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Alors que le chantier de démolition du pont Morandi à Gênes (Italie) vient de démarrer, et que le projet de reconstruction de Renzo Piano a été retenu, le souvenir de son effondrement soudain, le 14 août dernier, revient en mémoire de tous les élus hexagonaux. Ce drame pourrait arriver en France « dans la mesure où nous n'avons pas une vraie politique d'entretien et de maintenance ». Si ce n'est pas la première fois qu'il prévient, Christian Tridon, président du Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures (Strres), se fait mieux entendre depuis cet été. « Encore faut-il que la prise de conscience collective se traduise par des faits », alerte-t-il. Le patrimoine français représente environ 240 000 ponts. Au fil des débats, et bien que le gouvernement cherche à rassurer sur l'état du réseau national, un type de gestionnaires d'infrastructures est apparu plus fragile que les autres : les communes, qui détiennent environ 100 000 ponts. « Beaucoup méconnaissent leurs ouvrages d'art et elles sont rarement en mesure d'assurer leur remise en état », constate Régis Mésot, maire de Lacroix-sur-Meuse (Meuse). Son homologue Gérard Fillon, élu à Beurey-sur-Saulx (Meuse), en a fait l'expérience il y a une dizaine d'années : « Sur notre commune, un pont du XVIIe siècle mène à une usine, raconte-t-il. Nous l'avons fait surveiller pendant cinq ans par la DDE jusqu'au jour où ses agents m'ont annoncé qu'il fallait absolument engager d'importants travaux. » Mais au moment de lancer le marché et de trouver un maître d'œuvre, l'Etat s'est désengagé, et la DDE a disparu. Le chantier coûtait alors 300 000 euros. Le maire a « sollicité tout le monde », notamment le département pour l'aider. Ses efforts lui ont permis d'obtenir 80 % de subventions à l'époque, complétées par un emprunt. Mais aujourd'hui, la situation se-rait bien différente, pense savoir Régis Mésot : « Le département ne suivrait plus », à cause des contraintes budgétaires qui pèsent sur les collectivités locales. Surtout, les communes manquent cruellement de conseils pour établir les diagnostics et assurer un contrôle, même minimal. « Plus personne ne surveille les ouvrages. Les compétences sur le terrain ont disparu », s'agace Christian Tridon. Résultat : « Comme les budgets sont réduits, beaucoup de maires repoussent les travaux, constate Gérard Fillon. Jusqu'à ce que des dysfonctionnements graves apparaissent. » Depuis plusieurs années, la politique de l'urgence, bien plus coûteuse, prévaut ainsi sur l'entretien préventif. Mais quel serait le bon niveau de financement à mettre sur la table pour une gestion patrimoniale optimale ? Christian Tridon a son idée : « Nous avons souvent dit qu'il fallait consacrer 1 % par an de la valeur neuve à l'entretien. Comme cela n'a pas été fait, il vaudrait mieux parler d'un ratio de 1,43 % pour agir en bon père de famille », soit environ 30 euros par m2 de la surface horizontale. Et ce, dès la première année de vie de l'ouvrage. Pour aider les collectivités, la Caisse des dépôts serait prête à engager une enveloppe de prêts à faibles taux et à long terme. Un début de solution utile pour les « petites communes qui doivent réaliser des travaux exceptionnels sur un ouvrage », estime la ministre des transports, Elisabeth Borne. Côté ingénierie, le Cerema a récemment lancé un appel à partenariat aux communes et intercommunalités de petite taille. Il souhaite, par ce biais, accompagner entre 20 et 30 collectivités dans la gestion patrimoniale des ouvrages d'art. Objectif : concevoir une « méthode simple de recensement », construire un « carnet de santé » - répondant ainsi à une suggestion du Strres -, proposer des formations et élaborer des outils pour assurer un entretien dans la durée. Ce dispositif doit permettre de mettre en place des process simples et duplicables à plus grande échelle. Son démarrage opérationnel est prévu en février 2019.
Le Moniteur 28-12-2018
Nina Bourgier a été désignée conseillère en charge des relations avec le Parlement et les élus. En poste à compter du 9 janvier, elle remplacera ainsi Grégoire Koenig. Jusque-là, et depuis 2017, conseillère parlementaire pour le groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, la nouvelle conseillère, notamment titulaire d’un master d’études européennes, a été, au cours de sa carrière, assistante parlementaire, entre 2012 et 2014, de Corinne Lepage, ancienne députée au Parlement européen (groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe). Elle a ensuite rejoint une première fois le Palais-Bourbon en tant que collaboratrice du groupe écologiste, en 2015, avant de prendre, la même année, un poste de cheffe de projet d’une start-up baptisée Clem’, spécialisée dans l’écomobilité. Une fonction qu’elle a occupée pendant près de deux ans.
Nicolas d’Arco devient conseiller en charge des nouvelles mobilités et du transport maritime et reprend ainsi une partie du portefeuille de Yoann La Corte. Né en 1987 et ingénieur des Mines, Nicolas d’Arco était jusque-là chef de projet “nouvelles mobilités” au ministère de la Transition écologique et solidaire, et ce depuis 2017. Ancien élève de l’École polytechnique, de l’École des hautes études commerciales (HEC) et de l’École nationale supérieure des mines de Paris, il a, avant cela, notamment officié en tant qu’adjoint, puis chef de bureau à la direction générale des entreprises de Bercy, entre 2013 et 2017.
Bertrand Jéhanno, jusque-là adjoint de Michel Lamalle, sous-directeur des transporteurs et services aériens au ministère de la Transition écologique et solidaire, a quant à lui été nommé conseiller diplomatique, conseiller en charge de l’aérien. À compter du 1er janvier, il reprendra ainsi certains des sujets jusque-là dévolus pour partie à Jonathan Gindt et à Yoann La Corte.
Si l'annonce d'une dégradation du climat des affaires en décembre constitue une mauvaise nouvelle, la publication au même moment des résultats détaillés du PIB au troisième trimestre en constitue une seconde. L'Insee vient en effet à cette occasion de réviser à la baisse le niveau de la croissance à la rentrée. Désormais en effet, les statisticiens publics estiment que le PIB a progressé de 0,3 % au troisième trimestre. Et non de 0,4 %, comme annoncé le 29 novembre. Une révision que les statisticiens publics expliquent par « l'intégration et la révision d'indicateurs et l'actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières ». Du côté des entreprises, la situation se révèle un peu plus favorable. Au troisième trimestre en effet, les statisticiens publics constatent une légère augmentation du taux de margedes sociétés non financières (même si on reste en deçà du niveau constaté fin 2017 et début 2018), ainsi que des investissements. Elle continue de progresser et, calculée au sens de Maastricht, elle représente désormais 99,3 % du PIB, contre 99 % au trimestre précédent. La seule dette de l'Etat a progressé de 32,2 milliards d'euros, pour atteindre 1.860,5 milliards.
Les Echos 21-12-2018
Spécialisé dans l'assistance numérique, les compteurs intelligents, le déploiement de fibre optique, Solutions 30 (basé au Luxembourg) acquiert le groupe de travaux publics catalan Sotranasa. Une entreprise qui emploie 400 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros en 2018. L'opération permet à Solutions 30 de se positionner dans le sud-ouest de la France, où Sotranasa a emporté de nombreux contrats dans divers métiers - énergies, génie civil, réseaux secs, photovoltaïque - auprès de grands comptes tels qu'Orange, Enedis, GRDF, Veolia ou des opérateurs photovoltaïques. « Toutes les PME travaillant avec ces groupes ont été rachetées, et nous souhaitons garder notre rôle de rang n° 1. Nous apportons notre expertise et un maillage territorial à Solutions 30, qui amène de son côté de meilleurs outils financiers et une vision plus globale », explique Jean-Baptiste Navarro, dirigeant de Sotranasa aux côtés de ses soeurs Caroline et Bénédicte. De son côté, le directeur général de Solution 30 souligne que les donneurs d'ordres recherchent des acteurs nationaux solides. Les dirigeants de Sotranasa, entreprise familiale fondée en 1974, resteront aux commandes. Le siège social de l'entreprise vient d'emménager dans des bureaux comprenant le pilotage informatique du réseau. Sotranasa, qui dispose de son propre centre de formation, prévoit pour 2019 150 recrutements pour des postes de techniciens numériques, monteurs tableurs en fibre optique ou de chauffeurs de nacelles élévatrices pour le changement de milliers de poteaux (en composite, au lieu du bois actuel) dans les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise comme son acquéreur surfent sur le développement de l'Internet très haut débit de la 5G et de la prise en compte de la transition énergétique. Solutions 30, coté sur Euronext Growth a réalisé un chiffre d'affaires de 430 millions d'euros en 2018 et cible un milliard d'euros dans trois ans. Le groupe spécialisé notamment dans la pose des compteurs Linky, l'entretien des réseaux (Enedis, GRDF), l'installation des bornes de recharge électrique et le déploiement de la fibre optique emploie 6.000 techniciens en France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et Espagne.
Les Echos 04-01-2019
D'après sa dernière étude conjoncturelle, l'Insee a noté que le secteur de la construction avait vu ses coûts de production augmenter de 0,9% au 3e trimestre 2018, par rapport au 2e trimestre de la même année, où la hausse avait déjà été identique. Sur un an (du 3e trimestre 2017 au 3e trimestre 2018), la progression est bien plus importante, de l'ordre de 3,7%. Tous les sous-secteurs d'activité sont concernés par l'augmentation, mais certains sont plus impactés que d'autres : entre les 2e et 3e trimestres 2018, les coûts de production ont enregistré +0,5% dans la construction de bâtiments (+3% sur un an), contre +2,2% dans le génie civil (+7,3% sur un an). S'agissant des travaux de construction spécialisés, l'Institut relève que les travaux dans l'ancien ont engrangé +0,8% entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2018, et +3% sur une période de 12 mois. Les travaux publics, quant à eux, subissent une progression de 1,6% au 3e trimestre 2018, et de 6% sur un an. La hausse des coûts de production se traduit concrètement par une augmentation du coût des matériaux et de l'énergie. En raison de la forte progression du prix du bitume, le génie civil enregistre +4,6% au 3e trimestre 2018, soit une hausse annuelle de 12,9%. Par contre, la construction de bâtiments bénéficie d'une stagnation du coût de ses matériaux, de l'ordre de -0,1%, bien que l'évolution soit de +3% à l'année. Concernant les ressources énergétiques, le bâtiment profite d'un ralentissement du coût, soit +1,4% au 3e trimestre après +4,4% au 2e trimestre 2018. Idem du côté des travaux publics, avec +1,6% au 3e trimestre, après +3,5% au trimestre précédent. En revanche, à l'échelle d'une année (du 3e trimestre 2017 au 3e trimestre 2018), les chiffres sont plus affolants : le coût de l'énergie dans le bâtiment bondit de 22%, et de 22,1% dans les travaux publics. L'augmentation conséquente du prix du gazole en est la principale explication. Enfin, au 3e trimestre 2018, l'Insee a calculé que le coût du matériel pour le bâtiment avait lui aussi engrangé 1,4% (0,7% sur un an), pendant que les travaux publics ont bénéficié d'un calme relatif, avec +0,2% au 3e trimestre 2018 (+0,9% sur 12 mois.
Batiactu.com 20-12-2018
A Puteaux (92), dans la nuit du 31 décembre, l’équipe en charge de réaliser la future passerelle qui reliera les berges de la ville à son île ont mis de côté le champagne pour poser la seconde travée de la structure, d’un poids de 400 tonnes. La passerelle se compose de deux travées. Surplombant la RD 7, la première a été installée mi-décembre. La seconde a, quant à elle, été acheminée le 28 décembre depuis Gennevilliers avant d’être installée par de puissants vérins intégrés à la barge sur ses piliers. La faible présence des péniches sur la Seine en raison de la période de fêtes a constitué une occasion idéale pour poser, dans la nuit du 31 décembre, l’élément métallique de 110 m de long, 9 m de large et d’un poids de 400 tonnes. D’un coût de 8,5 millions d’euros, la passerelle a été imaginée et conçue par le groupement composé d’AEI, Progexial, Paysage et territoires et AE75. Sa mise en service est programmée pour la fin de l’été 2019.
Constructioncayola.com 04-01-2019
Le Conseil d'Etat a ordonné la suspension des travaux du contournement routier de Beynac-et-Cazenac, un projet qui fait polémique depuis des années et que des opposants accusent de "défigurer la vallée de la Dordogne". Selon la plus haute juridiction administrative, l'arrêté préfectoral contesté par trois associations (Sauvons la vallée de la Dordogne, Sepanso Dordogne et La Demeure historique) avait "pour effet d'autoriser des travaux conduisant à la destruction de l'habitat d'espèces protégées et entraînant des conséquences irréversibles pour les individus de ces espèces". La semaine dernière, le rapporteur public du Conseil d'Etat avait recommandé cette suspension. Le projet, porté par le président du conseil Départemental de la Dordogne Germinal Peiro (PS), consiste en la construction d'une déviation routière de 3,2 km, de deux ponts et d'un pont-rail pour un coût de plus de 30 millions d'euros. M. Peiro assure que le "contournement de Beynac" est censé résorber les bouchons qui paralysent, pendant la saison estivale, le centre-ville de cette petite commune nichée au coeur d'une des vallées les plus touristiques du Périgord, classée réserve de biosphère par l'Unesco. Dans son arrêt, le Conseil d'Etat relève que le "bénéfice attendu de cette déviation apparaît limité" eu égard aux travaux d'élargissement des voies déjà réalisés dans la commune et au fait que le trafic estival est essentiellement dû à l'importante fréquentation touristique.
A.F.P. 28-12-2018
Le quatrième tunnelier de la ligne 15 sud du Grand Paris express (le 3e du Val-de-Marne) est en train d’être assemblé sur site à Cachan. « Les différentes parties de la roue de coupe et de la jupe sont en train d’être soudées », explique Claire Dubois, conductrice d’opération des travaux de la gare d’Arcueil-Cachan pour la Société du Grand Paris (SGP). La jupe, un gros cylindre blanc dans lequel seront posés les anneaux préfabriqués qui feront la structure même du tunnel, a été livrée en deux lots, par convoi exceptionnel dans la nuit du 3 au 4 décembre. La roue de coupe, qui sert à creuser, est-elle arrivée en trois morceaux dans la nuit du 10 au 11 décembre. Un gros « bébé » de 10 mètres de diamètre et de 140 tonnes. Les deux éléments sont désormais bien visibles depuis les quais du RER B en direction de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines). Le bouclier, qui permet d’étanchéifier la roue et du coup le tunnel, est attendu « début janvier » à Cachan. Les équipes d’Herrenknecht, la société allemande leader mondial des tunneliers, sont chargées d’assembler les différentes parties. « Le tunnelier a été réceptionné en entier en Allemagne pour montrer à l’acheteur que cela fonctionnait, reprend Claire Dubois. Tout a été redémonté et amené en pièces détachées en France. » Une fois soudés, les différents éléments vont être déplacés pour être assemblés à 30 mètres de profondeur, au fond de la future gare, une « boîte » de 100 mètres de long et de 30 mètres de large qui vient d’être achevée. Le trou, visible depuis la passerelle verte de contournement du chantier, suscite immanquablement l’arrêt ou les commentaires des passants : « C’est impressionnant de voir ça. On se sent tout petit ! », sourit Gérard, un habitant. Au total, si on additionne la roue, le bouclier, la jupe et les « trains suiveurs », le tunnelier fera 100 mètres de long. Il devrait commencer percer en mars en direction de la gare de Villejuif-Aragon à un rythme de 10 à 12 mètres par jour.
Le Parisien 02-01-2019
Quelque 700 branches étaient recensées avant l'engagement de la restructuration du paysage conventionnel par la loi El Khomri , hors agriculture (près de 950 avec l'agriculture). La sous-commission de la restructuration des branches professionnelles créée pour suivre le processus lancé par la loi de 2016 et accélérée par les ordonnances réformant le Code du travail de 2017 vient d'en recenser 417. Au premier semestre 2019, la restructuration des 68 dernières branches de moins de 5.000 salariés sera actée par la publication d'un arrêté, selon le ministère du Travail, qui compte bien ajouter à son tableau de chasse les 76 branches territoriales de la métallurgie [qui] « ont vocation à être restructurées » d'ici à la mi-2019. « Une vingtaine de branches sont en train de discuter entre elles pour fusionner », ajoute-t-on rue de Grenelle. « On passera de 417 branches à 250 à la fin du premier semestre 2019 », promet l'entourage de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. L'objectif affiché jusque-là était d'arriver à 200 branches en août 2019. Il restera donc un peu de chemin à parcourir et la réforme de la formation professionnelle pourrait servir d'aiguillon. En octobre, était montée chez les partenaires sociaux la crainte que l'obligation de choisir un opérateur de compétence d'ici la fin de l'année ne limite ensuite le champ des mariages conventionnels possibles. Le ministère s'était alors voulu rassurant . La surprise va venir d'une autre disposition de la loi Avenir professionnel, concernant l'apprentissage : les branches doivent déterminer d'ici au 1er février « le coût contrat de chaque diplôme ou titre professionnel en fonction des priorités de recrutement des entreprises et de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences de branche ». L'agence France compétences les vérifiera avant leur publication début avril. « C'est un facteur qui va jouer à plein, celles qui ne publieront rien seront candidates d'office à une restructuration », avertit le ministère du Travail. Il dispose d'une arme redoutable. A la suite des ordonnances réformant le Code du travail de 2017, l'Etat n'est plus dans l'obligation d'obtenir l'accord du patronat et des syndicats au niveau interprofessionnel pour imposer des fusions de branches.
Les Echos 02-01-2019
Dans une étude originale du ministère du Travail, la Dares (la direction statistiques du ministère) a passé au crible les rémunérations versées en 2014 dans les entreprises privées de 10 salariés ou plus, à leurs employés soumis à un temps de travail décompté en heures (hors contrats aidés, intérim ou CDD de moins d'un mois). Il en ressort que la rémunération brute totale par heure était inférieure de 14,4 % en moyenne pour les CDD : 15,90 euros contre 18,50 euros en CDI. Deuxième constat, l'écart s'est réduit puisqu'il était de 18,5 % en 2009, du fait essentiellement du resserrement des niveaux du salaire brut de base sur les cinq années observées. Pourquoi une telle différence de traitement ? Parce que les salariés en CDD touchent beaucoup moins de compléments de salaires (heures supplémentaires, primes et autres éléments comme l'épargne salariale). Et quand ils en touchent, ces compléments sont moins élevés. Si l'on s'en tient aux heures sup par exemple, les taux de majoration sont plus faibles à temps partiel qu'à temps plein. Or les salariés en CDD travaillent plus fréquemment à temps partiel. Qui plus est, l'écart de rémunération en faveur des CDI augmente selon le niveau de diplôme (il est de 22 % pour les titulaires du seul baccalauréat), selon le secteur (+21 % dans le commerce), ou encore selon les effectifs (+23 % dans les sociétés de 500 salariés ou plus). Une conclusion logique semble donc s'imposer : le CDI paie davantage. Sauf que ce n'est pas si simple. Quand on grossit la focale, la réalité prend une autre tournure, jusqu'à annihiler toute différence. La Dares a par exemple observé que, parmi les 10 % de salariés les moins bien rémunérés, l'écart n'est que de 2,3 %. Si l'on ne prend que les jeunes de moins de 30 ans, il est à peine plus élevé : 3 %. Même résultat pour tous les salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté. Si le CDD paie moins, c'est donc avant tout du fait des caractéristiques des salariés concernés : ces derniers sont plus jeunes, ont moins d'ancienneté, sont majoritairement employés dans les secteurs des services (où les CDD sont surreprésentés), sont plus souvent à temps partiel... Autant de caractéristiques qui pèsent fortement sur la feuille de paie et font plus qu'expliquer la différence de près de 15 % entre les rémunérations des personnes en CDI et celles en CDD. « Cela signifie que si les CDD avaient les mêmes caractéristiques moyennes que les CDI », les rémunérations horaires seraient « sensiblement les mêmes », en conclut la Dares. Autrement dit, deux personnes de 35 ans ayant le même niveau de qualification et la même ancienneté dans le même secteur ont la même somme en bas de leur fiche de paie. Le choix de l'employeur de favoriser un type de contrat plutôt que l'autre pour cette personne repose sur autre chose que le salaire.
Les Echos 27-12-2018
Après une croissance en baisse pour le troisième mois consécutif, la fin d’année 2018 ne fut pas bonne pour le secteur de la construction au Royaume-Uni. Néanmoins, l’optimisme reste de mise puisqu’un rebond de l’activité "infrastructure" est attendu pour cette nouvelle année. L’activité génie civil, à fin décembre, aura apporté un souffle positif à l’année 2018 au Royaume-Uni. En effet, elle a enregistré la plus rapide progression depuis mai 2017. Cet indicateur a notamment participé à un regain de confiance du côté des entrepreneurs. Depuis avril dernier, le nombre de personnes se disant "optimistes" n’avait pas été aussi élevé. D’après une enquête d’IHS Markit, des conditions météorologiques anormalement humides peuvent, en partie, expliquer le ralentissement de certains chantiers. Plus largement, cette interruption de croissance dans l’industrie de la construction reflète une activité résidentielle en légère baisse au mois de décembre. Sur le mois, cette catégorie présente les pires résultats. Au niveau de l’emploi, plusieurs entreprises ont déjà annoncé le non remplacement de départs volontaires afin de réduire leurs coûts. Duncan Brock, directeur de l’institut professionnel CIPS explique : « Avec une légère augmentation du carnet de commandes et un ralentissement de croissance de l’activité globale, les entreprises restent encore impactées par les incertitudes provoquées par le Brexit. »
Constructioncayola.com 03-10-2019
Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a déclaré qu'il communiquerait la décision sur la poursuite ou non de la liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin avant les élections européennes. Alors que les travaux sont engagés et que les partenaires français et européens s'impatientent, le gouvernement italien a chargé une commission d'experts de lui remettre avant fin décembre un rapport coûts-bénéfices sur ce projet contesté en Italie. "La commission d'experts doit rendre son rapport et le gouvernement l'examinera. Le gouvernement fera son possible pour communiquer sa décision avant les élections européennes", a déclaré M. Conte lors d'une conférence de presse de fin d'année. "Nous allons essayer de respecter cet engagement, de tirer les conclusions en quelques petits mois en regardant les citoyens en face, la tête haute, parce que la solution choisie le sera non pas dans l'intérêt des puissances économiques mais des citoyens, même si elle doit mécontenter une partie des citoyens", a-t-il ajouté. Le projet déchaîne les passions en Italie, comme l'ont montré deux manifestations ayant réuni à Turin des dizaines de milliers de personnes en sa faveur en novembre et pour son arrêt en décembre. Au sein de la coalition populiste, il fait l'objet d'un profond désaccord entre la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite), attaché au projet cher à sa base de petits entrepreneurs du nord du pays, et le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) de Luigi Di Maio, qui a promis de mettre fin à qu'il considère comme un gaspillage d'argent public.
A.F.P. 28-12-2018
Vinci Airports a signé un accord pour devenir l'actionnaire majoritaire de l'aéroport londonien de Gatwick, appelé à devenir le "premier aéroport du réseau" de l'entreprise grâce à cette transaction conclue pour 3,22 milliards d'euros. "Au cours du premier semestre 2019", Vinci devrait détenir 50,01% des parts de Gatwick, les 49,99% restants demeurant aux mains des propriétaires actuels, selon le communiqué publié par la filiale aéroportuaire du groupe de BTP. Le montant de l'acquisition "a été arrêté à environ 2,9 milliards de livres sterling" (3,22 milliards d'euros), a précisé l'entreprise, soit davantage que le bénéfice net du groupe Vinci en 2017 (2,74 milliards d'euros). Vinci avait dépensé une somme similaire (3,08 mds EUR) en 2013 pour acquérir ANA, le concessionnaire des dix aéroports portugais. Le montant déboursé pour prendre le contrôle de Gatwick, appelé à devenir le "premier aéroport du réseau Vinci Airports", a été jugé "tout à fait raisonnable par rapport à la qualité de l'actif" par le président de cette filiale, Nicolas Notebaert, dans le contexte de l'imminence du Brexit. Avec cette acquisition, la filiale du géant français du BTP met la main sur le huitième aéroport d'Europe, qui revendique 45,7 millions de voyageurs en 2018. Une fois cette opération bouclée, Vinci Airports exploitera 46 aéroports dans 12 pays, accueillant plus de 228 millions de passagers par an.
A.F.P. 27-12-2018
La FRTP Hauts-de-France organise le 8 février 2019 une journée Prévention - Santé à destination des équipes de terrain : ouvriers, conducteur d’engins…
Elle se déroulera au Lycée Professionnel des Travaux Publics de Bruay La Buissière (62).
4 ateliers ponctueront la journée :
Pour vous inscrire, contactez la FRTP Hauts-de-France.