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Christophe Béchu, le président de l’Afitf, était auditionné le 29 janvier par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. Il a rappelé que le budget prévisionnel de 2018 tablait sur 2,4 milliards d’euros de recettes, venant de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, pour un milliard d’euros), de redevances des sociétés d’autoroutes (pour un autre milliard) et d’amendes des radars (pour près de 450 millions d’euros). Tout a bien été versé sauf les recettes liées aux radars qui n’ont finalement rapporté que 248 millions, du fait des détériorations de matériels liés au refus des 80 km/h. L’Agence a tout de même réussi à solder les comptes de l’écotaxe, pour lequel elle a payé pour la dernière fois quelque 350 millions d’euros dans le cadre de l’indemnisation réclamée à l’Etat pour rupture du contrat avec Ecomouv’. Le prochain budget s’annonce une nouvelle fois compliqué car pour le moment l'accroissement des moyens pour régénérer les réseaux existants, les nouveaux crédits pour Voies navigables de France (VNF), le plan vélo et le financement de nouveaux projets de nature ferroviaire paraissent compromis. C’est donc tout le volet « nouvelles infrastructures » du projet de loi d’orientation des mobilités qui serait remis en cause. Le temps est compté pour tenter d'inverser la donne. Le budget 2019 de l’Afitf devrait être voté le 27 février. « C’est-à-dire avant le 6 mars et l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités par le Sénat », précise le président de l’Afitf. Le budget 2019 initialement imaginé était de 2,6 milliards d’euros. Mais c’était sans compter avec les incertitudes liées aux recettes issues des radars qui devraient encore dégringoler avec la mise hors d’état de nombreux équipements sur le territoire. C’était aussi avant que l’Etat décide, sous la pression des « gilets jaunes », de ne pas augmenter cette année la TICPE. Pour ne pas trop compromettre les équilibres, l’Etat a toutefois promis 1,2 milliard d’euros de recettes issues de la TICPE (donc 200 millions de plus que prévu), selon le président de l’agence, qui s’attend à un budget tournant finalement autour de 2,350 milliards, voire de 2,450 milliards d’euros. Mais après ? C’est surtout sur le long terme que portent ses craintes. La LOM ne prévoyant pas de nouvelles recettes, c’est dans le futur projet de loi de finances qu’il faudra le décider. « La création d’une nouvelle vignette est une hypothèse sur laquelle travaille au ministère des Transports Elisabeth Borne », rappelle Christophe Béchu. Il y a un « impératif absolu », ajoute-t-il : le mécanisme qui sera mis en place doit permettre de faire payer les poids lourds étrangers qui contribuent à l’usure des routes, tout en en exemptant les camions français qui acquittent déjà leur part notamment via la TICPE. Par ailleurs Christophe Béchu souhaite mettre fin au système actuel qui partage les recettes des amendes radars entre trois entités (ministère de l’Intérieur, collectivités locales et Afitf) mais de façon inégale. Si les sommes sont moins importantes que prévu, les deux premières récupèrent intégralement leur dû, tandis que l’agence doit se contenter de ce qui reste. D’où sa demande de retirer l’Afitf de ce mécanisme pour qu’elle ne dépende plus que des recettes issues de la TICPE dont une part plus importante lui serait octroyée.
Ville-rail-transports.com 31-01-2019
Vacante depuis le départ d’Yves Bréchet en septembre dernier, la fonction de haut-commissaire à l’énergie atomique vient d’être confiée, en Conseil des ministres ce 30 janvier, à Patrick Landais. Jusque-là directeur délégué à l’innovation et au développement de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), ce dernier prend ainsi le relais d’Yves Juguet, directeur délégué au contrôle gouvernemental de la dissuasion nucléaire, qui assurait jusque-là l’intérim. Rappelons que le poste stratégique de haut-commissaire à l’énergie atomique a été créé en 1945. Nommé en Conseil des ministres, ce haut-commissaire a pour mission de conseiller l’administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), actuellement François Jacq, ainsi que le chef de l’État et le gouvernement sur les sujets liés au nucléaire et au CEA.
Acteurs Publics 30-01-2019
Trop de freins à construire, moins d'aides à la propriété... Les explications varient selon les territoires et le type d'habitat, mais le constat est global : le logement neuf s'est replié en 2018 en France sans la relance d'offre promise par le gouvernement. "Les chiffres sont en baisse par rapport à l'année dernière, qui était exceptionnelle", a résumé le ministre du Logement Julien Denormandie, à l'occasion de la publication des données de la construction de logements pour 2018. La baisse se fait sentir dans les mises en chantier, soit les logements effectivement commencés, comme dans les permis de construire, qui donnent une idée plus avancée des tendances à venir. Les premières reculent de 7% sur l'année dernière, repassant sous le seuil des 400.000 unités après l'avoir franchement dépassé en 2017, et les seconds de 7,1%. C'est un net coup d'arrêt même si, dans les deux cas, le niveau reste supérieur aux planchers touchés en 2015. "L'activité reste soutenue: elle reste au-dessus de la moyenne des cinq dernières années", a nuancé M. Denormandie.
A.F.P. 28-01-2019
Le groupe de BTP et de concessions Eiffage a annoncé que sa société autoroutière APRR avait engrangé une hausse de 4,7% de son chiffre d'affaires et une progression de 2,2% du trafic sur son réseau en 2018. Sur l'année écoulée, le chiffre d'affaires hors construction du concessionnaire autoroutier a augmenté de 4,7% à 2,42 milliards d'euros, grâce à la hausse du trafic et de ses tarifs réglementés. Sur cette période, la hausse de 2,2% du trafic d'APRR se compose d'une progression de 4,7% du trafic de poids lourds et d'une augmentation de 1,7% du trafic de véhicules légers. APRR évoque une année contrastée, entre l'effet positif sur le trafic des perturbations ayant affecté le service ferroviaire au deuxième trimestre, et un dernier trimestre "affecté par le mouvement des 'gilets jaunes' ". Le chiffre d'affaires d'APRR s'est établi à 579,6 millions d'euros au quatrième trimestre, en hausse de 1,1% par rapport à la même période un an plus tôt, avec un trafic qui a reculé de 1,8% sur la période.
Agefi 29-01-2019
Les cinq “garants” désignés pour garantir l’indépendance du grand débat ont formulé, le 28 janvier, leurs premières recommandations “dans le but de renforcer la légitimité et le bon fonctionnement” de l’exercice, tant sur la plate-forme numérique que dans les réunions sur le terrain. “Il est important qu’il y ait véritablement des « open datas », c’est-à-dire des données véritablement ouvertes”, a expliqué Pascal Perrineau. Ces garants souhaitent, dans un communiqué, que “toutes les contributions émises dans le cadre du grand débat, quelles que soient leurs origines (restitutions des réunions d’initiative locale, contributions individuelles, cahiers citoyens…) convergent vers le site et soient mises en ligne”. Toujours à propos du site Internet, les garants recommandent d’ouvrir “une nouvelle rubrique pour accueillir les contributions libres quel que soit le thème, au-delà des réponses aux questions” et d’“assurer un vrai pluralisme des sources d’information sous-jacentes à chaque thématique”.“Une telle évolution ferait du site du grand débat national un patrimoine informationnel commun à tous”, notent les garants, selon qui “elle permettrait également d’accueillir, si leurs auteurs le souhaitent, les contributions des divers débats qui s’engagent dans le pays”. Concernant les réunions d’initiative locale, les garants suggèrent à leurs organisateurs de “proposer un format de restitution qui aille dans le sens d’une conclusion collective des débats portée par l’ensemble des participants”, à l’image du formulaire de restitution généralement utilisé par la Commission nationale du débat public. De même, ils proposent de demander aux organisateurs de réunions d’enregistrer en ligne sur le site ce document de restitution. Outre Pascal Perrineau, Jean-Paul Bailly, Nadia Bellaoui, Guy Canivet et Isabelle Falque-Pierrotin ont été désignés pour “garantir l’indépendance” du grand débat national voulu par Emmanuel Macron pour sortir de la crise des “gilets jaunes”.
A.F.P. 29-01-2019
Vinci et Eiffage, présentes dans le BTP et les concessions, profitent d’une note d’Oddo BHF, axée en très grande partie sur cette deuxième activité, pour laquelle l’impact des « gilets jaunes » est jugé par le cabinet d’analystes comme « largement intégré dans les cours ». « Certes, le mouvement des gilets jaunes a fortement pénalisé le trafic autoroutier sur le quatrième trimestre 2018 (nous attendons -7%) mais ceci semble largement intégré et nous pourrions même avoir de bonnes surprises sur le réseau APRR, moins impacté que Vinci Autoroutes », explique Oddo BHF. Les deux dossiers recèlent en effet beaucoup d’atouts. A commencer par un « carnet de commandes bien rempli, des perspectives positives (la FNTP attend une progression des dépenses d’infrastructure en France de +5,5% en 2019) et la poursuite des restructurations ». Et pour ce qui est de 2019, « nous attendons une poursuite du bon momentum dans les concessions, indique encore Oddo BHF ; le trafic devrait progresser (+1% estimé) alors que la hausse de prix de 1,8% a été confirmée par la Ministre des Transports. » Quant à l’impact des nouvelles offres commerciales pour les usagers fréquents, il reste difficile à évaluer à ce stade « mais nous pensons qu’il sera marginal, les groupes n’ayant aucune obligation de les mettre en place ». Le cabinet d’analystes passe à l’achat de Vinci, avec un objectif de cours de 90 euros. Le titre a baissé de 12% sur un an et offre désormais une valorisation attractive, selon Oddo BHF, avec un rendement du free cash-flow de 6,9% et un rendement « sécurisé par la visibilité offerte par les concessions » de 4%. Eiffage reste pour autant la valeur préférée du cabinet compte tenu d’un recul de 18% de l’action et un rendement du free cash-flow de 10,3%. « La publication du chiffre d’affaires d’APRR (29/01) devrait rassurer sur la dynamique du trafic autoroutier alors qu’une hausse du dividende serait bien perçue », jugent les analystes.
Les Echos 28-01-2019
Une concertation sera lancée le 12 février autour du projet du Terminal 4 à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (CDG) qui doit permettre à terme, en 2037, d'augmenter la capacité d'accueil de la plate-forme de 35 à 40 millions de passagers par an, a annoncé le groupe ADP. Cette concertation, qui se déroulera jusqu'au 12 mai, concerne 480 communes sur sept départements (Seine-et-Marne, Yvelines, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d'Oise, Oise et Paris). Elle s'articulera autour de dix réunions publiques, des ateliers, des cafés participatifs et des visites du site. Ce débat - non obligatoire - doit permettre "d'échanger avec les riverains et les acteurs locaux pour prendre en compte leurs reflexions", selon le groupe. Le projet, dont les travaux doivent débuter en 2021, s'étend sur une zone de 167 hectares au centre de l'aéroport et ne prévoit pas de nouvelle piste pour la plate-forme de connexion qui en compte déjà quatre. "Du point de vue de l'infrastructure terminal, on est aujourd'hui proche d'une saturation", a commenté Edward Arkwright, directeur général du groupe, au cours d'une conférence de presse. Comme de nombreux aéroports dans le monde, CDG, "hub" de la compagnie Air France, doit faire face à la croissance permanente du trafic mondial de passagers (3,5% par an en moyenne, selon l'Iata), appelé à doubler d'ici 2037 pour atteindre 8,2 milliards de passagers. A fin 2017, les capacités d'accueil des terminaux de CDG s'élevaient à 72 millions de passagers pour près de 70 millions accueillis. La réouverture du Terminal 2B prévue, après des travaux de rénovation, au premier semestre 2020 apportera 6 millions de capacités supplémentaires et "lui permettra d'absorber la hausse du trafic pendant environ 4 ans", selon le groupe. Le coût total du projet est estimé entre 7 et 9 milliards d'euros et comprend la création de la nouvelle infrastructure et "les équipements nécessaires à son bon fonctionnement à l'intérieur et à l'extérieur, notamment les équipements de liaison entre terminaux, un train automatique... Le développement des nouvelles capacités se fera de manière progressive avec une étape clé en 2028 et la mise en service d'une capacité "processeur", l'interface entre la zone publique et la zone réservée où sont situées les ressources d'enregistrement et de contrôle, selon M. Arkwright. Les phases ultérieures s'échelonneront entre 2028 et 2037 "pour construire et adapter l'infrastructure à mesure de l'évolution des besoins induits par le trafic" et si le trafic était finalement moindre qu'anticipé "le projet pourrait être ralenti", selon le Groupe ADP.
A.F.P. 25-01-2019
Une nouvelle étape est franchie pour le groupement Alliance mené par Demathieu Bard, en charge du lot T2C de la ligne 15 Sud du Grand Paris express. Leur tunnelier, d’un poids total de 1400 t et d’une longueur de 100 m, baptisé Steffie-Obeval a déjà creusé un premier kilomètre sur les 2060 mètres du tunnel qui reliera le futur Centre d’exploitation de Champigny-sur-Marne à l’ouvrage de débranchement de Villiers-sur-Marne. Ainsi, depuis le début du creusement, 600 anneaux de voussoirs, fabriqués en Seine-et-Marne, ont été posés et 190 000 tonnes de matériaux ont été excavés. Dans le cadre du lot T2C, le groupement est en charge de créer un tronçon de la ligne 15 Sud de 7 km, entre Noisy-Champs et Bry-Villiers-Champigny. Un chantier qui comprend aussi la réalisation de trois ouvrages principaux (puits de démarrage ou de sortie des tunneliers), de sept puits de ventilation et de secours, de deux tunneliers et d’un entonnement. L’ouverture de la ligne 15 Sud est prévue courant 2025.
Constructioncayola.com 24-01-2019
Demathieu Bard remporte un deuxième marché d’envergure sur le Grand Paris Express (GPE). Le groupement "Avenir", composé de Demathieu Bard (mandataire), avec une tonalité très européenne (le suisse Implenia, l’italien Impresa Pizzarrotti ou, encore, le belge BAM Contractors*), se voit en effet attribuer le lot 17-1 de génie civil de la ligne 17 du futur métro automatique, pour un montant de 439,4 millions d’euros HT. Ce premier des trois lots de la ligne 17 doit permettre de relier Le Bourget RER (93) au Triangle de Gonesse (95), soit 6 km. La signature officielle du contrat a lieu ce jeudi 24 janvier 2019 en fin de journée. Demathieu Bard est déjà attributaire du lot T2C sur la ligne 15 Sud, avec le groupement ex-Alliance, rebaptisé T2C. Cette future ligne 17 du métro automatique doit relier, sur 27 km au total, Saint-Denis Pleyel (93) au Mesnil-Amelot (77). Neuf gares jalonneront le parcours. Sa mise en service est prévue en trois temps : en 2024 entre Saint-Denis Pleyel et Le Bourget RER (tronçon commun avec la ligne 16), et Le Bourget Aéroport, puis en 2027 jusqu'au Triangle de Gonesse. Et, enfin, au plus tard en 2030 jusqu'à la gare Le Mesnil-Amelot. Pour Demathieu Bard et ses partenaires, le travail ne manquera pas sur ce lot 17-1: il s’agit de creuser près de 6 km de tunnels, entre un ouvrage annexe à proximité de la gare du Bourget RER (93), et jusqu’à la future gare du triangle de Gonesse (95). Le diamètre des tunneliers doit être inférieur à 8,70 m, précise l'appel d'offres.
Lemoniteur.fr 24-01-2019
Une ferme de 8 éoliennes d'une capacité totale de 16 MW et équipées d'un dispositif anti-cyclonique a été inaugurée ce 26 janvier à Sainte-Rose, en Guadeloupe. Avec une capacité de production annuelle de 33.000 MWh, soit la consommation d'électricité de 17.000 personnes, elle constitue selon ses promoteurs le plus grand parc éolien des Antilles françaises. Géré par la société Sainte-Rose Energies dont les actionnaires sont Valorem (65%), la Caisse des Dépôts (30%) et la SEML Guadeloupe EnR (5%), ce parc, qui représente un investissement de plus de 50 millions d'euros, va permettre d'augmenter de 53% la production électrique éolienne de la Guadeloupe et de 10% celle d'énergie renouvelable. Les éoliennes de Sainte-Rose sont le douzième parc éolien de l'île, mais le premier implanté depuis une dizaine d'années. Valorem instruit actuellement le projet d'un autre parc à Lamentin, tandis qu'à la Désirade, la société Quadran procède à une montée en puissance de son parc éolien existant. La programmation pluriannuelle de l'énergie votée par la région fixe à 2030 l'indépendance énergétique de l'île. Un objectif ambitieux, puisque selon EDF, "le territoire se place plutôt aujourd'hui sur une trajectoire autour de 50% en 2023 et 75% en 2028".
Banquedesterritoires.fr 29-01-2019
EDF s'est dit "pleinement mobilisé" pour démarrer dans les temps et dans le budget l'EPR de Flamanville (Manche), deux jours après que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a évoqué la possibilité de nouveaux retards. "Les équipes d'EDF et de ses partenaires industriels restent pleinement mobilisées pour réaliser le chargement du combustible au quatrième trimestre 2019 dans un objectif de coût de construction pour EDF à la date de mise en service maintenu à 10,9 milliards d'euros", a assuré l'électricien dans un communiqué. L'ASN avait jugé très récemment que le démarrage risquait de nouveaux retards si EDF était contraint de reprendre huit soudures difficiles d'accès. Le gendarme du nucléaire doit se prononcer en mai sur ce dossier, actuellement à l'instruction. Après cet avis, EDF indique qu'il fournira "un point précis sur l'avancement du chantier EPR de Flamanville, notamment sur son calendrier et son coût de construction". S'il "fallait reprendre ces huit soudures, le délai aujourd'hui envisagé par EDF pour la mise en service de l'EPR ne pourrait pas être respecté", avait mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le nouveau président de l'ASN.
A.F.P. 31-01-2019
Le ministère du Travail va accorder son agrément à neuf "opérateurs de compétences", les nouveaux acteurs de la formation professionnelle, mais a demandé à quatre autres, qui font l'objet de rivalités professionnelles, de se regrouper en deux. La réforme de la formation professionnelle adoptée cet été a prévu que les 20 opérateurs paritaires collecteurs agréés ("Opca") ne collectent plus les cotisations formation - transférées à l'avenir à l'Urssaf - et soient transformés en opérateurs de compétences ("Opco"). Gérés par les partenaires sociaux, ces "Opco" auront notamment pour missions de financer l'apprentissage, d'aider les branches à construire les certifications professionnelles et d'accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation. Treize dossiers d'agrément ont été déposés fin décembre, mais le ministère ne veut en garder que onze, comme le préconisait un rapport rendu début septembre. Neuf opérateurs ne posent pas de problème : agriculture et agroalimentaire; industrie; construction; mobilités; commerce; services financiers et conseil; santé; culture et médias; cohésion sociale. Mais le gouvernement a refusé quatre projets qui font notamment l'objet de rivalités intra-patronales et syndicales, en laissant deux mois aux branches concernées pour renégocier des accords correspondant à "des secteurs économiques pertinents". Faute de quoi il constituerait lui-même ces deux "Opco". D'une part, le ministère souhaite voir regrouper deux opérateurs concurrents sur les entreprises de proximité, l'un porté par la CPME (petites entreprises) et l'autre par l'U2P (artisanat). "S'il n'y a pas d'accord entre la CPME, l'U2P et les branches concernées, il n'y aura pas d'agrément", a-t-on prévenu au ministère, qui veut la constitution "un opérateur de la proximité et de l'artisanat". D'autre part le ministère veut un opérateur autour des "services à forte intensité de main d'oeuvre" qui regrouperait deux dossiers déposés, l'un interprofessionnel porté par le Medef et l'autre porté par les secteurs de l'intérim, la propreté et la sécurité. "Les seuls endroits où ça bloque, c'est au niveau de l'interprofessionnel" où certains "n'ont pas compris la logique de la réforme" et "pensent que les Opco seront des outils d'influence", souligne-t-on au ministère. Mais, insiste-t-on, les Opco ne seront qu'un "outil d'exécution, le pouvoir étant transféré aux branches", sauf pour la formation dans les PME, qui ne représente cependant que "600 millions d'euros sur les 13 milliards" dépensés chaque année dans la formation professionnelle.
A.F.P. 25-01-2019
D'après un sondage réalisé auprès de ses adhérents par la FFP, la première fédération du secteur, la perception des organismes de la formation professionnelle vis-à-vis de la réforme Pénicaud est nuancée. « L'appréciation globale était beaucoup moins forte lors de la précédente réforme », constate sa vice-présidente, Sylvie Petitjean. Mais comme pour la précédente, le secteur s'attend à ce que 2019, première année de mise en place, soit « difficile », particulièrement pour les organismes qui travaillent avec les entreprises. Le sondage de la FFP a été réalisé entre septembre et novembre. Même si les décrets n'avaient pas encore été publiés, les adhérents avaient connaissance des grands changements à venir, la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » venant d'être promulguée. Il en ressort un véritable plébiscite puisque 98 % des répondants y voient une source « d'opportunités » : nouvelles offres de formation, diversification vers des offres certifiantes, ou encore accès à de nouveaux publics. Pour Sylvie Petitjean, trois changements nourrissent cet optimisme : la monétarisation du compte personnel de formation (CPF), la libéralisation de l'apprentissage et l'élargissement de la définition de l'action de formation. Huit répondants sur dix anticipent des impacts positifs de cette dernière mesure. « En gros, on passe d'une logique de moyens à une logique de résultat même si la fiche d'émargement ne va pas disparaître de sitôt », résume le délégué général de la FFP, Olivier Poncelet. Sauf que tout cela n'ira pas de soi, compte tenu de la complexité et de l'intensité de la transition. L'autre versant du sondage traduit bien les appréhensions de court terme. Un quart des répondants se donnent un an avant de juger des effets de la bascule du CPF d'heures en euros . Même attentisme vis-à-vis de Pro-A, un nouveau dispositif par alternance ciblé sur les peu qualifiés, pour 60 % des répondants. Et à peine moins en ce qui concerne le CPF de transition, destiné aux reconversions.
Les Echos 26-01-2019
Le rapport évaluant les coûts et les bénéfices de la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin sera publié après la mi-février, a promis le ministre italien des Transports Danilo Toninelli. "Je pense qu'à la mi-février nous aurons une première rencontre avec la commissaire européenne aux Transports (Violeta Bulc) et avec la ministre française (Elisabeth Borne), ensuite nous publierons le rapport (coûts-bénéfices) en Italie, il y aura un débat public et nous en discuterons dans la majorité" gouvernementale, a précisé le ministre à la radio. Cette liaison ferroviaire, qui prévoit le percement d'un tunnel dans les Alpes pour rapprocher Lyon, dans le centre-est de la France, et Turin, dans le nord-ouest de l'Italie, est remise en cause par une partie de la majorité au pouvoir depuis juin à Rome. Le sujet divise la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite), attachée à ce projet cher à sa base de petits entrepreneurs du nord du pays, et le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème) de Luigi Di Maio, qui a promis de mettre fin à qu'il considère comme un gaspillage d'argent public. Le gouvernement a donc commandé une analyse coûts-bénéfices à une commission d'experts, qui a remis le 9 janvier son rapport, présenté comme une première ébauche par le ministère des Transports. Le président de la commission, Marco Ponti s'est refusé à en communiquer le contenu, mais selon la presse italienne, il ne fait aucun doute que ce rapport recommande l'arrêt des travaux. L'élément central du Lyon-Turin est un tunnel de 57,5 km d'un coût de 8,6 milliards d'euros qui a commencé à être creusé dans les Alpes italiennes et françaises. Le projet est contesté depuis ses débuts il y a près de 30 ans, en particulier par des associations de défense de l'environnement.
A.F.P. 31-01-2019
La FRTP Hauts-de-France organise le 8 février 2019 une journée Prévention - Santé à destination des équipes de terrain : ouvriers, conducteur d’engins…
Elle se déroulera au Lycée Professionnel des Travaux Publics de Bruay La Buissière (62).
4 ateliers ponctueront la journée :
Travail en présence de réseaux gaz - électricité
Chutes de plain-pied
Sécurité routière
Gestes et postures
Pour vous inscrire, contactez la FRTP Hauts-de-France.