale de 179,65 m. Les travaux en cours, assurés par Freyssinet, prévoient le remplacement complet de ses suspentes, alors qu’aucune disposition n’a été prise, lors de la conception et lors de la construction pour faciliter cette opération. Le confortement de la structure suivra avec le remplacement des garde-corps pour une nouvelle utilisation des trottoirs et la réfection des superstructures, la réparation et la protection des bétons de l’intrados du tablier, des arcs et appuis des travées d’accès, en particulier dans la zone de marnage, ainsi que le renforcement des longerons (poutres longitudinales) situés en rive sous l’intrados du tablier.
Constructioncayola.com 13/03/2018
Voltalia a annoncé le lancement de la construction de la centrale éolienne de Sarry située dans le département de l’Yonne (89). Elle offrira, dès sa mise en service prévue au second semestre 2019, une puissance installée de 22 MW. Situé dans les communes de Sarry et Châtel-Gérard, le parc comprend onze éoliennes fournies par Senvion, d’une puissance de 2 MW chacune. Ce projet bénéficie de revenus sécurisés (contrat de complément de rémunération) pendant quinze ans à compter de la date de mise en service. Il s’agit du second projet pour Voltalia dans le département (la centrale éolienne de Molinons étant opérationnelle depuis 2014). Comme pour le précédent, l’entreprise assurera la construction et l’exploitation-maintenance. La nouvelle centrale participe à l’atteinte de l’objectif de développement des énergies renouvelables fixé par la région, visant à atteindre 2100 MW d’éolien installés d’ici 2020.
Contructioncayola.com 12/03/2018
Selon l'observatoire Amarok, près des trois quarts des dirigeants du BTP se disent stressés voire très stressés. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Charge de travail élevée, journées à rallonge... des facteurs de stress pour un grand nombre de dirigeants du BTP. Une étude réalisée par l'Observatoire Amarok a analysé le comportement de 317 d'entre eux. Le constat est alarmant. 73,5% déclarent ressentir un stress professionnel fort (39,6%), voire très fort (33,9%). Seuls 7,1% se disent stressés faiblement (6,2%) voire très faiblement (0,9%). Plusieurs raisons expliqueraient ces chiffres élevés. Premièrement, le temps de travail. Là aussi les résultats sont édifiants. La règle des 35 heures, les dirigeants sont une majorité à ne pas l'appliquer. Plus des trois quarts travaillent en effet plus de 50 heures par semaine dont 26,2% entre 60 et 70 heures et 8% au-delà des 70 heures par semaines (soit 14 heures sur 5 jours). L'étude note que ce sont les chefs de micro-entreprise qui ont tendance à avoir un temps de travail supérieur à celui des patrons de petites et moyenne entreprise. Autre facteur : la charge de travail. Là encore, ils sont nombreux à la ressentir. Plus de la moitié (58,6%) évoquent une forte charge de travail voire très forte. Pour seulement 18,9%, elle est plutôt faible à modérée. En revanche, aucun ne déclarent une charge de travail très faible. Cette charge de travail est aussi liée au temps de travail, souligne l'observatoire. Ainsi ceux qui travaillent plus de 70 heures par semaine ressentent une plus grande charge de travail. Si certains chefs d'entreprise parlent de "bon stress", l'étude leur recommande de "bannir cette croyance de leur pensée" arguant qu'il "n'y pas de stress positif pour la santé, sauf dans des cas de survie". Et même s'il existe deux types de stress, l'un choisi (challenges) et l'autre subi (obstacles), l'observatoire note que "sur le plan de la santé physique et mentale, ces deux stress sont mauvais, surtout s'ils deviennent chroniques".
Batiactu.com 09/03/2018
La Commission européenne a proposé la création en 2019 d’une autorité européenne du Travail destinée notamment à soutenir la coopération entre les agences nationales pour lutter contre certains abus favorisant le dumping social. Elle « n’est pas destinée à se substituer aux autorités nationales mais elle renforcera la coopération et la coordination entre ces dernières », a promis au Parlement européen à Strasbourg le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Avec ces propositions, l’exécutif européen compte faciliter la mobilité des citoyens dans l’Union européenne et s’assurer qu’elle est encadrée par des règles justes et respectées, de nombreux pays de l’Ouest de l’Europe, notamment la France, montrant du doigt ceux de l’Est pour les abus et les fraudes de certaines de leurs entreprises. En dix ans, le nombre des Européens travaillant dans un pays de l’UE autre que le sien a doublé.« Il est absurde qu’il y ait une autorité bancaire qui veille à ce que les normes bancaires soient respectées (dans l’UE) mais qu’il n’y ait pas d’autorité commune du marché de l’emploi assurant la justice sur le marché intérieur », avait déclaré M. Juncker, en lançant l’idée de la création de cet organisme, le 13 septembre 2017, dans un discours à Strasbourg sur l’état de l’Union. Dotée d’un budget annuel d’environ 50 millions d’euros, cette autorité devrait employer environ 140 personnes.Les 28 États membres doivent encore approuver cette proposition et se pencher sur la question de sa localisation, qui n’a pas encore été réglée. « Dans un premier temps, le travail préparatoire sera fait à partir de Bruxelles », a déclaré une porte-parole de la Commission. Cette autorité aura premièrement une fonction d’information aussi bien pour les citoyens que pour les entreprises sur les différentes offres d’emploi, de places en apprentissage, ainsi que sur les droits et les obligations pour travailler dans un autre pays de l’UE. Deuxièmement, pour lutter contre les abus, elle aidera à améliorer les échanges d’informations entre les autorités nationales, apportant également son soutien pendant des inspections communes dans des entreprises soupçonnées d’abus en matière de détachement des travailleurs. L’objectif -non avoué- est de pousser davantage certains pays de l’est qui rechignent à coopérer sur certains types de dossiers.Troisièmement, elle proposera une médiation en cas de litige transfrontalier, notamment dans le cas de la restructuration d’une entreprise impliquant plusieurs États membres de l’Union.
A.F.P. 13/03/2018
Le compte personnel de formation (CPF), que le gouvernement va réformer, pourrait permettre de financer "un million" de formations par an "en année de croisière", contre moins de 600.000 aujourd'hui, a estimé la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Le gouvernement ne s'est "pas encore" fixé "d'objectif quantitatif ferme", a indiqué Mme Pénicaud lors d'une conférence de presse organisée par l'association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Néanmoins, ses équipes ont fait "une estimation de la montée en puissance" du dispositif. "On pense qu'en vitesse de croisière, le CPF pourra concerner probablement un million de personnes par an", a-t-elle indiqué. Dans le cadre de sa réforme de la formation professionnelle, qui doit être adoptée cet été, le gouvernement va remodeler le CPF, en changeant son unité de mesure d'heure en euro. Les salariés y cumuleront 500 euros par an (contre 24 heures aujourd'hui) dans la limite de 5.000 euros (contre 150 heures). Les salariés non qualifiés auront des droits majorés et ceux à temps partiel les mêmes droits que ceux à temps plein. Le spectre des formations éligibles sera en outre élargi. En 2017, le CPF a permis de financer 576.230 formations, après 495.660 en 2016. Mais la barre du million ne suffirait pas à faire du dispositif un "succès", a prévenu la ministre. Il faudra, dans le même temps, "commencer à corriger l'inégalité d'accès" à la formation. Aujourd'hui, les cadres se forment plus que les ouvriers, les salariés des grandes entreprises plus que ceux des TPE.
A.F.P. 15/03/2018
La filiale Construction Grands Projets de Vinci a décroché le contrat pour la construction d'une ligne de métro à Copenhague. Ce contrat, dont le montant s'élève à 460M€, sera partagé « à parts égales » entre le groupe français et son homologue allemand Hochthief infrastruture. Le Danemark fait une nouvelle fois confiance au Groupe Vinci. 18 ans après la construction du tunnel de l'Øserund, qui relie Copenhague et Malmö, et l'attribution il y a deux ans du tunnel du Femern, qui reliera le Danemark et l'Allemagne via un tunnel immergé. La société Metroselkabet a confié la conception-construction de la ligne 4 du métro de la capitale danoise au groupement franco-allemand a-t-elle annoncé ce 9 mars 2018. Le directeur opérationnel en Europe du Nord de Vinci, Eric Chambaud se dit « très heureux de poursuivre les actions au service de la mobilité quotidienne des Danois ». Son homologue Riki Tauriainen, le vice-président exécutif de Hochthief infrastruture en Europe de l'Ouest a déclaré « être très honoré de pouvoir faire la preuve de leur expertise en travaux souterrains et se réjouit de collaborer à nouveau avec Vinci ». Les deux groupes avaient déjà travaillé ensemble pour une ligne de métro à Athènes, mais également sur d'autres chantiers hors d'Europe. La ligne de métro sera la quatrième construite à Copenhague, longue de 4,4 km souterrains et fortes de 5 nouvelles stations souterraines, elle desservira le sud de la ville et sera connectée à la ligne circulaire principale.
Batiactu.com 12/03/2018
L'Arabie saoudite, qui veut sortir de sa dépendance au pétrole, a décidé d'accélérer ses ambitieux projets dans le nucléaire civil mais la partie s'annonce serrée compte tenu des besoins pressants du royaume et des tensions autour du programme iranien. Le gouvernement vient officiellement "d'approuver la politique nationale sur le programme de l'énergie atomique". Les intentions de Ryad portent sur la construction des 16 premiers réacteurs nucléaires du royaume au cours des deux prochaines décennies, selon des responsables qui citent un coût total d'environ 80 milliards de dollars (65 milliards d'euros). Pour l'Arabie saoudite, qui a grandement souffert ces dernières années de la chute des prix du brut, l'objectif est de produire 17,6 gigawatts d'ici 2040, soit un peu plus de 10% de la production totale d'électricité. En octobre, le ministre de l'Energie Khaled al-Falih a indiqué devant un forum sur l'électricité à Ryad que le programme saoudien commencerait par la construction de deux réacteurs, produisant chacun entre 1,2 et 1,6 gigawatts. Dès le mois prochain, Ryad devrait ainsi présélectionner deux à trois entreprises internationales parmi cinq groupes originaires de Chine, de Corée du Sud, de Russie, de France et des Etats-Unis, a récemment précisé à l'agence Bloomberg Abdel Malek al-Sabery, consultant au King Abdullah City for Atomic and Renewable Energy (Kacare). En décembre, le nom de l'entreprise qui construira les deux premiers réacteurs sera connu, selon M. Sabery. Les travaux de construction devraient débuter l'an prochain avec une mise en service qui n'interviendrait pas avant 2027.
A.F.P. 14/03/2018
Paris-Nord Villepinte du 23 au 28/04/2018
Salon dédié au marché européen du béton, World of Concrete Europe revient à Paris en 2018 pour sa deuxième édition et se tiendra à nouveau concomitamment au salon Intermat. Producteurs de matériaux et fabricants de machines et d’équipements, de coffrages et d’échafaudage ou prestataires de services : plusieurs dizaines d’exposants y présenteront leur offre. Quelque 2 000 visiteurs et 500 congressistes sont attendus : entrepreneurs du BTP, distributeurs de produits en béton et d’outils, donneurs d’ordres ou maîtres d’œuvre. Des conférences et des tables rondes thématiques (cycle de vie, économie circulaire, maquette numérique…) seront organisées en parallèle de l’espace d’exposition.
En savoir plus : www.comexposium.com
INTERMAT AVRIL 2018 À VILLEPINTE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION
Du Lundi 23 Avril 2018 au Samedi 28 Avril 2018 de 09h00 à 18h00
INTERMAT - le salon international des professionnels de la construction
Le salon donne rendez-vous tous les 3 ans aux fabricants et fournisseurs de matériels, équipements, solutions et techniques pour la construction. Pendant près de 6 jours INTERMAT vous propose un programme de journées dédiées à des thématiques, des conférences, visites de délégation étrangères, démonstrations techniques, mises en relations B2B. Ce ne sont pas moins de 1 350 exposants avec plus de la moitié d’internationaux répartis sur 6 pavillons.
En savoir plus : www.comexposium.com