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Le secteur des travaux publics va mener des opérations escargots en Champagne-Ardenne le 5 novembre, afin de protester contre la hausse de la taxe appliquée sur certains carburants, a annoncé mardi sa principale fédération. "Nous avons toutes les raisons d'être inquiets pour l'avenir", a dit dans un communiqué la Fédération des travaux publics de Champagne-Ardenne, annonçant des opérations escargots dans les quatre départements de Champagne-Ardenne, ainsi que des manifestations devant les préfectures, le matin du 5 novembre. Dans le cadre de son budget pour 2019, le gouvernement va supprimer pour certains acteurs une réduction jusqu'alors appliquée sur la taxe intérieure de consommation (TICPE) sur le gazole non routier (GNR), alourdissant la facture pour les entreprises concernées. Cette mesure "représentera une augmentation d'impôts de près de 700 millions d'euros pour la seule filière des travaux publics". La fédération met l'accent sur la région Champagne-Ardenne, car elle juge que le secteur y sera particulièrement touché: elle prévoit que sa marge baissera de plus de moitié et que "de nombreuses entreprises n'y survivront pas". Cette contestation a lieu au moment où se développe un mouvement plus général de grogne contre la hausse de la fiscalité sur les carburants, défendue par le gouvernement au nom de l'écologie et critiquée par les oppositions politiques de différents bords.
A.F.P. 30-10-2018
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, vient de nommer officiellement Benoît Jourjon en tant que conseiller “santé-environnement et risques”. Né en 1986, Benoît Jourjon était jusque-là directeur de cabinet du directeur général des entreprises (Pascal Faure, puis Thomas Courbe), au ministère de l’Économie, et ce depuis mai 2017.
Acteurs Publics 22-10-2018
Le ralentissement dans la construction résidentielle est bel et bien entamé. Au troisième trimestre, l'investissement des ménages, qui comprend principalement l'achat de logements neufs, a reculé de 0,2 %, a indiqué l'Insee. Une première depuis 2015. Les autorisations de construction de logements ont, elles, baissé de 2,1 % sur la même période et les mises en chantier ont chuté de 4 %. En octobre, les promoteurs immobiliers interrogés par l'Insee sont de plus en plus nombreux à estimer que la demande de logements neufs est mal orientée. Comment expliquer un tel retournement du marché de l'immobilier résidentiel ? D'abord, l'année 2017 avait été exceptionnelle en termes de ventes, tant dans l'ancien que dans le neuf. Ensuite, le recentrage graduel du prêt à taux zéro et du dispositif Pinel pour l'investissement locatif, sur les zones tendues comme l'Ile-de-France, la Côte d'Azur et les grandes agglomérations, commence à avoir un effet négatif sur les ventes. Or, ces deux mesures ont activement soutenu le marché de l'immobilier neuf ces dernières années. Puis, « les mesures de réorganisation du secteur HLM, et notamment les baisses de loyers, conduisent à un recul des ventes en bloc » de logements neufs aux bailleurs sociaux, pointe une étude d'Olivier Eluere, économiste au Crédit Agricole. Autre raison de ce ralentissement, la capacité d'achat des ménages s'est remise à reculer depuis l'an dernier. Grâce à la baisse des taux d'intérêt, elle avait augmenté d'un quart entre 2012 et 2016. Mais les prix ont accéléré début 2017. Conséquence, un ménage qui pouvait, en moyenne, acheter un logement d'une surface de 94 mètres carrés au premier trimestre 2017 ne pouvait plus s'offrir que 90 m2 au cours du deuxième trimestre 2018. « Cette tendance devrait se poursuivre, ce qui va rendre les acheteurs plus hésitants et attentistes, notamment les primo-accédants à revenu modéré », juge Olivier Eluere. D'autant que les taux d'intérêt devraient remonter petit à petit au cours de l'année 2019, la Banque centrale européenne ayant prévu d'arrêter son programme de rachat d'actifs à la fin de cette année.
Les Echos 30-10-2018
La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) sonde les collectivités sur leurs pratiques en matière de gestion de déchets et leurs politiques environnementales en matière de chantiers de travaux dans une courte enquête en ligne. Les collectivités ont jusqu’au 1er novembre 2018 pour y répondre. L’enjeu est de taille avec l’objectif de valorisation de 70% des déchets du BTP à l’horizon 2020, imposé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Le questionnaire est hébergé sur le site Materrio, centre d’information créé en novembre 2017 avec l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et le soutien de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 29-10-2018
Entre 2009 et 2016, l'Ademe a alloué pour 1,3 Mrd € d'aides pour la transition énergétique. Sur la période 2015-2020, l'agence engagera 745 M€ de financements dans les contrats de plan Etat-région afin de mettre sur pied des programmes communs et mutualiser les moyens financiers. Afin de consolider encore cette tendance, l'Ademe a publié sa "Stratégie collectivités" pour la période des cinq prochaines années. Arnaud Leroy, son président, explique : "A l'horizon 2022, l'ambition est que l'Ademe ait réussi à amplifier l'engagement des collectivités, notamment les moins investies dans la transition écologique et énergétique (TEE). Il nous faudra également avoir démontré concrètement avec les collectivités que la TEE est un outils d'attractivité et de développement des territoires, mais aussi un levier de participation citoyenne et de cohésion sociale". Quatre orientations stratégiques ont été choisies : l'industrialisation pour massifier la transition, l'émergence de nouvelles solutions innovantes, la mobilisation de l'expertise pour renforcer la confiance et l'incitation des collectivités locales par des actions de communication ciblées. L'Ademe souhaite également clarifier son rôle auprès des collectivités : elle entend faire bénéficier les territoires d'un appui et d'une mise à disposition de connaissances, impulser le rassemblement des acteurs autour d'objectifs communs, catalyser et démultiplier les initiatives locales et engager un dialogue renforcé. L'agence rappelle que sept accords-cadres avaient été signés entre ses directions régionales et la Caisse des Dépôts à la mi-2018. En dehors de la Métropole, l'agence adoptera une tactique spécifique pour les Outre-mer pour la période 2019-2021. Ce volet sera adapté à la réalité de ces territoires et à leur positionnement dans leur environnement (gouvernance, superficie, climat, densité de population, niveau de développement). L'Ademe note d'ailleurs que ces zones se placent généralement aux avant-postes de la transition écologique et visent des objectifs ambitieux en matière d'autonomie énergétique, justement en raison de leur caractère isolé.
Batiactu.com 30-10-2018
La région Normandie a annoncé mardi 30 octobre avoir noué un partenariat avec le groupe britannique Simec Atlantis Energy afin de mettre au point un nouveau projet d'hydrolienne dans le secteur du Raz Blanchard, l'un des plus puissants courants marins au monde. En effet, après l'abandon par le français Naval Energies d'un projet similaire il y a trois mois, la filière s'était retrouvée dépourvue d'initiatives. Simec Atlantis Energy a donc crée en parallèle une co-entreprise avec des institutions régionales (agences de développement, fonds régional d'investissements) pour installer et exploiter plusieurs gigawatts (GW) dans la zone du Raz Blanchard. Baptisée Normandie Hydrolienne, la future structure sera détenue à majorité par le groupe britannique, et prévoit d'ores-et-déjà de construire et d'assembler les turbines des hydroliennes dans la région. Le montant des investissements prévus n'a toutefois pas été indiqué. La co-entreprise doit néanmoins obtenir des autorisations locales et nationales avant de lancer son activité, et confirmer la "faisabilité technico-économique" des futurs parcs d'hydroliennes. Mais son objectif est déjà arrêté : développer "jusqu'à 2 GW d'électricité à partir du cours d'Aurigny, le détroit de huit milles qui s'étend entre l'île anglo-normande d'Aurigny et La Hague, ainsi que plus de 1 GW de ressources provenant de concessions adjacentes sous le contrôle des Etats d'Aurigny", a précisé Simec Atlantis Energy dans un communiqué. Son PDG, Tim Cornelius, a en outre ajouté que sa société "prévoit la livraison d'une capacité opérationnelle initiale de 1 GW dès 2025, qui pourrait être rapidement portée à 2 GW d'ici 2027". De son côté, Hervé Morin, président de la région Normandie, a assuré que sa collectivité avait consacré "beaucoup de temps, d'énergie et d'argent pour favoriser" le développement de cette technologie, et qu'il était temps que la région normande "(devienne) pionnière dans la recherche d'une exploitation économique de cette source d'énergie abondante".
A.F.P. 30-10-2018
Engie, EDPR et la Banque des Territoires ont obtenu le feu vert pour les éoliennes en mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier. Attribué en juin 2014 à la société Eoliennes en Mer Iles d'Yeu et de Noirmoutier (EMYN), le projet de parc éolien en mer posé au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier se concrétise donc. En obtenant aujourd'hui les autorisations préfectorales nécessaires, EMYN, portée par Engie, EDPR et la Banque des Territoires, pourra désormais préparer la construction du parc ou la conduite des appels d'offres de sous-traitance pour la fabrication et l'installation de ces composants. Les projets d'éolien en mer posés des îles d'Yeu et de Noirmoutier ainsi que celui de Dieppe Le Tréport également développé par Engie, EDPR et la Banque des Territoires, permettront la création de près de 3.000 emplois directs et indirects. Ces emplois seront mobilisés pendant les phases de construction et d'exploitation des parcs via notamment les deux usines Siemens Gamesa prévues au Havre et opérationnelles en 2021. Grâce au développement de ces deux parcs (1 GW de puissance cumulée), ainsi qu'au projet de ferme pilote éolienne flottante en Méditerranée, le groupement Engie - EDPR - Banque des Territoires confirme son ambition sur le marché de l'éolien en mer et sa participation active à la consolidation d'une filière industrielle française. La mise en service de ces trois parcs va contribuer à l'atteinte des objectifs clés de la France d'éolien en mer installés à horizon 2023 et démontrer le rôle fondamental de chaque technologie pour obtenir à terme un bouquet énergétique diversifié, commentent Engie et ses partenaires.
Boursedirect.com 31-10-2018
Le Conseil d'État a annulé le 25 octobre le décret du 8 avril 2017 sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Raison invoquée par la haute juridiction administrative : "l'abrogation d'une autorisation d'exploiter une installation de production d'électricité ne peut intervenir que sur demande de son titulaire", c'est-à-dire EDF. Or le gouvernement de l'époque n'avait pas attendu la demande formelle de la part d'EDF pour publier son décret. Cette demande ne sera faite que "dans les six mois précédant" la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), avait alors précisé l'électricien. A l'audience au Conseil d'État, le 12 octobre, le rapporteur public s'était prononcé pour l'annulation du décret, jugeant que "le vice juridique" lui "semblait trop grave pour passer outre". "Cette proposition n'a rien à voir avec le bien-fondé" de la fermeture de la centrale nucléaire, s'était-il cependant empressé de préciser. "Il ne s'agit pas de dire qu'on ne peut pas fermer Fessenheim", avait-il dit. Le décret, publié alors que Ségolène Royal était ministre de l'Environnement et de l'Énergie, était attaqué par des collectivités territoriales, parmi lesquelles la commune de Fessenheim (Haut-Rhin), ainsi que par les syndicats CFE-CGC Énergies et FO Énergies et mines. Après cette annulation, le gouvernement devra prendre un nouveau décret pour la fermeture de la doyenne des centrales encore en activité en France (elle a été mise en service en 1977). Sa fermeture, qui était une promesse de l'ex-président François Hollande, devait avoir initialement lieu fin 2016 mais elle a été plusieurs fois reportée. Elle est maintenant repoussée à fin 2019 au plus tôt en raison d'un nouveau retard dans l'entrée en service de l'EPR de Flamanville dans la Manche.
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 25-10-2018
Sur les 31 ouvrages souterrains ferroviaires identifiés comme sensibles après la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc en 1999, le tunnel de Meudon (Hauts-de-Seine), qui s’étend sur 3,363 km entre Chaville et Meudon, était le dernier sur la liste. Chaque jour, 514 trains de la ligne du RER C l’empruntent, avec à leur bord 540 000 voyageurs. Afin de prévoir leur évacuation en cas d’incident, Gaia — un tunnelier à pression de terre (diamètre de la roue de coupe : 4,3 mètres) fabriqué par Bessac, filiale de Soletanche Bachy — va percer un tunnel de 1 680 mètres sur 3,50 mètres de diamètre intérieur, parallèle à l’ouvrage existant. Pour des raisons techniques et financières, la galerie de secours ne doublera pas l’actuel tunnel sur toute sa longueur et ne disposera que d’un seul accès, côté Chaville, où la machine a été inaugurée le 24 octobre. Deux rameaux de 30 mètres (réalisés en traditionnel) le connecteront à l’ouvrage du RER. La troisième issue de secours sera verticale : un puits de 42 mètres de profondeur et huit mètres de diamètre, avec ascenseur et escaliers, débouchera près du stade de Trivaux à Meudon. Le coût de l’opération s’élève à 38,8 millions d’euros. Anne-Emmanuel Ouvrard, sous-directrice de la sécurité et de la régulation ferroviaire au ministère de l’Environnement, rappelle que 20 millions d’euros avaient déjà été engagés en 2002 dans le tunnel pour le balisage, l’éclairage et l’installation de trottoirs afin de permettre l’évacuation par les pompiers.
Lemoniteur.fr 30-10-2018
D'après le baromètre de l'emploi intérimaire réalisé par l'organisation professionnelle Prism'emploi, celui-ci accuse un repli de 1,7% au mois de septembre 2018, tous secteurs d'activité confondus. Le 3e trimestre 2018 affiche pour sa part une stagnation (0%). "Cette stagnation observée au 3e trimestre 2018 et ce léger recul du mois de septembre doivent être mis en perspective avec un effet de base désormais moins favorable", explique Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de Prism'emploi. "En effet, l'intérim orienté à la hausse depuis 45 mois se situe désormais à un niveau historiquement élevé." A fin septembre, 43.000 CDI intérimaires ont été signés, d'après l'organisation. Par ailleurs, Prism'emploi a relevé que l'emploi intérimaire avait enregistré une hausse de 4,1% au cours des 9 premiers mois de l'année 2018 par rapport à la même période en 2017. Dans le détail des secteurs d'activité, le bâtiment et les travaux publics voient leurs contrats intérimaires progresser de 6,4%, pour atteindre 12,8% du total des effectifs, tous secteurs confondus. L'industrie se rétracte en revanche de 5,8%, soit 47,8% du total, pendant que les transports se replient de 3,1%, ce qui représente 13,5% des effectifs. Au niveau des qualifications, l'intérim se développe notamment chez les cadres et professions intermédiaires (+1,2%), atteignant les 12% du total. L'augmentation est aussi de mise chez les employés (+0,2%), soit 13,3% des effectifs. A l'inverse, l'emploi intérimaire se rétracte chez les ouvriers qualifiés et non-qualifiés, respectivement de -0,8% et de -4,4%, qui représentent tout de même respectivement 35,1% et 39,6% du total. S'agissant du détail régional, Prism'emploi note qu'une majorité de collectivités régionales sont en recul en septembre 2018, en comparaison à septembre 2017. Ainsi, les régions les plus dynamiques sont Provence-Alpes-Côte-d'Azur (+4,8%), Auvergne-Rhône-Alpes (+3%) et l'Ile-de-France (+0,3%). En revanche, la Bourgogne-Franche-Comté se replie de 8,5%, pendant que la Bretagne et la Normandie cèdent respectivement 5,6% et 4,8%. Les autres régions sont également en baisse.
Batiactu.com 29-10-2018
Après la parution de deux dépliants consacrés à la prévention des risques liés au bitume, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) a communiqué ce 23 octobre au sujet d’un ouvrage inédit. Intitulé « 8 jours pour tout changer ! ou comment booster la performance de votre entreprise grâce à la prévention », celui-ci propose de suivre, à travers un récit imaginaire de 260 pages, un parcours initiatique dans le monde du BTP et des préventeurs. « Les ouvrages qui existent sur la prévention dans le BTP sont souvent techniques et centrés sur la mise en œuvre de systèmes de management. Cela représente un aspect limité des techniques de prévention. Nous avons eu envie d’écrire un livre qui apporte une vision globale de ‘’culture sécurité’’ avec des conseils pratiques immédiatement applicables », indique Marc Girard, préventeur de l’OPPBTP et auteur de l’ouvrage. En outre, le document propose de suivre le parcours du préventeur Pierre Cheminade, qui s’est vu confier une mission ambitieuse par sa direction : émettre des propositions visant à améliorer les conditions de travail au sein de son entreprise, en seulement 8 jours. Aidé par sa stagiaire Blanche, Pierre mène alors une véritable enquête pour échanger avec les professionnels du BTP au sujet des situations à risque auxquels ils ont été confrontés. De visite de chantier en enquête d’accident, la fine équipe sera finalement amenée à rencontrer des dirigeants et prendra même part à un colloque d’experts internationaux. L’ensemble de ce périple est bien entendu accompagné de croquis et de conseils pratiques afin de mettre en avant les différents leviers de prévention mis à disposition des entreprises, l’objectif étant tout à la fois d’éviter les accidents du travail et, surtout, d'« améliorer la performance globale de l’entreprise », comme l’explique l’OPPBTP.
Batiweb.com 23-10-2018
Le conseil municipal de la ville italienne de Turin, dominé par le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), a affirmé son opposition au projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. Le vote a été d'autant plus tendu que le M5S a subi un camouflet vendredi, lorsque le chef du gouvernement italien, dont fait partie le M5S, a confirmé l'engagement italien sur le projet de gazoduc Trans-Adriatic Pipeline (Tap), qui doit relier la mer Caspienne au sud de l'Italie. Or, l'arrêt des deux projets constituait une promesse de campagne du M5S, qui considère ce type de grands travaux comme un gaspillage d'argent public. L'autre parti de la coalition gouvernementale, la Ligue, y est en revanche favorable et un responsable local du parti de Matteo Salvini a dénoncé "une fuite en avant" du M5S. Dans la motion adoptée, le conseil municipal de Turin exprime son opposition au Lyon-Turin et demande la suspension des travaux dans l'attente des résultats d'une analyse bénéfices-coûts. Plusieurs élus de l'opposition, dont ceux du Parti démocrate (PD, centre gauche), qui avaient brandi des pancartes en faveur du Lyon-Turin, ont été évacués de la salle et des manifestations pour et contre la liaison ont été organisées à l'extérieur. Outre le PD, Forza Italia (le parti de Silvio Berlusconi) et la Ligue, plusieurs organisations patronales et syndicales de la région ont exprimé leur colère : la motion est "un outrage à l'avenir de notre ville, des entreprises, des travailleurs. C'est un coup bas pour le territoire et son espoir de reprise". Vendredi soir, le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, a provoqué un séisme au sein du M5S en donnant son feu vert à la Tap, au motif qu'un arrêt du projet engendrerait "des coûts insoutenables". Certains médias estiment qu'en contrepartie, le gouvernement pourrait décider de bloquer le Lyon-Turin, pour maintenir l'entente au sein de la coalition au pouvoir. "Il est inacceptable qu'une infrastructure stratégique pour tout le système de transports national et européen puisse être sacrifiée, comme monnaie d'échange irrationnelle, pour les chamailleries internes d'un mouvement politique", a dénoncé Paolo Ugge, vice-président des organisations patronales du commerce et des transports. La question du Lyon-Turin avait déjà divisé fin mai le M5S et la Ligue lors de l'élaboration de leur programme commun, dans lequel ils s'étaient finalement engagés à "suspendre les travaux d'exécution" de la ligne ferroviaire et à "rediscuter intégralement le projet".
A.F.P. 29-10-2018
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a inauguré à Istanbul un nouvel aéroport aux dimensions pharaoniques qui symbolise son appétit pour les méga-projets d'infrastructures et doit devenir à terme le plus grand du monde. "J'espère que l'aéroport (...) sera bénéfique à notre région et au monde", a déclaré M. Erdogan lors d'une cérémonie en grande pompe, ajoutant que la nouvelle infrastructure s'appellerait tout simplement l'"aéroport d'Istanbul". Des dirigeants des pays des Balkans et d'Asie centrale, ainsi que l'émir de Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani ou encore le controversé président du Soudan Omar el-Béchir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale, étaient présents à la cérémonie. L'aéroport ne sera vraiment opérationnel qu'à partir de fin décembre. Dans l'intervalle, seulement cinq destinations seront desservies dans ce nouvel aéroport qui remplacera fin décembre l'aéroport international Atatürk arrivé à saturation. En comptant l'aéroport Sabiha Gökçen, Istanbul compte désormais trois aéroports internationaux. Avec une capacité initiale de 90 millions de passagers par an, le nouvel aéroport intégrera le top 5 au niveau mondial. Mais son opérateur, l'IGA, ne compte pas s'arrêter là et vise, d'ici 2028, à atteindre une capacité de 200 millions de passagers par an, soit près du double de l'aéroport américain d'Atlanta qui occupe actuellement la première place.
A.F.P. 29-10-2018
Du 20 au 22 novembre 2018
Le rendez-vous business de référence du marché
des collectivités locales.
Lieu d’exposition : Paris Expo Porte de Versailles
Stand FNTP Hall 2.2
Renseignements : 01.44.13.31.82