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Depuis deux ans, le secteur des travaux publics a renoué avec un cycle de croissance, en grande partie dû à la reprise des investissements des collectivités territoriales. Mais sa fédération professionnelle, la FNTP, craint que les incertitudes sur le financement des infrastructures ne viennent freiner cet élan alors qu'elle estime qu'il peut être une partie de la solution à la crise des gilets jaunes. Il serait paradoxal que l'on soit "les dindons de la farce alors que l'on est investi sur la mobilité depuis des années", a souligné Bruno lors d'une conférence de presse. "Le sentiment de fracture sociale et territoriale, d'inégalité d'accès aux infrastructures, était très présent dans les débats que nous avons nous-mêmes organisés dans les régions depuis deux ans". "A l’heure où chacun cherche des solutions à la sortie de cette crise, nous avons deux convictions : d’une part, nous payons dix ans de sous-investissement dans les infrastructures ; d’autre part, il serait contreproductif que les infrastructures soient les victimes collatérales de l’impécuniosité de l’État alors qu’elles sont une partie de la solution", estime la FNTP qui souhaite inscrire les besoins de mobilité et d'amélioration des infrastructures dans le Grand Débat voulu par le président de la République. Car pour la fédération professionnelle, "la trajectoire financière des infrastructures de transport pour les dix ans à venir, telle qu'elle apparaît dans le projet de loi d'orientation des mobilités, ne doit pas devenir la victime collatérale du déficit de recettes et d'arbitrages budgétaires de court terme".Les travaux publics sont sur le "haut de la vague" et ont renoué avec un cycle de croissance depuis deux ans. Cela tient notamment à la nette reprise des investissements des collectivités territoriales, qui devrait se prolonger cette année, dernière année pleine du mandat municipal et intercommunal. Les investissements de la Société du Grand Paris et du plan très haut débit sont aussi "au plus haut". Mais au-delà, de 2019, la situation est nettement plus floue, alerte la FNTP. Bruno Cavagné se dit favorable à un "Acte IV de la décentralisation" pour redonner des marges de manœuvre aux collectivités locales aussi bien en matière d'expérimentation que de financement. La FNTP juge aussi nécessaire de soutenir des plans d'investissement dans les infrastructures. Elle voit dans les assises de l'eau, "dont les conclusions doivent maintenant se traduire dans les faits", un "exemple de bonnes pratiques" mais pour elle, d'autres domaines méritent également "une accélération". Elle cite en particulier un nouvel appel à projets pour les transports collectifs en site propre ou la lutte contre les zones blanches numériques. Il faudrait aussi "faciliter l'accès au cofinancement en matière de mobilité – ce doit être un des rôles de la nouvelle Agence de cohésion des territoires – et repenser le système des contrats de plan Etat-régions", estime-t-elle. Pour Bruno Cavagné, trop d’incertitudes demeurent encore autour de la LOM. Dans le cadre des discussions parlementaires autour du texte, il voudrait que soit rétabli le Conseil d’orientation des infrastructures, "avec une mission renforcée d'études, de suivi, d'alerte et de programmation". Car selon la FNTP, "en dehors même du fait que la trajectoire financière inscrite dans la LOM est menacée par les mesures budgétaires prises pour répondre aux revendications des gilets jaunes, il est essentiel qu'une ressource pérenne supplémentaire de l'ordre de 500 millions d'euros par an soit affectée à l'Agence de financement des infrastructures". Elle demande en outre qu'une revoyure dès 2020 de la trajectoire soit actée pour maintenir un niveau d'investissement a minima à 3 milliards d'euros par an.
Localtis 14-01-2019
Le conseil d’administration de France Compétences, nouvelle agence nationale de régulation dans le secteur de la formation professionnelle, peut désormais siéger. Son président, Jérôme Tixier, vient en effet d’être officiellement nommé, quelques jours après la publication au JO de la liste des membres de cette instance. France Compétences remplace les 3 instances nationales actuelles (Copanef, Cnefop et FPSPP) et sera gérée par l’État, les organisations patronales et syndicales et les régions. Elle a notamment pour mission la régulation des prix et la qualité des formations. France Compétences a également vocation à verser des fonds aux opérateurs de compétences, pour un financement complémentaire des contrats d’apprentissage et de professionnalisation, ainsi qu’aux régions, pour le financement des centres de formation des apprentis (CFA). Jérôme Tixier, 64 ans, est conseiller du président de L’Oréal depuis 2007. Jusqu’à l’été dernier, il était également directeur général des relations humaines du groupe de cosmétique, en poste depuis 2011.
Acteurs Publics 16-01-2019
Le préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, Michel Cadot a été désigné, par la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, et dans le cadre de ses fonctions à la préfecture, à la tête d'une courte mission de concertation auprès de l'ensemble des élus locaux concernés par le Charles de Gaulle Express (CDG Express). La concertation pilotée par Michel Cadot aura pour objectif de "répondre aux demandes des élus locaux qui ont récemment exprimé leurs préoccupations quant à l’impact des travaux et de l’exploitation du CDG Express sur la qualité de service des transports du quotidien, et notamment du RER B".
Acteurs Publics 15-01-2019
C’est une hausse qui ne manque pas de faire débat en plein mouvement des Gilets jaunes. Le 1er février, les tarifs d’autoroutes risquent d’augmenter de 1,8% en moyenne sur l’ensemble du réseau hexagonal, selon les très stricts contrats de concessions qui lient les sociétés autoroutières à l'Etat. La hausse était de 1,55% l’an dernier. Dans ce contexte, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a reçu lundi après-midi les sociétés autoroutières. Elle leur a demandé « un effort » afin de prendre en compte les préoccupations des Français sur le pouvoir d'achat, alors que le réseau autoroutier a été une cible privilégiée des Gilets jaunes ces dernières semaines. Les sociétés concessionnaires ne sont pas venues les mains vides. Elles ont présenté des « offres d'abonnements à tarif préférentiel à destination des usagers réguliers, en particulier ceux effectuant des trajets domicile-travail », selon un communiqué du ministère. Ces formules d'abonnement locales pourraient aussi permettre aux employeurs de rembourser une partie de cet abonnement, comme pour les transports publics et bientôt le vélo, selon une porte-parole de la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef). Aujourd’hui, des offres préférentielles existent mais elles pourraient ainsi être étendues. A titre d’exemple, Vinci Autoroutes propose déjà aux automobilistes qui empruntent plus de 10 fois par mois le Duplex de l'A86, tunnel en région parisienne, une réduction de 50%. Une chose est certaine : un gel global des tarifs au 1er février, comme l’avait réclamé Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, semble exclu par sa collègue Elisabeth Borne. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal –dont elle était à l'époque directrice de cabinet– en 2015, avait fait un tel choix, mais les automobilistes payent la facture depuis. Le rattrapage du gel de 2015 compte encore pour 0,25 point de pourcentage dans l'augmentation des tarifs prévue cette année. Une nouvelle rencontre entre les deux protagonistes est programmée dans les prochains jours, avant une présentation de la hausse des péages au comité des usagers le 28 janvier.
A.F.P. 15-01-2018
L’industrie de la construction, qui pèse 46 Mds d’euros de chiffre d’affaires en France, affiche des perspectives d’activité à la hausse pour 2019, indique le bilan annuel de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC) dévoilé le mercredi 16 janvier. Selon une enquête d’opinion réalisée auprès de 70 organisations professionnelles de l’AIMCC, 54% des industriels anticipent une légère hausse de leur activité, comprise entre 1 et 3%. En 2018, un peu moins d’une entreprise sur deux (49%) enregistrait une croissance de ce niveau. Autre point positif : la proportion d’industriels affichant un repli d’activité (entre -1 et -3%) passe de 25% à 5%. Pour autant, de nombreux indicateurs économiques conduisent l’AIMCC à se montrer prudente. D’une part, les résultats du marché du bâtiment en 2018 n’ont pas aussi solides qu’attendus. D’autre part, une succession d’événements ont impacté la filière qui représente 7 000 entreprises. Intempéries, reports de chantiers, difficulté de recrutement, conflits sociaux (grève SNCF), réglementation complexe… Autant de facteurs qui pour l’AIMCC ont freiné une dynamique bien engagée. « Parmi les autres points de vigilance, je signalerai le retour d’une inflation accentuée des coûts de l’énergie et des matières premières largement supérieure à ce que nous avions anticipé, analyse Hervé de Maistre, président de l’AIMCC. « L’année 2019 devrait être du même acabit ».
Lemoniteur.fr 16-01-2019
Les bénéfices de Vinci, géant français du BTP et des concessions, ont progressé en 2018, a annoncé mercredi 16 janvier, son PDG, en dépit de résultats moins bons qu'attendus sur le trafic autoroutier, après les blocages de péages par des « Gilets jaunes ». « Notre chiffre d'affaires et nos résultats (...) seront en progression » sur l'ensemble de l'an dernier, a déclaré ce mercredi, lors de voeux à la presse, Xavier Huillard, PDG de Vinci, quelques semaines avant l'annonce des chiffres annuels prévue le 6 février, promettant une nouvelle « année de croissance » en 2019. Il a affirmé que la progression du bénéfice net de l’an passé s’est réalisée grâce à des « résultats robustes que nous délivrons dans nos deux branches d’activité », que sont la construction et les concessions, dont aéroports et autoroutes. Toutefois, alors que le trafic des autoroutes s'orientait vers une progression de quelque 2 % sur la base des résultats des neuf premiers mois de 2018, les « Gilets jaunes ont effacé la hausse » a déploré Xavier Huillard. « Cette crise des Gilets jaunes nous aura bouffé la quasi-totalité de l’augmentation de trafic », insiste-t-il. Ainsi, « Le bilan 2018 dans sa globalité va être un trafic autour du zéro », a-t-il ajouté, s’abstenant d’évaluer les conséquences financières et le manque à gagner pour Vinci. Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, des manifestants bloquent régulièrement des péages et organisent des passages gratuits. Toutefois, confiant, Xavier Huillard a promis que 2019 sera une nouvelle « année de croissance ». Alors que Vinci avait été sous le feu des critiques de plusieurs responsables politiques, en décembre, après la polémique concernant l’envoi de demandes de régularisation de personnes ayant profité de péages gratuits, le directeur général de Vinci a revendiqué le « rôle stabilisateur » joué par les firmes comme la sienne. Il a confirmé que l'ensemble du secteur prévoyait des « gestes commerciaux (...) en faveur des usagers réguliers », alors que la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a demandé un « effort » aux sociétés autoroutières au moment où le prix des péages doit augmenter. Sur le reste de ses activités, le PDG s’est félicité d’une année « particulièrement dynamique » dans les aéroports, avec un nombre important d’acquisitions internationales, dont le point d’orgue a été la prise de contrôle de l’aéroport de Gatwick à Londres, pour environ trois milliards d’euros.
A.F.P. 16-01-2018
La pose des premières plateformes a débuté dans l’hypercentre d’Angers jeudi 10 janvier. En ligne de mire, la mise en service du nouveau tracé de la ligne A en 2020 qui desservira le centre des congrès et l’hôtel de ville, puis l’ouverture de deux nouvelles lignes commerciales en 2022. C’est un fait, le centre-ville d’Angers est devenu un immense chantier engorgé par la circulation. En cause, la rénovation du centre des congrès mais surtout le démarrage du chantier de modification du tracé de la ligne A à l’angle des boulevards Foch et Carnot. Ce chantier mené par les équipes de Colas Rail en charge des travaux va consister dans un premier temps à créer un tronçon complémentaire de 1,3 km entre les stations Foch et Saint-Serge Université. En face du centre des congrès, un premier aiguillage a d’ailleurs été posé ce jeudi 10 janvier qui permettra à terme la bifurcation de la ligne A en provenance de la nouvelle station Hôtel de Ville vers la station Saint-Serge Université. Empruntées par la ligne A qui ne marquera plus les arrêts Place Molière et Ralliement, les nouvelles voies reliant Saint-Serge Université à Centre des Congrès seront également utilisées par la future ligne B qui reliera Belle-Beille - Campus au quartier Monplaisir dès 2022. Pas simple, d’autant qu’une nouvelle ligne commerciale, la ligne C, utilisera quant à elle le tracé de la ligne B jusqu’à Molière avant d’emprunter le tracé historique de la A jusqu’à Angers Roseraie ! « La mise en service d’une deuxième ligne de tramway, la ligne B, nous a en effet conduit à revoir entièrement le maillage du centre-ville et à proposer un quadrillage permettant d’encercler le centre et de mieux le desservir » explique Bernard Dupré, vice-président de la communauté urbaine d’Angers en charge des infrastructures et des transports.
Constructioncayola.com 11-09-2019
Hôtel de luxe, halte pour yachts, réalité virtuelle et activités aquatiques : le Port de Marseille a dévoilé un projet à 100 millions d'euros, confié à Vinci et à la Caisse des Dépôts, pour réhabiliter l'un de ses bâtiments emblématiques, le J1. Baptisé "La Passerelle", ce complexe de loisirs et de bureaux de 25.000 m2 devrait être livré en 2023, a annoncé le président du conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille (GPMM), Jean-Marc Forneri. L'établissement public doit encore négocier les conditions financières dans lesquelles il mettra à disposition pour une période de 70 ans le J1, immense hangar des années 1930 qui a perdu sa vocation industrielle et est aujourd'hui quasiment fantôme. Le cabinet d'architecture retenu, Reichen & Robert, a déjà travaillé sur d'importants projets de transformation d'anciens sites industriels, comme les Grands Moulins de Pantin ou la Grande Halle de la Villette à Paris. "La Passerelle", dont les promoteurs assurent qu'elle sera ouverte "à tous les Marseillais", prévoit notamment des bureaux, un espace pour des "spectacles numériques" et des compétitions de jeux vidéo, un hôtel Mariott ou encore des restaurants et un espace sportif et de remise en forme, avec bassin extérieur. L'accès piéton sera libre le long du bâtiment, avec notamment une coursive allant jusqu'à la mer. Ces travaux doivent marquer une nouvelle étape dans la transformation du littoral maritime de Marseille, après l'ouverture du musée des civilisations et de la Méditerranée, le Mucem, en 2013, et l'un des plus vastes projets de rénovation urbaine d'Europe, Euroméditerranée. De nombreuses propositions avaient été avancées ces dernières années pour le J1, allant de l'aquarium au casino, dont Marseille est dépourvu. Le port de Marseille a également présenté ses résultats annuels : numéro un français pour les marchandises avec un trafic global de marchandises de 81 millions de tonnes (+1%), et pour les passagers, avec plus de 3 millions de voyageurs.
A.F.P. 11-01-2019
135 scientifiques appellent dans une tribune les pouvoirs publics à "reconsidérer" le projet d'élargissement d'un axe autoroutier traversant l'agglomération de Grenoble, estimant sa concrétisation "en contradiction" avec les "enjeux environnementaux" actuels. Dans un texte publié en ligne par Le Dauphiné Libéré, les 135 signataires - doctorants, professeurs ou enseignants chercheurs de la communauté scientifique grenobloise - enjoignent les "décideurs locaux" à "reconsidérer" ce projet et à mettre "en cohérence" les "orientations de développement territorial avec les enjeux primordiaux de qualité de l'air et des futurs climatiques". "L'agglomération grenobloise, au rayonnement scientifique mondial, ne peut se permettre d'être le symbole de l'hypocrisie climatique, en laissant sur son territoire se développer un projet à ce point incompatible avec les nécessaires transitions énergétiques et environnementales", font-ils valoir. "Ce projet est en contradiction totale avec l'ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau national et mondial, et les enjeux environnementaux locaux", soulignent-ils. Les 135 signataires rappellent que le trafic routier est "le principal contributeur" des émissions de gaz à effet de serre en France et "contribue fortement" à la dégradation de la qualité de l'air. Menés par la Société des Autoroutes Rhône-Alpes AREA, les travaux d'élargissement de l'A480 - qui traverse l'agglomération grenobloise du nord au sud - doivent débuter en mars prochain. Ils prévoient le passage de deux à trois voies d'une portion de sept kilomètres de cet axe quotidiennement embouteillé. Depuis la signature du protocole d'intention de l'aménagement de l'A480 en novembre 2016, le projet est dans le collimateur de plusieurs associations et des riverains, qui ont déposé un recours en décembre. Fin novembre, certains passages jugés climatosceptiques du rapport des commissaires enquêteurs relatif à l'autorisation environnementale du projet avaient suscité la consternation des élus locaux. "L'agglomération grenobloise subit déjà les conséquences du réchauffement climatique et les projections pour le 21e siècle laissent augurer une intensification des situation caniculaire et des modifications profondes de l'environnement, dans et autour de la ville", rappellent également les signataires de la tribune. "En l'état, l'élargissement de l'autoroute tel que proposé met en péril les efforts du Plan de Déplacements Urbains, actuellement en cours d'adoption par les différents acteurs du territoire grenoblois, et visant à améliorer, de façon concertée et à long terme, les déplacements et à réduire leurs nuisances".
A.F.P. 16-01-2019
La RATP a missionné Colas Génie Civil pour réaliser la nouvelle sortie de la station de métro Champs-Elysées-Clémenceau sur la ligne 1 parisienne. L’étanchéité est assurée par les procédés SikaProof A et SikaProof P. Le chantier consiste à repenser une entrée/sortie de métro extrêmement fréquentée par les usagers du métro au quotidien et par les touristes. Débutés en mai 2017, les travaux portent sur la création d’un couloir de 50 m de long qui se connecte au niveau R-3 et R-1 de la station existante et s’ouvrira sur une nouvelle sortie côté Grand Palais. Afin d’assurer une parfaite étanchéité, et éviter toute infiltration d’eau, Colas Génie Civil s’est associée à l’entreprise S3R et à Sika pour ses procédés d’étanchéité SikaProof A et SikaProof P.
Constructioncayola.com 16-01-2019
L'affaissement d'un pan de mur du viaduc de Gennevilliers,en mai 2018, a marqué les esprits. C'est pour éviter une « catastrophe » que la direction des routes d'Ile-de-France (DiRIF) a engagé l'été dernier un programme de vérification des murs de soutènement de 21 ouvrages d'Ile-de-France construits selon une technique similaire à celui de Gennevilliers. Les murs dits de première génération ont été les premiers à subir une inspection. Construits dans les années 1970, ils ont des armatures métalliques de 3 mm d'épaisseur, en acier galvanisé selon un procédé ancien moins efficace que les murs des générations suivantes. L'Ile-de-France compte cinq ouvrages de ce type, dont ceux de Gennevilliers (A15) et de Sèvres (RN118). « Les premiers diagnostics par carottages effectués sur la RN118 à Sèvres ont fait état d'un risque d'affaissement. Nous avons programmé des travaux dès l'été 2019. Mais des examens plus approfondis menés en décembre montrent que la situation s'avère plus grave, nécessitant d'avancer la date des travaux et de prendre des mesures de précaution pour alléger la charge supportée par ces murs », précise Alain Monteil, directeur de la DiRIF, qui assure toutefois que la situation n'est pas dangereuse. Les travaux de renforcement devraient commencer au printemps. L'appel d'offres a été lancé le 2 janvier. En attendant, une voie de circulation (sur deux) a été neutralisée et la circulation des poids lourds de transports de marchandises de plus de 13 tonnes interdites sur ce tronçon. Les investigations réalisées sur les trois autres murs de soutènement de première génération, situés dans le secteur d'Argenteuil sur l'A15 et l'A86, n'ont pas révélé d'état général grave nécessitant une action à court terme. La programmation de la rénovation a donc été repoussée d'ici trois à cinq ans. La Région Ile-de-France, par la voix de sa présidente Valérie Pécresse, a réagi à la fermeture en urgence d'une voie de circulation. « Nous avons été pris de court par cette nouvelle qui impacte fortement les 100.000 Franciliens qui empruntent chaque jour la RN118 », s'est insurgée Valérie Pécresse qui reproche à l'Etat de « ne pas avoir su entretenir le réseau routier dont il a la charge ». « Je vais demander à Elisabeth Borne, la ministre des Transports, de réaliser un audit de l'ensemble des principaux ouvrages dans les plus brefs délais en précisant les investissements à réaliser et cet audit devra se faire en totale transparence avec les collectivités locales qui doivent être informées et rassurées sur l'état de nos routes », ajoute Valérie Pécresse. La présidente d'Ile-de-France Mobilités a annoncé une série de mesures visant à limiter la congestion de cette zone pendant les travaux.
Les Echos 16-01-2019
Plus d'un dirigeant sur deux (56%) de grande entreprise est disposé à verser une prime exceptionnelle à ses salariés pour endiguer la crise des "gilets jaunes", et deux tiers d'entre eux (68%) sont satisfaits des mesures prises par le gouvernement, révèle lundi un baromètre d'Eurogroup Consulting. Selon ce 12e baromètre des grandes entreprises françaises, 48% des dirigeants sont inquiets de l'impact du mouvement sur leur activité et 44% envisagent de revoir la politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) de leur entreprise. Chez ceux qui envisagent de verser une prime, le pourcentage de patrons prêts à repenser leur RSE monte même à 57%. A l'inverse, 27% seulement de ceux qui n'ont pas prévu d'octroyer d'aide directe à leurs salariés annoncent qu'ils réfléchiront à leur responsabilité sociale. "Les dirigeants inquiets étaient plus nombreux à être satisfaits des propositions du gouvernement pour sortir de la crise des gilets jaunes. Mais ils étaient moins enclins à participer à l'effort demandé en versant une prime exceptionnelle à leurs salariés. Les dirigeants décidés à verser une prime se déclarent nettement plus sensibilisés à la responsabilité sociale et environnementale", constate encore l'enquête. Le baromètre d'Eurogroup Consulting comprend deux volets: une enquête réalisée dans sa globalité auprès de plus d'une centaine de grandes entreprises, dont 20% du CAC 40, interrogées du 7 novembre au 8 décembre. Et un "focus" "gilet jaunes", mené du 18 au 21 décembre, auquel seule la moitié des entreprises a accepté de répondre.
A.F.P. 14-01-2019
Les apprentis sont les ambassadeurs de l’innovation dans la construction. C’est l’un des principaux enseignements de l’enquête « Les jeunes et l’innovation dans le BTP », réalisée à l’automne dernier par Infopro Digital pour le CCCA-BTP, et dévoilée le 15 janvier 2019 à l’occasion de laWinLab’ conférence organisée par le réseau de l’apprentissage sur ce thème. 71 % des apprentis estiment ainsi qu’il incombe à leur génération de porter l’innovation dans le BTP. « Les millennials sont les meilleurs vecteurs de transformation digitale pour les entreprises, commente Franck Le Nuellec, directeur du marketing, du développement et de l’innovation stratégique du CCCA-BTP. On se borne trop souvent, en particulier au sein des TPE et des PME, à envisager l’apprentissage comme un gain financier, avec la nécessité de former un jeune. Or, les millennials ont un rôle de premier plan à jouer pour accompagner ce changement de cap pour les entreprises. » A ce jour, 56 % des apprentis déclarent être déjà formés aux objets connectés, 51 % aux outils de réalité virtuelle ou augmentée et aux robots, tandis que 39 % d’entre eux sont déjà initiés au BIM. Viennent ensuite l’impression 3D (31 %), et les drones (27 %). A ce titre, deux apprentis sur trois se disent satisfaits de la formation reçue en entreprise. On observe toutefois, sans surprise, que l’exigence des apprentis croît avec l’âge : on ne retrouve le même satisfecit « que » chez 54 % des apprenants âgés de 23 ans. Pour 37 % des jeunes sondés, forte de la mise en œuvre de l’innovation, l’entreprise formatrice serait en effet plus performante. Mais les apprentis identifient trois freins principaux à ce titre : des moyens financiers insuffisants (38 %), un manque de formation professionnelle adaptée (32 %), mais aussi un défaut d’information sur les techniques innovantes (31 %). Aux yeux des apprenants, les enjeux liés à l’innovation ne manquent pourtant pas dans l’entreprise. A commencer par la réduction de la pénibilité (45 %), et une meilleure efficacité sur les chantiers (35 %). Autre apport de taille : améliorer la sécurité pour les salariés (33 %). Les chantiers prioritaires en matière d’innovation ? En premier lieu, le BIM, répondent 37 % des apprentis interrogés, suivi de très près par les objets connectés (36 %) et l’impression 3D (32 %). Les apprenants citent aussi les outils de réalité virtuelle ou augmentée (24 %), les robots (21) %, mais également les drones (9 %), ou encore d’autres technologies comme l’exosquelette. Pour bien utiliser l’innovation dans le secteur, 53 % des apprentis pensent avoir besoin de compétences manuelles, et 43 % d’ "autant de compétences numériques et digitales que de compétences manuelles". Seuls 7 % des jeunes sondés ne misent que sur les compétences numériques.
Lemoniteur.fr 15-01-2019
D'octobre 2017 à octobre 2018, 107.980 plaintes ont été déposées aux prud'hommes, contre 127.000 sur l'ensemble de 2017. Une baisse que le ministère du Travail attribue avant tout à l'application des ordonnances réformant le droit du travail. Jusqu'au début des années 2010, le nombre d'affaires nouvelles devant les conseils de prud'hommes dépassait régulièrement le seuil des 200.000 par an. Cette époque semble définitivement révolue, du fait notamment de la dernière réforme du Code du travail. Du 1er octobre 2017, soit à quelques jours près la date de publication des ordonnances Pénicaud , au 31 octobre 2018, 107.980 plaintes nouvelles ont été recensées, selon les chiffres du ministère du Travail. Cette comptabilisation sur treize mois rend les comparaisons difficiles. Mais elle montre un net recul de la saisie des conseils de prud'hommes : en 2017, le nombre d'affaires nouvelles atteignait 127.000. La définition d'un barème obligatoire pour les dommages et intérêts éventuels en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse peut avoir découragé un certain nombre de salariés d'aller en justice une fois licenciés, mais aussi avoir favorisé les ruptures conventionnelles, plutôt qu'un conflit ouvert se finissant par une rupture contestée aux prud'hommes. Difficile cependant de faire parler les chiffres de manière formelle en la matière. En revanche, le croisement des tendances est en soi significatif. La baisse du contentieux prud'homal a démarré en 2009 quand la rupture conventionnelle a commencé à monter en charge . Et le mouvement de ciseaux s'est poursuivi encore ces derniers mois. Si l'on retient un cadre annuel mais proche de celui du ministère du Travail sur treize mois, entre novembre 2017 et octobre 2018, le nombre de ruptures conventionnelles a atteint 436.091, soit 20.000 de plus que dans les douze mois précédents. Un autre facteur a contribué à la réduction des nouveaux contentieux prud'homaux : le formalisme introduit par la loi Macron de 2015. Depuis sa promulgation, sont obligatoires la remise d'un formulaire Cerfa et la constitution d'un dossier complet, du contrat de travail à la lettre de licenciement en passant par les fiches de paie entre autres. Et la requête du salarié doit être expressément motivée. L'exercice est particulièrement difficile pour les salariés qui ne prennent pas d'avocat ou ne sont pas assistés d'un conseiller du salarié, ce qui est autorisé aux prud'hommes. L'avantage de toutes ces réformes pour les employeurs est une réduction certaine du risque de contentieux prud'homal. L'inconvénient pour les salariés est une restriction des conditions d'accès à la justice du travail.
Les Echos 17-01-2019
EDF Renouvelables en Amérique du Nord vient d'annoncer la mise en service du projet éolien de Copenhagen, dans les comtés de Lewis et Jefferson au nord de l'Etat de New York, un projet de 80 MW de capacité installée.Ce parc de 40 éoliennes fabriquées par Vestas Wind Systems, bénéficie d'un contrat de vente d'électricité d'une durée de quinze ans avec la Narragansett Electric Company, filiale de National Grid. Il a généré environ 200 emplois pendant la construction.A pleine puissance, l'électricité générée par le parc permettra d'alimenter en électricité l'équivalent en moyenne de la consommation annuelle de près de 35.000 foyers. Le rejet de plus de 177.000 tonnes métriques de CO2 par an sera ainsi évité.
CercleFinances.com 15-01-2019
Un consortium mené par le français EDF a été choisi par l'Arabie saoudite pour la construction d'un champ d'éoliennes à 500 millions de dollars, la toute première infrastructure éolienne du royaume pétrolier, a annoncé le ministère saoudien de l'Energie. EDF Renouvelables, associé au sein du consortium à l'énergéticien Masdar basé à Abou Dhabi, a remporté l'appel d'offres pour le projet éolien de Doumat al Jandal, d'une capacité anticipée de 400 mégawatts, a indiqué le ministère. Situé dans la province d'Al Jawf (nord), ce parc éolien, présenté comme le premier de grande envergure en Arabie saoudite, doit permettre d'alimenter en électricité jusqu'à 70.000 foyers. Il s'agit du plus gros projet éolien en développement pour le groupe français, et le tout premier appel d'offres qu'il remporte en termes d'énergies renouvelables (solaire et éolien) dans le pays du Golfe, a précisé EDF Renouvelables (ex-EDF Energies nouvelles). EDF contrôle 51% du consortium. Ce projet éolien constitue "une étape-clef" et "un nouveau pas important (...) vers la création d'un mix énergétique diversifié", s'est félicité le ministère saoudien. Cette percée dans les énergies renouvelables intervient alors même que le royaume saoudien, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), vient de réévaluer à la hausse la taille de ses massives réserves d'or noir.
Le Figaro 10-01-2019
La FRTP Hauts-de-France organise le 8 février 2019 une journée Prévention - Santé à destination des équipes de terrain : ouvriers, conducteur d’engins…
Elle se déroulera au Lycée Professionnel des Travaux Publics de Bruay La Buissière (62).
4 ateliers ponctueront la journée :
Travail en présence de réseaux gaz - électricité
Chutes de plain-pied
Sécurité routière
Gestes et postures
Pour vous inscrire, contactez la FRTP Hauts-de-France.