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L'avant-projet de loi d'orientation des mobilités (présenté au conseil des ministres début novembre) prévoit de donner la possibilité aux agglomérations de plus de 100.000 habitants de se doter d'un péage urbain. Celui-ci, que le texte officiel nomme «tarif de congestion», devrait permettre de limiter la circulation automobile, de «lutter contre la pollution et les nuisances environnementales» et sera perçu à l'entrée des villes. La collectivité en déterminera le périmètre. La décision d'instaurer ou non ce «tarif de congestion» dans ces villes dépendra de l'autorité organisatrice de la mobilité (AOM), qui récupérera également les bénéfices issus de ces péages, précise le texte. Souvent, les AOM sont les villes même ou leur communauté de commune. En ce qui concerne Paris, il s'agit d'«Ile-de-France Mobilité». La collectivité sera également chargée de définir les heures d'application du tarif mais aussi d'en déterminer le prix. Un plafond à 2,50 euros est donné par le texte, qui peut être multiplié par deux pour les «unités urbaines de plus de 500.000 habitants» - seules les villes de Paris, Marseille et Lyon sont dans ce cas-là. À titre de comparaison, le tarif est de 8£ (un peu plus de 9 euros) à Londres. Si le véhicule n'est pas un véhicule léger, il peut lui être appliqué «un coefficient multiplicateur au plus égal à 4, selon la catégorie du véhicule», précise le texte. Par ailleurs, il est stipulé que des tarifs réduits voire la gratuité peuvent être accordés à certains usagers, notamment «ceux dont le domicile ou le lieu de travail est situé dans la zone soumise à tarif de congestion». Les véhicules d'intérêt général, les véhicules du ministère de la défense et ceux assurant un transport public seront exemptés. Pour faciliter le passage de ce péage urbain, un système de «téléservice» sera mis «à la disposition des usagers», précise-t-on. Ainsi, les usagers pourront s'acquitter «du montant du tarif avant le franchissement du périmètre de la zone». En revanche, le texte n'évoque pas le «péage positif», évoqué un temps par Élisabeth Borne, qui consiste en des subventions pour les automobilistes modifiant volontairement leurs habitudes pour éviter la congestion aux heures de pointe.
Le Figaro 18-10-2018
Stéphane Lardy, directeur adjoint du cabinet de la Ministre du travail, de Muriel Pénicaud, en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a été chargé par la ministre de conduire la mission de préfiguration de France Compétences. Il sera remplacé au cabinet par Alain Druelles, nommé conseiller à la formation professionnelle et à l’apprentissage. Ce dernier avait rejoint le Medef en 2002, en tant que Coordinateur Régional pour la Formation Professionnelle. Successivement chef de service de la formation continue (2006-2010), directeur adjoint à la direction éducation-formation (2010-2015) puis directeur Education formation (2015-2017), il rejoint la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle en 2017 pour appuyer la délégation dans la transformation de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
Ouest-France.fr 17-10-2018
Le projet de loi finances 2019 prévoit, dès le 1er janvier, la suppression de l’avantage fiscal sur l’utilisation du GNR (gazole non routier), c’est-à-dire le gazole utilisé pour les engins de chantier. Le gouvernement estime que le taux réduit du GNR est une niche fiscale et qu’y mettre fin permettra, aussi, de faire des économies d’énergie. François Coville, président de la FRTP, la Fédération régionale des travaux publics de Bretagne, est indigné.
Qu’est-ce que le GNR, le gazole non routier ?
On l’appelle non routier car il n’est pas utilisé pour le transport, mais pour les engins mobiles des travaux publics, mais aussi agricoles et forestiers. Ce carburant est presque identique à celui mis dans n’importe quelle voiture, mais il n’est pas taxé de la même manière : le GNR coûte 40 centimes de moins par litre, soit autant que le fuel domestique (utilisé dans les chaudières).
Le gouvernement veut mettre fin à ce tarif préférentiel en alignant le prix du gazole sur celui des autres véhicules. Quelles sont les conséquences pour les entreprises ?
Cette augmentation est dramatique pour les entreprises. Cette nouvelle taxe représenter 500 millions d’euros de taxes supplémentaires pour les entreprises de travaux publics, sans compter les autres secteurs d’activité. Pour mon entreprise, cela représente 175 000 euros de plus à payer l’année prochaine. Ce sont surtout les petites entreprises qui vont être impactées : augmenter le GNR de 70 centimes d’euros par litre, hors taxes, à 1,10 euro voire 1,20 euro, représente 10 à 12 % du prix de revient d’une pelleteuse classique.
Que vous répond le gouvernement ?
On a découvert cette augmentation dans le projet de loi finances 2019, sans avoir été prévenus et sans concertation. Le gouvernement justifie cette augmentation en qualifiant le tarif actuel du GNR comme une « niche fiscale ». J’ai récemment rencontré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire pour lui dire que c’est faux. Autre argument invoqué, l’écologie. Là non plus, il n’est pas valable, car les entreprises ne peuvent pas utiliser un autre carburant pour le fonctionnement de leurs engins. De plus, cette hausse n’est pas appliquée au monde agricole qui bénéficie lui aussi du tarif avantageux. Mais le gouvernement n’a pas voulu s’attaquer aux agriculteurs par souci d’image et parce que, contrairement à eux, le BTP n’a pas l’habitude de descendre dans la rue.
Ouest-France 17-10-2018
L'Assemblée a voté jeudi matin la suppression du tarif réduit de la taxe intérieure de consommation sur le gazole non routier au terme d'un vif débat sur le coût économique de la fiscalité écologique. Cet article du projet de loi de finances avait été retoqué par l'opposition lors de l'examen du texte en commission en raison de l'absence d'un nombre suffisant de députés de la majorité. Cette fois, le groupe LREM était mobilisé pour ne pas renouveler ce couac dans l'hémicycle où les ministres de l’Économie et de l’Écologie, Bruno Le Maire et François de Rugy, sont montés au créneau pour défendre "un choix politique environnemental". Mélange d'hydrocarbures d'origine minérale ou de synthèse, le gazole non routier est utilisé pour le fonctionnement des moteurs qui ne sont pas destinés à la propulsion de véhicules sur les routes, sauf pour les entreprises du secteur ferroviaire et agricole. Mais ces deux derniers secteurs continueront à bénéficier d'un tarif réduit, tout comme le secteur routier ou les bateaux de pêche. Un amendement gouvernemental a exonéré de TICPE la navigation fluviale autre que la plaisance privée. Les secteurs économiques les plus directement touchés seront "le bâtiment et les industries extractives", avec notamment les engins de chantier, a précisé Bruno Le Maire. Le groupe Les Républicains a vivement dénoncé les conséquences économiques de cette mesure, les députés LREM, MoDem, rejoints par les Insoumis, vantant quant à eux une mesure favorisant la transition écologique. "Une telle disposition va représenter une augmentation d'impôts de près de 700 millions d'euros pour la seule filière des travaux publics", a dénoncé le groupe LR, parlant d'une "déstabilisation d'un secteur économique". "Je suis conscient que cette suppression représente un coût mais il faut prendre le virage destiné à mettre la France en conformité avec ses engagements européens en matière d'émission de CO2", a plaidé le rapporteur Joël Giraud (LREM) "Nous préférons taxer la pollution que le travail. On assume cette mesure comme un choix politique", a lancé François de Rugy. "Combien de drames faudra-t-il pour comprendre qu'en matière de réchauffement climatique, il faut passer des paroles aux actes?", a abondé Bruno Le Maire. "Ce n'est pas une mesure environnementale mais une mesure de rendement budgétaire déguisée de bons sentiments", a répliqué le président de la commission des finances Eric Woerth (LR).
A.F.P. 18-10-2018
Fera-t-il moins chaud l'été prochain à Paris rue Frémicourt, rue Lecourbe et rue de Courcelles ? C'est en tout cas l'objectif des sections tests de 200 mètres de nouveaux revêtements routiers dont Colas (Bouygues) et Eurovia (Vinci) finalisent la pose. Paris espère que ces revêtements testés avec l'aide du programme européen Life permettront bien d'absorber à la fois le bruit et la chaleur. « L'objectif est d'avoir, après trois ans (au cas où les performances déclineraient avec le temps), une baisse en été de deux degrés de la température de l'air mesurée à 1,50 mètre au-dessus de la surface, voire trois degrés si on arrose (grâce à l'évaporation) ainsi qu'une réduction de moitié du bruit de circulation des véhicules », résume le responsable technique de la mairie, Kevin Ibtaten. Les performances seront évaluées pendant trois ans mais « si des gains significatifs sont mesurés après un an, nous pourrions commencer à nous en servir pour des endroits ciblés », assure Aurélie Solans, élue en charge de l'environnement. Le noir concentrant la chaleur, pour la réduire les revêtements testés sont clairs. « Dans dix jours nous enlèverons la pellicule de surface pour faire apparaître les granulats clairs. Ils sont également poreux, pour retenir l'eau d'arrosage et aussi mieux absorber le bruit », explique Lionel Grin chez Eurovia, qui a posé son asphalte rue Lecourbe. Sur les deux autres rues, Colas teste des enrobés acoustiques qu'il éclaircit. Pour lutter contre l'effet d'îlot de chaleur urbain dû au bitume noir, « nous avons testé en laboratoire des pigments réfléchissant certaines longueurs d'onde, mais c'est très cher... », explique Eric Godard chez Colas. Le Japon teste la formule, mais à Paris, « l'idée du présent projet, qui coûte 2,3 millions d'euros, dont 1,3 million de subventions par l'Europe, est d'être viable économiquement. Le surcoût des revêtements testés ne doit pas excéder 10 % », précise Aurélie Solans.
Les Echos 15-10-2018
« D'ici à cinq ans, avec le dernier tronçon du T3 livré, on peut dire que 75 % du tour de Paris sera réalisable en tramway », estime Laurent Probst, directeur général d'Ile-de-France Mobilités, autorité organisatrice des transports de la région. Le tramway T3, parti du Pont du Garigliano pour rejoindre la Porte d'Ivry en 2006, puis la Porte de la Chapelle en 2012, bouclera alors la boucle d'un long chantier entamé il y plus de dix ans. Le 24 novembre, le prolongement entre la Porte de la Chapelle et la porte d'Asnières sera inauguré. Les 4 kilomètres de tracé et les huit nouvelles stations, au nord-est parisien, n'auront pas été une partie de plaisir. En 2016, deux ans après le début des travaux, la découverte d'amiante ou d'actinolite, dans des proportions plus importantes que prévu, dans les revêtements de la chaussée retarde le chantier. La Ville de Paris, maître d'ouvrage pour les travaux de voirie, doit lancer de nouveaux appels d'offres auprès d'entreprises certifiées. Les conditions de chantier sont plus longues et en milieu confiné. La livraison est reculée de la fin 2017 à la fin 2018. L'investissement sera in fine de 211 millions d'euros avec un surcoût pour la Ville d'une dizaine de millions d'euros. La RATP, le maître d'ouvrage qui posent les infrastructures de transport (rails, cathéters, signalisation, etc.), n'est pas concerné. Ile-de-France Mobilités investit 55 millions dans les rames et assure les 4 millions d'euros d'exploitation annuels. Ce tronçon est hautement symbolique car il doit aider à revitaliser toute la partie nord-est parisienne. « Un tramway coûte en moyenne de 30 à 40 millions du kilomètre, là, nous sommes à 50 millions, ce qui montre l'effort qui a été porté sur cette partie », déclare Laurent Probst. Au total, 37 passages piétons ont été réalisés, 484 bornes de vélos installées, la piste cyclable refaite, et la plate-forme du tramway engazonnée. Le tronçon doit desservir une zone de 110.000 emplois. Il sera l'un des plus fréquentés du T3. Chaque jour, 90.000 voyageurs l'utiliseront, avec un trafic pouvant atteindre en périodes de pointe 9.500 passagers par heure. Le dernier tronçon, qui va de la Porte d'Asnières à la Porte Dauphine, et qui s'étend sur 3,2 kilomètres, avec 7 stations, est aussi en bonne voie. L'enquête publique sur le projet a démarré le 26 septembre et durera jusqu'au 31 octobre. Son coût est estimé à 165 millions d'euros pour l'infrastructure, payée par la Ville de Paris (60 %), la Région Ile-de-France (28 %), l'Etat (12 %) et à 28 millions d'euros pour le matériel roulant, payé par Ile-de-France Mobilités. La mise en service est prévue à l'horizon 2023.
Les Echos 17-10-2018
Une quatrième voie ferroviaire va bientôt se dessiner en Alsace. SNCF Réseau a en effet lancé lundi 15 octobre le plus important chantier ferroviaire d’Alsace : la création de la « 4e voie » au nord de Strasbourg. Montant du projet : 117 millions d’euros (études et travaux). Entre Strasbourg et la commune de Vendenheim, l’opération consiste à construire 6 kilomètres neufs, à rénover deux autres kilomètres et à procéder à divers aménagements afin de désengorger la circulation à l’approche de la gare de Strasbourg en venant du nord. La capacité et la vitesse de passage des trains sont aujourd’hui obérées par le fait que le réseau passe alors de quatre à trois voies afin de connecter une gare de triage. En effaçant cet effet entonnoir, sans perdre la fonction de triage, « la quatrième voie permettra d’atteindre une cadence de 23 trains (TGV, TER et fret) à l’heure au lieu de 17 et de circuler à 160 km/heure », souligne Marc Bizien, directeur régional Grand Est de SNCF Réseau. Le chantier se déroule à hauteur des communes de Mundolsheim et Vendenheim. Sa zone enclavée et son environnement urbain assez dense amènent à le diviser en cinq zones et douze phases de temps jusqu’en juin 2022. Il sera mis à profit pour soulager le voisinage grâce à un mur antibruit long de 400 mètres. Il comprendra, en 2020, une intervention principale sur ouvrage d’art, à savoir le ripage du tablier et l’élargissement du pont-rail au-dessus de voies ainsi que la création d’un bassin de rétention d’eau. Il recyclera 36 000 m3 de terres déblayées en espaces paysagers et en matière pour les jardins. « Les marchés de travaux aux entreprises représentent un montant cumulé de 60 millions d’euros », annonce Jean-Luc Lorente, pilote d’opérations à SNCF Réseau Grand Est. Bouygues TP Régions France, Colas, Eurovia, Lingenheld, Adam TP, Herrmannn TP, Sotravest, Sobeca (groupe Firalp), Fourchard & Renard et TSO figurent parmi les entreprises retenues, tandis que la maîtrise d’œuvre réunit Setec Ingénierie, plusieurs entités d’ingénierie du groupe SNCF, l’agence d’architectes mulhousienne Merlin et SMA Suisse. La réalisation du projet a été inscrite dans le contrat de plan 2015-2020. Le financement se répartit entre l’Etat et le conseil régional du Grand Est à hauteur de 41 millions d’euros chacun, SNCF Réseau et l’Union européenne qui injecte 25 millions d’euros via son programme RTE-T pour les infrastructures de transport. Pour Christian Faure, représentant la Commission européenne et plus précisément son agence Inea (Innovation and Networks Executive Agency), cette participation se justifie par le fait que la 4e voie fera sauter un verrou pour les trains français et étrangers « à la croisée de trois corridors européens de transport que constitue Strasbourg ».
Lemoniteur.fr 17-10-2018
Une enquête publique sur le projet contesté de parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport s'est ouverte mardi et se terminera le 29 novembre, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime. Les 62 éoliennes de 8 mégawatts (MW) chacune, seraient situées à 17 km de Dieppe et 15,5 km du Tréport, sur une profondeur de fond marin de 14 à 24 mètres, selon le site internet de la société qui porte le projet Éoliennes en mer Dieppe Le Tréport (EMDT), filiale du géant français de l'énergie Engie. Sa mise en exploitation est prévue pour 2021, selon le site internet d’EMDT. Avec une puissance totale de 496 MW, le parc produirait en moyenne 2.000 GWh par an, ce qui représente la consommation électrique annuelle d’environ 850.000 personnes, soit environ les deux tiers de la population de Seine-Maritime, indique EMDT. Soutenu par le gouvernement et le conseil régional de Normandie présidée par le centriste Hervé Morin, ce projet suscite néanmoins de vives critiques de la part des pêcheurs locaux, soutenus par les municipalités PCF de Dieppe et du Tréport. "Ce champ éolien viendra détruire un écosystème unique, une zone nourricière et de reproduction pour les poissons", a estimé Olivier Becquet, gérant de la coopérative des pêcheurs du Tréport. Selon lui, "ce sont 200 navires et 600 pêcheurs qui seront touchés à hauteur d'une diminution de 20 % du chiffre d’affaires de chaque bateau". En septembre, entre 15 et 25 bateaux de pêcheurs avaient encerclé une barge de forage, destinée à préparer le chantier, pour réclamer l'abandon du projet de champ éolien en mer. Fait rare, en octobre 2017, le conseil de gestion du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale avait rendu un avis négatif sur ce projet, poussant Engie à présenter un projet modifié pour réduire l'impact sur l'environnement. L’agence française pour la biodiversité (AFB) avait elle différé sa prise de position avant de rendre en février 2018 un avis favorable avec réserve, entraînant la démission des élus du parc naturel marin. "Après plus de dix ans d’attente, il est crucial que ce projet sorte enfin de terre", a de son côté estimé Claude Taleb, conseiller régional écologiste de Normandie. "C’est une industrie propre qui représente un vecteur de transition écologique pour l’emploi régional", a poursuivi l'élu. La construction du parc à proprement parler fait l’objet d’une première enquête publique tandis qu’une seconde concerne le raccordement du parc au réseau électrique.
A.F.P. 16-10-2018
Mercredi 17 octobre, la Ministre des Transports, Elisabeth Borne, a confirmé l’abandon du projet d’autoroute A45 entre Lyon et Saint-Étienne. Et c'est peu de dire que la nouvelle, déjà largement anticipée par Laurent Wauquiez, la semaine dernière, a fait réagir. "Erreur historique", décision prise dans "des bureaux à moquettes épaisse", les défenseurs du projet ne cachent pas leur colère. Les "antis" sont eux aux anges. Car entre Lyon et Saint-Etienne, il y a bien plus qu'une rivalité footballistique. Les deux métropoles n'ont pas la même taille, la même orientation politique et un taux de croissance de l'activité économique aux antipodes l'un de l'autre. Et c'est le dynamisme économique très inégal entre les deux qui explique des visions diamétralement opposées sur l'A45, entre les acteurs politiques et économiques, qu'ils soient de la Loire ou lyonnais. Pour preuve : le haut niveau d'engagement financier annoncé par les collectivités ligériennes : 131 millions pour le département de la Loire et autant pour l'agglomération stéphanoise ( pour un montant total de 1,2 milliard d'euros), aux côtés de l'Etat apportant 395 millions d'euros pour l'Etat. Le financement était bouclé, le concessionnaire, Vinci, désigné. Un projet qui avait largement mobilisé les acteurs économiques stéphanois, chefs d'entreprise en tête, qui sont désormais remontés comme des pendules, certains prophétisant leur mort économique, avec l'enterrement de l'A45. Du côté des anti-A45, on se félicite de la nouvelle, et l'on y voit la continuité de la "prise de conscience", qui avait conduit à l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
France3-regions.francetvinfo.fr 18-10-2018
Le ministère du Travail a annoncé une hausse de 2,1% des entrées en apprentissage en 2017, soit 294.800 nouveaux contrats, une progression qui devrait nettement s'accentuer cette année au vu des statistiques du premier semestre. Fin 2017, les centres de formations des apprentis (CFA) accueillaient 430.000 jeunes, avec une forte croissance dans l'enseignement supérieur (+9,1%) confortée par la possibilité d'être désormais apprenti jusqu'à 30 ans au lieu de 26. Surtout, pour la première fois depuis dix ans, le nombre d'apprentis dans le secondaire est reparti à la hausse (+1,5%) selon l'Education nationale. Et Muriel Pénicaud a fait état d'une progression de 45% des demandes d'orientation en apprentissage à l'issue de la classe de 3e. "C'est très nouveau", a relevé la ministre du Travail, d'autant que le mouvement concerne aussi des "jeunes en réussite scolaire". Parallèlement, les branches professionnelles, qui vont récupérer la compétence apprentissage au détriment des régions, multiplient les promesses : 50% de hausse d'ici la fin du quinquennat pour les travaux publics (+4.000 apprentis), 40% pour la métallurgie (+25.000) comme les artisans (+60.000). Même si la France part de loin (seulement 7% des jeunes de 16-25 ans sont en apprentissage contre 15% en Allemange), cette dynamique pousse le gouvernement à anticiper la mise en oeuvre de la réforme adoptée au Parlement cet été, en particulier le nouveau système de financement des 965 CFA, clé de voûte du disposif. Muriel Pénicaud compte recevoir d'ici fin décembre 90% des directeurs de centres qui "ont besoin de visibilité pour contruire leur offre de formation en vue des salons de recrutement du printemps", la campagne d'apprentissage, sorte d'année scolaire de la filière, se déroulant par convention de juin à mai. Dorénavant, les CFA, qui seront libres d'ouvrir de nouvelles sections, seront financés pour chaque jeune sous contrat et selon un coût unique sur tout le territoire pour chaque diplôme. "Jusqu'à présent un CAP cuisine est facturé de 2.500 à 14.000 euros suivant le centre", souligne-t-on au ministère. Les branches devront avoir fixé ces "coûts-contrats" d'ici le 1er févrer. Ceux-ci seront ensuite validés, avant le 1er avril, par la nouvelle agence France compétences, et fixés par l'Etat si nécessaire. "Il y a une garantie légale de financement : dès qu'il y aura un contrat, il y aura un financement", insiste-t-on au ministère. Si nécessaire, France compétences pourra s'appuyer "sur plusieurs centaines de millions d'euros de taxe d'apprentissage non dépensés aujourd'hui par certaines régions". La réforme de l'apprentissage, dont l'essentiel des décrets doit être publiée d'ici la fin de l'année, contient aussi d'autres mesures: suppression du passage obligatoire devant les prud'hommes pour licencier un apprenti, assouplissement des règles relatives au temps de travail des apprentis mineurs, aide au permis de conduire... Par ailleurs, le ministère a confirmé que la nouvelle aide unique versée aux employeurs, au lieu des quatre existante, sera de 4.200 euros la première année pour les entreprises de moins de 250 salariés préparant à des diplômes de niveau bac ou inférieur. Quant aux TPE, le ministère a calculé que leur reste à charge sera de "65 euros par mois" pour un mineur, y compris avec la hausse de rémunération de 30 euros décidée pour les apprentis de 16 à 20 ans.
A.F.P. 13-10-2018
La direction de l'Afpa a annoncé jeudi un projet de suppression nette de 938 postes d'ici fin 2020 dans le cadre d'un "plan de transformation" qui passe aussi par la fermeture de 38 centres du plus gros organisme de formation français. Déjà plusieurs fois renflouée par l'Etat, l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, qui employait 6.773 personnes en CDI au 31 décembre 2017, s'attend à une nouvelle perte d'exploitation "de plus de 70 millions d'euros pour 2018".
Le Figaro 18-10-2018
Eiffage Génie Civil et Puentes y Torones, filiale colombienne du groupe Eiffage, décrochent le contrat de conception-construction du pont haubané de Chirajara, à une centaine de kilomètres de Bogotá, en Colombie. Le marché est attribué par Coviandes, concessionnaire autoroutier colombien. Cet ouvrage de 446 m de long repose sur deux piles en V et dispose d’une travée principale de 286 m. Il culminera à 150 m au-dessus du vide. Sa construction intervient dans le cadre de la modernisation de l’autoroute de Los Llanos qui relie Bogotà et Villavicencio. Le projet d’un montant d’environ 18,5 M€ doit permettre de réaliser un trajet de 25 min entre les deux villes. Les 4 mois d’études laisseront ensuite place à 18,5 mois de travaux.
Constructioncayola.com 11-10-2018
Alors qu’Eiffage Génie Civil poursuit les travaux de construction du futur pas de tir d’Ariane 6, Eiffage vient de se voir confier par le Centre National d’Études Spatiales (CNES) le marché de réalisation du bâtiment d’assemblage final des propulseurs du nouveau lanceur (ESR Finishing Facility). Le marché, évalué à près de 13 M€, a été attribuée à Eiffage Génie Civil, en groupement avec Eiffage Métal, Eiffage Infra Guyane, Eiffage Énergie Systèmes Clemessy et Axima. Les études ont démarré au mois de juillet 2018 et les travaux s’étaleront sur une période de 12 mois. La livraison, quant à elle, est programmée dans le courant de l’été 2019.
Constructioncayola.com 12-10-2018
Les deux Corées sont convenues d'inaugurer rapidement leurs travaux de connexion de leurs réseaux ferroviaires et routiers, dernier épisode de la détente qui voit la politique de Séoul envers le Nord diverger de plus en plus de celle de Washington. Les deux pays ont pris cette décision lors de pourparlers de haut niveau organisés à Panmunjom, village de la Zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule, où se sont tenus ces derniers mois un nombre croissant de rendez-vous. "Le Sud et le Nord ont décidé d'organiser une cérémonie d'inauguration des travaux pour la connexion et la modernisation des réseaux ferrés et des routes des zones côtières orientale et occidentale fin novembre ou début décembre", ont déclaré les deux Corées dans un communiqué commun. Depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, toute communication entre civils ou voyages civils entre les deux voisins sont interdits et on ignorait quand pourraient commencer les travaux à proprement parler.
A.F.P. 15-10-2018
Du 20 au 22 novembre 2018
Le rendez-vous business de référence du marché
des collectivités locales.
Lieu d’exposition : Paris Expo Porte de Versailles
Stand FNTP Hall 2.2
Renseignements : 01.44.13.31.82